Les articles de presse (commentaires autorisés)
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Rolls a écrit:kok9 a écrit:On monte en SL et récupère Zeqiri ?...
J’suis Pour !
Moi aussi, mais comme il a fait une bonne saison à Bâle et qu’il ne lui reste qu’un an de contrat à Brighton, Brighton va peut-être essayer de le monnayer pour minimiser sa perte (s’ils ne veulent pas le garder)
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Sa fais pas de message d adieu et de reconnaissance au club sa reviens pas pour moi ,à l opposé puertas et Mory peuvent revenir
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://lematin.ch/story/une-succession-de-petits-couacs-qui-pourrait-couter-cher-au-ls-494429466414
Pas sûr que Magnin se la joue pas un peu méthode Coué, avec Labeau (attention, le joueur a fait une saison extraordinaire, mais là je pense qu'une pause lui ferait du bien : toutes ses prises de balle sont devenues approximatives, son jeu de corps ne lui permet plus de passer son défenseur. Un gars qui joue petit bras. Et comme une équipe à deux vrais attaquants n'a jamais été testée, il faut donner sa chance à Turkes).
Pas sûr que Magnin se la joue pas un peu méthode Coué, avec Labeau (attention, le joueur a fait une saison extraordinaire, mais là je pense qu'une pause lui ferait du bien : toutes ses prises de balle sont devenues approximatives, son jeu de corps ne lui permet plus de passer son défenseur. Un gars qui joue petit bras. Et comme une équipe à deux vrais attaquants n'a jamais été testée, il faut donner sa chance à Turkes).
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
lausarme, Nataniel et neLSon aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Tout à fait et je suis sûr que Turkes aurait déjà mis qq goals sur nos 12000 corners de la saison.
Heureusement que Brown (la révélation selon moi) vient nous mettre des goals quand sa cafouille dans les 16m
Heureusement que Brown (la révélation selon moi) vient nous mettre des goals quand sa cafouille dans les 16m
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
kok9 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football - Choc au sommet de Challenge League
«Le LS n’est pas notre principal adversaire»
Yverdon reçoit Lausanne ce vendredi. Un derby qui sera lourd de conséquences pour les deux équipes. Mario Di Pietrantonio, président d’YS, dit ses espoirs et ses craintes.
André Boschetti
Alors que l’heure de ce derby très attendu entre Yverdon et Lausanne approche, comment vous sentez-vous?
Ni serein ni tendu. Je connais l’importance de ce derby mais je n’en fais pas une obsession. Il est clair que j’aimerais d’autant plus le gagner que nous avons une petite revanche à prendre sur LS après notre récente défaite à la Tuilière. Cela dit, je suis bien conscient que ce sera très difficile face à un adversaire qui jouera très gros. Aujourd’hui, j’espère donc simplement qu’il y aura beaucoup de monde au stade et que nous assisterons à un bon spectacle malgré le gros enjeu.
La pression sera surtout sur le LS, non?
En théorie oui mais mes joueurs la subissent aussi. Parce que, si proches du but, ils se la mettent eux-mêmes et c’est tout à fait compréhensible. Il faut comprendre qu’une éventuelle promotion changerait la vie de la plupart d’entre eux. Et puis, il ne faut pas oublier qu’on ne vit qu’une ou deux fois au plus de tels moments au cours d’une carrière. Moi le premier. Mais si on n’y arrive pas, ce qui est tout à fait possible, je serai bien sûr très triste mais aussi convaincu que l’on y parviendra alors la saison prochaine.
Pour revenir au présent, signeriez-vous pour un nul vendredi?
(Il marque une longue pause) Oui! Parce que dans notre situation, et même si nous ferons tout pour l’emporter, un point ne serait pas une si mauvaise opération. Il faut bien savoir que le LS n’est pas notre principal adversaire puisque deux équipes seront promues. Je surveille donc plutôt aujourd’hui ce que font Wil, Aarau, Thoune et SLO, même si soulever le trophée de champion serait un plaisir supplémentaire.
Et l’idée de voir ces deux clubs vaudois en Super League, elle vous plaît?
Ce serait génial, oui! Mais, je le répète, rien n’est fait en ce qui nous concerne. Notre atout actuel, c’est que nous avons le droit de perdre un - voire peut-être même deux en fonction des autres résultats - de nos cinq derniers matches. C’est beaucoup et peu à la fois, car il ne faut pas oublier que nous n’avons pas l’habitude de vivre ce genre de situations à Yverdon. Cohabiter avec des émotions aussi fortes n’est pas simple du tout. Je ne cache d’ailleurs pas que ces dernières semaines l’équipe ne joue pas de façon aussi libérée qu’il y a trois ou six mois. Ce qui est logique même si, je le répète, le club ne met aucune pression sur elle.
Depuis la défaite à Lausanne, il y a un mois, on a l’impression qu’YS traverse une période difficile.
C’est le cas. Rien ne s’est cassé au sein du groupe suite à ce revers, mais je crois que les joueurs ont pris conscience que le chemin qu’il leur restait à parcourir pour atteindre leur objectif allait être encore long et tortueux. Depuis, ils sont un peu plus stressés, comme on a pu le constater lors de nos deux dernières sorties. C’est pourquoi je préfère actuellement affronter des adversaires qui sont eux aussi sous tension, comme le LS, que d’autres qui n’ont rien à jouer. Cela dit, je regrette bien sûr ces points égarés contre Bellinzone et Vaduz qui nous auraient permis d’aborder cette dernière ligne avec plus de tranquillité.
Quelles sont vos relations avec LS?
Courtoises lorsque nous avons un problème à régler. Sinon, il n’y en a pas. Chacun balaie devant sa porte et c’est tout à fait normal. Il ne faut pas oublier que les enjeux, notamment financiers, sont importants et chacun défend donc ses propres intérêts, même si nous ne luttons pas dans la même catégorie à ce niveau.
Malgré ce parcours exceptionnel et un jeu attractif, le public ne se presse toujours pas au stade
C’est plus que désolant et je ne vois malheureusement aucune solution à ce qui est un fait. Mis à part pour un derby face au LS, espérer rassembler davantage qu’un millier d’Yverdonnois au stade me semble presque impossible aujourd’hui. Et si l’on monte en Super League, je crains que la moyenne de spectateurs ne dépassera pas 2000 ou 2500 personnes. Grâce avant tout à la présence d’un plus grand nombre de supporters adverses. J’avoue que, lors de mes déplacements à Winterthour l’an passé ou à Aarau cette saison, je vois 500 personnes faire la file pour acheter une bière et une saucisse une heure avant le coup d’envoi, je suis un peu jaloux. Cela dit, c’est un fait que l’on doit accepter à Yverdon mais qui enlève pas mal de motivation à la longue. Je n’en veux à personne, mais c’est l’une des raisons pour lesquelles je n’ai plus envie de m’investir davantage.
Où en est la vente du club?
Le dossier avance et j’ai bon espoir de trouver un accord avec de nouveaux investisseurs très prochainement. Tout en sachant que, comme lors des négociations menées avec d’autres personnes l’automne dernier, un impondérable peut toujours arriver jusqu’au dernier moment. Mais même si l’échec d’il y a quelques mois a été un vrai coup dur, j’ai tenu à maintenir les engagements pris vis-à-vis de l’équipe qui n’en a pas souffert.
Serez-vous encore à la présidence d’YS la saison prochaine?
Je ne sais pas encore précisément quelle sera ma fonction ici dans quelques semaines, mais il est certain que je ferai encore partie d’un club qui, j’espère, évoluera alors en Super League.
«Le LS n’est pas notre principal adversaire»
Yverdon reçoit Lausanne ce vendredi. Un derby qui sera lourd de conséquences pour les deux équipes. Mario Di Pietrantonio, président d’YS, dit ses espoirs et ses craintes.
André Boschetti
Alors que l’heure de ce derby très attendu entre Yverdon et Lausanne approche, comment vous sentez-vous?
Ni serein ni tendu. Je connais l’importance de ce derby mais je n’en fais pas une obsession. Il est clair que j’aimerais d’autant plus le gagner que nous avons une petite revanche à prendre sur LS après notre récente défaite à la Tuilière. Cela dit, je suis bien conscient que ce sera très difficile face à un adversaire qui jouera très gros. Aujourd’hui, j’espère donc simplement qu’il y aura beaucoup de monde au stade et que nous assisterons à un bon spectacle malgré le gros enjeu.
La pression sera surtout sur le LS, non?
En théorie oui mais mes joueurs la subissent aussi. Parce que, si proches du but, ils se la mettent eux-mêmes et c’est tout à fait compréhensible. Il faut comprendre qu’une éventuelle promotion changerait la vie de la plupart d’entre eux. Et puis, il ne faut pas oublier qu’on ne vit qu’une ou deux fois au plus de tels moments au cours d’une carrière. Moi le premier. Mais si on n’y arrive pas, ce qui est tout à fait possible, je serai bien sûr très triste mais aussi convaincu que l’on y parviendra alors la saison prochaine.
Pour revenir au présent, signeriez-vous pour un nul vendredi?
(Il marque une longue pause) Oui! Parce que dans notre situation, et même si nous ferons tout pour l’emporter, un point ne serait pas une si mauvaise opération. Il faut bien savoir que le LS n’est pas notre principal adversaire puisque deux équipes seront promues. Je surveille donc plutôt aujourd’hui ce que font Wil, Aarau, Thoune et SLO, même si soulever le trophée de champion serait un plaisir supplémentaire.
Et l’idée de voir ces deux clubs vaudois en Super League, elle vous plaît?
Ce serait génial, oui! Mais, je le répète, rien n’est fait en ce qui nous concerne. Notre atout actuel, c’est que nous avons le droit de perdre un - voire peut-être même deux en fonction des autres résultats - de nos cinq derniers matches. C’est beaucoup et peu à la fois, car il ne faut pas oublier que nous n’avons pas l’habitude de vivre ce genre de situations à Yverdon. Cohabiter avec des émotions aussi fortes n’est pas simple du tout. Je ne cache d’ailleurs pas que ces dernières semaines l’équipe ne joue pas de façon aussi libérée qu’il y a trois ou six mois. Ce qui est logique même si, je le répète, le club ne met aucune pression sur elle.
Depuis la défaite à Lausanne, il y a un mois, on a l’impression qu’YS traverse une période difficile.
C’est le cas. Rien ne s’est cassé au sein du groupe suite à ce revers, mais je crois que les joueurs ont pris conscience que le chemin qu’il leur restait à parcourir pour atteindre leur objectif allait être encore long et tortueux. Depuis, ils sont un peu plus stressés, comme on a pu le constater lors de nos deux dernières sorties. C’est pourquoi je préfère actuellement affronter des adversaires qui sont eux aussi sous tension, comme le LS, que d’autres qui n’ont rien à jouer. Cela dit, je regrette bien sûr ces points égarés contre Bellinzone et Vaduz qui nous auraient permis d’aborder cette dernière ligne avec plus de tranquillité.
Quelles sont vos relations avec LS?
Courtoises lorsque nous avons un problème à régler. Sinon, il n’y en a pas. Chacun balaie devant sa porte et c’est tout à fait normal. Il ne faut pas oublier que les enjeux, notamment financiers, sont importants et chacun défend donc ses propres intérêts, même si nous ne luttons pas dans la même catégorie à ce niveau.
Malgré ce parcours exceptionnel et un jeu attractif, le public ne se presse toujours pas au stade
C’est plus que désolant et je ne vois malheureusement aucune solution à ce qui est un fait. Mis à part pour un derby face au LS, espérer rassembler davantage qu’un millier d’Yverdonnois au stade me semble presque impossible aujourd’hui. Et si l’on monte en Super League, je crains que la moyenne de spectateurs ne dépassera pas 2000 ou 2500 personnes. Grâce avant tout à la présence d’un plus grand nombre de supporters adverses. J’avoue que, lors de mes déplacements à Winterthour l’an passé ou à Aarau cette saison, je vois 500 personnes faire la file pour acheter une bière et une saucisse une heure avant le coup d’envoi, je suis un peu jaloux. Cela dit, c’est un fait que l’on doit accepter à Yverdon mais qui enlève pas mal de motivation à la longue. Je n’en veux à personne, mais c’est l’une des raisons pour lesquelles je n’ai plus envie de m’investir davantage.
Où en est la vente du club?
Le dossier avance et j’ai bon espoir de trouver un accord avec de nouveaux investisseurs très prochainement. Tout en sachant que, comme lors des négociations menées avec d’autres personnes l’automne dernier, un impondérable peut toujours arriver jusqu’au dernier moment. Mais même si l’échec d’il y a quelques mois a été un vrai coup dur, j’ai tenu à maintenir les engagements pris vis-à-vis de l’équipe qui n’en a pas souffert.
Serez-vous encore à la présidence d’YS la saison prochaine?
Je ne sais pas encore précisément quelle sera ma fonction ici dans quelques semaines, mais il est certain que je ferai encore partie d’un club qui, j’espère, évoluera alors en Super League.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.24heures.ch/ys-ls-deux-philosophies-differentes-pour-un-meme-objectif-576319177001
https://www.24heures.ch/avant-le-derby-les-elus-taclent-plus-que-les-supporters-543425798147
https://www.24heures.ch/le-derby-dit-davantage-quune-rivalite-sportive-806810637743
Ribambelles d'articles ce matin !
https://www.24heures.ch/avant-le-derby-les-elus-taclent-plus-que-les-supporters-543425798147
https://www.24heures.ch/le-derby-dit-davantage-quune-rivalite-sportive-806810637743
Ribambelles d'articles ce matin !
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Pour ceux qui ont pas l’abo…
L’éditorial
Le derby, davantage qu’une rivalité sportive
Frédéric Ravussin
Journaliste
Comme on se retrouve. Pour la cinquième fois en quinze mois, Yverdon-Sport et Lausanne-Sport, les deux équipes phares du canton, seront opposés sur le pré, vendredi soir. Pour l’heure, le bilan est neutre, si l’on tient compte du match de coupe de la saison dernière. Ce nouveau derby est ainsi marqué d’un double sceau: rivalité vaudoise et suprématie cantonale.
Ils ne l’admettent pas vraiment, mais les Yverdonnois semblent aimer enfiler le maillot de souffre-douleur du «grand méchant voisin lémanique». Reconnaissons-le aussi: outre-Mormont, les Lausannois ont depuis toujours eu tendance à porter un regard condescendant - au moins un brin - sur tout ce qui se trouve sur ces «terres rurales et reculées s’étendant au nord de Cheseaux». C’est vrai en sport comme dans la vie en général.
Pourtant, la pelouse synthétique de la Tuilière n’est pas plus verte que le gazon naturel du Stade municipal. Cette année, la lecture du classement le laisse encore plus entendre que par le passé.
«On se cherche toujours une rivalité», concède un supporter de longue date du LS. Faute de Servette, c’est donc YS, qui n’en demandait pas tant. Certes. Mais que cet antagonisme sportif n’envahisse pas tribunes et abords de stades. Car oui, il y a eu des échauffourées entre fans des deux clubs, rembobine le même supporter. Chercher à savoir qui a allumé la mèche reviendrait sans doute à découvrir qui de la poule ou de l’œuf était là d’abord.
Si la tension est palpable, le microcosme des ultras ne souhaite pas s’en faire l’écho dans la presse, se réfugiant derrière les codes du milieu pour expliquer en coulisses leur silence. On aimerait croire à une volonté de ne pas mettre d’huile sur un feu qui ne demande qu’à s’embraser plus encore.
Mais à l’heure où nombre de dirigeants regrettent des affluences trop modestes dans les stades (c’est plus vrai à Yverdon qu’à Lausanne), les supporters les plus engagés devraient reconsidérer certains de leurs gestes et admettre qu’ils font davantage le jeu des chaînes de sports payantes que le beurre du caissier de leur club.
Et puis, mieux vaut chanter pour encourager ses couleurs que vociférer en «défiant les crétins en bleu, insultant les salauds en vert», disait Renaud il y a 40 ans.
Duel vaudois au sommet
Avant le derby, les élus taclent plus que les fans
Yverdon attend Lausanne vendredi soir pour une rencontre quasi décisive dans la course à la promotion. Mais l’enjeu va au-delà de l’aspect purement foot.
Frédéric Ravussin
L’hiver 2022, Yverdon-Sport accueillait son voisin lausannois en quart de finale de la Coupe de Suisse. Malgré le froid glacial de ce mois de février, l’ambiance était à la fête au Stade municipal où 2770 spectateurs avaient pris place pour assister à une affiche qui n’avait plus eu lieu depuis onze ans. Ce vendredi 5 mai, à nouveau sur les bords de la Thièle, les deux équipes se retrouveront opposées pour la cinquième fois en quinze mois, le LS ayant rejoint YS en deuxième division cette saison.
Mais la répétition du derby vaudois ne diminue en rien l’importance de la rencontre. Prétendantes à la promotion en Super League, les deux équipes trônent en tête du classement. Avant le coup d’envoi, les Nord-Vaudois sont en avance de 4 points au classement. Et si Lausanne-Sport s’est imposé deux fois à la Tuilière (3-2 et 2-0), les Bleu et Blanc restent sur un cinglant revers sur les bords de la Thièle (4-0 le 28 octobre).
«Silenzio stampa»
Nul besoin de rappeler aux supporters cette rivalité cantonale, encore accentuée par une lutte pour la suprématie vaudoise. Ils se préparent à un «match particulier». Mais, fidèle aux codes qui lui sont propres, le milieu des ultras se veut discret. Dans la presse en tout cas. Au stade, c’est autre chose.
Fervent supporter du LS depuis des lustres, Raphaël regrette les «accrochages» qui ont eu lieu entre supporters lors des précédentes rencontres et s’attend à une grosse mobilisation lausannoise. «Un train spécial est prévu pour le déplacement, ce qui est rare. Et il y a déjà 400 inscrits, c’est énorme», témoignait-il mercredi.
Deux paramètres expliquent cet engouement, selon lui. L’enjeu sportif - «la défaite 4-0 à Yverdon en octobre nous reste en travers de la gorge» - et la proximité géographique des deux villes. «Bien sûr, l’ennemi No 1 du LS, c’est historiquement Servette, voire Sion. Mais ils ne jouent pas contre nous cette saison. Et un club se cherche toujours un rival. Là, il se trouve qu’il y a une autre équipe vaudoise, qui joue bien et qui nous devance au classement.»
Torches et pétards
Alors vendredi soir dans les travées du «Municipal» d’Yverdon, il y aura, même si c’est interdit par les instances dirigeantes du football suisse, des pétards et des torches. Des deux côtés? «Chez nous, c’est clair, même plus que contre Schaffhouse ou Aarau, la rivalité étant bien plus forte», reprend Raphaël.
Dans la «Tribune verte» des trois fan-clubs yverdonnois, l’ambiance sera forcément chaude aussi. La saison passée, deux des trois kops avaient réalisé ensemble un «tifo», mettant à l’honneur cinq joueurs «légendaires» d’YS. Même s’ils refusent de vendre la mèche avant le match, il est impensable que les kops des Verts s’en tiennent à de simples fumigènes.
Stéphane sera là lui aussi pour pousser Yverdon un peu plus vers une promotion que le club n’envisageait même pas en rêve en début de saison. «Lausanne était logiquement désigné comme hyperfavori. Et là, à cinq journées de la fin, nous sommes devant eux» S’il appelle de ses vœux «une fête du foot, du spectacle et le plus de monde possible, car les Yverdonnois peinent à sortir de chez eux», il souhaite néanmoins avant tout une victoire d’YS. «On ne va pas se mentir, contre Lausanne elle a une saveur toute particulière. C’est que depuis toujours, et je ne parle pas que de sport, on perçoit un sentiment de supériorité de Lausanne vis-à-vis du Nord vaudois.»
Alors, le foot comme terrain de revanche d’une tendance générale? Pas aux yeux de la municipale lausannoise des Sports, Emilie Moeschler: «Entre Lausanne et Yverdon, la compétition est avant tout sportive», coupe celle qui regrette de ne pas pouvoir assister à la rencontre, l’Exécutif lausannois in corpore étant en déplacement. Comme son homologue yverdonnois Christian Weiler, lui aussi retenu par des obligations professionnelles, elle suivra le match à distance sur son portable.
À l’évidence, le match ne servira pas d’arène politique, comme cela avait été le cas à l’hiver 2022, à quelques semaines des cantonales. Les élus yverdonnois, qui suivent régulièrement l’équipe, s’y rendront néanmoins en nombre. À commencer par les deux cosyndics, Pierre Dessemontet et Carmen Tanner. «Mais individuellement, pas de manière officielle», explique le premier nommé, qui saisit surtout cette occasion sportive pour passer un bon moment avec son supporter de fils.
Le message d’Yverdon à la Ligue
L’œil n’en est pas moins aiguisé quant à l’impact que peut avoir cette réussite sportive sur la commune. «Et puis, une ville de 30’000 habitants, avec des infrastructures en conséquence et un club aux moyens clairement moins grands que ceux de Lausanne qui bouscule la hiérarchie, politiquement c’est intéressant et c’est un joli message à destination de la Swiss Football League.» Pierre Dessemontet n’en oublie pas pour autant l’aspect sportif: «Affronter le LS a plus de saveur que Neuchâtel. Et en cas de victoire, je ne manquerai pas de penser à mes homologues du sud du canton!»
Contrairement aux ultras, les politiciens osent donc le tacle avant même le coup de sifflet de l’arbitre. De part et d’autre, du reste. «Oui, la place du LS est en Super League. Yverdon? S’ils y sont aussi, ça rendra la saison prochaine encore plus passionnante», conclut Emilie Moeschler, qui assume pleinement le sous-entendu.
YS-LS: deux philosophies pour un même objectif
Le choc au sommet de Challenge League oppose, ce vendredi dans le Nord vaudois, Yverdon Sport (YS) au Lausanne-Sport (LS). Si la première place actuelle de l’équipe de Marco Schällibaum est presque inespérée en regard de son budget, de la qualité de son effectif et des ambitions affichées en début de saison, la deuxième du LS est, pour les mêmes raisons, en deçà des attentes légitimes.
Un constat que partage Gabet Chapuisat, ancien international et actuel consultant sur Blue. «Le parcours d’Yverdon est remarquable et une bonne partie du mérite doit être mise au crédit de son coach, Marco Schällibaum. Alors que son prédécesseur, Uli Forte, prônait un football défensif et quelque peu rébarbatif, le Zurichois a su libérer ses joueurs en proposant un jeu spectaculaire, tourné vers le but adverse. On voit que les joueurs, qui forment un groupe très uni et compact, donnent et prennent eux-mêmes beaucoup de plaisir sur le terrain.» Une impression que ne dégage pas le LS de Ludovic Magnin. «En partie en raison de la pression que génère l’obligation de monter, je ne sens pas chez les Lausannois le même enthousiasme et cette même volonté de prendre des risques pour atteindre l’objectif fixé. Mais, même si ce groupe - pas trop bien construit à mon avis - a des lacunes, il me semble suffisamment bien fourni pour pouvoir offrir un bien meilleur spectacle, notamment sur le plan offensif. Il est tout de même grave à ce niveau que l’essentiel de la responsabilité de marquer des buts repose sur un seul homme (Brighton Labeau), si bon soit-il. Pour moi, ce LS version Magnin est trop prudent et frileux.»
Pour ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement de ces deux clubs, les différences sont, elles aussi, importantes. «À Yverdon, continue le technicien vaudois, le coach et son staff sont bien encadrés avec un président (Mario Di Pietrantonio) et un directeur général/sportif (Marco Degennaro) très présents et qui connaissent bien le football suisse. Ce qui est loin d’être le cas à la Tuilière, où Ludovic Magnin est seul, tout juste accompagné par un président qui ne connaît pas grand-chose à ce monde. Non seulement on a l’impression que le coach fait un peu ce qu’il veut, mais encore qu’il n’a pas le moindre contradicteur à l’interne. Cet organigramme vide sur le plan sportif est une totale incohérence pour un club aussi ambitieux. Un seul homme ne peut pas tout faire et je suis certain que Magnin serait bien plus efficace s’il pouvait se concentrer à 100% sur son vrai rôle, qui est celui d’entraîner et faire progresser son équipe.»
Deux caractères forts
Si leurs approches du jeu ne se ressemblent pas beaucoup, le Zurichois Marco Schällibaum (61 ans) et le Vaudois Ludovic Magnin (44 ans) ont pourtant pas mal de choses en commun. Très bons joueurs - tous deux ont été internationaux à des époques différentes -, généreux dans l’effort et portés vers l’offensive, ils occupaient le même poste de latéral gauche. À peine leurs carrières terminées, ils ont embrassé celle d’entraîneur avec cette même passion débordante qu’ils ont parfois de la peine à réfréner sur leur banc. Deux caractères forts qui leur ont d’ailleurs valu une vive altercation à la fin du dernier derby.
Qu’en sera-t-il vendredi? «L’enjeu est très important et ce sera donc un match chaud sur le terrain et en dehors, assure Magnin. Les deux équipes chercheront à gagner ce dernier derby qui se déroulera devant beaucoup de monde. J’espère que tout se passera bien» Difficile aussi de dégager un favori avant le coup d’envoi. «La seule chose que je sens, c’est que ces deux équipes rejoindront la Super League dans quelques semaines», conclut Gabet Chapuisat. André Boschetti
L’éditorial
Le derby, davantage qu’une rivalité sportive
Frédéric Ravussin
Journaliste
Comme on se retrouve. Pour la cinquième fois en quinze mois, Yverdon-Sport et Lausanne-Sport, les deux équipes phares du canton, seront opposés sur le pré, vendredi soir. Pour l’heure, le bilan est neutre, si l’on tient compte du match de coupe de la saison dernière. Ce nouveau derby est ainsi marqué d’un double sceau: rivalité vaudoise et suprématie cantonale.
Ils ne l’admettent pas vraiment, mais les Yverdonnois semblent aimer enfiler le maillot de souffre-douleur du «grand méchant voisin lémanique». Reconnaissons-le aussi: outre-Mormont, les Lausannois ont depuis toujours eu tendance à porter un regard condescendant - au moins un brin - sur tout ce qui se trouve sur ces «terres rurales et reculées s’étendant au nord de Cheseaux». C’est vrai en sport comme dans la vie en général.
Pourtant, la pelouse synthétique de la Tuilière n’est pas plus verte que le gazon naturel du Stade municipal. Cette année, la lecture du classement le laisse encore plus entendre que par le passé.
«On se cherche toujours une rivalité», concède un supporter de longue date du LS. Faute de Servette, c’est donc YS, qui n’en demandait pas tant. Certes. Mais que cet antagonisme sportif n’envahisse pas tribunes et abords de stades. Car oui, il y a eu des échauffourées entre fans des deux clubs, rembobine le même supporter. Chercher à savoir qui a allumé la mèche reviendrait sans doute à découvrir qui de la poule ou de l’œuf était là d’abord.
Si la tension est palpable, le microcosme des ultras ne souhaite pas s’en faire l’écho dans la presse, se réfugiant derrière les codes du milieu pour expliquer en coulisses leur silence. On aimerait croire à une volonté de ne pas mettre d’huile sur un feu qui ne demande qu’à s’embraser plus encore.
Mais à l’heure où nombre de dirigeants regrettent des affluences trop modestes dans les stades (c’est plus vrai à Yverdon qu’à Lausanne), les supporters les plus engagés devraient reconsidérer certains de leurs gestes et admettre qu’ils font davantage le jeu des chaînes de sports payantes que le beurre du caissier de leur club.
Et puis, mieux vaut chanter pour encourager ses couleurs que vociférer en «défiant les crétins en bleu, insultant les salauds en vert», disait Renaud il y a 40 ans.
Duel vaudois au sommet
Avant le derby, les élus taclent plus que les fans
Yverdon attend Lausanne vendredi soir pour une rencontre quasi décisive dans la course à la promotion. Mais l’enjeu va au-delà de l’aspect purement foot.
Frédéric Ravussin
L’hiver 2022, Yverdon-Sport accueillait son voisin lausannois en quart de finale de la Coupe de Suisse. Malgré le froid glacial de ce mois de février, l’ambiance était à la fête au Stade municipal où 2770 spectateurs avaient pris place pour assister à une affiche qui n’avait plus eu lieu depuis onze ans. Ce vendredi 5 mai, à nouveau sur les bords de la Thièle, les deux équipes se retrouveront opposées pour la cinquième fois en quinze mois, le LS ayant rejoint YS en deuxième division cette saison.
Mais la répétition du derby vaudois ne diminue en rien l’importance de la rencontre. Prétendantes à la promotion en Super League, les deux équipes trônent en tête du classement. Avant le coup d’envoi, les Nord-Vaudois sont en avance de 4 points au classement. Et si Lausanne-Sport s’est imposé deux fois à la Tuilière (3-2 et 2-0), les Bleu et Blanc restent sur un cinglant revers sur les bords de la Thièle (4-0 le 28 octobre).
«Silenzio stampa»
Nul besoin de rappeler aux supporters cette rivalité cantonale, encore accentuée par une lutte pour la suprématie vaudoise. Ils se préparent à un «match particulier». Mais, fidèle aux codes qui lui sont propres, le milieu des ultras se veut discret. Dans la presse en tout cas. Au stade, c’est autre chose.
Fervent supporter du LS depuis des lustres, Raphaël regrette les «accrochages» qui ont eu lieu entre supporters lors des précédentes rencontres et s’attend à une grosse mobilisation lausannoise. «Un train spécial est prévu pour le déplacement, ce qui est rare. Et il y a déjà 400 inscrits, c’est énorme», témoignait-il mercredi.
Deux paramètres expliquent cet engouement, selon lui. L’enjeu sportif - «la défaite 4-0 à Yverdon en octobre nous reste en travers de la gorge» - et la proximité géographique des deux villes. «Bien sûr, l’ennemi No 1 du LS, c’est historiquement Servette, voire Sion. Mais ils ne jouent pas contre nous cette saison. Et un club se cherche toujours un rival. Là, il se trouve qu’il y a une autre équipe vaudoise, qui joue bien et qui nous devance au classement.»
Torches et pétards
Alors vendredi soir dans les travées du «Municipal» d’Yverdon, il y aura, même si c’est interdit par les instances dirigeantes du football suisse, des pétards et des torches. Des deux côtés? «Chez nous, c’est clair, même plus que contre Schaffhouse ou Aarau, la rivalité étant bien plus forte», reprend Raphaël.
Dans la «Tribune verte» des trois fan-clubs yverdonnois, l’ambiance sera forcément chaude aussi. La saison passée, deux des trois kops avaient réalisé ensemble un «tifo», mettant à l’honneur cinq joueurs «légendaires» d’YS. Même s’ils refusent de vendre la mèche avant le match, il est impensable que les kops des Verts s’en tiennent à de simples fumigènes.
Stéphane sera là lui aussi pour pousser Yverdon un peu plus vers une promotion que le club n’envisageait même pas en rêve en début de saison. «Lausanne était logiquement désigné comme hyperfavori. Et là, à cinq journées de la fin, nous sommes devant eux» S’il appelle de ses vœux «une fête du foot, du spectacle et le plus de monde possible, car les Yverdonnois peinent à sortir de chez eux», il souhaite néanmoins avant tout une victoire d’YS. «On ne va pas se mentir, contre Lausanne elle a une saveur toute particulière. C’est que depuis toujours, et je ne parle pas que de sport, on perçoit un sentiment de supériorité de Lausanne vis-à-vis du Nord vaudois.»
Alors, le foot comme terrain de revanche d’une tendance générale? Pas aux yeux de la municipale lausannoise des Sports, Emilie Moeschler: «Entre Lausanne et Yverdon, la compétition est avant tout sportive», coupe celle qui regrette de ne pas pouvoir assister à la rencontre, l’Exécutif lausannois in corpore étant en déplacement. Comme son homologue yverdonnois Christian Weiler, lui aussi retenu par des obligations professionnelles, elle suivra le match à distance sur son portable.
À l’évidence, le match ne servira pas d’arène politique, comme cela avait été le cas à l’hiver 2022, à quelques semaines des cantonales. Les élus yverdonnois, qui suivent régulièrement l’équipe, s’y rendront néanmoins en nombre. À commencer par les deux cosyndics, Pierre Dessemontet et Carmen Tanner. «Mais individuellement, pas de manière officielle», explique le premier nommé, qui saisit surtout cette occasion sportive pour passer un bon moment avec son supporter de fils.
Le message d’Yverdon à la Ligue
L’œil n’en est pas moins aiguisé quant à l’impact que peut avoir cette réussite sportive sur la commune. «Et puis, une ville de 30’000 habitants, avec des infrastructures en conséquence et un club aux moyens clairement moins grands que ceux de Lausanne qui bouscule la hiérarchie, politiquement c’est intéressant et c’est un joli message à destination de la Swiss Football League.» Pierre Dessemontet n’en oublie pas pour autant l’aspect sportif: «Affronter le LS a plus de saveur que Neuchâtel. Et en cas de victoire, je ne manquerai pas de penser à mes homologues du sud du canton!»
Contrairement aux ultras, les politiciens osent donc le tacle avant même le coup de sifflet de l’arbitre. De part et d’autre, du reste. «Oui, la place du LS est en Super League. Yverdon? S’ils y sont aussi, ça rendra la saison prochaine encore plus passionnante», conclut Emilie Moeschler, qui assume pleinement le sous-entendu.
YS-LS: deux philosophies pour un même objectif
Le choc au sommet de Challenge League oppose, ce vendredi dans le Nord vaudois, Yverdon Sport (YS) au Lausanne-Sport (LS). Si la première place actuelle de l’équipe de Marco Schällibaum est presque inespérée en regard de son budget, de la qualité de son effectif et des ambitions affichées en début de saison, la deuxième du LS est, pour les mêmes raisons, en deçà des attentes légitimes.
Un constat que partage Gabet Chapuisat, ancien international et actuel consultant sur Blue. «Le parcours d’Yverdon est remarquable et une bonne partie du mérite doit être mise au crédit de son coach, Marco Schällibaum. Alors que son prédécesseur, Uli Forte, prônait un football défensif et quelque peu rébarbatif, le Zurichois a su libérer ses joueurs en proposant un jeu spectaculaire, tourné vers le but adverse. On voit que les joueurs, qui forment un groupe très uni et compact, donnent et prennent eux-mêmes beaucoup de plaisir sur le terrain.» Une impression que ne dégage pas le LS de Ludovic Magnin. «En partie en raison de la pression que génère l’obligation de monter, je ne sens pas chez les Lausannois le même enthousiasme et cette même volonté de prendre des risques pour atteindre l’objectif fixé. Mais, même si ce groupe - pas trop bien construit à mon avis - a des lacunes, il me semble suffisamment bien fourni pour pouvoir offrir un bien meilleur spectacle, notamment sur le plan offensif. Il est tout de même grave à ce niveau que l’essentiel de la responsabilité de marquer des buts repose sur un seul homme (Brighton Labeau), si bon soit-il. Pour moi, ce LS version Magnin est trop prudent et frileux.»
Pour ce qui concerne l’organisation et le fonctionnement de ces deux clubs, les différences sont, elles aussi, importantes. «À Yverdon, continue le technicien vaudois, le coach et son staff sont bien encadrés avec un président (Mario Di Pietrantonio) et un directeur général/sportif (Marco Degennaro) très présents et qui connaissent bien le football suisse. Ce qui est loin d’être le cas à la Tuilière, où Ludovic Magnin est seul, tout juste accompagné par un président qui ne connaît pas grand-chose à ce monde. Non seulement on a l’impression que le coach fait un peu ce qu’il veut, mais encore qu’il n’a pas le moindre contradicteur à l’interne. Cet organigramme vide sur le plan sportif est une totale incohérence pour un club aussi ambitieux. Un seul homme ne peut pas tout faire et je suis certain que Magnin serait bien plus efficace s’il pouvait se concentrer à 100% sur son vrai rôle, qui est celui d’entraîner et faire progresser son équipe.»
Deux caractères forts
Si leurs approches du jeu ne se ressemblent pas beaucoup, le Zurichois Marco Schällibaum (61 ans) et le Vaudois Ludovic Magnin (44 ans) ont pourtant pas mal de choses en commun. Très bons joueurs - tous deux ont été internationaux à des époques différentes -, généreux dans l’effort et portés vers l’offensive, ils occupaient le même poste de latéral gauche. À peine leurs carrières terminées, ils ont embrassé celle d’entraîneur avec cette même passion débordante qu’ils ont parfois de la peine à réfréner sur leur banc. Deux caractères forts qui leur ont d’ailleurs valu une vive altercation à la fin du dernier derby.
Qu’en sera-t-il vendredi? «L’enjeu est très important et ce sera donc un match chaud sur le terrain et en dehors, assure Magnin. Les deux équipes chercheront à gagner ce dernier derby qui se déroulera devant beaucoup de monde. J’espère que tout se passera bien» Difficile aussi de dégager un favori avant le coup d’envoi. «La seule chose que je sens, c’est que ces deux équipes rejoindront la Super League dans quelques semaines», conclut Gabet Chapuisat. André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.lematin.ch/story/ludovic-magnin-ce-derby-sera-electrique-574114441032
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/une-claque-recue-en-octobre-a-yverdon-le-lausanne-sport-doit-prendre-sa-revanche-id18548505.html
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Tim Guillemin reprend la direction de la rubrique sportive du Blick en français.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/ca-change-de-la-saison-passee-archie-brown-voulait-quitter-lausanne-il-en-est-devenu-un-pilier-id18567741.html
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Heureusement que Blick fait des articles sur LS car avant les matchs le 24h s’intéresse presque systématiquement à l’adversaire, cherchez l’erreur
LSDyl- Date d'inscription : 06/07/2021
mic et Scoopex aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
LSDyl a écrit:Heureusement que Blick fait des articles sur LS car avant les matchs le 24h s’intéresse presque systématiquement à l’adversaire, cherchez l’erreur
Me suis dit la même chose...
 part ça, le goal-average pourrait vraiment s'avérer déterminant et nous serions bien avisé - si on peut - d'enfiler quelques goals à Xamax, en toute amitié bien sûr.
Mange-gazon IV- Date d'inscription : 01/01/2021
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Quand Magnin dit :"peu importe la manière", je ne peux manquer de réagir.
Si on mettait un peu plus de manière justement on serait déjà promu, ou en meilleure posture pour l'être.
Si on mettait la manière, j'aurais du plaisir à aller au stade, ce qui n'est plus le cas.
La manière, ça aide pour attirer du public surtout qu'on a l'impression que les équipes adverses carburent avec plus d'énergie que nous une grande partie du match.
Et puis, quand ton équipe joue bien, c'est plus facile d'être en confiance et du coup, en temps que joueur, tu inventes des choses qui te permettent de percer des murailles et de t'arracher pour aller planter un but. Justement ce qui manque cette saison.
Si on mettait un peu plus de manière justement on serait déjà promu, ou en meilleure posture pour l'être.
Si on mettait la manière, j'aurais du plaisir à aller au stade, ce qui n'est plus le cas.
La manière, ça aide pour attirer du public surtout qu'on a l'impression que les équipes adverses carburent avec plus d'énergie que nous une grande partie du match.
Et puis, quand ton équipe joue bien, c'est plus facile d'être en confiance et du coup, en temps que joueur, tu inventes des choses qui te permettent de percer des murailles et de t'arracher pour aller planter un but. Justement ce qui manque cette saison.
centvingt a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/ca-change-de-la-saison-passee-archie-brown-voulait-quitter-lausanne-il-en-est-devenu-un-pilier-id18567741.html
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Blue Raph aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Que dire du début de l'article si ce n'est que de la provoc ?
Le Lausanne-Sport gagne contre Xamax mais perd une bataille
Les Lausannois se sont rapprochés de la promotion en battant les Neuchâtelois (2-1), mais l’indifférence de la Tuilière (4360 spectateurs) a valeur d’échec.
par
Florian Vaney
(Lausanne)
Alvyn Sanches a délivré les Vaudois à la 76e minute.
Pascal Muller/freshfocus
La question est rude, froide, surtout posée dans le prolongement d’une victoire. Le Lausanne-Sport a-t-il déjà raté sa promotion? Indépendamment donc du sort, Super League ou stagnation, que lui réservera la fin de saison. Une ascension, c’est généralement l’aboutissement d’une montée en puissance populaire, d’un enthousiasme qui grandit jusqu’à exploser, en parallèle d’un succès sportif.
Parce que le LS n’a pas su lancer son sprint final, donner le goût à ses suiveurs de s’engager à suivre le feuilleton printanier jusqu’à son dénouement, ils n’étaient que 4360 vendredi à la Tuilière. On parle de l’avant-dernier match de Vaudois toujours en position de promus dans leur antre (à moins d’un barrage). Un demi-échec avant l’heure? Sans doute. Au fond, Lausanne l’a toujours su: il a bien plus à perdre qu’à gagner d’une saison comme celle-ci.
Cela ne veut pas dire que le LS doit sombrer. L’essentiel est désormais tout entièrement contenu dans le résultat et certainement pas dans l’esthétisme. Ce qui n’empêche pas les belles histoires d’exister. Vendredi, c’est sur Archie Brown qu’il fallait avoir un œil. Durant la semaine, le latéral a expliqué à nos confrères du Blick avoir failli rester en Angleterre l’été dernier, après une première saison à Lausanne tellement compliquée et avant que Ludovic Magnin ne le convainc de rester. Jusqu’à devenir une des satisfactions de l’exercice.
Nuzzolo blessé
Sauf qu’à l’heure de recevoir Xamax pour un duel que le Lausanne-Sport avait l’obligation de remporter, le défenseur venu de Birmingham aurait pu précipiter la chute de ses couleurs. Une passe en retrait mal assurée offrait une occasion en or à Raphaël Nuzzolo, qui butait sur Thomas Castella.
L’éternel buteur neuchâtelois a peut-être vécu la dernière occasion de sa carrière à cet instant. Ce serait terrible pour lui, contraint de sortir sur blessure à la mi-temps, à la retraite dans un mois. Sur cette action, Chris Kablan récoltait le premier des deux avertissements qu’Alessandro Dudic lui rendait en… quatre minutes.
Lausanne allait devoir s’arracher pour trois points capitaux à dix. C’est là qu’Archie Brown trouvait le moyen de se faire pardonner. Son solo dans la surface adverse, au milieu de trois adversaires, rendait un juste hommage à ses immenses efforts habituels (1-0, 29e).
Mais tout était encore un peu trop beau pour un LS dont le destin s’écrit de souffrance. Xamax devait égaliser (Soumaila Bakayoko à la 62e), Brighton Labeau envoyer un penalty au-dessus du cadre. Pour qu’enfin, au bout de la crispation, Alvyn Sanches ne catapulte le ballon de la victoire au fond des filets et crie sa rage dans une célébration symbole de soulagement énorme (2-1, 76e). La lutte continue.
Lausanne-Sport - Neuchâtel Xamax 2-1 (1-0)
La Tuilière, 4360 spectateurs. Arbitre: Alessandro Dudic.
Buts: 29e Brown 1-0; 62e Bakayoko 1-1; 76e Sanches 2-1.
LS: Castella; Kablan, Grippo, Husic, Brown; Suzuki, Bernede, Custodio, Baldé (66e Sanches); Turkes (53e Nanizayamo), Labeau (90e Gaudino). Entraîneur: Ludovic Magnin.
Xamax: Guivarch; Hammerich, Mujcic, Berisha, Athekame; Del Toro (76e Surdez), Fatkic, Pasche (46e Ouhafsa), Spielmann (76e Pinga); Nuzzolo (46e Bakayoko), Aliu. Entraîneur: Uli Forte.
Avertissements: Del Toro (8e), Kablan (20e), Nuzzolo (44e), Bakayoko (69e), Aliu (73e), Castella (92e).Expulsion: Kablan (24e, deuxième avertissement).
Le Lausanne-Sport gagne contre Xamax mais perd une bataille
Les Lausannois se sont rapprochés de la promotion en battant les Neuchâtelois (2-1), mais l’indifférence de la Tuilière (4360 spectateurs) a valeur d’échec.
par
Florian Vaney
(Lausanne)
Alvyn Sanches a délivré les Vaudois à la 76e minute.
Pascal Muller/freshfocus
La question est rude, froide, surtout posée dans le prolongement d’une victoire. Le Lausanne-Sport a-t-il déjà raté sa promotion? Indépendamment donc du sort, Super League ou stagnation, que lui réservera la fin de saison. Une ascension, c’est généralement l’aboutissement d’une montée en puissance populaire, d’un enthousiasme qui grandit jusqu’à exploser, en parallèle d’un succès sportif.
Parce que le LS n’a pas su lancer son sprint final, donner le goût à ses suiveurs de s’engager à suivre le feuilleton printanier jusqu’à son dénouement, ils n’étaient que 4360 vendredi à la Tuilière. On parle de l’avant-dernier match de Vaudois toujours en position de promus dans leur antre (à moins d’un barrage). Un demi-échec avant l’heure? Sans doute. Au fond, Lausanne l’a toujours su: il a bien plus à perdre qu’à gagner d’une saison comme celle-ci.
Cela ne veut pas dire que le LS doit sombrer. L’essentiel est désormais tout entièrement contenu dans le résultat et certainement pas dans l’esthétisme. Ce qui n’empêche pas les belles histoires d’exister. Vendredi, c’est sur Archie Brown qu’il fallait avoir un œil. Durant la semaine, le latéral a expliqué à nos confrères du Blick avoir failli rester en Angleterre l’été dernier, après une première saison à Lausanne tellement compliquée et avant que Ludovic Magnin ne le convainc de rester. Jusqu’à devenir une des satisfactions de l’exercice.
Nuzzolo blessé
Sauf qu’à l’heure de recevoir Xamax pour un duel que le Lausanne-Sport avait l’obligation de remporter, le défenseur venu de Birmingham aurait pu précipiter la chute de ses couleurs. Une passe en retrait mal assurée offrait une occasion en or à Raphaël Nuzzolo, qui butait sur Thomas Castella.
L’éternel buteur neuchâtelois a peut-être vécu la dernière occasion de sa carrière à cet instant. Ce serait terrible pour lui, contraint de sortir sur blessure à la mi-temps, à la retraite dans un mois. Sur cette action, Chris Kablan récoltait le premier des deux avertissements qu’Alessandro Dudic lui rendait en… quatre minutes.
Lausanne allait devoir s’arracher pour trois points capitaux à dix. C’est là qu’Archie Brown trouvait le moyen de se faire pardonner. Son solo dans la surface adverse, au milieu de trois adversaires, rendait un juste hommage à ses immenses efforts habituels (1-0, 29e).
Mais tout était encore un peu trop beau pour un LS dont le destin s’écrit de souffrance. Xamax devait égaliser (Soumaila Bakayoko à la 62e), Brighton Labeau envoyer un penalty au-dessus du cadre. Pour qu’enfin, au bout de la crispation, Alvyn Sanches ne catapulte le ballon de la victoire au fond des filets et crie sa rage dans une célébration symbole de soulagement énorme (2-1, 76e). La lutte continue.
Lausanne-Sport - Neuchâtel Xamax 2-1 (1-0)
La Tuilière, 4360 spectateurs. Arbitre: Alessandro Dudic.
Buts: 29e Brown 1-0; 62e Bakayoko 1-1; 76e Sanches 2-1.
LS: Castella; Kablan, Grippo, Husic, Brown; Suzuki, Bernede, Custodio, Baldé (66e Sanches); Turkes (53e Nanizayamo), Labeau (90e Gaudino). Entraîneur: Ludovic Magnin.
Xamax: Guivarch; Hammerich, Mujcic, Berisha, Athekame; Del Toro (76e Surdez), Fatkic, Pasche (46e Ouhafsa), Spielmann (76e Pinga); Nuzzolo (46e Bakayoko), Aliu. Entraîneur: Uli Forte.
Avertissements: Del Toro (8e), Kablan (20e), Nuzzolo (44e), Bakayoko (69e), Aliu (73e), Castella (92e).Expulsion: Kablan (24e, deuxième avertissement).
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le blick devient plus sérieux c est dingue
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/neuchatel-jouera-le-barrage-a-dix-durant-une-heure-le-ls-arrache-un-succes-miraculeux-contre-xamax-id18571942.html
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/neuchatel-jouera-le-barrage-a-dix-durant-une-heure-le-ls-arrache-un-succes-miraculeux-contre-xamax-id18571942.html
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/ca-va-lui-faire-du-bien-alvyn-sanches-le-heros-lausannois-sorti-du-banc-id18572039.html
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Déjà l'effet Tim Guillemin ?lausarme a écrit:Le blick devient plus sérieux c est dingue
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/neuchatel-jouera-le-barrage-a-dix-durant-une-heure-le-ls-arrache-un-succes-miraculeux-contre-xamax-id18571942.html
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:Déjà l'effet Tim Guillemin ?lausarme a écrit:Le blick devient plus sérieux c est dingue
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/neuchatel-jouera-le-barrage-a-dix-durant-une-heure-le-ls-arrache-un-succes-miraculeux-contre-xamax-id18571942.html
Tim Guillemein, le mec pro Yverdon qui passe ces dimanches soir à dégueuler sur le LS dans 4-4-2 ?
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
mic n'aime pas ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le mec qui tenait le site sur le foot vaudois. Pour le reste, je sais pas.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Il faisait du bon boulot sur foot Vaud puis il a quitté le site pour aller faire le chien chien à CC et depuis qu'Yverdon flambe cette saison, il est devenu insupportable. Critique le LS mais quand on a une bonne période, il tourne sa veste et ce soir, avec notre Capitaine sur le plateau, il tourne encore plus sa veste.
Dernière édition par dudu le Lun 15 Mai 2023 - 11:07, édité 1 fois
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
mic n'aime pas ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Quand tu es rédacteur en chef de La Région Nord-Vaudois c'est normal d'être pro-Yverdon. Ces critiques contre le LS sont souvent justifiées. Sur ce forum aussi en cas de défaite il y a 50 messages quand on perd et beaucoup moins quand on gagne !
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Blue Raph aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
dudu a écrit:kok9 a écrit:Déjà l'effet Tim Guillemin ?lausarme a écrit:Le blick devient plus sérieux c est dingue
https://www.blick.ch/fr/sport/football/challenge-league/neuchatel-jouera-le-barrage-a-dix-durant-une-heure-le-ls-arrache-un-succes-miraculeux-contre-xamax-id18571942.html
Tim Guillemein, le mec pro Yverdon qui passe ces dimanches soir à dégueuler sur le LS dans 4-4-2 ?
Souvent à raison*
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football
Challenge League: vers un podium 100% vaudois?
Alors qu’à trois rondes du terme, Yverdon n’est plus qu’à un détail du bonheur, quatre équipes luttent pour accompagner le leader en Super League. Dont le LS et le SLO.
André Boschetti Textes
Plus serrée et indécise que jamais, cette passionnante saison de Challenge League ne livrera probablement ses deux derniers verdicts que lors de sa 36e journée, le 27 mai prochain. Si l’on sait depuis longtemps que Ne/Xamax devra disputer un barrage pour éviter la culbute, la lutte pour obtenir les billets sur les deux vols en 1re classe pour la Super League est encore ouverte.
Ou partiellement du moins, puisqu’il ne manque qu’un petit point à Yverdon Sport pour fêter son grand retour au sein de l’élite après dix-sept ans d’absence. «Pour moi, il ne fait aucun doute que la promotion des Nord-Vaudois est non seulement acquise mais surtout méritée, commence Raphaël Nuzzolo, l’attaquant emblématique de Xamax. C’est l’équipe la plus solide et la plus régulière vue cette saison. Au sein de l’effectif nord-vaudois, aucune individualité ne m’a vraiment impressionné mais sa force collective a fait la différence. Comme la qualité de son secteur défensif.»
Un avis que partage Jérémy Manière, ancien défenseur du LS et du SLO. «Il y a quelques mois encore, personne ne l’attendait là, mais Yverdon est une magnifique surprise. Cette promotion récompense leur stabilité, leur solidarité et leur audace dans le jeu. Mais en ce qui concerne les deux autres places sur le podium, il y aura du suspense.»
Cette belle et intense bagarre de 270 minutes concerne le Lausanne-Sport de Ludovic Magnin, son voisin du Stade-Lausanne-Ouchy, le FC Wil et Aarau. «Il est aujourd’hui tout à fait possible qu’au final, le podium soit entièrement vaudois, assure Jérémy Manière. Puis que le troisième gagne le barrage contre le dernier de Super League et permette ainsi à ces trois clubs de rejoindre l’élite. Ce serait un scénario fantastique pour le canton, même si je ne l’imagine pas viable sur la durée.»
Le Lausanne-Sport tient son destin en main
Actuel 2e avec trois unités d’avance sur ses deux poursuivants, le LS reste bien placé pour atteindre son objectif. «Même si leur prestation collective a été loin d’être parfaite, la victoire que les Lausannois ont arrachée contre Xamax le week-end dernier était très importante pour eux, analyse Jérémy Manière. Malgré un calendrier pas simple du tout, je les vois donc conserver leur rang jusqu’à la fin.»
Même pronostic pour Raphaël Nuzzolo. «Le LS ne m’a pas impressionné du tout lors de nos quatre confrontations mais ces trois derniers points pris dans des conditions spéciales (ndlr: en infériorité numérique face à Xamax durant plus d’une heure) vont peut-être faire la différence. Car il ne faut pas oublier que les Lausannois ont un petit joker en plus avec leur petite marge d’avance et une meilleure différence de buts.»
Grandissime favori à la veille du coup d’envoi du championnat, le LS est toutefois très loin, pour l’attaquant neuchâtelois, de réaliser le parcours attendu. «Avec son gros budget et les joueurs dont il dispose, le LS aurait dû dominer sans problème l’opposition cette saison et se retrouver aujourd’hui devant Yverdon, avec sa promotion en poche depuis quelque temps déjà. Mais, même si le niveau du jeu proposé est décevant, je pense qu’il va finir par y arriver.»
Trois derniers matches au cours desquels six points lui suffiront en principe pour assurer sa deuxième place. «C’est grâce à la qualité supérieure de ses individualités que le LS pourra, selon moi, passer l’épaule, se persuade l’ancien défenseur lausannois. Et puis, dans ce genre de contexte stressant pour les joueurs et les staffs, la capacité de garder son sang-froid jouera un rôle déterminant. J’ose croire que les quelques éléments expérimentés sur lesquels Ludovic Magnin peut s’appuyer, ainsi que l’habitude qu’a cette équipe d’évoluer sous pression depuis l’été passé, sont autant de détails qui joueront en sa faveur. Mais pour augmenter encore leurs chances de monter, j’espère encore voir enfin une progression dans ce fond de jeu jusque-là si décevant des Lausannois.»
Stade-Lausanne-Ouchy a tout pour créer la sensation
Il y a trois semaines encore, il fallait être déraisonnablement optimiste pour croire encore aux chances du Stade-Lausanne-Ouchy de lutter pour le podium. Trois victoires successives à Wil, contre Xamax et à Schaffhouse, conjuguées avec le manque de constance des meilleurs, ont permis aux pensionnaires de la Pontaise de récupérer le terrain perdu. Et de retrouver un élan résolument positif. «Si je signe aujourd’hui pour une place de barragiste? s’interroge Hiraç Yagan, le directeur sportif stadiste. Non, car je suis convaincu que cette équipe est capable de faire un peu mieux encore.»
Ce scénario, qui propulserait un club qui végétait en 2e ligue inter il y a moins de dix ans, ne surprendrait pas Raphaël Nuzzolo. «À Noël, je les voyais bien terminer à la 2e place. Solide derrière et percutante devant grâce, notamment, à son duo Ajdini-Okou, cette équipe avait réalisé une très convaincante première phase. Qu’elle n’a pas réussi à confirmer par la suite, avant de se réveiller depuis quelques semaines. Un peu trop tard pour obtenir sa promotion directe mais suffisant, à mes yeux, pour décrocher la place de barragiste. Tout cela si le LS ne craque pas, bien entendu»
En plus de l’enthousiasme et de la pression moindre qui les accompagnent, les Stadistes ont aussi l’avantage d’avoir un calendrier très favorable avec, pour conclure, un déplacement à Vaduz et la réception de Bellinzone, deux adversaires qui ne jouent plus rien. «Oui, mais avant cela, ils recevront Yverdon ce vendredi à la Pontaise, rappelle Jérémy Manière. C’est un derby délicat et très incertain contre un leader qui cherchera, lui, ce point dont il a besoin pour assurer sa promotion. Je dirais donc que si SLO ne perd pas ce match, il terminera certainement son championnat en tant que barragiste. Car ensuite, avec le moral et la confiance qu’ils auront accumulés, je les vois mal flancher in extremis.»
Le seul regret, c’est que SLO ne puisse pas compter avec l’apport de ce grand nombre de supporters qu’il mériterait pour ses deux dernières et cruciales rencontres à domicile.
Le danger vient plus du FC Aarau que du FC Wil
Lequel des deux «intrus» alémaniques est-il capable de gâcher le triomphe vaudois? Raphaël Nuzzolo et Jérémy Manière n’ont pas la moindre hésitation avant de désigner Aarau. «Wil n’y arrivera pas, prédit le Neuchâtelois. Nous avons récemment affronté les Saint-Gallois et ils ne m’ont pas fait une belle impression. Cette équipe ne manque pas de talent mais elle est très jeune. En grande difficulté depuis de nombreuses semaines après deux premiers tiers de saison exemplaires, je ne l’imagine pas retrouver d’un coup ses meilleures sensations.»
Même verdict pour le Vaudois. «Personne n’attendait ce FC Wil qui a aligné les petits miracles jusqu’au début du printemps. Mais la fatigue et le manque de profondeur de son banc auront finalement raison de leur ambition d’aller se frotter au gratin du foot suisse.»
Si, pour nos deux experts, Wil ne fera pas partie du trio de tête, aucun des deux ne parierait sa chemise sur l’échec à créer une surprise de ce FC Aarau revenu de nulle part. Surprise qui n’en serait pas vraiment une. «C’est l’adversaire le plus dangereux pour les Vaudois, estime l’attaquant de la Maladière. Sur le papier, les Argoviens ont le meilleur effectif avec le LS et Thoune mais leur médiocre exercice jusqu’à la fin du 3e tour les avait quasiment mis hors course. Depuis qu’on ne les attendait plus, ils réalisent un parcours presque parfait (ndlr: 16 points pris sur 18 possibles depuis le 8 avril). Malgré cela, je ne les vois pas dépasser SLO car si l’attaque est efficace, sa défense concède trop de buts.»
«Comme, récemment, en deux autres occasions (ndlr: contre Xamax en barrage en 2019, puis l’an passé face à Vaduz), je les vois bien craquer au poteau, prédit le Vaudois. Largués au classement, ils ont joué sans la moindre pression ces dernières semaines mais, là, les Argoviens vont à nouveau la sentir monter. Mentalement, cette différence est importante.» Pendant que Wil recevra Vaduz avant de s’en aller à la Tuilière puis de recevoir Yverdon, Aarau accueillera Schaffhouse, ira à Yverdon et aura, pour finir, un rendez-vous peut-être décisif face au LS le 27 mai au Brügglifeld.
L’avant-match
Thoune - LS, Stockhorn Arena vendredi 20 h 15
Les absents Kablan (suspendu)
Bilan défavorable Le LS s’est déjà incliné à deux reprises en trois confrontations contre Thoune. «C’est la seule équipe qui nous a nettement dominés à deux reprises cette saison, se souvient Ludovic Magnin. À nous de faire en sorte que ça ne se reproduise pas vendredi soir. Je ne vais naturellement pas vous dire ce qu’on va faire pour cela, mais on mettra en place de nouvelles choses.»
L’adversaire Alors que Thoune semblait sur la bonne voie pour terminer de façon positive sa saison, la machine s’est une nouvelle fois enrayée depuis quelques semaines. «La défaite sur penalty à Yverdon dans le temps additionnel nous a fait très mal, mais nous sommes prêts mentalement à disputer trois nouvelles finales que nous voulons toutes gagner», prévient Matos Matic, le gardien oberlandais. Même si leurs chances d’arracher la place de barragiste sont infimes, les Thounois veulent entretenir encore un peu le suspense. Le LS est averti.
Challenge League: vers un podium 100% vaudois?
Alors qu’à trois rondes du terme, Yverdon n’est plus qu’à un détail du bonheur, quatre équipes luttent pour accompagner le leader en Super League. Dont le LS et le SLO.
André Boschetti Textes
Plus serrée et indécise que jamais, cette passionnante saison de Challenge League ne livrera probablement ses deux derniers verdicts que lors de sa 36e journée, le 27 mai prochain. Si l’on sait depuis longtemps que Ne/Xamax devra disputer un barrage pour éviter la culbute, la lutte pour obtenir les billets sur les deux vols en 1re classe pour la Super League est encore ouverte.
Ou partiellement du moins, puisqu’il ne manque qu’un petit point à Yverdon Sport pour fêter son grand retour au sein de l’élite après dix-sept ans d’absence. «Pour moi, il ne fait aucun doute que la promotion des Nord-Vaudois est non seulement acquise mais surtout méritée, commence Raphaël Nuzzolo, l’attaquant emblématique de Xamax. C’est l’équipe la plus solide et la plus régulière vue cette saison. Au sein de l’effectif nord-vaudois, aucune individualité ne m’a vraiment impressionné mais sa force collective a fait la différence. Comme la qualité de son secteur défensif.»
Un avis que partage Jérémy Manière, ancien défenseur du LS et du SLO. «Il y a quelques mois encore, personne ne l’attendait là, mais Yverdon est une magnifique surprise. Cette promotion récompense leur stabilité, leur solidarité et leur audace dans le jeu. Mais en ce qui concerne les deux autres places sur le podium, il y aura du suspense.»
Cette belle et intense bagarre de 270 minutes concerne le Lausanne-Sport de Ludovic Magnin, son voisin du Stade-Lausanne-Ouchy, le FC Wil et Aarau. «Il est aujourd’hui tout à fait possible qu’au final, le podium soit entièrement vaudois, assure Jérémy Manière. Puis que le troisième gagne le barrage contre le dernier de Super League et permette ainsi à ces trois clubs de rejoindre l’élite. Ce serait un scénario fantastique pour le canton, même si je ne l’imagine pas viable sur la durée.»
Le Lausanne-Sport tient son destin en main
Actuel 2e avec trois unités d’avance sur ses deux poursuivants, le LS reste bien placé pour atteindre son objectif. «Même si leur prestation collective a été loin d’être parfaite, la victoire que les Lausannois ont arrachée contre Xamax le week-end dernier était très importante pour eux, analyse Jérémy Manière. Malgré un calendrier pas simple du tout, je les vois donc conserver leur rang jusqu’à la fin.»
Même pronostic pour Raphaël Nuzzolo. «Le LS ne m’a pas impressionné du tout lors de nos quatre confrontations mais ces trois derniers points pris dans des conditions spéciales (ndlr: en infériorité numérique face à Xamax durant plus d’une heure) vont peut-être faire la différence. Car il ne faut pas oublier que les Lausannois ont un petit joker en plus avec leur petite marge d’avance et une meilleure différence de buts.»
Grandissime favori à la veille du coup d’envoi du championnat, le LS est toutefois très loin, pour l’attaquant neuchâtelois, de réaliser le parcours attendu. «Avec son gros budget et les joueurs dont il dispose, le LS aurait dû dominer sans problème l’opposition cette saison et se retrouver aujourd’hui devant Yverdon, avec sa promotion en poche depuis quelque temps déjà. Mais, même si le niveau du jeu proposé est décevant, je pense qu’il va finir par y arriver.»
Trois derniers matches au cours desquels six points lui suffiront en principe pour assurer sa deuxième place. «C’est grâce à la qualité supérieure de ses individualités que le LS pourra, selon moi, passer l’épaule, se persuade l’ancien défenseur lausannois. Et puis, dans ce genre de contexte stressant pour les joueurs et les staffs, la capacité de garder son sang-froid jouera un rôle déterminant. J’ose croire que les quelques éléments expérimentés sur lesquels Ludovic Magnin peut s’appuyer, ainsi que l’habitude qu’a cette équipe d’évoluer sous pression depuis l’été passé, sont autant de détails qui joueront en sa faveur. Mais pour augmenter encore leurs chances de monter, j’espère encore voir enfin une progression dans ce fond de jeu jusque-là si décevant des Lausannois.»
Stade-Lausanne-Ouchy a tout pour créer la sensation
Il y a trois semaines encore, il fallait être déraisonnablement optimiste pour croire encore aux chances du Stade-Lausanne-Ouchy de lutter pour le podium. Trois victoires successives à Wil, contre Xamax et à Schaffhouse, conjuguées avec le manque de constance des meilleurs, ont permis aux pensionnaires de la Pontaise de récupérer le terrain perdu. Et de retrouver un élan résolument positif. «Si je signe aujourd’hui pour une place de barragiste? s’interroge Hiraç Yagan, le directeur sportif stadiste. Non, car je suis convaincu que cette équipe est capable de faire un peu mieux encore.»
Ce scénario, qui propulserait un club qui végétait en 2e ligue inter il y a moins de dix ans, ne surprendrait pas Raphaël Nuzzolo. «À Noël, je les voyais bien terminer à la 2e place. Solide derrière et percutante devant grâce, notamment, à son duo Ajdini-Okou, cette équipe avait réalisé une très convaincante première phase. Qu’elle n’a pas réussi à confirmer par la suite, avant de se réveiller depuis quelques semaines. Un peu trop tard pour obtenir sa promotion directe mais suffisant, à mes yeux, pour décrocher la place de barragiste. Tout cela si le LS ne craque pas, bien entendu»
En plus de l’enthousiasme et de la pression moindre qui les accompagnent, les Stadistes ont aussi l’avantage d’avoir un calendrier très favorable avec, pour conclure, un déplacement à Vaduz et la réception de Bellinzone, deux adversaires qui ne jouent plus rien. «Oui, mais avant cela, ils recevront Yverdon ce vendredi à la Pontaise, rappelle Jérémy Manière. C’est un derby délicat et très incertain contre un leader qui cherchera, lui, ce point dont il a besoin pour assurer sa promotion. Je dirais donc que si SLO ne perd pas ce match, il terminera certainement son championnat en tant que barragiste. Car ensuite, avec le moral et la confiance qu’ils auront accumulés, je les vois mal flancher in extremis.»
Le seul regret, c’est que SLO ne puisse pas compter avec l’apport de ce grand nombre de supporters qu’il mériterait pour ses deux dernières et cruciales rencontres à domicile.
Le danger vient plus du FC Aarau que du FC Wil
Lequel des deux «intrus» alémaniques est-il capable de gâcher le triomphe vaudois? Raphaël Nuzzolo et Jérémy Manière n’ont pas la moindre hésitation avant de désigner Aarau. «Wil n’y arrivera pas, prédit le Neuchâtelois. Nous avons récemment affronté les Saint-Gallois et ils ne m’ont pas fait une belle impression. Cette équipe ne manque pas de talent mais elle est très jeune. En grande difficulté depuis de nombreuses semaines après deux premiers tiers de saison exemplaires, je ne l’imagine pas retrouver d’un coup ses meilleures sensations.»
Même verdict pour le Vaudois. «Personne n’attendait ce FC Wil qui a aligné les petits miracles jusqu’au début du printemps. Mais la fatigue et le manque de profondeur de son banc auront finalement raison de leur ambition d’aller se frotter au gratin du foot suisse.»
Si, pour nos deux experts, Wil ne fera pas partie du trio de tête, aucun des deux ne parierait sa chemise sur l’échec à créer une surprise de ce FC Aarau revenu de nulle part. Surprise qui n’en serait pas vraiment une. «C’est l’adversaire le plus dangereux pour les Vaudois, estime l’attaquant de la Maladière. Sur le papier, les Argoviens ont le meilleur effectif avec le LS et Thoune mais leur médiocre exercice jusqu’à la fin du 3e tour les avait quasiment mis hors course. Depuis qu’on ne les attendait plus, ils réalisent un parcours presque parfait (ndlr: 16 points pris sur 18 possibles depuis le 8 avril). Malgré cela, je ne les vois pas dépasser SLO car si l’attaque est efficace, sa défense concède trop de buts.»
«Comme, récemment, en deux autres occasions (ndlr: contre Xamax en barrage en 2019, puis l’an passé face à Vaduz), je les vois bien craquer au poteau, prédit le Vaudois. Largués au classement, ils ont joué sans la moindre pression ces dernières semaines mais, là, les Argoviens vont à nouveau la sentir monter. Mentalement, cette différence est importante.» Pendant que Wil recevra Vaduz avant de s’en aller à la Tuilière puis de recevoir Yverdon, Aarau accueillera Schaffhouse, ira à Yverdon et aura, pour finir, un rendez-vous peut-être décisif face au LS le 27 mai au Brügglifeld.
L’avant-match
Thoune - LS, Stockhorn Arena vendredi 20 h 15
Les absents Kablan (suspendu)
Bilan défavorable Le LS s’est déjà incliné à deux reprises en trois confrontations contre Thoune. «C’est la seule équipe qui nous a nettement dominés à deux reprises cette saison, se souvient Ludovic Magnin. À nous de faire en sorte que ça ne se reproduise pas vendredi soir. Je ne vais naturellement pas vous dire ce qu’on va faire pour cela, mais on mettra en place de nouvelles choses.»
L’adversaire Alors que Thoune semblait sur la bonne voie pour terminer de façon positive sa saison, la machine s’est une nouvelle fois enrayée depuis quelques semaines. «La défaite sur penalty à Yverdon dans le temps additionnel nous a fait très mal, mais nous sommes prêts mentalement à disputer trois nouvelles finales que nous voulons toutes gagner», prévient Matos Matic, le gardien oberlandais. Même si leurs chances d’arracher la place de barragiste sont infimes, les Thounois veulent entretenir encore un peu le suspense. Le LS est averti.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Annonce importante du LS à venir selon Dani Romano de Blue Sports...
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
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