Les articles de presse (commentaires autorisés)
+64
football fan
RES
Georgie
Lousonna
Matt
jb
El Nino
Cc1974
Védouble1896
Topper
Scoopex
Minime
Mouss
Mike21
yvanrosset
Gimli
Old School
rehn98
Mathias
Flo
Mange-gazon IV
FF-LS
RGI
fritz.k
neLSon
radio_global
AxeLS
abhak
zodov
LsLover
TKP1
pizzaiolo
Reckless One
stefvs10
LSDyl
Le Vaudois
Wankdorf 1981
Blue Raph
admin
fatpig
cte
dudu
plik
Thierrible
Qwertz
El Lutin
Nataniel
bonzai
Flee
Rolls
Clash
mic
NPLS
Shogun
Julien F.
michel222
Lessing
TKP
lamadechine
centvingt
Homer
lausarme
LKK
kok9
68 participants
Page 14 sur 40
Page 14 sur 40 • 1 ... 8 ... 13, 14, 15 ... 27 ... 40
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Les hôtes de la Tuilière prennent la tête
Le Lausanne-Sport s’impose sans trembler ni briller
Héros jeudi dernier en Europe, les joueurs du FC Vaduz étaient trop fatigués pour empêcher les Vaudois d’aligner un deuxième succès consécutif.
André Boschetti
En cette première partie de championnat de Challenge League, si disputée et indécise, seule la victoire est belle pour le grandissime favori à la promotion qu’est le Lausanne-Sport. Grâce à ce cinquième résultat positif de suite - quatre victoires pour un nul - aligné hier, face au FC Vaduz, par la troupe de Ludovic Magnin après le douloureux faux pas initial à Bellinzone, les Vaudois occupent enfin ce fauteuil de leader que tout le monde, adversaires compris, lui promet depuis deux mois.
Une première place que le LS partage encore avec Wil et Yverdon-Sport, les deux plus belles surprises de cette première partie de saison. Pour que le dimanche 11 septembre prochain, le derby, à la Tuilière, entre ces deux cadors de Challenge League, soit la vraie fête espérée du football vaudois, les deux équipes devront toutefois encore se débarrasser respectivement de Thoune et de Bellinzone, ce vendredi.
Un collectif perfectible
Un objectif qui semble plus ardu pour l’équipe de la capitale. Non seulement parce que, malgré un classement souffreteux, les Bernois sont un adversaire mieux armé que le néopromu tessinois, mais surtout parce que les Lausannois ne peuvent pas encore s’appuyer sur ce jeu collectif de qualité que l’on est en droit d’attendre d’eux. Hier, contre un FC Vaduz qui n’a utilisé le peu d’énergie qu’il lui restait après son exploit européen de jeudi que pour retarder l’inéluctable, le LS a longtemps beaucoup trop peiné pour réussir à créer le danger devant Büchel. Alors que l’on attendait des Vaudois qu’ils agressent d’entrée leurs adversaires aux jambes lourdes, il n’en a rien été.
Pour débloquer les compteurs d’un duel terne et haché, il aura fallu un coup franc lointain bien frappé par Schwizer et une petite erreur de main du gardien liechtensteinois dont profitait avec opportunisme le vif Trae Coyle (30e). «Nous voulions mettre beaucoup de pression sur Vaduz dès le début, assurait Brighton Labeau, mais avec cette chaleur et contre un adversaire bien regroupé devant son but, trouver des espaces a été très compliqué. Mais bon, le plus important, c’est cette victoire qui nous fait beaucoup de bien à tous les niveaux.»
Bienveillant, le public lausannois l’a bien compris, lui qui n’a cessé d’encourager son équipe, même durant ces longues périodes - en 1re mi-temps surtout - où l’incapacité de ses protégés à se montrer dangereux malgré une très nette domination territoriale aurait pu l’irriter. Comme contre Schaffhouse il y a un mois, Labeau y est ensuite allé de son doublé après la pause pour assurer à son équipe la victoire et la tête du classement. «Marquer fait toujours beaucoup de bien, à un attaquant surtout, mais l’essentiel c’est que le LS gagne, souriait l’attaquant français. Une nouvelle victoire d’autant plus réjouissante que j’ai la certitude que, dans le jeu, nous avons les moyens de faire beaucoup mieux encore. Mais à ce point de la saison, et avec tous les changements intervenus durant l’été, il me semble normal que tout ne soit pas encore bien en place.»
Turkes ovationné
Une question de temps. Comme pour Aldin Turkes. Entré à cinq minutes du terme, le serial buteur du LS a mis fin ce dimanche à une interminable pause forcée de vingt mois. Ovationné par ses supporters, Turkes aurait même pu marquer, de la tête, sur son premier ballon. Pas de quoi entamer son bonheur d’avoir enfin retrouvé les terrains. Ni celui de tout un groupe lausannois qui est resté ensuite assis face à ses supporters durant plusieurs minutes après le dernier coup de sifflet. Une indispensable communion qui participe aussi grandement à la solide base qu’est en train de construire Ludovic Magnin. «Des matches comme celui-ci, face à des adversaires qui se déplacent ici avec le seul objectif de défendre, nous en aurons encore beaucoup», concluait Labeau avec le légitime sourire du vainqueur.
Le Lausanne-Sport s’impose sans trembler ni briller
Héros jeudi dernier en Europe, les joueurs du FC Vaduz étaient trop fatigués pour empêcher les Vaudois d’aligner un deuxième succès consécutif.
André Boschetti
En cette première partie de championnat de Challenge League, si disputée et indécise, seule la victoire est belle pour le grandissime favori à la promotion qu’est le Lausanne-Sport. Grâce à ce cinquième résultat positif de suite - quatre victoires pour un nul - aligné hier, face au FC Vaduz, par la troupe de Ludovic Magnin après le douloureux faux pas initial à Bellinzone, les Vaudois occupent enfin ce fauteuil de leader que tout le monde, adversaires compris, lui promet depuis deux mois.
Une première place que le LS partage encore avec Wil et Yverdon-Sport, les deux plus belles surprises de cette première partie de saison. Pour que le dimanche 11 septembre prochain, le derby, à la Tuilière, entre ces deux cadors de Challenge League, soit la vraie fête espérée du football vaudois, les deux équipes devront toutefois encore se débarrasser respectivement de Thoune et de Bellinzone, ce vendredi.
Un collectif perfectible
Un objectif qui semble plus ardu pour l’équipe de la capitale. Non seulement parce que, malgré un classement souffreteux, les Bernois sont un adversaire mieux armé que le néopromu tessinois, mais surtout parce que les Lausannois ne peuvent pas encore s’appuyer sur ce jeu collectif de qualité que l’on est en droit d’attendre d’eux. Hier, contre un FC Vaduz qui n’a utilisé le peu d’énergie qu’il lui restait après son exploit européen de jeudi que pour retarder l’inéluctable, le LS a longtemps beaucoup trop peiné pour réussir à créer le danger devant Büchel. Alors que l’on attendait des Vaudois qu’ils agressent d’entrée leurs adversaires aux jambes lourdes, il n’en a rien été.
Pour débloquer les compteurs d’un duel terne et haché, il aura fallu un coup franc lointain bien frappé par Schwizer et une petite erreur de main du gardien liechtensteinois dont profitait avec opportunisme le vif Trae Coyle (30e). «Nous voulions mettre beaucoup de pression sur Vaduz dès le début, assurait Brighton Labeau, mais avec cette chaleur et contre un adversaire bien regroupé devant son but, trouver des espaces a été très compliqué. Mais bon, le plus important, c’est cette victoire qui nous fait beaucoup de bien à tous les niveaux.»
Bienveillant, le public lausannois l’a bien compris, lui qui n’a cessé d’encourager son équipe, même durant ces longues périodes - en 1re mi-temps surtout - où l’incapacité de ses protégés à se montrer dangereux malgré une très nette domination territoriale aurait pu l’irriter. Comme contre Schaffhouse il y a un mois, Labeau y est ensuite allé de son doublé après la pause pour assurer à son équipe la victoire et la tête du classement. «Marquer fait toujours beaucoup de bien, à un attaquant surtout, mais l’essentiel c’est que le LS gagne, souriait l’attaquant français. Une nouvelle victoire d’autant plus réjouissante que j’ai la certitude que, dans le jeu, nous avons les moyens de faire beaucoup mieux encore. Mais à ce point de la saison, et avec tous les changements intervenus durant l’été, il me semble normal que tout ne soit pas encore bien en place.»
Turkes ovationné
Une question de temps. Comme pour Aldin Turkes. Entré à cinq minutes du terme, le serial buteur du LS a mis fin ce dimanche à une interminable pause forcée de vingt mois. Ovationné par ses supporters, Turkes aurait même pu marquer, de la tête, sur son premier ballon. Pas de quoi entamer son bonheur d’avoir enfin retrouvé les terrains. Ni celui de tout un groupe lausannois qui est resté ensuite assis face à ses supporters durant plusieurs minutes après le dernier coup de sifflet. Une indispensable communion qui participe aussi grandement à la solide base qu’est en train de construire Ludovic Magnin. «Des matches comme celui-ci, face à des adversaires qui se déplacent ici avec le seul objectif de défendre, nous en aurons encore beaucoup», concluait Labeau avec le légitime sourire du vainqueur.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
L’arrivée d’un renfort offensif n’est plus une priorité au LS
Même si tout reste possible jusqu’à mercredi soir, Ludovic Magnin serait plutôt enclin à privilégier la stabilité au sein de son groupe.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 18h16
L’intense – et parfois surréaliste vu certaines sommes dépensées – mercato estival vit ses derniers jours. Voire ses ultimes heures, comme en Suisse où il clôturera mercredi à 17h59 pour les joueurs en provenance de l’étranger et à 23h59 pour les échanges entre clubs suisses. Seule exception à cette règle, les jeunes joueurs formés localement et âgés de moins de 21 ans.
Les dirigeants de clubs ont donc une dernière occasion de renforcer, ou de compléter, un contingent diminué par une série de blessures ou en souffrance après une entame de championnat décevante. Un contexte qui les oblige parfois à agir avec une frénésie qui n’est pas toujours bonne conseillère. Tout le contraire du calme et de la sérénité qui règnent aujourd’hui au stade de la Tuilière. Coleader de Challenge League, le Lausanne-Sport reste en effet sur une série de quatre victoires et un nul. Et même si, objectivement, un renfort offensif de qualité ne serait pas un luxe, l’urgence de recruter n’existe pas.
Ne pas bousculer la hiérarchie
C’est en tout cas l’avis de Ludovic Magnin. «Rien n’est encore définitivement acquis, expliquait, mardi, l’entraîneur lausannois. Ces derniers jours, j’ai encore passé pas mal de temps devant mon ordinateur, mais la tendance est plutôt au statu quo. Mon groupe vit bien ensemble et une arrivée à ce moment de la saison risque de bousculer la hiérarchie et l’équilibre du vestiaire. C’est ce qui m’était arrivé au FC Zurich par le passé et je n’ai pas envie de commettre deux fois la même erreur.»
«Pour qu’un attaquant débarque, il faudra que le connaisse bien et, surtout, qu’il soit supérieur aux hommes dont je dispose aujourd’hui.»
Malgré cela, le technicien vaudois ne ferme pas complètement la porte à un ultime apport au sein d’un secteur offensif qui dépend beaucoup (trop?) de la forme de Brighton Labeau (cinq buts en six matches). «Pour qu’un attaquant débarque, précise Ludo, il faudra que je le connaisse bien et, surtout, qu’il soit supérieur aux hommes dont je dispose aujourd’hui. Pas simple à dénicher car celui qui est libéré par son club fin août est presque obligatoirement un joueur qui est en manque de temps de jeu. Ce qui signifie qu’il nous faudra ensuite bien quelques semaines pour qu’il soit en pleine forme chez nous. Or la première partie du championnat se terminera dans moins de trois mois déjà. Le LS devrait donc payer durant quatre mois un joueur qui ne nous sera peut-être pas indispensable jusqu’à Noël. Pour moi, un entraîneur doit aussi prendre en compte cet aspect financier.»
Même si le dossier n’est pas encore fermé, tout semble indiquer que le LS misera, cet automne, sur son trio offensif Labeau-Coyle-Koyalipou pour conserver, et si possible consolider, sa première place au classement. Avec l’espoir que la remise à niveau d’Aldin Turkes soit un peu plus rapide que prévu et que Marvin Spielmann, une fois rétabli, justifie enfin les espoirs que le club a placés en lui. Sans oublier le jeune Florian Hysenaj (21 ans). Après un passage éphémère au SLO la saison passée, l’espoir du Team Vaud aura certainement lui aussi l’occasion de montrer son talent ces prochaines semaines.
Même si tout reste possible jusqu’à mercredi soir, Ludovic Magnin serait plutôt enclin à privilégier la stabilité au sein de son groupe.
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 18h16
L’intense – et parfois surréaliste vu certaines sommes dépensées – mercato estival vit ses derniers jours. Voire ses ultimes heures, comme en Suisse où il clôturera mercredi à 17h59 pour les joueurs en provenance de l’étranger et à 23h59 pour les échanges entre clubs suisses. Seule exception à cette règle, les jeunes joueurs formés localement et âgés de moins de 21 ans.
Les dirigeants de clubs ont donc une dernière occasion de renforcer, ou de compléter, un contingent diminué par une série de blessures ou en souffrance après une entame de championnat décevante. Un contexte qui les oblige parfois à agir avec une frénésie qui n’est pas toujours bonne conseillère. Tout le contraire du calme et de la sérénité qui règnent aujourd’hui au stade de la Tuilière. Coleader de Challenge League, le Lausanne-Sport reste en effet sur une série de quatre victoires et un nul. Et même si, objectivement, un renfort offensif de qualité ne serait pas un luxe, l’urgence de recruter n’existe pas.
Ne pas bousculer la hiérarchie
C’est en tout cas l’avis de Ludovic Magnin. «Rien n’est encore définitivement acquis, expliquait, mardi, l’entraîneur lausannois. Ces derniers jours, j’ai encore passé pas mal de temps devant mon ordinateur, mais la tendance est plutôt au statu quo. Mon groupe vit bien ensemble et une arrivée à ce moment de la saison risque de bousculer la hiérarchie et l’équilibre du vestiaire. C’est ce qui m’était arrivé au FC Zurich par le passé et je n’ai pas envie de commettre deux fois la même erreur.»
«Pour qu’un attaquant débarque, il faudra que le connaisse bien et, surtout, qu’il soit supérieur aux hommes dont je dispose aujourd’hui.»
Malgré cela, le technicien vaudois ne ferme pas complètement la porte à un ultime apport au sein d’un secteur offensif qui dépend beaucoup (trop?) de la forme de Brighton Labeau (cinq buts en six matches). «Pour qu’un attaquant débarque, précise Ludo, il faudra que je le connaisse bien et, surtout, qu’il soit supérieur aux hommes dont je dispose aujourd’hui. Pas simple à dénicher car celui qui est libéré par son club fin août est presque obligatoirement un joueur qui est en manque de temps de jeu. Ce qui signifie qu’il nous faudra ensuite bien quelques semaines pour qu’il soit en pleine forme chez nous. Or la première partie du championnat se terminera dans moins de trois mois déjà. Le LS devrait donc payer durant quatre mois un joueur qui ne nous sera peut-être pas indispensable jusqu’à Noël. Pour moi, un entraîneur doit aussi prendre en compte cet aspect financier.»
Même si le dossier n’est pas encore fermé, tout semble indiquer que le LS misera, cet automne, sur son trio offensif Labeau-Coyle-Koyalipou pour conserver, et si possible consolider, sa première place au classement. Avec l’espoir que la remise à niveau d’Aldin Turkes soit un peu plus rapide que prévu et que Marvin Spielmann, une fois rétabli, justifie enfin les espoirs que le club a placés en lui. Sans oublier le jeune Florian Hysenaj (21 ans). Après un passage éphémère au SLO la saison passée, l’espoir du Team Vaud aura certainement lui aussi l’occasion de montrer son talent ces prochaines semaines.
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
La stratégie est louable mais il ne faudrait pas que Labeau vienne à se blesser.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Cette fois je suis totalement en désaccord avec Magnin; non seulement on va être Labeau-dépendant jusqu'à la pause hivernale vu que Coyle et Koyalipou ne sont pas des buteurs, mais son raisonnement ne tient pas quand il dit qu'un nouveau joueur aurait besoin de plusieurs semaines pour être efficace, parce qu'il il va en falloir combien au duo Spielmann/Turkes pour revenir à son meilleur niveau?
L'argument financier n'est ni sérieux ni digne d'une équipe qui vise la promotion et s'il n'entend engager que des joueurs qu'il connaît déjà, le système va vite arriver à ses limites.
Bref, cette stratégie me semble très risquée et j'espère vivement qu'on ne devra pas la regretter d'ici quelque temps...
L'argument financier n'est ni sérieux ni digne d'une équipe qui vise la promotion et s'il n'entend engager que des joueurs qu'il connaît déjà, le système va vite arriver à ses limites.
Bref, cette stratégie me semble très risquée et j'espère vivement qu'on ne devra pas la regretter d'ici quelque temps...
neLSon- Date d'inscription : 21/03/2022
mic aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Là où il a raison, c'est l'esprit de groupe qu'il a reussi à construire (en très peu de temps!) C'est un équilibre fragile et qui peut se démonter très rapidemment. Ce qu'il dit c'est qu'à moins d'être sûr que ce soit vraiment un plus pour l'équipe il préfère ne prendre personne. D'autant plus que si on doit prendre un étranger, cela grille la dernière cartouche. Attendre la pause hivernale c'est se donner une marge de manoeuvre plus grande. Bien sûr que si une occase d'un véritable renfort existe, il ne va pas se gêner.
fritz.k- Date d'inscription : 23/06/2013
everls aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Il y entièrement raison, pourquoi prendre un joueur pour prendre un joueur ? Si c'est pour avoir un attaquant en prêt d'YB et qu'YB le récupère à Noël ...
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le dernier épisode du podcast du Lausanne-Sport est en ligne!
https://soundcloud.app.goo.gl/z6dyC
Nous sommes avec Vincent Steinmann et Thomas Castella cette semaine
https://soundcloud.app.goo.gl/z6dyC
Nous sommes avec Vincent Steinmann et Thomas Castella cette semaine
radio_global- Date d'inscription : 28/06/2022
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Pourquoi Thoune est le principal rival du LS
Ce vendredi, face au leader, les Bernois ont une belle occasion de se relancer après un départ poussif. Et de justifier leur statut de favoris à la promotion avec leur adversaire du jour.
André Boschetti
Milieu du FC Thoune, Gabriel Bares va affronter son ancien club ce vendredi soir.
Contrairement aux différentes Coupes - nationales et internationales -, un championnat sacre presque systématiquement la meilleure équipe. Une tendance qui ne concerne bien sûr pas souvent les classements intermédiaires. Surtout après six journées seulement d’une compétition qui en compte 36. Le très médiocre départ du FC Thoune de Mauro Lustrinelli est certainement à classer dans la catégorie des mises en route laborieuses mais passagères. Une habitude d’ailleurs ces dernières années en Challenge League pour de nombreux favoris.
Des barragistes partis de loin
Sans trop entrer dans les détails, Schaffhouse se trouvait exactement dans la même situation que Thoune (8e avec six points), la saison passée, avant d’arracher une place de barragiste contre Lucerne, en juin. Idem douze mois plus tôt pour ce même Thoune (9e avec sept unités après six matches) et pour Vaduz en 2019-2020 (9e avec six points). Mais la palme dans le genre revient incontestablement au FC Aarau lors de l’exercice 2018-2019. Après 540 minutes de jeu, les Argoviens étaient en effet bons derniers du classement et toujours en quête de leur premier point.
À gauche, Dominik Schwizer n’a pas encore pris le pouvoir
À Lausanne, où ils avaient justement obtenu un nul libérateur lors de la 7e journée, on se souvient encore très bien qu’Aarau avait ensuite fini par chiper la place de barragiste au LS avant d’échouer face à Xamax au terme d’un barrage mémorable. Et comme, cette année, la deuxième place n’est plus synonyme de barrage mais de promotion automatique, plusieurs équipes ont aujourd’hui toutes les raisons de croire en leur bonne étoile.
«Pour le LS, c’est une bonne chose d’affronter Thoune à un moment où les derniers renforts ne sont pas encore totalement intégrés et le bon équilibre pas encore trouvé. Car cette équipe risque d’être très bientôt un concurrent redoutable pour le LS.»
Jérémy Manière, consultant sur Blue
Dont ce FC Thoune qui semble le mieux placé pour réussir à perpétuer cette piquante tradition. Un avis que partage sans hésiter Jérémy Manière. «Sur le papier, les Oberlandais ont la meilleure équipe après le LS. Surtout après les transferts effectués ces derniers temps, dont Gabriel Barès (Montpellier), Jan Bamert (Sion), Dimitri Oberlin (Servette) et, surtout, Alexandre Jankewitz (20 ans) en prêt d’YB. Je ne comprends d’ailleurs pas bien ce qu’un joueur de sa qualité fait en Challenge League. Tout cela pour dire qu’aujourd’hui, ce n’est plus la même équipe que celle qui a commencé la saison.»
Un avis que partage Jérémy Manière. «À tous les niveaux, Thoune a connu de profonds changements durant l’entre-saison, précise le consultant de Blue. Il y a eu non seulement pas mal de mouvements de joueurs mais aussi l’arrivée d’un nouvel entraîneur avec une philosophie de jeu différente que doit encore mettre en place Mauro Lustrinelli. Pour que l’amalgame se fasse, il faut un peu de patience. Pour le LS, c’est donc une bonne chose d’affronter Thoune à un moment où les derniers renforts ne sont pas encore totalement intégrés et le bon équilibre pas encore trouvé. Car cette équipe risque d’être très bientôt un concurrent redoutable pour les Vaudois de la capitale.»
Thoune veut aussi monter
Même s’il ne l’annonce pas clairement, l’objectif – réaliste – des Thounois est bien de profiter de cette promotion supplémentaire pour rejoindre la Super League en mai prochain. «C’est, sans le moindre doute, leur ambition, conclut Jérémy Manière. Les récents transferts le démontrent d’ailleurs très bien. Mais ce n’est pas le genre de la maison de le claironner partout. Le club se veut plutôt humble et discret.» Une façon de faire qui lui réussit bien depuis une vingtaine d’années.
Quant au LS, une troisième victoire d’affilée – une série qu’il n’a plus connue depuis juillet 2020 – lui permettrait d’aborder ce tant attendu derby vaudois du 11 septembre prochain à la Tuilière contre Yverdon Sport dans la peau du leader ou, au pire, du coleader.
Avant-match Thoune - LS, ce vendredi 20 h 15
Afficher moins
Les absents Kukuruzovic, Grippo et Spielmann (blessés).
Triste souvenir La dernière confrontation entre le LS et Thoune remonte à plus de quatre ans. Le 13 mai 2018, au stade de la Pontaise, le duel avait été définitivement interrompu par l’arbitre Sandro Schärer à la 71e minute déjà, à la suite de l’invasion du terrain par des supporters lausannois. Les Bernois menaient alors 2-0 et condamnaient les Vaudois à la relégation.
Ludovic Magnin «J’aimerais qu’avec le temps le LS devienne une équipe caméléon, capable de jouer de différentes manières en fonction de l’adversaire et de la situation du moment. Une équipe difficile à déchiffrer pour nos adversaires. À Thoune, le match sera très différent de celui que nous avons fait contre Vaduz, qui, fatigué par les efforts consentis trois jours plus tôt, s’est longtemps contenté de défendre sans nous laisser le moindre espace.»
Après son déplacement, toujours périlleux à Aarau, il y a un mois (victoire 2-1), le LS passera à la Stockhorn Arena ce deuxième véritable test qui permettra à Ludovic Magnin de mieux jauger encore la valeur actuelle de son groupe. «Dans le jeu, Thoune est incontestablement l’une des meilleures équipes de Challenge League, souligne le coach lausannois. Elle n’a d’ailleurs pas les points qu’elle aurait mérités sur le terrain. Malgré cela, je reste convaincu que si mon équipe joue sur sa valeur, elle gagnera, vendredi soir.»
Ce vendredi, face au leader, les Bernois ont une belle occasion de se relancer après un départ poussif. Et de justifier leur statut de favoris à la promotion avec leur adversaire du jour.
André Boschetti
Milieu du FC Thoune, Gabriel Bares va affronter son ancien club ce vendredi soir.
Contrairement aux différentes Coupes - nationales et internationales -, un championnat sacre presque systématiquement la meilleure équipe. Une tendance qui ne concerne bien sûr pas souvent les classements intermédiaires. Surtout après six journées seulement d’une compétition qui en compte 36. Le très médiocre départ du FC Thoune de Mauro Lustrinelli est certainement à classer dans la catégorie des mises en route laborieuses mais passagères. Une habitude d’ailleurs ces dernières années en Challenge League pour de nombreux favoris.
Des barragistes partis de loin
Sans trop entrer dans les détails, Schaffhouse se trouvait exactement dans la même situation que Thoune (8e avec six points), la saison passée, avant d’arracher une place de barragiste contre Lucerne, en juin. Idem douze mois plus tôt pour ce même Thoune (9e avec sept unités après six matches) et pour Vaduz en 2019-2020 (9e avec six points). Mais la palme dans le genre revient incontestablement au FC Aarau lors de l’exercice 2018-2019. Après 540 minutes de jeu, les Argoviens étaient en effet bons derniers du classement et toujours en quête de leur premier point.
À gauche, Dominik Schwizer n’a pas encore pris le pouvoir
À Lausanne, où ils avaient justement obtenu un nul libérateur lors de la 7e journée, on se souvient encore très bien qu’Aarau avait ensuite fini par chiper la place de barragiste au LS avant d’échouer face à Xamax au terme d’un barrage mémorable. Et comme, cette année, la deuxième place n’est plus synonyme de barrage mais de promotion automatique, plusieurs équipes ont aujourd’hui toutes les raisons de croire en leur bonne étoile.
«Pour le LS, c’est une bonne chose d’affronter Thoune à un moment où les derniers renforts ne sont pas encore totalement intégrés et le bon équilibre pas encore trouvé. Car cette équipe risque d’être très bientôt un concurrent redoutable pour le LS.»
Jérémy Manière, consultant sur Blue
Dont ce FC Thoune qui semble le mieux placé pour réussir à perpétuer cette piquante tradition. Un avis que partage sans hésiter Jérémy Manière. «Sur le papier, les Oberlandais ont la meilleure équipe après le LS. Surtout après les transferts effectués ces derniers temps, dont Gabriel Barès (Montpellier), Jan Bamert (Sion), Dimitri Oberlin (Servette) et, surtout, Alexandre Jankewitz (20 ans) en prêt d’YB. Je ne comprends d’ailleurs pas bien ce qu’un joueur de sa qualité fait en Challenge League. Tout cela pour dire qu’aujourd’hui, ce n’est plus la même équipe que celle qui a commencé la saison.»
Un avis que partage Jérémy Manière. «À tous les niveaux, Thoune a connu de profonds changements durant l’entre-saison, précise le consultant de Blue. Il y a eu non seulement pas mal de mouvements de joueurs mais aussi l’arrivée d’un nouvel entraîneur avec une philosophie de jeu différente que doit encore mettre en place Mauro Lustrinelli. Pour que l’amalgame se fasse, il faut un peu de patience. Pour le LS, c’est donc une bonne chose d’affronter Thoune à un moment où les derniers renforts ne sont pas encore totalement intégrés et le bon équilibre pas encore trouvé. Car cette équipe risque d’être très bientôt un concurrent redoutable pour les Vaudois de la capitale.»
Thoune veut aussi monter
Même s’il ne l’annonce pas clairement, l’objectif – réaliste – des Thounois est bien de profiter de cette promotion supplémentaire pour rejoindre la Super League en mai prochain. «C’est, sans le moindre doute, leur ambition, conclut Jérémy Manière. Les récents transferts le démontrent d’ailleurs très bien. Mais ce n’est pas le genre de la maison de le claironner partout. Le club se veut plutôt humble et discret.» Une façon de faire qui lui réussit bien depuis une vingtaine d’années.
Quant au LS, une troisième victoire d’affilée – une série qu’il n’a plus connue depuis juillet 2020 – lui permettrait d’aborder ce tant attendu derby vaudois du 11 septembre prochain à la Tuilière contre Yverdon Sport dans la peau du leader ou, au pire, du coleader.
Avant-match Thoune - LS, ce vendredi 20 h 15
Afficher moins
Les absents Kukuruzovic, Grippo et Spielmann (blessés).
Triste souvenir La dernière confrontation entre le LS et Thoune remonte à plus de quatre ans. Le 13 mai 2018, au stade de la Pontaise, le duel avait été définitivement interrompu par l’arbitre Sandro Schärer à la 71e minute déjà, à la suite de l’invasion du terrain par des supporters lausannois. Les Bernois menaient alors 2-0 et condamnaient les Vaudois à la relégation.
Ludovic Magnin «J’aimerais qu’avec le temps le LS devienne une équipe caméléon, capable de jouer de différentes manières en fonction de l’adversaire et de la situation du moment. Une équipe difficile à déchiffrer pour nos adversaires. À Thoune, le match sera très différent de celui que nous avons fait contre Vaduz, qui, fatigué par les efforts consentis trois jours plus tôt, s’est longtemps contenté de défendre sans nous laisser le moindre espace.»
Après son déplacement, toujours périlleux à Aarau, il y a un mois (victoire 2-1), le LS passera à la Stockhorn Arena ce deuxième véritable test qui permettra à Ludovic Magnin de mieux jauger encore la valeur actuelle de son groupe. «Dans le jeu, Thoune est incontestablement l’une des meilleures équipes de Challenge League, souligne le coach lausannois. Elle n’a d’ailleurs pas les points qu’elle aurait mérités sur le terrain. Malgré cela, je reste convaincu que si mon équipe joue sur sa valeur, elle gagnera, vendredi soir.»
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
P…, c’est qu’il ferait presque peur, ce papier!! Heureusement que le conclusion de Magnin rattrape tout ça! Cela dit, je signe volontiers pour un nul.
fatpig- Date d'inscription : 18/06/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.24heures.ch/magnin-dedramatise-une-defaite-qui-interpelle-496613732304
Qui peux mettre l article sur le site? merci
Qui peux mettre l article sur le site? merci
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le LS a beaucoup déçu à Thoune
Magnin dédramatise une défaite qui interpelle
Longtemps surclassés par un excellent FC Thoune, les Vaudois sont passés à côté de leur match dans l’Oberland bernois. Un faux pas à corriger dès dimanche prochain à l’occasion du derby contre Yverdon.
André Boschetti
Publié: 03.09.2022, 09h00
2
2
Ludovic Magnin le dit: «Il faut parfois accepter qu’une équipe connaisse un jour sans.»
Ludovic Magnin le dit: «Il faut parfois accepter qu’une équipe connaisse un jour sans.»
KEYSTONE
Pour attirer la grande foule à la Tuilière, et donner une magnifique allure au derby vaudois qui opposera le Lausanne-Sport à Yverdon Sport dans huit jours, l’idéal aurait été que les deux équipes réussissent leur répétition générale respective. Un scénario qui aurait fait de ce duel très attendu un authentique choc au sommet entre les deux coleaders de Challenge League.
Or c’est tout le contraire qui s’est produit vendredi avec ces deux défaites qui ont souligné les limites actuelles des deux cadors du canton. Un verdict à dire vrai plus préoccupant pour le très ambitieux LS que pour Yverdon. A Thoune, face à celui qui sera très probablement son principal adversaire dans la lutte pour la 1re place, le favori de Challenge League n’a tout simplement – très longtemps – pas existé.
REVIVEZ LE LIVE
Challenge League, revivez le direct
Un Lausanne-Sport muet s'incline à Thoune
Dominés dans tous les compartiments du jeu, les Lausannois de Ludovic Magnin n’ont pu (un peu) sortir la tête de l’eau qu’au moment où les Bernois, en avance de deux longueurs, décidaient de reculer pour frapper en contre. Une domination territoriale qui n’a toutefois débouché que sur trop peu d’occasions pour espérer relancer le suspense.
«Il faut parfois accepter qu’une équipe connaisse un jour sans. L’important, après une telle défaite, c’est de savoir vite rebondir.»
Ludovic Magnin, entraîneur du LS
Comme à Bellinzone en ouverture de championnat, une seconde défaite est logiquement venue sanctionner une prestation lausannoise indigne d’une prétendant à la promotion. Un naufrage collectif – à l’exception d’un brillant Thomas Castella – qui n’inquiète toutefois pas outre mesure Ludovic Magnin.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
«Ce soir (vendredi), on a mal joué, commence le coach lausannois. Je dirai même qu’on a été mauvais contre un FC Thoune qui a, lui, évolué à un très bon niveau. Le résultat est donc logique même si on aurait pu encore espérer revenir au score en 2e mi-temps grâce aux nombreux arrêts de notre gardien. Il faut parfois accepter qu’une équipe connaisse un jour sans. Sur la longueur d’un championnat, cela peut arriver. L’important, après une telle défaite, c’est de savoir vite rebondir. Mes joueurs ont fait tellement de choses positives jusque-là que je ne vais pas maintenant leur reprocher d’être passés à côté d’un match.»
Dans 8 jours, le derby
Un sursaut d’orgueil que Ludovic Magnin compte bien voir dès le dimanche 11 septembre prochain contre Yverdon. «Avant ce derby, nous voulions les deux gagner et nous avons tous deux perdu. Il y aura donc deux équipes avides de revanche sur le terrain. Nous avons maintenant une bonne semaine devant nous pour analyser et corriger tranquillement tout ce qui n’a pas fonctionné contre Thoune. Notamment chercher pourquoi nous avons pareillement manqué d’intensité et d’agressivité. Dans une compétition aussi serrée que l’est la Challenge League cette saison, il est difficile de gagner un match sans ces deux ingrédients.»
«Moi aussi j’attends de mes leaders qu’ils sortent les braises du feu lorsqu’il le faut.»
Ludovic Magnin
Pour tous ceux qui ont suivi ces sept premières sorties lausannoises, le cuisant revers de vendredi n’est pas plus surprenant que cela. D’abord parce que Thoune est un adversaire de grande qualité qui a payé au prix fort les nombreux changements intervenus durant l’entre-saison. Ensuite, et surtout, en raison des carences préoccupantes que le LS avait déjà montrées ces dernières semaines. Notamment à l’occasion de ses deux dernières laborieuses victoires contre Xamax et Vaduz, les deux seules équipes en grande souffrance actuellement.
Contre des Neuchâtelois perclus de doutes et des Liechtensteinois exténués par leur historique campagne européenne, les Vaudois n’avaient fait qu’assurer l’essentiel, sans jamais montrer ces petits mais constants progrès que l’on est en droit d’attendre d’un groupe que le coach a en grande partie lui-même choisi et qui est, de très loin, le plus onéreux de la catégorie.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Cinq matches à Lausanne
Dans cet ordre d’idées, contre Thoune, la vraie grande déception est venue de ces joueurs d’expérience dont on attend justement qu’ils soient capables d’entraîner les jeunes dans leur sillage lorsque les choses vont mal. Or les Dabanli, Custodio, Gaudino, Giger, Schwizer et Labeau ont sombré avec leurs coéquipiers. «Bien sûr que moi aussi j’attends de mes leaders qu’ils sortent les braises du feu lorsqu’il le faut, conclut Ludovic Magnin. Mais eux aussi ont parfois le droit de connaître un mauvais jour. Je peux l’accepter à condition qu’ils ne répètent pas ce genre de prestations.»
Pour se faire pardonner ce couac peut-être utile, Custodio et Cie ont maintenant l’avantage de jouer… cinq fois de suite à Lausanne. Dont un match de Coupe très prometteur contre le FC Zurich à la Tuilière le 18 septembre prochain et un très court déplacement à la Pontaise le 8 octobre, face au SLO. Un programme idéal pour montrer à son public et à ses adversaires que le LS a vraiment les moyens de ses hautes ambitions.
Magnin dédramatise une défaite qui interpelle
Longtemps surclassés par un excellent FC Thoune, les Vaudois sont passés à côté de leur match dans l’Oberland bernois. Un faux pas à corriger dès dimanche prochain à l’occasion du derby contre Yverdon.
André Boschetti
Publié: 03.09.2022, 09h00
2
2
Ludovic Magnin le dit: «Il faut parfois accepter qu’une équipe connaisse un jour sans.»
Ludovic Magnin le dit: «Il faut parfois accepter qu’une équipe connaisse un jour sans.»
KEYSTONE
Pour attirer la grande foule à la Tuilière, et donner une magnifique allure au derby vaudois qui opposera le Lausanne-Sport à Yverdon Sport dans huit jours, l’idéal aurait été que les deux équipes réussissent leur répétition générale respective. Un scénario qui aurait fait de ce duel très attendu un authentique choc au sommet entre les deux coleaders de Challenge League.
Or c’est tout le contraire qui s’est produit vendredi avec ces deux défaites qui ont souligné les limites actuelles des deux cadors du canton. Un verdict à dire vrai plus préoccupant pour le très ambitieux LS que pour Yverdon. A Thoune, face à celui qui sera très probablement son principal adversaire dans la lutte pour la 1re place, le favori de Challenge League n’a tout simplement – très longtemps – pas existé.
REVIVEZ LE LIVE
Challenge League, revivez le direct
Un Lausanne-Sport muet s'incline à Thoune
Dominés dans tous les compartiments du jeu, les Lausannois de Ludovic Magnin n’ont pu (un peu) sortir la tête de l’eau qu’au moment où les Bernois, en avance de deux longueurs, décidaient de reculer pour frapper en contre. Une domination territoriale qui n’a toutefois débouché que sur trop peu d’occasions pour espérer relancer le suspense.
«Il faut parfois accepter qu’une équipe connaisse un jour sans. L’important, après une telle défaite, c’est de savoir vite rebondir.»
Ludovic Magnin, entraîneur du LS
Comme à Bellinzone en ouverture de championnat, une seconde défaite est logiquement venue sanctionner une prestation lausannoise indigne d’une prétendant à la promotion. Un naufrage collectif – à l’exception d’un brillant Thomas Castella – qui n’inquiète toutefois pas outre mesure Ludovic Magnin.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
«Ce soir (vendredi), on a mal joué, commence le coach lausannois. Je dirai même qu’on a été mauvais contre un FC Thoune qui a, lui, évolué à un très bon niveau. Le résultat est donc logique même si on aurait pu encore espérer revenir au score en 2e mi-temps grâce aux nombreux arrêts de notre gardien. Il faut parfois accepter qu’une équipe connaisse un jour sans. Sur la longueur d’un championnat, cela peut arriver. L’important, après une telle défaite, c’est de savoir vite rebondir. Mes joueurs ont fait tellement de choses positives jusque-là que je ne vais pas maintenant leur reprocher d’être passés à côté d’un match.»
Dans 8 jours, le derby
Un sursaut d’orgueil que Ludovic Magnin compte bien voir dès le dimanche 11 septembre prochain contre Yverdon. «Avant ce derby, nous voulions les deux gagner et nous avons tous deux perdu. Il y aura donc deux équipes avides de revanche sur le terrain. Nous avons maintenant une bonne semaine devant nous pour analyser et corriger tranquillement tout ce qui n’a pas fonctionné contre Thoune. Notamment chercher pourquoi nous avons pareillement manqué d’intensité et d’agressivité. Dans une compétition aussi serrée que l’est la Challenge League cette saison, il est difficile de gagner un match sans ces deux ingrédients.»
«Moi aussi j’attends de mes leaders qu’ils sortent les braises du feu lorsqu’il le faut.»
Ludovic Magnin
Pour tous ceux qui ont suivi ces sept premières sorties lausannoises, le cuisant revers de vendredi n’est pas plus surprenant que cela. D’abord parce que Thoune est un adversaire de grande qualité qui a payé au prix fort les nombreux changements intervenus durant l’entre-saison. Ensuite, et surtout, en raison des carences préoccupantes que le LS avait déjà montrées ces dernières semaines. Notamment à l’occasion de ses deux dernières laborieuses victoires contre Xamax et Vaduz, les deux seules équipes en grande souffrance actuellement.
Contre des Neuchâtelois perclus de doutes et des Liechtensteinois exténués par leur historique campagne européenne, les Vaudois n’avaient fait qu’assurer l’essentiel, sans jamais montrer ces petits mais constants progrès que l’on est en droit d’attendre d’un groupe que le coach a en grande partie lui-même choisi et qui est, de très loin, le plus onéreux de la catégorie.
SUITE APRÈS LA PUBLICITÉ
Cinq matches à Lausanne
Dans cet ordre d’idées, contre Thoune, la vraie grande déception est venue de ces joueurs d’expérience dont on attend justement qu’ils soient capables d’entraîner les jeunes dans leur sillage lorsque les choses vont mal. Or les Dabanli, Custodio, Gaudino, Giger, Schwizer et Labeau ont sombré avec leurs coéquipiers. «Bien sûr que moi aussi j’attends de mes leaders qu’ils sortent les braises du feu lorsqu’il le faut, conclut Ludovic Magnin. Mais eux aussi ont parfois le droit de connaître un mauvais jour. Je peux l’accepter à condition qu’ils ne répètent pas ce genre de prestations.»
Pour se faire pardonner ce couac peut-être utile, Custodio et Cie ont maintenant l’avantage de jouer… cinq fois de suite à Lausanne. Dont un match de Coupe très prometteur contre le FC Zurich à la Tuilière le 18 septembre prochain et un très court déplacement à la Pontaise le 8 octobre, face au SLO. Un programme idéal pour montrer à son public et à ses adversaires que le LS a vraiment les moyens de ses hautes ambitions.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Ce n'est pas nous, mais que penser du salaire de Balotelli mentionné dans cet article par rapport au championnat suisse.
https://foot11.com/news/mercato-mario-balotelli-aurait-pu-revenir-a-lom-cet-ete-122976/
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football
Avec «l’effet Magnin»,
le LS retrouve son public
L’enthousiasme contagieux du Vaudois a contribué à remplir plus qu’honorablement la Tuilière, cet été. Encourageant avant la réception d’Yverdon puis de Zurich en Coupe.
André Boschetti
Dans tous les sports collectifs, la saison qui suit une relégation est une vraie gageure. Voire une catastrophe. À tous les niveaux. Un tel traumatisme - surtout lorsqu’il se répète - peut engendrer un profond désamour de la part de supporters qui se sentent parfois trahis. Dans ce sens, la deuxième culbute en Challenge League de ce pseudo-ambitieux Lausanne-Sport version Ineos aurait pu avoir des conséquences d’autant plus graves que la persistante contestation des habitués de la Tuilière était encore très vive, il y a seulement trois mois.
Des craintes légitimes qui ne se sont pourtant pas concrétisées. Au contraire même. Avec plus de 4000 spectateurs en moyenne lors de ses trois premières sorties à domicile, le LS ne compte qu’un millier de fidèles en moins que l’an passé, en Super League (sans toutefois prendre en compte l’opération «stade plein» organisée pour l’inauguration officielle de la Tuilière lors de la venue du FC Sion le 12 septembre 2021). Une moyenne qui est par ailleurs bien supérieure aux moins de 2000 personnes qui avaient assisté aux trois premières rencontres de la saison 2018-2019 à la Pontaise, celle qui avait suivi la première relégation de l’ère Ineos.
Moins de points qu’en 2018
Des chiffres intéressants qui s’expliquent de plusieurs façons, selon Vincent Steinmann. «Il y a cette nouvelle enceinte, plus accueillante et confortable, et les diverses animations organisées par le club pour ses supporters qui jouent un rôle positif, mais surtout les bons résultats obtenus jusque-là. Ils incitent les gens à revenir au stade. Et puis, bien sûr, la présence de Ludovic Magnin sur le banc facilite beaucoup ce rapprochement.» Si le premier argument tient la route, le second un peu moins. On se souvient en effet que le premier LS de Giorgio Contini avait même réussi un meilleur départ - 15 unités après sept rondes - que celui de Ludovic Magnin (13).
Le vrai changement dans le regard de ses fans, le LS le doit donc avant tout à son nouveau coach, comme le souligne Michael, membre du groupe de supporters BWFK depuis plus de vingt ans. «Sans aucun doute. Ludo a eu d’emblée un discours qui nous a convaincus. Il le fallait, car la dernière saison avait laissé des traces. Cela dit, comme quelques autres fans, je n’étais pas très enthousiaste lorsque j’ai appris qu’il allait reprendre l’équipe. Lorsqu’il était joueur, puis coach à Zurich, je sentais chez lui une certaine rancœur vis-à-vis d’un club dont il n’avait jamais pu porter le maillot. Mais son implication, sa motivation et sa façon de vivre pleinement les matches m’ont fait changer d’avis. Magnin amène ce nouvel élan dont le club a besoin.»
Une impression que partage le vice-président du LS. «Il apporte son énergie et une nouvelle indispensable dynamique après toutes les frustrations que nous avons connues la saison passée, assure Vincent Steinmann. Je crois que les supporters l’ont vite compris et qu’ils ont envie d’aller au bout avec lui.»
Pour amorcer ce rapprochement entre son équipe et le public, Ludovic Magnin a d’emblée eu la bonne idée d’ouvrir les portes de la Tuilière une fois par semaine. Et même si l’initiative ne réunit que peu de monde - logique un matin de semaine - elle séduit. «Lorsque ces séances publiques ont lieu le mercredi, raconte Daniel, un préretraité qui était l’un des rares supporters présents mardi passé, elles rassemblent davantage de monde. En ce qui me concerne, je trouve cette initiative du coach très sympa, car elle contribue à rapprocher l’équipe de ses supporters. Sans son arrivée au club, je ne pense pas que j’aurais renouvelé mon abonnement après la déception qu’a été la dernière saison. Pour moi, il est l’homme qu’il fallait au LS.»
8000 spectateurs espérés
Ce regain de sympathie pour le LS est aussi vérifiable lors des rencontres à l’extérieur où les fans suivent désormais en nombre leur équipe. «Sans compter les Lausannois en tribune principale, confirme Michael, nous étions plus de 300 à Neuchâtel et seulement 100 de moins à Thoune, vendredi dernier. Et si les résultats continuent à être bons, voire qu’ils s’améliorent encore un peu, je suis certain qu’il y aura de plus en plus de monde à la Tuilière.»
Les deux affiches très attractives qui se profilent seront une excellente occasion de vérifier si ce capital sympathie se développe encore. «Entre le derby au sommet contre Yverdon de dimanche et la venue du FC Zurich, le champion en titre, en Coupe une semaine plus tard, notre espoir est de réussir à réunir par deux fois 8000 personnes à la Tuilière», conclut un Vincent Steinmann qui admet quand même, avec le sourire, faire preuve d’un certain optimisme à ce sujet.
Seuls les résultats comptent
«Notre ambition est d’atteindre une moyenne de 8000 spectateurs par match.» Comme le confirme Vincent Steinmann, l’objectif que le LS s’était fixé, en termes d’affluence, en ouvrant son nouveau stade n’a pas changé malgré les aléas sportifs. Mais pour y parvenir, n’est-il pas indispensable que l’équipe propose un spectacle de qualité, un jeu agréable à regarder? «Non, coupe Ludovic Magnin. Dans le foot pro, le plus important, c’est de gagner! Et de voir les joueurs mouiller leur maillot. C’est une vérité que j’ai apprise durant ma carrière de joueur en Suisse allemande et surtout en Allemagne. Mais si on peut ajouter la manière aux victoires, c’est un plus indéniable.» Un avis que partage Michael, membre du BWFK. «Plus le LS gagne, plus il y aura de monde au stade, dit avec conviction cet ultra de longue date. Je suis persuadé que si le LS reste en tête du classement cette année, le stade sera de mieux en mieux garni. Même si le jeu n’est pas des plus attractifs.» Même son de cloche chez le vice-président lausannois. «Ce que veulent nos supporters, c’est avant tout des victoires. À part pour quelques anciens, assis dans les tribunes, l’essentiel est aujourd’hui de gagner. C’est pour les émotions que procure le succès que les gens se déplacent aujourd’hui au stade.» Et tant pis pour ces esthètes qui accordent encore de l’importance à la qualité du spectacle proposé, même si l’histoire du football ne cesse de montrer que les équipes qui pratiquent un bon football finissent presque toujours par être récompensées. ABO
Avec «l’effet Magnin»,
le LS retrouve son public
L’enthousiasme contagieux du Vaudois a contribué à remplir plus qu’honorablement la Tuilière, cet été. Encourageant avant la réception d’Yverdon puis de Zurich en Coupe.
André Boschetti
Dans tous les sports collectifs, la saison qui suit une relégation est une vraie gageure. Voire une catastrophe. À tous les niveaux. Un tel traumatisme - surtout lorsqu’il se répète - peut engendrer un profond désamour de la part de supporters qui se sentent parfois trahis. Dans ce sens, la deuxième culbute en Challenge League de ce pseudo-ambitieux Lausanne-Sport version Ineos aurait pu avoir des conséquences d’autant plus graves que la persistante contestation des habitués de la Tuilière était encore très vive, il y a seulement trois mois.
Des craintes légitimes qui ne se sont pourtant pas concrétisées. Au contraire même. Avec plus de 4000 spectateurs en moyenne lors de ses trois premières sorties à domicile, le LS ne compte qu’un millier de fidèles en moins que l’an passé, en Super League (sans toutefois prendre en compte l’opération «stade plein» organisée pour l’inauguration officielle de la Tuilière lors de la venue du FC Sion le 12 septembre 2021). Une moyenne qui est par ailleurs bien supérieure aux moins de 2000 personnes qui avaient assisté aux trois premières rencontres de la saison 2018-2019 à la Pontaise, celle qui avait suivi la première relégation de l’ère Ineos.
Moins de points qu’en 2018
Des chiffres intéressants qui s’expliquent de plusieurs façons, selon Vincent Steinmann. «Il y a cette nouvelle enceinte, plus accueillante et confortable, et les diverses animations organisées par le club pour ses supporters qui jouent un rôle positif, mais surtout les bons résultats obtenus jusque-là. Ils incitent les gens à revenir au stade. Et puis, bien sûr, la présence de Ludovic Magnin sur le banc facilite beaucoup ce rapprochement.» Si le premier argument tient la route, le second un peu moins. On se souvient en effet que le premier LS de Giorgio Contini avait même réussi un meilleur départ - 15 unités après sept rondes - que celui de Ludovic Magnin (13).
Le vrai changement dans le regard de ses fans, le LS le doit donc avant tout à son nouveau coach, comme le souligne Michael, membre du groupe de supporters BWFK depuis plus de vingt ans. «Sans aucun doute. Ludo a eu d’emblée un discours qui nous a convaincus. Il le fallait, car la dernière saison avait laissé des traces. Cela dit, comme quelques autres fans, je n’étais pas très enthousiaste lorsque j’ai appris qu’il allait reprendre l’équipe. Lorsqu’il était joueur, puis coach à Zurich, je sentais chez lui une certaine rancœur vis-à-vis d’un club dont il n’avait jamais pu porter le maillot. Mais son implication, sa motivation et sa façon de vivre pleinement les matches m’ont fait changer d’avis. Magnin amène ce nouvel élan dont le club a besoin.»
Une impression que partage le vice-président du LS. «Il apporte son énergie et une nouvelle indispensable dynamique après toutes les frustrations que nous avons connues la saison passée, assure Vincent Steinmann. Je crois que les supporters l’ont vite compris et qu’ils ont envie d’aller au bout avec lui.»
Pour amorcer ce rapprochement entre son équipe et le public, Ludovic Magnin a d’emblée eu la bonne idée d’ouvrir les portes de la Tuilière une fois par semaine. Et même si l’initiative ne réunit que peu de monde - logique un matin de semaine - elle séduit. «Lorsque ces séances publiques ont lieu le mercredi, raconte Daniel, un préretraité qui était l’un des rares supporters présents mardi passé, elles rassemblent davantage de monde. En ce qui me concerne, je trouve cette initiative du coach très sympa, car elle contribue à rapprocher l’équipe de ses supporters. Sans son arrivée au club, je ne pense pas que j’aurais renouvelé mon abonnement après la déception qu’a été la dernière saison. Pour moi, il est l’homme qu’il fallait au LS.»
8000 spectateurs espérés
Ce regain de sympathie pour le LS est aussi vérifiable lors des rencontres à l’extérieur où les fans suivent désormais en nombre leur équipe. «Sans compter les Lausannois en tribune principale, confirme Michael, nous étions plus de 300 à Neuchâtel et seulement 100 de moins à Thoune, vendredi dernier. Et si les résultats continuent à être bons, voire qu’ils s’améliorent encore un peu, je suis certain qu’il y aura de plus en plus de monde à la Tuilière.»
Les deux affiches très attractives qui se profilent seront une excellente occasion de vérifier si ce capital sympathie se développe encore. «Entre le derby au sommet contre Yverdon de dimanche et la venue du FC Zurich, le champion en titre, en Coupe une semaine plus tard, notre espoir est de réussir à réunir par deux fois 8000 personnes à la Tuilière», conclut un Vincent Steinmann qui admet quand même, avec le sourire, faire preuve d’un certain optimisme à ce sujet.
Seuls les résultats comptent
«Notre ambition est d’atteindre une moyenne de 8000 spectateurs par match.» Comme le confirme Vincent Steinmann, l’objectif que le LS s’était fixé, en termes d’affluence, en ouvrant son nouveau stade n’a pas changé malgré les aléas sportifs. Mais pour y parvenir, n’est-il pas indispensable que l’équipe propose un spectacle de qualité, un jeu agréable à regarder? «Non, coupe Ludovic Magnin. Dans le foot pro, le plus important, c’est de gagner! Et de voir les joueurs mouiller leur maillot. C’est une vérité que j’ai apprise durant ma carrière de joueur en Suisse allemande et surtout en Allemagne. Mais si on peut ajouter la manière aux victoires, c’est un plus indéniable.» Un avis que partage Michael, membre du BWFK. «Plus le LS gagne, plus il y aura de monde au stade, dit avec conviction cet ultra de longue date. Je suis persuadé que si le LS reste en tête du classement cette année, le stade sera de mieux en mieux garni. Même si le jeu n’est pas des plus attractifs.» Même son de cloche chez le vice-président lausannois. «Ce que veulent nos supporters, c’est avant tout des victoires. À part pour quelques anciens, assis dans les tribunes, l’essentiel est aujourd’hui de gagner. C’est pour les émotions que procure le succès que les gens se déplacent aujourd’hui au stade.» Et tant pis pour ces esthètes qui accordent encore de l’importance à la qualité du spectacle proposé, même si l’histoire du football ne cesse de montrer que les équipes qui pratiquent un bon football finissent presque toujours par être récompensées. ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Quelqu’un aurait cet article ?
https://www.24heures.ch/ce-club-de-5e-ligue-qui-reve-de-concurrencer-le-ls-241195048621?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
https://www.24heures.ch/ce-club-de-5e-ligue-qui-reve-de-concurrencer-le-ls-241195048621?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Ce club de 5e ligue qui rêve de concurrencer le LS
Récemment créé, Lausanne City s’est promis de jouer dans la cour des grands. Mario Marques, son président, détaille les contours d’un projet aussi innovant qu’ambitieux.
Quand un club tout au pied de l’échelle expose ordinairement ses objectifs sportifs, c’est pour y évoquer son envie d’être éventuellement promu en 4e ligue au terme de la saison, ou, dans le meilleur des cas, de rejoindre un jour la 3e ligue, son graal ultime. Lausanne City, lui, appartient à une autre catégorie, unique en son genre, tant ses ambitions apparaissent démesurées; déraisonnables, diront les sceptiques.
Alors qu’il végète aujourd’hui en 5e ligue, le dernier-né des clubs vaudois s’imagine un destin national afin de concurrencer à terme le Lausanne-Sport (LS). Ce qui revient, autrement dit, à partir à la conquête de la Suisse, son objectif avoué. Sur son site internet, déjà digne de celui d’un club de Swiss Football League, il est fait mention d’un «plan stratégique clair afin de faire du LC un des acteurs majeurs du football lausannois, romand et national».
On y parle aussi business, marque à développer, croissance et sources de revenus. Autant d’éléments qui détonnent venant d’un club de série inférieure dont l’approche innovante, bousculant les habitudes, suscite autant de moqueries qu’elle peut provoquer de jalousies. Plus rares sont ceux qui applaudissent sans réserve.
Comme une multinationale
À l’origine d’un projet aussi ambitieux, le Portugais Mario Marques (33 ans), président et propriétaire du club qu’il a fondé sur les ruines de l’ancien Atlantica Lausanne, n’en a cure. Le très dynamique patron de Sports Lions, une société active dans le marketing digital et la promotion de contenus, n’entend pas s’éterniser à ce niveau. Ce qu’il vise, c’est le sommet.
«On se retrouve au pied d’une montagne, au début d’une ascension. Si j’ai créé ce club, c’est pour aller tout en haut, rejoindre idéalement la Super League dans un horizon de quinze ans.» Concrètement, cela implique de fêter huit promotions et, dans un proche avenir, de changer de lieu de résidence. Il en faut plus pour décourager notre homme.
«J’aurais pu reprendre un club de 2e ligue mais j’ai préféré partir d’en bas, en créant un club à mon image, avec mes méthodes, en structurant chaque département. Je suis convaincu que le foot amateur doit être géré comme une multinationale, en changeant notamment les mentalités.»
Avec un effort porté sur l’apparence que ne renie pas cet ancien mannequin. «Être bon sur le terrain ne suffit plus. Aujourd’hui, la communication, les réseaux sociaux, l’image véhiculée, etc., il faut que tout le reste suive…»
Ouvrant le chemin, un slogan fait office de guide. «Créons l’histoire ensemble, elle ne fait que commencer.» Déjà lancée, la carte de membre (130 francs) offre des rabais conséquents chez des partenaires. Parce qu’il entend ce qui se dit ou qu’on lui rapporte, Mario Marques le sait: son projet fait parler, pas nécessairement en bien. «On me reproche de voir trop grand ou d’être trop gourmand. C’est la preuve que l’on dérange. Si l’on déplaît, tant pis. Le fait que des gens parlent de nous démontre que l’on existe.»
Plusieurs sponsors, non des moindres (BCV, Coca-Cola et Nike, pour ne citer qu’eux), ont déjà intégré un projet pour lequel son concepteur a déjà investi 20’000 francs.
Une académie en 2023
Alors que la structure commençait à se mettre en place, il a aussi fallu monter cet été une équipe à la hâte, recruter un entraîneur (Oscar Patino) et des joueurs. «En peu de temps, reprend Mario Marques, qui s’est lui-même doté d’un conseiller en la personne de Zacarias Da Silva, on a réussi à mettre sur pied une formation compétitive. Personne n’a joué en dessous de la 2e ligue.» On y rencontre même un ancien pro, Toni Del Rio, passé par Yverdon en son temps.
Sur le terrain, les premiers résultats sont encourageants. Dans son groupe 2 de 5e ligue où il joue les cadors, Lausanne City a déjà atomisé Romanel II (6-0) et LS Nord Academy III (14-1) avant de se faire peur contre La Tour-de-Peilz (5-4).
Alors qu’une section féminine sera bientôt créée et qu’une académie ouvrira en 2023, sera-t-il un jour l’égal du LS? «C’est le but, on va travailler pour y parvenir. Il y a de la place pour tout le monde.»
Taxé de mégalomane par ses détracteurs, «MM» se projette plus loin: «Ce serait un rêve de jouer la Coupe d’Europe. Je sais bien que des clubs qui sont là depuis des années n’y sont jamais parvenus. Mais je ne me fixe aucune limite.» Comme le bleu du ciel. Le Bleu Lausanne City.
Les Citizen lausannois ont trouvé refuge à Mex
Choisir de s’appeler Lausanne City FC quand il existe le Manchester City FC, opter de surcroît pour la même couleur bleu ciel que l’un des géants du football mondial, cela ne peut que faire jaser. Surtout quand la similitude s’avère aussi troublante en termes d’identité visuelle, avec un C en guise de logo. L’ancien attaquant de 2e ligue, passé notamment par Prilly, Saint-Prex et Pully, s’en explique. «Depuis mon arrivée en Suisse à l’âge de 5 ans, j’ai toujours vécu au bord du lac. La couleur bleue représente mon enfance. Et le C est un clin d’œil à la girouette du port d’Ouchy qui épouse la même forme.»
Au-delà même des justifications, on peut y voir un joli coup marketing. «Je voulais que mon club représente la ville de Lausanne, reprend Mario Marques. À un moment donné, je me suis dit: «Pourquoi ne pas lui donner un caractère international?» Le nom de City s’est imposé…» Particulièrement élégant au niveau du design, son logo se décline déjà en pin’s. On le retrouvera bientôt sur les produits dérivés de la boutique online.
Initialement, Lausanne City aurait souhaité évoluer à la Tuilière. Compte tenu d’un taux d’occupation déjà surchargé, cela n’a pas été possible, ce qui l’a contraint à trouver refuge au centre sportif de la Palette, sur le campus de l’entreprise Bobst, où les conditions sont idéales. «On a été magnifiquement accueillis. Ici, on peut s’entraîner autant qu’on le souhaite et quand on veut.» Leader de leur championnat, les Citizen de Mex recevront Bex II ce samedi (17 h).
Récemment créé, Lausanne City s’est promis de jouer dans la cour des grands. Mario Marques, son président, détaille les contours d’un projet aussi innovant qu’ambitieux.
Quand un club tout au pied de l’échelle expose ordinairement ses objectifs sportifs, c’est pour y évoquer son envie d’être éventuellement promu en 4e ligue au terme de la saison, ou, dans le meilleur des cas, de rejoindre un jour la 3e ligue, son graal ultime. Lausanne City, lui, appartient à une autre catégorie, unique en son genre, tant ses ambitions apparaissent démesurées; déraisonnables, diront les sceptiques.
Alors qu’il végète aujourd’hui en 5e ligue, le dernier-né des clubs vaudois s’imagine un destin national afin de concurrencer à terme le Lausanne-Sport (LS). Ce qui revient, autrement dit, à partir à la conquête de la Suisse, son objectif avoué. Sur son site internet, déjà digne de celui d’un club de Swiss Football League, il est fait mention d’un «plan stratégique clair afin de faire du LC un des acteurs majeurs du football lausannois, romand et national».
On y parle aussi business, marque à développer, croissance et sources de revenus. Autant d’éléments qui détonnent venant d’un club de série inférieure dont l’approche innovante, bousculant les habitudes, suscite autant de moqueries qu’elle peut provoquer de jalousies. Plus rares sont ceux qui applaudissent sans réserve.
Comme une multinationale
À l’origine d’un projet aussi ambitieux, le Portugais Mario Marques (33 ans), président et propriétaire du club qu’il a fondé sur les ruines de l’ancien Atlantica Lausanne, n’en a cure. Le très dynamique patron de Sports Lions, une société active dans le marketing digital et la promotion de contenus, n’entend pas s’éterniser à ce niveau. Ce qu’il vise, c’est le sommet.
«On se retrouve au pied d’une montagne, au début d’une ascension. Si j’ai créé ce club, c’est pour aller tout en haut, rejoindre idéalement la Super League dans un horizon de quinze ans.» Concrètement, cela implique de fêter huit promotions et, dans un proche avenir, de changer de lieu de résidence. Il en faut plus pour décourager notre homme.
«J’aurais pu reprendre un club de 2e ligue mais j’ai préféré partir d’en bas, en créant un club à mon image, avec mes méthodes, en structurant chaque département. Je suis convaincu que le foot amateur doit être géré comme une multinationale, en changeant notamment les mentalités.»
Avec un effort porté sur l’apparence que ne renie pas cet ancien mannequin. «Être bon sur le terrain ne suffit plus. Aujourd’hui, la communication, les réseaux sociaux, l’image véhiculée, etc., il faut que tout le reste suive…»
Ouvrant le chemin, un slogan fait office de guide. «Créons l’histoire ensemble, elle ne fait que commencer.» Déjà lancée, la carte de membre (130 francs) offre des rabais conséquents chez des partenaires. Parce qu’il entend ce qui se dit ou qu’on lui rapporte, Mario Marques le sait: son projet fait parler, pas nécessairement en bien. «On me reproche de voir trop grand ou d’être trop gourmand. C’est la preuve que l’on dérange. Si l’on déplaît, tant pis. Le fait que des gens parlent de nous démontre que l’on existe.»
Plusieurs sponsors, non des moindres (BCV, Coca-Cola et Nike, pour ne citer qu’eux), ont déjà intégré un projet pour lequel son concepteur a déjà investi 20’000 francs.
Une académie en 2023
Alors que la structure commençait à se mettre en place, il a aussi fallu monter cet été une équipe à la hâte, recruter un entraîneur (Oscar Patino) et des joueurs. «En peu de temps, reprend Mario Marques, qui s’est lui-même doté d’un conseiller en la personne de Zacarias Da Silva, on a réussi à mettre sur pied une formation compétitive. Personne n’a joué en dessous de la 2e ligue.» On y rencontre même un ancien pro, Toni Del Rio, passé par Yverdon en son temps.
Sur le terrain, les premiers résultats sont encourageants. Dans son groupe 2 de 5e ligue où il joue les cadors, Lausanne City a déjà atomisé Romanel II (6-0) et LS Nord Academy III (14-1) avant de se faire peur contre La Tour-de-Peilz (5-4).
Alors qu’une section féminine sera bientôt créée et qu’une académie ouvrira en 2023, sera-t-il un jour l’égal du LS? «C’est le but, on va travailler pour y parvenir. Il y a de la place pour tout le monde.»
Taxé de mégalomane par ses détracteurs, «MM» se projette plus loin: «Ce serait un rêve de jouer la Coupe d’Europe. Je sais bien que des clubs qui sont là depuis des années n’y sont jamais parvenus. Mais je ne me fixe aucune limite.» Comme le bleu du ciel. Le Bleu Lausanne City.
Les Citizen lausannois ont trouvé refuge à Mex
Choisir de s’appeler Lausanne City FC quand il existe le Manchester City FC, opter de surcroît pour la même couleur bleu ciel que l’un des géants du football mondial, cela ne peut que faire jaser. Surtout quand la similitude s’avère aussi troublante en termes d’identité visuelle, avec un C en guise de logo. L’ancien attaquant de 2e ligue, passé notamment par Prilly, Saint-Prex et Pully, s’en explique. «Depuis mon arrivée en Suisse à l’âge de 5 ans, j’ai toujours vécu au bord du lac. La couleur bleue représente mon enfance. Et le C est un clin d’œil à la girouette du port d’Ouchy qui épouse la même forme.»
Au-delà même des justifications, on peut y voir un joli coup marketing. «Je voulais que mon club représente la ville de Lausanne, reprend Mario Marques. À un moment donné, je me suis dit: «Pourquoi ne pas lui donner un caractère international?» Le nom de City s’est imposé…» Particulièrement élégant au niveau du design, son logo se décline déjà en pin’s. On le retrouvera bientôt sur les produits dérivés de la boutique online.
Initialement, Lausanne City aurait souhaité évoluer à la Tuilière. Compte tenu d’un taux d’occupation déjà surchargé, cela n’a pas été possible, ce qui l’a contraint à trouver refuge au centre sportif de la Palette, sur le campus de l’entreprise Bobst, où les conditions sont idéales. «On a été magnifiquement accueillis. Ici, on peut s’entraîner autant qu’on le souhaite et quand on veut.» Leader de leur championnat, les Citizen de Mex recevront Bex II ce samedi (17 h).
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
N'importe quoi ce club... City, le vrai ferait bien de déposer plainte pour plagiat
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
dudu aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Une équipe de joueurs qui au minimum ont joué en 2 ème ligue qui se fait peut contre la 2 ou 3 de la Tour de Peilz c'est prometteur mdr.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
FF-LS aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Comment un club de 5 ème ligue peux avoir 28 milles follower? ce club et irréel
Nataniel- Localisation : 1022
Date d'inscription : 12/05/2019
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Nataniel a écrit:Comment un club de 5 ème ligue peux avoir 28 milles follower? ce club et irréel
Des sites internet permettent l'achat de followers sur les réseaux sociaux. Vu le nombre de likes qu'ils ont sur leur publication, c'est très probable qu'ils aient eu recours à ce subterfuge.
Ce n'est qu'une question de temps avant que ces enfumeurs mégalos ne retombent sur terre. Vu la hauteur de l'égo, la chute sera rude.
AxeLS- Date d'inscription : 05/01/2017
dudu, mic et kok9 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
A quelques jours du derby très attendu, on trouve une page entière (!) dans 24 H… le plus important journal Vaudois… sur un club de 5e ligue lausannois souhaitant concurrencer le LS dans 15 ans en Super League !
Franchement, non seulement c’est sans intérêt mais en plus il semble que ce journal et son fameux journaliste pro sédunois ne savent plus quoi faire pour remplir les pages.
On est vraiment tombé bien bas 🤬
Franchement, non seulement c’est sans intérêt mais en plus il semble que ce journal et son fameux journaliste pro sédunois ne savent plus quoi faire pour remplir les pages.
On est vraiment tombé bien bas 🤬
Old School, lausarme, Shogun, kok9 et FF-LS aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Et après on s'étonne que des joueurs amateurs de 3e ligue voire de 4e ligue touchent des salaires dans certains clubs. Quelle bêtise cette idée !
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
dudu aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Je lui laisserais le bénéfice du doute, la franchise peut passer pour de l'arrogance et souvent les gens qui amène quelque chose de novateur sont au départ mal vu.
Il faut admettre que pour le départ son projet est bien ficelé. Monter de deux ou trois ligues semble réalisable, c'est après que l'on verra si son club tient la route.
Pour le match contre La Tour-de-Peilz III, j'ai eu la curiosité d'aller voir la feuille de match et l'équipe était renforcée par plusieurs joueurs de la II qui est en 2eme ligue.
Il faut admettre que pour le départ son projet est bien ficelé. Monter de deux ou trois ligues semble réalisable, c'est après que l'on verra si son club tient la route.
Pour le match contre La Tour-de-Peilz III, j'ai eu la curiosité d'aller voir la feuille de match et l'équipe était renforcée par plusieurs joueurs de la II qui est en 2eme ligue.
RGI- Date d'inscription : 18/06/2022
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
le scandale c'est pas ce club d'un gugus mégalo en manque de reconnaissance, le vrai scandale c'est que 24H donne cette visibilité à un truc pareil alors que ce "journal" ne couvre ni le LS ni le foot vaudois de manière correcte au quotidien
mais bon rien de nouveau
mais bon rien de nouveau
FF-LS- Localisation : Montriond
Date d'inscription : 26/01/2021
dudu, Old School, Fabienne, lausarme, Shogun, kok9, AxeLS et Rolls aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
RGI a écrit:Je lui laisserais le bénéfice du doute, la franchise peut passer pour de l'arrogance et souvent les gens qui amène quelque chose de novateur sont au départ mal vu.
Il faut admettre que pour le départ son projet est bien ficelé. Monter de deux ou trois ligues semble réalisable, c'est après que l'on verra si son club tient la route.
Pour le match contre La Tour-de-Peilz III, j'ai eu la curiosité d'aller voir la feuille de match et l'équipe était renforcée par plusieurs joueurs de la II qui est en 2eme ligue.
Faux,
La Tour de Peilz I est en 3 ème ligue et la II en 4ème ligue.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Autant pour moi, je le suis marché dessus en confondant le 2 du groupe 2 avec 2eme ligue.
Il n'en reste pas moins que des joueurs de l'échelon supérieur sont venus renforcer l'équipe pour affronter le City.
Il n'en reste pas moins que des joueurs de l'échelon supérieur sont venus renforcer l'équipe pour affronter le City.
RGI- Date d'inscription : 18/06/2022
Page 14 sur 40 • 1 ... 8 ... 13, 14, 15 ... 27 ... 40
Sujets similaires
» Les articles de presse (commentaires autorisés)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Vos commentaires sur les articles de presse
» Les articles de presse (pas de commentaire !)
Page 14 sur 40
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum