Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/relegue/story/17325934
https://www.lematin.ch/sports/football/supporters-lausannois-attaquent-kop-fc-thoune/story/20985308
https://www.lematin.ch/sports/football/triste-derniere-alain-rochat/story/18940513
https://www.lematin.ch/sports/football/supporters-lausannois-attaquent-kop-fc-thoune/story/20985308
https://www.lematin.ch/sports/football/triste-derniere-alain-rochat/story/18940513
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
trouvé sur bluewin.ch
Pablo Iglesias, "triste" des événements de dimanche à la Pontaise - relégation sportive au terme d'un match contre Thoune arrêté en raison de bagarres dans les tribunes -, peinait semble-t-il encore à comprendre comment le LS en était arrivé là. "En peu de temps, le club se retrouve dans une situation inexplicable", déclare-t-il dans une vidéo publiée sur le site du club.
"Les gens en place sont compétents, il n'y a pas de tricheurs dans le vestiaire, il y a des garçons qui ont eu envie de se battre et qui sont tout aussi affectés et atteints", insiste Iglesias. Le directeur sportif - et le club dans sa totalité - doit désormais s'atteler à "un chantier énorme" touchant toutes les strates d'un Lausanne-Sport qui se rêvait en grand l'hiver passé, au moment de son rachat par la multinationale Ineos.
"Je ne pensais pas avoir autant de chantiers à développer, reconnaît Pablo Iglesias. Je pense assez fort aux nouveaux propriétaires. Ce n'était pas l'idée de départ d'Ineos, ni la mienne à mon arrivée, pour être sincère."
Responsable de la politique sportive du LS, l'ancien joueur connaît parfaitement sa première et principale mission: "Trouver un bon entraîneur", Ilija Borenovic n'assurant qu'un intérim depuis le renvoi de Fabio Celestini. "Il faut bâtir autour du futur entraîneur, lequel doit être la personne-clef dans la remontée."
"Le LS n'est pas suffisamment professionnel"
Il s'agira aussi de repenser un effectif étrangement construit. "Nous devons faire face à des contrats et des engagements pris bien avant décembre par l'ancien propriétaire. Il y aura pas mal de changements", prévient Pablo Iglesias, qui lance également un autre avertissement. "Il faut être conscient que la Challenge League ne sera pas du tout facile. Si c'était le cas, un club comme Servette serait remonté il y a longtemps."
Le directeur sportif étend toutefois sa réflexion bien au-delà de son seul dicastère. "Nous devons surtout professionnaliser le club parce que, quoi qu'on me dise aujourd'hui, le LS n'est pas suffisamment professionnel."
Améliorer toutes les structures, trouver l'entraîneur qui fera la différence, rebâtir un effectif, le tout dans le contexte d'une relégation par définition douloureuse et lourde de conséquences pour la vie d'un club: impossible pour Ineos et le directoire du Lausanne-Sport d'aller de l'avant sans nettoyer ces écuries d'Augias. A eux, désormais, de trouver le moyen de détourner les eaux de la Louve et du Flon
Pablo Iglesias, "triste" des événements de dimanche à la Pontaise - relégation sportive au terme d'un match contre Thoune arrêté en raison de bagarres dans les tribunes -, peinait semble-t-il encore à comprendre comment le LS en était arrivé là. "En peu de temps, le club se retrouve dans une situation inexplicable", déclare-t-il dans une vidéo publiée sur le site du club.
"Les gens en place sont compétents, il n'y a pas de tricheurs dans le vestiaire, il y a des garçons qui ont eu envie de se battre et qui sont tout aussi affectés et atteints", insiste Iglesias. Le directeur sportif - et le club dans sa totalité - doit désormais s'atteler à "un chantier énorme" touchant toutes les strates d'un Lausanne-Sport qui se rêvait en grand l'hiver passé, au moment de son rachat par la multinationale Ineos.
"Je ne pensais pas avoir autant de chantiers à développer, reconnaît Pablo Iglesias. Je pense assez fort aux nouveaux propriétaires. Ce n'était pas l'idée de départ d'Ineos, ni la mienne à mon arrivée, pour être sincère."
Responsable de la politique sportive du LS, l'ancien joueur connaît parfaitement sa première et principale mission: "Trouver un bon entraîneur", Ilija Borenovic n'assurant qu'un intérim depuis le renvoi de Fabio Celestini. "Il faut bâtir autour du futur entraîneur, lequel doit être la personne-clef dans la remontée."
"Le LS n'est pas suffisamment professionnel"
Il s'agira aussi de repenser un effectif étrangement construit. "Nous devons faire face à des contrats et des engagements pris bien avant décembre par l'ancien propriétaire. Il y aura pas mal de changements", prévient Pablo Iglesias, qui lance également un autre avertissement. "Il faut être conscient que la Challenge League ne sera pas du tout facile. Si c'était le cas, un club comme Servette serait remonté il y a longtemps."
Le directeur sportif étend toutefois sa réflexion bien au-delà de son seul dicastère. "Nous devons surtout professionnaliser le club parce que, quoi qu'on me dise aujourd'hui, le LS n'est pas suffisamment professionnel."
Améliorer toutes les structures, trouver l'entraîneur qui fera la différence, rebâtir un effectif, le tout dans le contexte d'une relégation par définition douloureuse et lourde de conséquences pour la vie d'un club: impossible pour Ineos et le directoire du Lausanne-Sport d'aller de l'avant sans nettoyer ces écuries d'Augias. A eux, désormais, de trouver le moyen de détourner les eaux de la Louve et du Flon
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
suite avec itw président :
C'est avec les larmes aux yeux que le président du Lausanne-Sport, David Thompson, s'est présenté à l'interview ce dimanche 13 mai 2018. Une date qui restera gravée comme le "dimanche noir" du club vaudois. Les incidents seront condamnés "avec la plus grande fermeté".
Qu’est-ce qui est le plus triste ? Les scènes de violence ou la descente en Challenge League ? "Sans aucun doute, ces scènes de violence. Ces "supporters" sont le grand problème. C’est très inquiétant. Nous allons travailler dur pour les identifier afin qu’ils ne reviennent plus jamais ici."
Quelles ont été les directives pour arrêter ce match? "La sécurité est notre priorité donc nous avons rapidement discuté avec les forces de l’ordre et la décision a été vite prise. C’est un triste jour pour nous."
Du côté sportif, le président du Lausanne-Sport devra digérer cette relégation en Challenge League mais reste confiant en l'avenir. "Sur le terrain c’était un tout petit peu mieux aujourd’hui mais ça reste bien sûr très décevant. Nous sommes tombés mais nous restons soudés derrière cette équipe. Nous aurons bien sûr moins de visibilité en Challenge league mais nous regardons à long terme et suivons notre plan, nous serons là dans le futur."
Suite aux incidents, les forces de l'ordre ont procédé à des interpellations au terme du match, dans différents endroits de la ville de Lausanne. Il y a eu treize interpellations, selon la police lausannoise. "Nous sommes en train d'effectuer les constatations qui permettront de déterminer s'il y a eu des déprédations", a-t-elle ajouté.
C'est avec les larmes aux yeux que le président du Lausanne-Sport, David Thompson, s'est présenté à l'interview ce dimanche 13 mai 2018. Une date qui restera gravée comme le "dimanche noir" du club vaudois. Les incidents seront condamnés "avec la plus grande fermeté".
Qu’est-ce qui est le plus triste ? Les scènes de violence ou la descente en Challenge League ? "Sans aucun doute, ces scènes de violence. Ces "supporters" sont le grand problème. C’est très inquiétant. Nous allons travailler dur pour les identifier afin qu’ils ne reviennent plus jamais ici."
Quelles ont été les directives pour arrêter ce match? "La sécurité est notre priorité donc nous avons rapidement discuté avec les forces de l’ordre et la décision a été vite prise. C’est un triste jour pour nous."
Du côté sportif, le président du Lausanne-Sport devra digérer cette relégation en Challenge League mais reste confiant en l'avenir. "Sur le terrain c’était un tout petit peu mieux aujourd’hui mais ça reste bien sûr très décevant. Nous sommes tombés mais nous restons soudés derrière cette équipe. Nous aurons bien sûr moins de visibilité en Challenge league mais nous regardons à long terme et suivons notre plan, nous serons là dans le futur."
Suite aux incidents, les forces de l'ordre ont procédé à des interpellations au terme du match, dans différents endroits de la ville de Lausanne. Il y a eu treize interpellations, selon la police lausannoise. "Nous sommes en train d'effectuer les constatations qui permettront de déterminer s'il y a eu des déprédations", a-t-elle ajouté.
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/ultras-lhc-sontils-origine-debordements/story/13283244
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/8380905?utm_source=email&utm_medium=social_user&utm_campaign=blick_mobile
«Der FCZ dient uns als Vorbild»
So plant Chaos-Lausanne die Challenge LeagueBruno Hayoz und Martin Arn | 18:28 | 15.05.2018Lausannes Vizepräsident Stefan Nellen hat den sofortigen Wiederaufstieg als Ziel genannt. Mit welchem Trainer die Waadtländer dieses Projekt in Angriff nehmen, soll bald geklärt sein.
Die schweren Ausschreitungen vom Sonntag, als Lausanne-Chaoten auf die Gästefans aus Thun losgingen, Pyros und Böller zündeten und den Platz stürmten, sind auch gestern bei der VR-Sitzung von Lausanne logischerweise ein Thema.
Laut Vizepräsident Stefan Nellen werden die Vorfälle nun von der Polizei und der Stadt Lausanne analysiert. Gemäss Polizei hat es 13 Verhaftungen gegeben.
Sodann wurden auch Details bekannt, wie es nach dem Abstieg weitergehen soll. Laut Nellen werden die milliardenschweren Investoren des im Waadtland ansässigen Petrochemie-Multis Ineos sicher bleiben. Bis Ende nächster Woche soll der Name des neuen Trainers bekannt gegeben werden. Auch diejenigen Spieler, deren Verträge weiterlaufen, wolle man halten.
Die Ineos-Investoren bleiben an Bord.
Nellen: «Unser Ziel ist der sofortige Wiederaufstieg. Der FCZ dient uns als Vorbild. Das Budget wird auch in der Challenge League nicht gekürzt. Wir werden nun aus den Fehlern lernen und eine schlagkräftige Truppe aufbauen. Im Januar 2020, wenn wir ins neue Stadion Tuilière umziehen, wollen wir unbedingt wieder in der Super League sein.»
Torhüter Thomas Castella, zuletzt noch einer der Besten beim Absteiger, sagt: «Wenn die Klubführung ein gutes Projekt hat, dann bin ich auch in der Challenge League dabei und will helfen, den Wiederaufstieg zu schaffen.»
Dass Lausanne sein erstes Heimspiel wegen der Ausschreitungen vom Sonntag vor leeren Rängen wird durchführen müssen, gilt allerdings als ziemlich sicher.
«Der FCZ dient uns als Vorbild»
So plant Chaos-Lausanne die Challenge LeagueBruno Hayoz und Martin Arn | 18:28 | 15.05.2018Lausannes Vizepräsident Stefan Nellen hat den sofortigen Wiederaufstieg als Ziel genannt. Mit welchem Trainer die Waadtländer dieses Projekt in Angriff nehmen, soll bald geklärt sein.
Die schweren Ausschreitungen vom Sonntag, als Lausanne-Chaoten auf die Gästefans aus Thun losgingen, Pyros und Böller zündeten und den Platz stürmten, sind auch gestern bei der VR-Sitzung von Lausanne logischerweise ein Thema.
Laut Vizepräsident Stefan Nellen werden die Vorfälle nun von der Polizei und der Stadt Lausanne analysiert. Gemäss Polizei hat es 13 Verhaftungen gegeben.
Sodann wurden auch Details bekannt, wie es nach dem Abstieg weitergehen soll. Laut Nellen werden die milliardenschweren Investoren des im Waadtland ansässigen Petrochemie-Multis Ineos sicher bleiben. Bis Ende nächster Woche soll der Name des neuen Trainers bekannt gegeben werden. Auch diejenigen Spieler, deren Verträge weiterlaufen, wolle man halten.
Die Ineos-Investoren bleiben an Bord.
Nellen: «Unser Ziel ist der sofortige Wiederaufstieg. Der FCZ dient uns als Vorbild. Das Budget wird auch in der Challenge League nicht gekürzt. Wir werden nun aus den Fehlern lernen und eine schlagkräftige Truppe aufbauen. Im Januar 2020, wenn wir ins neue Stadion Tuilière umziehen, wollen wir unbedingt wieder in der Super League sein.»
Torhüter Thomas Castella, zuletzt noch einer der Besten beim Absteiger, sagt: «Wenn die Klubführung ein gutes Projekt hat, dann bin ich auch in der Challenge League dabei und will helfen, den Wiederaufstieg zu schaffen.»
Dass Lausanne sein erstes Heimspiel wegen der Ausschreitungen vom Sonntag vor leeren Rängen wird durchführen müssen, gilt allerdings als ziemlich sicher.
Beepbeep007- Date d'inscription : 16/07/2015
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
C'est fou ! il y a quelques semaines les journalistes ne parlaient guère du LS. Depuis dimanche, 3 articles par jour en moyenne.
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Et un article de plus. cabral ferait du bien CHL... par contre pour Fransson et Marin, ca semble fini (et tant mieux)
Football
L’avenir de Cabral est dans les mains du nouveau coach
PATRICK MARTIN
Arrivé de nulle part en mars, le milieu de terrain est l’une des rares satisfactions lausannoises de ce printemps. Mais il est en fin de contrat
Adilson Cabral pourrait être l’un des leaders sur lesquels se construira le nouveau LS. PATRICK MARTIN
André Boschetti
Même une deuxième partie de saison aussi désastreuse que celle que vit le LS laisse quelques motifs de satisfaction. La renaissance d’Adilson Cabral (29 ans) en est un. En perdition depuis près de deux ans, l’ancien junior du Team Vaud a su magnifiquement saisir la main que lui a tendue Pablo Iglesias, en mars dernier. «Lorsque Cabral est venu frapper à ma porte il y a trois mois, je l’avais perdu de vue depuis pas mal de temps, raconte le directeur sportif de la Pontaise. J’avais bien sûr suivi son parcours phénoménal, avec notamment cinq titres de champion de Suisse à la clé, mais sans plus avoir de contacts avec lui. J’ai été frappé par son humilité lorsqu’il m’a demandé de lui accorder une chance de rebondir. Et les seules choses que j’ai pu lui offrir, c’était la mise à sa disposition d’un préparateur physique et d’un nutritionniste ainsi que la possibilité de s’entraîner avec le LS. Pas le moindre salaire, par contre, mais la promesse d’un vrai contrat si l’opération devait être un succès.»
Un retour progressif
Le milieu de terrain vaudois a saisi l’opportunité sans broncher. Sans faire de bruit, Cabral s’est mis au travail avec une envie et une détermination rares. Quinze jours après, il joue une mi-temps avec le Team Vaud M21, en 1re ligue. Puis 70 minutes une semaine plus tard, avant de disputer un premier match en entier le 29 mars contre Meyrin. Ces trois performances plus qu’encourageantes ont poussé Fabio Celestini à le convoquer le 8 avril contre le FC Sion. Même s’il n’entre pas en jeu, Cabral se rapproche alors à grands pas d’un retour aussi spectaculaire qu’inattendu en Super League, deux ans après l’avoir quittée par la petite porte avec Zurich. Son attente prendra fin sept jours plus tard, à Bâle, contre ce club au sein duquel il a vécu les plus belles années de sa carrière. Positionné en défense centrale, Adilson Cabral épate par son sens du placement, son intelligence de jeu et cette «grinta» qui manque tant dans cette équipe lausannoise en souffrance.
Capitaine à deux reprises
Depuis lors, malgré une condition physique pas encore optimale, Cabral n’a non seulement plus quitté le onze de base du LS mais il en est surtout très vite devenu le leader légitime. Jusqu’à se voir même confier le brassard de capitaine en l’absence d’Alain Rochat. «Je suis très admiratif de ce qu’il a réussi à faire en moins de trois mois, continue Pablo Iglesias. Il n’a pas encore le rendement qui était le sien au FC Bâle, mais je suis persuadé qu’il le retrouvera très bientôt. Aujourd’hui, il fait d’ailleurs déjà partie des meilleurs lors de certains tests physiques.»
Le «problème», c’est que Cabral est l’un des quatre joueurs en fin de contrat au Lausanne-Sport. Si l’avenir de Fransson (en prêt de Bâle), de Marin et de Rochat semble devoir se situer loin de la Pontaise, celui du milieu de terrain au double passeport suisse et capverdien s’accompagne encore d’un point d’interrogation. «Pour lui comme pour tous les joueurs du groupe actuel, la décision finale appartiendra au nouvel entraîneur, explique Pablo Iglesias. Mais j’ose espérer qu’il souhaitera travailler avec Adilson. Tant sur le terrain que dans le vestiaire, il pourrait très bien être l’un des leaders de cette future équipe dont l’objectif sera la promotion immédiate en Super League.»
Football
L’avenir de Cabral est dans les mains du nouveau coach
PATRICK MARTIN
Arrivé de nulle part en mars, le milieu de terrain est l’une des rares satisfactions lausannoises de ce printemps. Mais il est en fin de contrat
Adilson Cabral pourrait être l’un des leaders sur lesquels se construira le nouveau LS. PATRICK MARTIN
André Boschetti
Même une deuxième partie de saison aussi désastreuse que celle que vit le LS laisse quelques motifs de satisfaction. La renaissance d’Adilson Cabral (29 ans) en est un. En perdition depuis près de deux ans, l’ancien junior du Team Vaud a su magnifiquement saisir la main que lui a tendue Pablo Iglesias, en mars dernier. «Lorsque Cabral est venu frapper à ma porte il y a trois mois, je l’avais perdu de vue depuis pas mal de temps, raconte le directeur sportif de la Pontaise. J’avais bien sûr suivi son parcours phénoménal, avec notamment cinq titres de champion de Suisse à la clé, mais sans plus avoir de contacts avec lui. J’ai été frappé par son humilité lorsqu’il m’a demandé de lui accorder une chance de rebondir. Et les seules choses que j’ai pu lui offrir, c’était la mise à sa disposition d’un préparateur physique et d’un nutritionniste ainsi que la possibilité de s’entraîner avec le LS. Pas le moindre salaire, par contre, mais la promesse d’un vrai contrat si l’opération devait être un succès.»
Un retour progressif
Le milieu de terrain vaudois a saisi l’opportunité sans broncher. Sans faire de bruit, Cabral s’est mis au travail avec une envie et une détermination rares. Quinze jours après, il joue une mi-temps avec le Team Vaud M21, en 1re ligue. Puis 70 minutes une semaine plus tard, avant de disputer un premier match en entier le 29 mars contre Meyrin. Ces trois performances plus qu’encourageantes ont poussé Fabio Celestini à le convoquer le 8 avril contre le FC Sion. Même s’il n’entre pas en jeu, Cabral se rapproche alors à grands pas d’un retour aussi spectaculaire qu’inattendu en Super League, deux ans après l’avoir quittée par la petite porte avec Zurich. Son attente prendra fin sept jours plus tard, à Bâle, contre ce club au sein duquel il a vécu les plus belles années de sa carrière. Positionné en défense centrale, Adilson Cabral épate par son sens du placement, son intelligence de jeu et cette «grinta» qui manque tant dans cette équipe lausannoise en souffrance.
Capitaine à deux reprises
Depuis lors, malgré une condition physique pas encore optimale, Cabral n’a non seulement plus quitté le onze de base du LS mais il en est surtout très vite devenu le leader légitime. Jusqu’à se voir même confier le brassard de capitaine en l’absence d’Alain Rochat. «Je suis très admiratif de ce qu’il a réussi à faire en moins de trois mois, continue Pablo Iglesias. Il n’a pas encore le rendement qui était le sien au FC Bâle, mais je suis persuadé qu’il le retrouvera très bientôt. Aujourd’hui, il fait d’ailleurs déjà partie des meilleurs lors de certains tests physiques.»
Le «problème», c’est que Cabral est l’un des quatre joueurs en fin de contrat au Lausanne-Sport. Si l’avenir de Fransson (en prêt de Bâle), de Marin et de Rochat semble devoir se situer loin de la Pontaise, celui du milieu de terrain au double passeport suisse et capverdien s’accompagne encore d’un point d’interrogation. «Pour lui comme pour tous les joueurs du groupe actuel, la décision finale appartiendra au nouvel entraîneur, explique Pablo Iglesias. Mais j’ose espérer qu’il souhaitera travailler avec Adilson. Tant sur le terrain que dans le vestiaire, il pourrait très bien être l’un des leaders de cette future équipe dont l’objectif sera la promotion immédiate en Super League.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.footvaud.ch/le-ls-a-perdu-sa-voix-pas-encore-son-ame/
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
vive le sport à haut niveau....
https://www.francebleu.fr/sports/football/coupe-du-monde-98-la-petite-magouille-de-michel-platini-pour-un-france-bresil-en-finale-1526569206
https://www.francebleu.fr/sports/football/coupe-du-monde-98-la-petite-magouille-de-michel-platini-pour-un-france-bresil-en-finale-1526569206
Invité- Invité
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/PierreAndre-Schuermann-Oui-je-suis-candidat/story/11763446
Schürmann est motivé par notre projet! Ca serait le candidat idéal.
Schürmann est motivé par notre projet! Ca serait le candidat idéal.
f-alex1997- Localisation : Londres, R-U
Date d'inscription : 06/11/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pierre-André Schürmann: «Oui, je suis candidat»
FootballL'ancien entraîneur du Lausanne-Sport se verrait bien faire son retour sur le banc de la Pontaise. La Challenge League et la «mission remontée immédiate» ne lui font pas peur.
Son nom faisant partie de ceux murmurés dans les couloirs de la Pontaise pour occuper le banc du LS, on a décidé d'appeler Pierre-André Schürmann pour en avoir le coeur net. D'abord réticent à répondre, le dernier entraîneur à avoir gagné un trophée majeur avec le club vaudois (la Coupe de Suisse en 1999) a finalement accepté de confirmer son intérêt pour le poste.
Pierre-André Schürmann, êtes-vous candidat au poste d'entraîneur du LS?
Je suis intéressé, c'est clair. Des choses doivent être discutées, mais je ne vais jamais cacher mon profond intérêt pour le Lausanne-Sport. Je ne vais pas faire de grande déclaration, mais le poste d'entraîneur du LS est libre et je suis candidat.
Avez-vous eu un contact direct avec la direction du Lausanne-Sport ces derniers jours?
Je connais Pablo Iglesias de par mon précédent passage. Il y a un intérêt, il y a des discussions. Je n'ai rien de plus à dire à ce stade.
Vous sentez-vous l'homme de la situation?
Comment répondre autre chose que oui? Je connais tout le tour de la Pontaise. J'ai été le capitaine de ce bateau. C'est peut-être le moment pour le capitaine de revenir. Il y a d'autres candidats, des gens de grande valeur. Je ne suis pas le seul à être intéressé par ce poste et tant mieux. Cela prouve que le LS n'est pas mort. Il est bien vivant, même.
Avez-vous eu un contact direct avec la direction du Lausanne-Sport ces derniers jours?
Je connais Pablo Iglesias de par mon précédent passage. Il y a un intérêt, il y a des discussions. Je n'ai rien de plus à dire à ce stade.
Vous sentez-vous l'homme de la situation?
Comment répondre autre chose que oui? Je connais tout le tour de la Pontaise. J'ai été le capitaine de ce bateau. C'est peut-être le moment pour le capitaine de revenir. Il y a d'autres candidats, des gens de grande valeur. Je ne suis pas le seul à être intéressé par ce poste et tant mieux. Cela prouve que le LS n'est pas mort. Il est bien vivant, même.
Avez-vous suivi les derniers championnats de Challenge League?
Evidemment. Je connais chaque stade de Suisse. Je ne suis pas un entraîneur "vieillot" ou je ne sais pas quelle bêtise j'ai pu entendre ou lire. Je suis à la page, je sors d'une belle aventure en Algérie, avec les Jeux Olympiques et une participation aux éliminatoires de la CAN. Je me tiens au courant de tout. Je suis prêt.
Et vous êtes l'homme du dernier grand trophée gagné par le LS...
Je vous remercie de ne pas l'avoir oublié. J'espère que les gens ne l'ont pas oublié non plus. Mais je suis sûr que ce n'est pas le cas, parce que chaque fois que je vais à la Pontaise on m'en parle. Ca me fait même mal, des fois. J'aimerais tellement que le LS retrouve sa juste place, vous savez... (24 heures)
FootballL'ancien entraîneur du Lausanne-Sport se verrait bien faire son retour sur le banc de la Pontaise. La Challenge League et la «mission remontée immédiate» ne lui font pas peur.
Son nom faisant partie de ceux murmurés dans les couloirs de la Pontaise pour occuper le banc du LS, on a décidé d'appeler Pierre-André Schürmann pour en avoir le coeur net. D'abord réticent à répondre, le dernier entraîneur à avoir gagné un trophée majeur avec le club vaudois (la Coupe de Suisse en 1999) a finalement accepté de confirmer son intérêt pour le poste.
Pierre-André Schürmann, êtes-vous candidat au poste d'entraîneur du LS?
Je suis intéressé, c'est clair. Des choses doivent être discutées, mais je ne vais jamais cacher mon profond intérêt pour le Lausanne-Sport. Je ne vais pas faire de grande déclaration, mais le poste d'entraîneur du LS est libre et je suis candidat.
Avez-vous eu un contact direct avec la direction du Lausanne-Sport ces derniers jours?
Je connais Pablo Iglesias de par mon précédent passage. Il y a un intérêt, il y a des discussions. Je n'ai rien de plus à dire à ce stade.
Vous sentez-vous l'homme de la situation?
Comment répondre autre chose que oui? Je connais tout le tour de la Pontaise. J'ai été le capitaine de ce bateau. C'est peut-être le moment pour le capitaine de revenir. Il y a d'autres candidats, des gens de grande valeur. Je ne suis pas le seul à être intéressé par ce poste et tant mieux. Cela prouve que le LS n'est pas mort. Il est bien vivant, même.
Avez-vous eu un contact direct avec la direction du Lausanne-Sport ces derniers jours?
Je connais Pablo Iglesias de par mon précédent passage. Il y a un intérêt, il y a des discussions. Je n'ai rien de plus à dire à ce stade.
Vous sentez-vous l'homme de la situation?
Comment répondre autre chose que oui? Je connais tout le tour de la Pontaise. J'ai été le capitaine de ce bateau. C'est peut-être le moment pour le capitaine de revenir. Il y a d'autres candidats, des gens de grande valeur. Je ne suis pas le seul à être intéressé par ce poste et tant mieux. Cela prouve que le LS n'est pas mort. Il est bien vivant, même.
Avez-vous suivi les derniers championnats de Challenge League?
Evidemment. Je connais chaque stade de Suisse. Je ne suis pas un entraîneur "vieillot" ou je ne sais pas quelle bêtise j'ai pu entendre ou lire. Je suis à la page, je sors d'une belle aventure en Algérie, avec les Jeux Olympiques et une participation aux éliminatoires de la CAN. Je me tiens au courant de tout. Je suis prêt.
Et vous êtes l'homme du dernier grand trophée gagné par le LS...
Je vous remercie de ne pas l'avoir oublié. J'espère que les gens ne l'ont pas oublié non plus. Mais je suis sûr que ce n'est pas le cas, parce que chaque fois que je vais à la Pontaise on m'en parle. Ca me fait même mal, des fois. J'aimerais tellement que le LS retrouve sa juste place, vous savez... (24 heures)
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Et encore un ! Ils ont mis un journaliste à plein temps sur LS, à 24h. On a jamais vu ça !
Vendredi 18 Mai 2018 À 22:35
«J’ignore encore si je resterai au LS»
FootballEnzo Zidane se confie avant de disputer peut-être, samedi à Saint-Gall, son dernier match sous le maillot lausannois.
Enzo Zidane a accordé à «24 heures» la toute première interview de sa jeune carrière.(Photo: CHANTAL DERVEY)
André Boschetti
2
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L’annonce de son arrivée au LS, en janvier, avait attisé la curiosité. Ses débuts, discrets, avaient suscité les premiers commentaires. Le public lausannois a ensuite suivi son parcours avec autant d’attention que de bienveillance. Enzo Zidane (23 ans) n’a jamais été au centre de sa colère malgré les attentes placées en lui et le printemps catastrophique du LS. En partie, peut-être, grâce à l’immense respect que chacun voue à son père, Zinédine, mais certainement aussi en raison de l’humilité, l’implication et l’habileté technique d’Enzo. Rencontre avant une partie qui pourrait être la dernière du jeune milieu de terrain en Super League.
Pour une première vraie saison en dehors du contexte madrilène où vous avez grandi, il était difficile d’imaginer pire, non?
C’est le moins que l’on puisse dire. C’était une saison très compliquée pour moi. J’ai toutefois l’impression d’avoir beaucoup appris et d’avoir mûri. À tous les niveaux. Sur un plan personnel, il s’agissait aussi de ma première expérience loin de la famille. Quant à l’aspect sportif, j’imaginais effectivement vivre d’autres types d’émotions.
À Alaves, d’abord, vous avez très peu joué. Pourquoi?
Je ne pense pas que le niveau de la Liga était trop élevé pour moi. Le problème s’est situé ailleurs. Si j’y suis allé, c’est parce que l’entraîneur me voulait et qu’il avait une conception du foot qui me convenait. Seulement, il s’est très vite fait virer. Et avec le suivant, je n’ai plus joué. Se retrouver hors du terrain le week-end est la pire des choses que l’on puisse imaginer. D’où mon désir de partir à Noël.
Pourquoi avoir choisi Lausanne? Parce que vous connaissiez Fabio Celestini et que votre agent y habite?
Le fait que le coach prône un jeu «à l’espagnole» qui me correspond et qu’il me veuille dans son groupe a joué un rôle primordial. Tout comme l’ambitieux projet du club. La présence de mon agent n’était qu’un petit plus. Et puis, je voulais aussi quitter l’Espagne pour connaître une réalité et un contexte différents.
Comment expliquez-vous le fiasco de ce printemps? Ce qui s’est passé est aussi compliqué à vivre qu’à expliquer. Là, je suis encore dans la déception. (Il marque une pause.) C’est une addition de petites choses qui nous a tirés vers le bas. Tout s’est enchaîné de la pire des façons. On a eu des hauts qui n’ont pas été récompensés et on a payé au prix fort nos bas. Mais cette équipe avait les moyens de s’en sortir.
Ces quelques mois ont dû être pénibles à vivre…
Bien sûr. J’aime le foot et je veux gagner. Quand cela va mal, j’y pense toute la journée. Mais malgré ces gros problèmes, notre groupe est resté sain, il a lutté jusqu’au bout.
Comment avez-vous vécu le licenciement de Celestini?
Quel que soit l’entraîneur, un licenciement est toujours difficile à vivre. On passe beaucoup de temps ensemble, on partage des émotions, des moments forts. Et puis, en tant que joueur, tu te sens toujours un peu responsable.
Avez-vous de ses nouvelles?
Oui, on s’est un peu parlé. Tout n’a pas été simple pour lui, mais il va bien, je crois. Je connais Fabio depuis longtemps et nous avons une relation simple et cordiale.
Le niveau de la Super League vous a-t-il surpris?
Non, car je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre en arrivant. À part Bâle en Coupe d’Europe, je ne connaissais rien des clubs suisses. En Espagne, il n’y a, c’est vrai, pas une énorme considération pour la Super League. Mais aujourd’hui je peux vous dire que ce championnat est compliqué et que le niveau d’exigence y est élevé.
Et sur un plan individuel, êtes-vous satisfait?
Là aussi les choses ont été compliquées. D’abord il m’a fallu du temps pour m’adapter, puis pour retrouver le bon rythme car je n’avais pas beaucoup joué depuis huit mois. Mais comme je suis très exigeant avec moi-même et que les résultats ont été très décevants, globalement je ne peux pas être content de moi. Cela dit, j’ai la conscience tranquille, le sentiment d’avoir tout fait pour être utile à l’équipe.
Dans quels domaines devez-vous encore progresser?
À tous les niveaux je peux mieux faire, mais il est évident que je dois encore beaucoup travailler sur le plan physique.
À part ça, comment est la vie à Lausanne? Très agréable. Lausanne est une belle ville, où l’on peut se balader sans être reconnu. Ce que j’apprécie beaucoup. Mon intégration a aussi été facilitée par mes coéquipiers qui ont été fantastiques avec moi. Le seul bémol, c’est l’hiver et le froid.
Vous vivez seul ici?
Oui, et je n’y étais pas non plus habitué. Nous sommes très famille, nous passons beaucoup de temps ensemble. Mais c’est aussi pour couper ce cordon que j’ai choisi de quitter Madrid. Du coup, j’ai dû apprendre à me débrouiller seul, à cuisiner un peu aussi.
Votre père est-il venu vous rendre visite?
Oui, car il voulait voir où je vivais et comment j’étais installé. Mais il n’a pas pu assister à un match. En revanche mes trois frères et surtout ma mère sont venus plus souvent.
Souffrez-vous de la comparaison avec lui?
Je vis avec ça depuis longtemps et je m’y suis habitué. Il a fait une immense carrière de joueur et il est en train d’en réussir une aussi belle comme entraîneur. J’en suis très fier, mais je dois vivre ma propre vie. Le plus important pour moi, c’est la très belle relation père-fils que nous entretenons. Lorsqu’on s’appelle, très régulièrement d’ailleurs, on parle bien sûr un peu de ce foot qui est au centre de nos vies, mais surtout d’autres choses.
Serez-vous encore au LS à la reprise en juin?
J’ai encore deux ans de contrat ici mais j’ignore encore si je resterai. Je vais penser à tout ça dès la semaine prochaine, à tête reposée.
(24 heures)
Vendredi 18 Mai 2018 À 22:35
«J’ignore encore si je resterai au LS»
FootballEnzo Zidane se confie avant de disputer peut-être, samedi à Saint-Gall, son dernier match sous le maillot lausannois.
Enzo Zidane a accordé à «24 heures» la toute première interview de sa jeune carrière.(Photo: CHANTAL DERVEY)
André Boschetti
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L’annonce de son arrivée au LS, en janvier, avait attisé la curiosité. Ses débuts, discrets, avaient suscité les premiers commentaires. Le public lausannois a ensuite suivi son parcours avec autant d’attention que de bienveillance. Enzo Zidane (23 ans) n’a jamais été au centre de sa colère malgré les attentes placées en lui et le printemps catastrophique du LS. En partie, peut-être, grâce à l’immense respect que chacun voue à son père, Zinédine, mais certainement aussi en raison de l’humilité, l’implication et l’habileté technique d’Enzo. Rencontre avant une partie qui pourrait être la dernière du jeune milieu de terrain en Super League.
Pour une première vraie saison en dehors du contexte madrilène où vous avez grandi, il était difficile d’imaginer pire, non?
C’est le moins que l’on puisse dire. C’était une saison très compliquée pour moi. J’ai toutefois l’impression d’avoir beaucoup appris et d’avoir mûri. À tous les niveaux. Sur un plan personnel, il s’agissait aussi de ma première expérience loin de la famille. Quant à l’aspect sportif, j’imaginais effectivement vivre d’autres types d’émotions.
À Alaves, d’abord, vous avez très peu joué. Pourquoi?
Je ne pense pas que le niveau de la Liga était trop élevé pour moi. Le problème s’est situé ailleurs. Si j’y suis allé, c’est parce que l’entraîneur me voulait et qu’il avait une conception du foot qui me convenait. Seulement, il s’est très vite fait virer. Et avec le suivant, je n’ai plus joué. Se retrouver hors du terrain le week-end est la pire des choses que l’on puisse imaginer. D’où mon désir de partir à Noël.
Pourquoi avoir choisi Lausanne? Parce que vous connaissiez Fabio Celestini et que votre agent y habite?
Le fait que le coach prône un jeu «à l’espagnole» qui me correspond et qu’il me veuille dans son groupe a joué un rôle primordial. Tout comme l’ambitieux projet du club. La présence de mon agent n’était qu’un petit plus. Et puis, je voulais aussi quitter l’Espagne pour connaître une réalité et un contexte différents.
Comment expliquez-vous le fiasco de ce printemps? Ce qui s’est passé est aussi compliqué à vivre qu’à expliquer. Là, je suis encore dans la déception. (Il marque une pause.) C’est une addition de petites choses qui nous a tirés vers le bas. Tout s’est enchaîné de la pire des façons. On a eu des hauts qui n’ont pas été récompensés et on a payé au prix fort nos bas. Mais cette équipe avait les moyens de s’en sortir.
Ces quelques mois ont dû être pénibles à vivre…
Bien sûr. J’aime le foot et je veux gagner. Quand cela va mal, j’y pense toute la journée. Mais malgré ces gros problèmes, notre groupe est resté sain, il a lutté jusqu’au bout.
Comment avez-vous vécu le licenciement de Celestini?
Quel que soit l’entraîneur, un licenciement est toujours difficile à vivre. On passe beaucoup de temps ensemble, on partage des émotions, des moments forts. Et puis, en tant que joueur, tu te sens toujours un peu responsable.
Avez-vous de ses nouvelles?
Oui, on s’est un peu parlé. Tout n’a pas été simple pour lui, mais il va bien, je crois. Je connais Fabio depuis longtemps et nous avons une relation simple et cordiale.
Le niveau de la Super League vous a-t-il surpris?
Non, car je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre en arrivant. À part Bâle en Coupe d’Europe, je ne connaissais rien des clubs suisses. En Espagne, il n’y a, c’est vrai, pas une énorme considération pour la Super League. Mais aujourd’hui je peux vous dire que ce championnat est compliqué et que le niveau d’exigence y est élevé.
Et sur un plan individuel, êtes-vous satisfait?
Là aussi les choses ont été compliquées. D’abord il m’a fallu du temps pour m’adapter, puis pour retrouver le bon rythme car je n’avais pas beaucoup joué depuis huit mois. Mais comme je suis très exigeant avec moi-même et que les résultats ont été très décevants, globalement je ne peux pas être content de moi. Cela dit, j’ai la conscience tranquille, le sentiment d’avoir tout fait pour être utile à l’équipe.
Dans quels domaines devez-vous encore progresser?
À tous les niveaux je peux mieux faire, mais il est évident que je dois encore beaucoup travailler sur le plan physique.
À part ça, comment est la vie à Lausanne? Très agréable. Lausanne est une belle ville, où l’on peut se balader sans être reconnu. Ce que j’apprécie beaucoup. Mon intégration a aussi été facilitée par mes coéquipiers qui ont été fantastiques avec moi. Le seul bémol, c’est l’hiver et le froid.
Vous vivez seul ici?
Oui, et je n’y étais pas non plus habitué. Nous sommes très famille, nous passons beaucoup de temps ensemble. Mais c’est aussi pour couper ce cordon que j’ai choisi de quitter Madrid. Du coup, j’ai dû apprendre à me débrouiller seul, à cuisiner un peu aussi.
Votre père est-il venu vous rendre visite?
Oui, car il voulait voir où je vivais et comment j’étais installé. Mais il n’a pas pu assister à un match. En revanche mes trois frères et surtout ma mère sont venus plus souvent.
Souffrez-vous de la comparaison avec lui?
Je vis avec ça depuis longtemps et je m’y suis habitué. Il a fait une immense carrière de joueur et il est en train d’en réussir une aussi belle comme entraîneur. J’en suis très fier, mais je dois vivre ma propre vie. Le plus important pour moi, c’est la très belle relation père-fils que nous entretenons. Lorsqu’on s’appelle, très régulièrement d’ailleurs, on parle bien sûr un peu de ce foot qui est au centre de nos vies, mais surtout d’autres choses.
Serez-vous encore au LS à la reprise en juin?
J’ai encore deux ans de contrat ici mais j’ignore encore si je resterai. Je vais penser à tout ça dès la semaine prochaine, à tête reposée.
(24 heures)
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Un article de Wullschleger dans le Lausanne Cités
https://www.lausannecites.ch/le-journal/lausanne/une-relegation-dans-la-violence-et-sans-gloire
https://www.lausannecites.ch/le-journal/lausanne/une-relegation-dans-la-violence-et-sans-gloire
Martin- Date d'inscription : 03/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ma réponse :
http://www.carton-rouge.ch/2018/05/19/reponse-a-jacques-wullschleger/
http://www.carton-rouge.ch/2018/05/19/reponse-a-jacques-wullschleger/
Martin- Date d'inscription : 03/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://m.24heures.ch/articles/18127179
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ils ont profité d’une faille
Les ultras du Lausanne-Sport ont utilisé l’accès réservé aux handicapés pour entrer dans l’arène sécurisée du stade. Enquête sur un scénario catastrophe.
Trois ultras du LS s’attaquent à un supporter du FC Thoune. Au début, la police n’intervient pas, elle attend que les premiers coups de poing soient échangés. Les deux camps se retrouvent face à face sur la piste cendrée et lancent un affrontement collectif. Keystone
Les ultras du LS entrent et sortent par l’accès réservé aux personnes handicapées. Éric Lafargue
Peu avant 17 h 30, les ultras du LS déploient
une banderole qui s’adresse au kop thounois. DR
Dominique Botti
dominique.botti@lematindimanche.ch
Comme dans un moulin. Les hooligans du Lausanne-Sport n’ont pas eu beaucoup de peine à entrer dans l’arène du stade de la Pontaise, dimanche dernier, en plein match contre le FC Thoune. Cette zone est pourtant considérée comme ultrasécurisée. Pour éviter les contrôles, cette trentaine d’ultras a simplement utilisé l’accès réservé aux personnes handicapées. Selon nos informations, la porte était grande ouverte. Et elle n’était pas surveillée par un agent de sécurité.
Cette entrée se situe à côté de la tribune principale, côté nord. Elle relie l’extérieur du stade à une zone située au bord de la pelouse. Cet espace est strictement réservé aux personnes à mobilité réduite qui ne peuvent pas affronter les tribunes escarpées de la Pontaise. La porte est tenue par un simple bénévole, dont la tâche est d’assurer le bon déplacement des ayants droit.
Dimanche dernier, vers 17 h 30, les hooligans lausannois, encagoulés et habillés de noir, apparaissent donc sur la piste d’athlétisme qui entoure le terrain. Ils se dirigent vers le secteur des supporters thounois en les menaçant. Ces derniers, une cinquantaine, réagissent. Ils escaladent les grillages de sécurité et se retrouvent sur la piste cendrée, face à leurs opposants.
Le pugilat collectif commence sans intervention des forces de l’ordre. C’est seulement après une série de coups de poing que les agents de Protect’Service, la société privée vaudoise chargée de la sécurité à l’intérieur du stade, s’approchent des bagarreurs. Sous les huées du public qui juge la réponse sécuritaire trop timide.
Vers 17 h 45, les ultras lausannois disparaissent. Ils fuient par le même passage emprunté à l’aller, sans rencontrer davantage de résistance, avant de franchir la porte principale. À l’intérieur du stade, les ultras thounois sont enfin confinés dans leur gradin. La pelouse, elle, est désormais vide: les 22 joueurs et le corps arbitral se sont réfugiés dans les vestiaires dès le début des bagarres. Ils n’en ressortiront plus: le match est annulé. Dans l’enceinte, les 2500 spectateurs pacifistes restent seuls face à eux-mêmes, avec cette question: comment est-ce possible?
Pourquoi on se tape dessus, déjà?
Notre enquête montre que la sécurité du Lausanne-Sport et les forces de police n’avaient pourtant pas pris ce match à la légère. Les rencontres entre le LS et le FC Thoune présentent un risque sécuritaire. Voilà plusieurs années que leurs ultras respectifs sont en conflit couvert. Personne ne se rappelle vraiment pourquoi. Tout aurait commencé, il y a fort longtemps, lors d’un déplacement à Thoune. Les deux kops se seraient chatouillés. Depuis, chaque camp demande réparation.
L’origine de cette vieille dispute est peut-être beaucoup plus prosaïque, selon Jérôme Lambert, l’homme qui assure la liaison avec les supporters lausannois. C’est tout naturellement que les deux kops se sont désignés mutuellement comme adversaires de choix. Ils sont de même taille, au maximum une cinquantaine de personnes: le rapport de force est équilibré. «Chaque camp se dit qu’il a une chance de l’emporter. Une telle chose est impossible contre les fans bâlois ou zurichois, qui sont beaucoup trop nombreux.»
Ce LS - Thoune était d’autant plus à risque que les supporters s’étaient injuriés toute la semaine sur les réseaux sociaux. Ce qui n’est pas toujours le cas. Selon nos informations, les ultras ont échangé une série de menaces sur les forums spécialisés et sur Instagram. Ils se seraient même fixé un rendez-vous à Lausanne pour un affrontement.
La bagarre aurait dû éclater en ville
La sécurité était au courant de ces échanges. La police également s’était préparée. Elle est parvenue à éviter une première confrontation lors du déplacement à pied des Thounois entre la gare et le stade. Les Vaudois ont tenté le coup peu après l’arrivée du train à Lausanne à 14 h 40. Repoussés par les forces de l’ordre, ils ont regagné le bloc N de la Pontaise, leur secteur attitré.
Le match débute à 16 h. Avant cela, l’alcool coule à flots. Les tenanciers des bars de la Pontaise disent avoir senti l’électricité dans l’air. Les kops discutent. Ils évoquent la relégation du LS, les menaces proférées sur le Net. Ils veulent en découdre.
La première mi-temps se déroule sans accrocs. La situation dégénère au début de la deuxième. Le Lausanne-Sport encaisse deux buts en treize minutes: la relégation, cette fois-ci, est définitive. Provocateur, le kop thounois chante «Lausanne, c’est fini», avec un fort accent alémanique. Dans le bloc N, c’en est trop. Les esprits s’échauffent. Des ultras lausannois décident de déclencher un plan prévu d’avance. Ils déploient une banderole quelque peu énigmatique (voir ci-dessus) qui s’adresse au bloc sud de Thoune. Dans la foulée, ils allument des pétards et lancent des fumigènes sur la pelouse. L’arène s’enfume. L’arbitre interrompt le match quelques minutes.
Sur le terrain pour fuir la police
«Tout aurait dû s’arrêter là. La suite des événements est improvisée», jure un pensionnaire du bloc N. C’est l’attitude de la police qui aurait déclenché le mouvement de foule. Pour mieux surveiller la sortie des ultras lausannois, les agents décident à la mi-temps d’encercler la porte du bloc N. Les supporters s’en aperçoivent. Certains bouillonnent. Pour éviter un contrôle d’identité, ils décident de quitter précipitamment le secteur et fuient dans l’enceinte de la Pontaise, vers la tribune nord, où se situe l’accès réservé aux handicapés.
La sécurité n’avait pas prévu ce scénario. D’ordinaire, les ultras cherchent la sortie de l’enceinte grillagée, qui entoure le stade, et évitent la tribune nord. Tout est donc fait pour contenir des heurts à l’extérieur du stade, mais pas à l’intérieur. Ainsi, après avoir échappé aux policiers, les ultras encagoulés courent tranquillement au milieu des spectateurs lambda (dont certains tentent de les attraper) et des buvettes, cherchant une entrée dans l’arène de la Pontaise.
La sécurité de l’entrée pour handicapés était-elle adéquate? Ces mouvements étaient-ils prévisibles? Une enquête interne est en cours pour déterminer si le plan sécuritaire doit évoluer. Rappelons que ce plan est approuvé, puis adapté à chaque match, par la Ligue de football, la police cantonale vaudoise et la société du Lausanne-Sport qui est responsable de la sécurité dans ses murs. Les autorités n’ont pas souhaité commenter.
Ineos punira durement
Reste la question des ultras. Selon nos informations, il s’agit, entre autres provenances, d’anciens membres de Rabiosos, un club aujourd’hui dissous, auxquels se seraient associés des bagarreurs notoires de la Section ouest du Lausanne Hockey Club. La police a indiqué avoir identifié une douzaine de supporters lausannois, âgés de 20 à 42 ans, tous domiciliés dans le canton de Vaud. La liste pourrait encore s’agrandir. La direction du LS promet des sanctions exemplaires, à l’anglo-saxonne.
«Il faut un changement au niveau
légal,
les hooligans ne sont pas suffisamment punis»
Stefan Nellen, vice-président
Les ultras du Lausanne-Sport ont utilisé l’accès réservé aux handicapés pour entrer dans l’arène sécurisée du stade. Enquête sur un scénario catastrophe.
Trois ultras du LS s’attaquent à un supporter du FC Thoune. Au début, la police n’intervient pas, elle attend que les premiers coups de poing soient échangés. Les deux camps se retrouvent face à face sur la piste cendrée et lancent un affrontement collectif. Keystone
Les ultras du LS entrent et sortent par l’accès réservé aux personnes handicapées. Éric Lafargue
Peu avant 17 h 30, les ultras du LS déploient
une banderole qui s’adresse au kop thounois. DR
Dominique Botti
dominique.botti@lematindimanche.ch
Comme dans un moulin. Les hooligans du Lausanne-Sport n’ont pas eu beaucoup de peine à entrer dans l’arène du stade de la Pontaise, dimanche dernier, en plein match contre le FC Thoune. Cette zone est pourtant considérée comme ultrasécurisée. Pour éviter les contrôles, cette trentaine d’ultras a simplement utilisé l’accès réservé aux personnes handicapées. Selon nos informations, la porte était grande ouverte. Et elle n’était pas surveillée par un agent de sécurité.
Cette entrée se situe à côté de la tribune principale, côté nord. Elle relie l’extérieur du stade à une zone située au bord de la pelouse. Cet espace est strictement réservé aux personnes à mobilité réduite qui ne peuvent pas affronter les tribunes escarpées de la Pontaise. La porte est tenue par un simple bénévole, dont la tâche est d’assurer le bon déplacement des ayants droit.
Dimanche dernier, vers 17 h 30, les hooligans lausannois, encagoulés et habillés de noir, apparaissent donc sur la piste d’athlétisme qui entoure le terrain. Ils se dirigent vers le secteur des supporters thounois en les menaçant. Ces derniers, une cinquantaine, réagissent. Ils escaladent les grillages de sécurité et se retrouvent sur la piste cendrée, face à leurs opposants.
Le pugilat collectif commence sans intervention des forces de l’ordre. C’est seulement après une série de coups de poing que les agents de Protect’Service, la société privée vaudoise chargée de la sécurité à l’intérieur du stade, s’approchent des bagarreurs. Sous les huées du public qui juge la réponse sécuritaire trop timide.
Vers 17 h 45, les ultras lausannois disparaissent. Ils fuient par le même passage emprunté à l’aller, sans rencontrer davantage de résistance, avant de franchir la porte principale. À l’intérieur du stade, les ultras thounois sont enfin confinés dans leur gradin. La pelouse, elle, est désormais vide: les 22 joueurs et le corps arbitral se sont réfugiés dans les vestiaires dès le début des bagarres. Ils n’en ressortiront plus: le match est annulé. Dans l’enceinte, les 2500 spectateurs pacifistes restent seuls face à eux-mêmes, avec cette question: comment est-ce possible?
Pourquoi on se tape dessus, déjà?
Notre enquête montre que la sécurité du Lausanne-Sport et les forces de police n’avaient pourtant pas pris ce match à la légère. Les rencontres entre le LS et le FC Thoune présentent un risque sécuritaire. Voilà plusieurs années que leurs ultras respectifs sont en conflit couvert. Personne ne se rappelle vraiment pourquoi. Tout aurait commencé, il y a fort longtemps, lors d’un déplacement à Thoune. Les deux kops se seraient chatouillés. Depuis, chaque camp demande réparation.
L’origine de cette vieille dispute est peut-être beaucoup plus prosaïque, selon Jérôme Lambert, l’homme qui assure la liaison avec les supporters lausannois. C’est tout naturellement que les deux kops se sont désignés mutuellement comme adversaires de choix. Ils sont de même taille, au maximum une cinquantaine de personnes: le rapport de force est équilibré. «Chaque camp se dit qu’il a une chance de l’emporter. Une telle chose est impossible contre les fans bâlois ou zurichois, qui sont beaucoup trop nombreux.»
Ce LS - Thoune était d’autant plus à risque que les supporters s’étaient injuriés toute la semaine sur les réseaux sociaux. Ce qui n’est pas toujours le cas. Selon nos informations, les ultras ont échangé une série de menaces sur les forums spécialisés et sur Instagram. Ils se seraient même fixé un rendez-vous à Lausanne pour un affrontement.
La bagarre aurait dû éclater en ville
La sécurité était au courant de ces échanges. La police également s’était préparée. Elle est parvenue à éviter une première confrontation lors du déplacement à pied des Thounois entre la gare et le stade. Les Vaudois ont tenté le coup peu après l’arrivée du train à Lausanne à 14 h 40. Repoussés par les forces de l’ordre, ils ont regagné le bloc N de la Pontaise, leur secteur attitré.
Le match débute à 16 h. Avant cela, l’alcool coule à flots. Les tenanciers des bars de la Pontaise disent avoir senti l’électricité dans l’air. Les kops discutent. Ils évoquent la relégation du LS, les menaces proférées sur le Net. Ils veulent en découdre.
La première mi-temps se déroule sans accrocs. La situation dégénère au début de la deuxième. Le Lausanne-Sport encaisse deux buts en treize minutes: la relégation, cette fois-ci, est définitive. Provocateur, le kop thounois chante «Lausanne, c’est fini», avec un fort accent alémanique. Dans le bloc N, c’en est trop. Les esprits s’échauffent. Des ultras lausannois décident de déclencher un plan prévu d’avance. Ils déploient une banderole quelque peu énigmatique (voir ci-dessus) qui s’adresse au bloc sud de Thoune. Dans la foulée, ils allument des pétards et lancent des fumigènes sur la pelouse. L’arène s’enfume. L’arbitre interrompt le match quelques minutes.
Sur le terrain pour fuir la police
«Tout aurait dû s’arrêter là. La suite des événements est improvisée», jure un pensionnaire du bloc N. C’est l’attitude de la police qui aurait déclenché le mouvement de foule. Pour mieux surveiller la sortie des ultras lausannois, les agents décident à la mi-temps d’encercler la porte du bloc N. Les supporters s’en aperçoivent. Certains bouillonnent. Pour éviter un contrôle d’identité, ils décident de quitter précipitamment le secteur et fuient dans l’enceinte de la Pontaise, vers la tribune nord, où se situe l’accès réservé aux handicapés.
La sécurité n’avait pas prévu ce scénario. D’ordinaire, les ultras cherchent la sortie de l’enceinte grillagée, qui entoure le stade, et évitent la tribune nord. Tout est donc fait pour contenir des heurts à l’extérieur du stade, mais pas à l’intérieur. Ainsi, après avoir échappé aux policiers, les ultras encagoulés courent tranquillement au milieu des spectateurs lambda (dont certains tentent de les attraper) et des buvettes, cherchant une entrée dans l’arène de la Pontaise.
La sécurité de l’entrée pour handicapés était-elle adéquate? Ces mouvements étaient-ils prévisibles? Une enquête interne est en cours pour déterminer si le plan sécuritaire doit évoluer. Rappelons que ce plan est approuvé, puis adapté à chaque match, par la Ligue de football, la police cantonale vaudoise et la société du Lausanne-Sport qui est responsable de la sécurité dans ses murs. Les autorités n’ont pas souhaité commenter.
Ineos punira durement
Reste la question des ultras. Selon nos informations, il s’agit, entre autres provenances, d’anciens membres de Rabiosos, un club aujourd’hui dissous, auxquels se seraient associés des bagarreurs notoires de la Section ouest du Lausanne Hockey Club. La police a indiqué avoir identifié une douzaine de supporters lausannois, âgés de 20 à 42 ans, tous domiciliés dans le canton de Vaud. La liste pourrait encore s’agrandir. La direction du LS promet des sanctions exemplaires, à l’anglo-saxonne.
«Il faut un changement au niveau
légal,
les hooligans ne sont pas suffisamment punis»
Stefan Nellen, vice-président
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/swiss-football-league-trametil-coulisses/story/17235370
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/lausanne-boucle-auditions/story/25976755
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
«Pour éviter la relégation, il nous aurait fallu un peu plus de temps»
Ilija Borenovic
ne cache pas ses regrets au moment de quitter son poste d’entraîneur intérimaire
du Lausanne-Sport
Ilija Borenovic aura dirigé la première équipe du Lausanne-Sport pendant six matches. KEYSTONE
André Boschetti Saint-Gall
Une victoire, même inutile sur le plan comptable, a toujours des effets positifs. Parfois insoupçonnés. Celle remportée samedi à Saint-Gall, au terme d’une performance collective enfin aboutie, a même eu le don de redonner un semblant de sourire à un groupe pourtant relégué et en grande souffrance depuis quatre mois. Et de l’optimisme surtout. «Lors de ce dernier match, le LS a envoyé un message important: il sera, j’en suis convaincu, très vite de retour en Super League!» assure Ilija Borenovic.
L’avenir avec Uli Forte?
Appelé au chevet d’un grand malade trente jours plus tôt, le successeur de Fabio Celestini a fait ce qu’il a pu pour tenter l’impossible (?) exploit de remettre sur pied un groupe en totale perdition. En vain. «Depuis le début, je savais que cette équipe avait suffisamment de qualités pour s’en sortir, continue le jeune technicien. Elle l’a prouvé mais trop tard malheureusement. Avec un peu de recul, je dirais que le manque de temps est mon seul vrai regret. Il nous en aurait fallu un petit peu plus pour inverser cette spirale très négative dans laquelle se morfondaient les joueurs lorsque le changement est intervenu.» Et de réussite aussi. Notamment lors d’un match déjà presque décisif face à Grasshopper, le deuxième des six qu’a dirigés Borenovic. «C’est clairement cette rencontre qui a fait pencher la balance en notre défaveur, admet-il. Après cette défaite, on s’est retrouvés en position très délicate et avec une confiance en berne. On a ensuite dû courir après les points avec une pression qui augmentait toujours plus. Chaque semaine, la situation se compliquait davantage. Difficile à gérer pour un groupe très jeune.»
La victoire obtenue à Saint-Gall offre au moins aux Lausannois la petite satisfaction de devenir le meilleur relégué de l’histoire de cette Super League créée en 2003. Avec un point de plus que les 34 récoltés par le FC Zurich en 2016. Un club qui avait justement su tirer les bonnes leçons de cet échec pour réussir, dans la foulée, un parcours exemplaire en Challenge League. Avec, à la barre, un certain Uli Forte (44 ans), qui est justement l’un des principaux candidats à la succession d’Ilija Borenovic. Le technicien italien pourrait recommencer à Lausanne ce qu’il avait réussi à Zurich deux ans plus tôt. Avec des moyens suffisamment importants pour compenser quelques départs inévitables et compléter ensuite un groupe où la qualité ne manque pas.
Quant à l’avenir d’Ilija Borenovic, il est encore à écrire. «Je ne sais pas si je retournerai auprès du Team Vaud M21, avoue-t-il. Nous allons aborder le sujet ces prochains jours avec mes dirigeants. Mais ce qui est certain, c’est que cette courte mais intense expérience m’a conforté dans l’idée de vouloir entraîner au plus haut niveau. Raison pour laquelle je vais maintenant m’atteler à passer les diplômes qui me manquent.»
«Pour éviter la relégation, il nous aurait fallu un peu plus de temps»
Ilija Borenovic
ne cache pas ses regrets au moment de quitter son poste d’entraîneur intérimaire
du Lausanne-Sport
Ilija Borenovic aura dirigé la première équipe du Lausanne-Sport pendant six matches. KEYSTONE
André Boschetti Saint-Gall
Une victoire, même inutile sur le plan comptable, a toujours des effets positifs. Parfois insoupçonnés. Celle remportée samedi à Saint-Gall, au terme d’une performance collective enfin aboutie, a même eu le don de redonner un semblant de sourire à un groupe pourtant relégué et en grande souffrance depuis quatre mois. Et de l’optimisme surtout. «Lors de ce dernier match, le LS a envoyé un message important: il sera, j’en suis convaincu, très vite de retour en Super League!» assure Ilija Borenovic.
L’avenir avec Uli Forte?
Appelé au chevet d’un grand malade trente jours plus tôt, le successeur de Fabio Celestini a fait ce qu’il a pu pour tenter l’impossible (?) exploit de remettre sur pied un groupe en totale perdition. En vain. «Depuis le début, je savais que cette équipe avait suffisamment de qualités pour s’en sortir, continue le jeune technicien. Elle l’a prouvé mais trop tard malheureusement. Avec un peu de recul, je dirais que le manque de temps est mon seul vrai regret. Il nous en aurait fallu un petit peu plus pour inverser cette spirale très négative dans laquelle se morfondaient les joueurs lorsque le changement est intervenu.» Et de réussite aussi. Notamment lors d’un match déjà presque décisif face à Grasshopper, le deuxième des six qu’a dirigés Borenovic. «C’est clairement cette rencontre qui a fait pencher la balance en notre défaveur, admet-il. Après cette défaite, on s’est retrouvés en position très délicate et avec une confiance en berne. On a ensuite dû courir après les points avec une pression qui augmentait toujours plus. Chaque semaine, la situation se compliquait davantage. Difficile à gérer pour un groupe très jeune.»
La victoire obtenue à Saint-Gall offre au moins aux Lausannois la petite satisfaction de devenir le meilleur relégué de l’histoire de cette Super League créée en 2003. Avec un point de plus que les 34 récoltés par le FC Zurich en 2016. Un club qui avait justement su tirer les bonnes leçons de cet échec pour réussir, dans la foulée, un parcours exemplaire en Challenge League. Avec, à la barre, un certain Uli Forte (44 ans), qui est justement l’un des principaux candidats à la succession d’Ilija Borenovic. Le technicien italien pourrait recommencer à Lausanne ce qu’il avait réussi à Zurich deux ans plus tôt. Avec des moyens suffisamment importants pour compenser quelques départs inévitables et compléter ensuite un groupe où la qualité ne manque pas.
Quant à l’avenir d’Ilija Borenovic, il est encore à écrire. «Je ne sais pas si je retournerai auprès du Team Vaud M21, avoue-t-il. Nous allons aborder le sujet ces prochains jours avec mes dirigeants. Mais ce qui est certain, c’est que cette courte mais intense expérience m’a conforté dans l’idée de vouloir entraîner au plus haut niveau. Raison pour laquelle je vais maintenant m’atteler à passer les diplômes qui me manquent.»
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.footvaud.ch/nous-sommes-sous-le-choc-de-cette-decision/
Les petites magouilles continuent . . .
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dudu- Localisation : Cossonay
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.footvaud.ch/36162-2/
Notre futur gardien !
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/constantin-sensation-qu-deconne/story/13442437
dudu- Localisation : Cossonay
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Le LS nouveau reposera sur Thomas Castella
GABRIELE PUTZU
Le gardien est un pion important de l’opération rachat. Tour d’horizon, par secteurs de jeu, en attendant le choix
du nouveau coach
À moins d’une énorme surprise, Thomas Castella sera le gardien titulaire d’un Lausanne-Sport qui briguera un retour immédiat en Super League. KEYSTONE
André Boschetti
Le calendrier fixé par Pablo Iglesias pour annoncer le nom du futur entraîneur du LS ne sera probablement pas respecté. À moins d’une surprise toujours possible, la Pontaise ne sortira en effet pas, ce vendredi, de sa sinistrose postrelégation.
Alors que l’urgence de cette décision semblait une évidence il y a une dizaine de jours, pourquoi le délai n’a-t-il pas été respecté? Certainement d’abord parce que dénicher la perle rare – un entraîneur de qualité, expérimenté, qui connaît bien les deux plus hauts niveaux du football suisse et qui accepte surtout d’œuvrer en Challenge League – s’avère un peu plus compliqué que prévu. Mais aussi, peut-être, parce que les décideurs lausannois – Bob Ratcliffe, le CEO du club, en tête – n’ont pas (encore) eu le coup de foudre pour l’un des six candidats (quatre Suisses et deux étrangers) auditionnés par leur directeur sportif.
Ce «retard» n’a pourtant rien de dramatique. Personne ne reprochera aux dirigeants du LS de prendre quelques jours de réflexion supplémentaires s’ils peuvent ainsi réduire la possibilité de se tromper. Si, en revanche, l’heure du choix devait être repoussée d’une bonne semaine encore, les supporters lausannois pourraient commencer à se poser des questions. D’autant plus que les entraînements reprendront le 18 juin déjà et que le contingent est encore un immense chantier avec de nombreuses inconnues que le futur entraîneur devra lever.
En attendant, il est intéressant d’imaginer quels joueurs du groupe actuel vont rester et lesquels vont devoir (ou vouloir) quitter le club. Cet état des lieux ne tient pas compte de la longue convalescence de Jérémy Manière, du retour de Maxime Dominguez ni de ces jeunes éléments venus du Team Vaud M21.
Les gardiens
Titulaire indiscutable, Thomas Castella a prouvé qu’il a le niveau de la Super League. À moins d’une énorme surprise, il sera le No 1 du LS la saison prochaine. Barré par le Fribourgeois, Kevin Martin (23 ans) devrait, lui, aller chercher ailleurs du temps de jeu. Tout comme le No 3, Diego Berchtold.
Les défenseurs
Un défenseur central et un latéral droit débarqueront à la Pontaise cet été. Tous deux en fin de contrat, Alain Rochat et Leandro Marin devraient partir. Noah Loosli, en constants progrès, mérite de rester. Le cas Elton Monteiro? À 23 ans, le solide défenseur central, qui a encore une belle marge de progression, est la clé de voûte de l’arrière-garde. Et Pablo Iglesias espère qu’il le restera malgré les probables sollicitations. Christian Constantin n’était-il pas prêt à débourser un million pour Monteiro il y a un an? À gauche, Nicolas Gétaz n’a pas de concurrence pour l’instant.
Les demis
Avec le probable départ de Kololli (voir encadré), le LS se devra de compenser, en recrutant deux bons demis de couloir, une lacune qui lui a coûté très cher ce printemps. Dans l’axe, Cabral – il attend qu’une prolongation de contrat lui soit proposée – Pasche et Geissmann repartiront pour un tour. Ce qui ne sera pas le cas de Fransson (fin de prêt du FC Bâle) et de Tejeda. Dans cette optique, un bon Mondial de l’international costaricain pourrait permettre au LS de réaliser une excellente affaire financière. Quant à Enzo Zidane, son entourage ne le voit pas évoluer en Challenge League. Mais encore faut-il qu’il reçoive des offres intéressantes. Bien qu’en prêt jusqu’en juin 2019, Dominik Schmid pourrait être rappelé cet été déjà par Bâle.
Les attaquants
Là aussi le nouveau coach aura des choix importants à faire. Si la présence de Gonzalo Zarate ne semble pas primordiale, Simone Rapp devrait être le fer de lance de l’attaque lausannoise en Challenge League. L’occasion pour lui de démontrer qu’il vaut beaucoup mieux que ses performances depuis son arrivée de Thoune en janvier. Pour le seconder, Andi Zeqiri aura de la concurrence puisque deux nouveaux attaquants sont attendus. Quant à l’avenir de Francesco Margiotta, il est accompagné d’un point d’interrogation. L’Italien n’était pas le plus heureux des hommes au LS en Super League et il le serait encore moins à l’échelon inférieur. Sa priorité est de retourner en Italie. Mais en aura-t-il la possibilité?
Benjamin Kololli est le plus convoité
«Si je reçois une proposition, j’espère que l’on trouvera un accord avec Lausanne pour que je puisse partir.» Malgré le contrat de longue durée (2021) paraphé l’été dernier avec le LS, alors présidé par Alain Joseph, Benjamin Kololli se laissera difficilement convaincre, par les nouveaux propriétaires lausannois, de jouer une année en Challenge League. Avec ses dix buts et un rendement globalement très en dessus de la moyenne, le puissant demi de couloir suscite beaucoup d’intérêt. Et pas seulement de clubs de Super League (Bâle et Zurich en tête). L’international kosovar (26 ans) – qui ne jouera toutefois pas, «par précaution» selon Bernard Challandes, avec sa sélection contre l’Albanie, mardi à Zurich – a des admirateurs en Allemagne et en Angleterre. Selon nos sources, et même si aucune offre concrète n’a encore été présentée au LS, de riches clubs étrangers seraient prêts à investir plus de 2,5 millions sur le Vaudois formé en Valais. De quoi faire vaciller les plus fortes convictions? A.B.
Le LS nouveau reposera sur Thomas Castella
GABRIELE PUTZU
Le gardien est un pion important de l’opération rachat. Tour d’horizon, par secteurs de jeu, en attendant le choix
du nouveau coach
À moins d’une énorme surprise, Thomas Castella sera le gardien titulaire d’un Lausanne-Sport qui briguera un retour immédiat en Super League. KEYSTONE
André Boschetti
Le calendrier fixé par Pablo Iglesias pour annoncer le nom du futur entraîneur du LS ne sera probablement pas respecté. À moins d’une surprise toujours possible, la Pontaise ne sortira en effet pas, ce vendredi, de sa sinistrose postrelégation.
Alors que l’urgence de cette décision semblait une évidence il y a une dizaine de jours, pourquoi le délai n’a-t-il pas été respecté? Certainement d’abord parce que dénicher la perle rare – un entraîneur de qualité, expérimenté, qui connaît bien les deux plus hauts niveaux du football suisse et qui accepte surtout d’œuvrer en Challenge League – s’avère un peu plus compliqué que prévu. Mais aussi, peut-être, parce que les décideurs lausannois – Bob Ratcliffe, le CEO du club, en tête – n’ont pas (encore) eu le coup de foudre pour l’un des six candidats (quatre Suisses et deux étrangers) auditionnés par leur directeur sportif.
Ce «retard» n’a pourtant rien de dramatique. Personne ne reprochera aux dirigeants du LS de prendre quelques jours de réflexion supplémentaires s’ils peuvent ainsi réduire la possibilité de se tromper. Si, en revanche, l’heure du choix devait être repoussée d’une bonne semaine encore, les supporters lausannois pourraient commencer à se poser des questions. D’autant plus que les entraînements reprendront le 18 juin déjà et que le contingent est encore un immense chantier avec de nombreuses inconnues que le futur entraîneur devra lever.
En attendant, il est intéressant d’imaginer quels joueurs du groupe actuel vont rester et lesquels vont devoir (ou vouloir) quitter le club. Cet état des lieux ne tient pas compte de la longue convalescence de Jérémy Manière, du retour de Maxime Dominguez ni de ces jeunes éléments venus du Team Vaud M21.
Les gardiens
Titulaire indiscutable, Thomas Castella a prouvé qu’il a le niveau de la Super League. À moins d’une énorme surprise, il sera le No 1 du LS la saison prochaine. Barré par le Fribourgeois, Kevin Martin (23 ans) devrait, lui, aller chercher ailleurs du temps de jeu. Tout comme le No 3, Diego Berchtold.
Les défenseurs
Un défenseur central et un latéral droit débarqueront à la Pontaise cet été. Tous deux en fin de contrat, Alain Rochat et Leandro Marin devraient partir. Noah Loosli, en constants progrès, mérite de rester. Le cas Elton Monteiro? À 23 ans, le solide défenseur central, qui a encore une belle marge de progression, est la clé de voûte de l’arrière-garde. Et Pablo Iglesias espère qu’il le restera malgré les probables sollicitations. Christian Constantin n’était-il pas prêt à débourser un million pour Monteiro il y a un an? À gauche, Nicolas Gétaz n’a pas de concurrence pour l’instant.
Les demis
Avec le probable départ de Kololli (voir encadré), le LS se devra de compenser, en recrutant deux bons demis de couloir, une lacune qui lui a coûté très cher ce printemps. Dans l’axe, Cabral – il attend qu’une prolongation de contrat lui soit proposée – Pasche et Geissmann repartiront pour un tour. Ce qui ne sera pas le cas de Fransson (fin de prêt du FC Bâle) et de Tejeda. Dans cette optique, un bon Mondial de l’international costaricain pourrait permettre au LS de réaliser une excellente affaire financière. Quant à Enzo Zidane, son entourage ne le voit pas évoluer en Challenge League. Mais encore faut-il qu’il reçoive des offres intéressantes. Bien qu’en prêt jusqu’en juin 2019, Dominik Schmid pourrait être rappelé cet été déjà par Bâle.
Les attaquants
Là aussi le nouveau coach aura des choix importants à faire. Si la présence de Gonzalo Zarate ne semble pas primordiale, Simone Rapp devrait être le fer de lance de l’attaque lausannoise en Challenge League. L’occasion pour lui de démontrer qu’il vaut beaucoup mieux que ses performances depuis son arrivée de Thoune en janvier. Pour le seconder, Andi Zeqiri aura de la concurrence puisque deux nouveaux attaquants sont attendus. Quant à l’avenir de Francesco Margiotta, il est accompagné d’un point d’interrogation. L’Italien n’était pas le plus heureux des hommes au LS en Super League et il le serait encore moins à l’échelon inférieur. Sa priorité est de retourner en Italie. Mais en aura-t-il la possibilité?
Benjamin Kololli est le plus convoité
«Si je reçois une proposition, j’espère que l’on trouvera un accord avec Lausanne pour que je puisse partir.» Malgré le contrat de longue durée (2021) paraphé l’été dernier avec le LS, alors présidé par Alain Joseph, Benjamin Kololli se laissera difficilement convaincre, par les nouveaux propriétaires lausannois, de jouer une année en Challenge League. Avec ses dix buts et un rendement globalement très en dessus de la moyenne, le puissant demi de couloir suscite beaucoup d’intérêt. Et pas seulement de clubs de Super League (Bâle et Zurich en tête). L’international kosovar (26 ans) – qui ne jouera toutefois pas, «par précaution» selon Bernard Challandes, avec sa sélection contre l’Albanie, mardi à Zurich – a des admirateurs en Allemagne et en Angleterre. Selon nos sources, et même si aucune offre concrète n’a encore été présentée au LS, de riches clubs étrangers seraient prêts à investir plus de 2,5 millions sur le Vaudois formé en Valais. De quoi faire vaciller les plus fortes convictions? A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L'agefi parle d'un budget annuel de 25 millions http://www.agefi.com/nc/quotidien-agefi/suisse/detail/edition/2018-05-29/article/football-basee-a-rolle-la-societe-petrochimique-qui-a-repris-le-lausanne-sport-en-novembre-dernier-veut-retrouver-rapidement-la-super-league-476566.html
AxeLS- Date d'inscription : 05/01/2017
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