Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/ls-changer-habitudes-avantmatch/story/29639953
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24Heures
Pour se sauver, le LS compte sur ses hommes de caractère
FootballCabral, Alexandre Pasche et Benjamin Kololli sont les trois leaders d’un groupe qui doit réagir s’il veut conserver sa place dans l’élite.
Benjamin Kololli: «J'espère bien avoir franchi un palier cette saison, sourit Kololli. Sur le terrain, j'essaie d'abord de montrer la voie à suivre en faisant bien mon boulot. En dehors, j'encourage et conseille mes coéquipiers lorsque je sens qu'ils en ont besoin. De par mon âge (Ndlr: bientôt 26?ans) et fort de l'expérience accumulée, je me dois de le faire.» Formé en Valais, mais né à Aigle, Benjamin Kololli évolue depuis deux ans dans un groupe dont il est déjà l'un des «anciens». «Le séjour à Évian nous a fait beaucoup de bien. Il nous a rapprochés. Depuis le changement de coach, j'ai l'impression que l'atmosphère est aussi devenue moins lourde. Il y a moins de pression sur nos épaules. Maintenant, on ne verra que samedi, sur le terrain, s'il y a eu cette indispensable prise de conscience individuelle et collective. Mais dans notre situation, le plus important est de savoir que notre avenir ne dépend que de nous.»
Image: PATRICK MARTIN
André Boschetti
3
Cinq authentiques finales attendent le LS version Ilija Borenovic d’ici au 19 mai. Cinq échéances que la lanterne rouge de Super League doit aborder avec un tout autre état d’esprit que celui, parfois déprimant, affiché depuis février. Même s’il se contente d’affirmer que «le LS a besoin de onze leaders sur le terrain», le successeur de Fabio Celestini sur le banc sait qu’il devra compter sur ses hommes de caractère.
Parmi ces éléments les plus influents sur et hors du terrain, on retrouve, comme par hasard, trois authentiques Vaudois, pour lesquels le Lausanne-Sport représente beaucoup plus que leur employeur actuel. Chacun a sa façon, Cabral, Alexandre Pasche et Benjamin Kololli sont ces vrais leaders qui doivent à la fois inspirer et transcender leurs coéquipiers. Et ce dès samedi soir, face à Grasshopper, un concurrent direct.
«Notre avenir ne dépend que de nous»
S’il fallait aujourd’hui désigner le meilleur Lausannois de cette saison contrastée, Benjamin Kololli emporterait sans doute une large majorité des suffrages. En plus des huit buts marqués et de ses six passes décisives, l’international kosovar est le seul Lausannois capable de faire régulièrement la différence sur un côté. «J’espère bien avoir franchi un palier cette saison, sourit Kololli. Sur le terrain, j’essaie d’abord de montrer la voie à suivre en faisant bien mon boulot. En dehors, j’encourage et conseille mes coéquipiers lorsque je sens qu’ils en ont besoin. De par mon âge (Ndlr: bientôt 26 ans) et fort de l’expérience accumulée, je me dois de le faire.»
Formé en Valais, mais né à Aigle, Benjamin Kololli évolue depuis deux ans dans un groupe dont il est déjà l’un des «anciens». «Le séjour à Évian nous a fait beaucoup de bien. Il nous a rapprochés. Depuis le changement de coach, j’ai l’impression que l’atmosphère est aussi devenue moins lourde. Il y a moins de pression sur nos épaules. Maintenant, on ne verra que samedi, sur le terrain, s’il y a eu cette indispensable prise de conscience individuelle et collective. Mais dans notre situation, le plus important est de savoir que notre avenir ne dépend que de nous.»
«On doit se lâcher, ne plus avoir peur»
Son arrivée surprise à la Pontaise, début mars, avait été accompagnée d’un certain scepticisme. En quelque six semaines, Adilson Tavares Varela, dit Cabral (29 ans) a non seulement montré qu’il était loin d’être un joueur du passé, mais qu’il pouvait aussi jouer un rôle très en vue au LS. «Je suis venu ici parce que Lausanne est un club auquel je suis attaché. C’est là que tout a commencé pour moi. Et aujourd’hui, j’aimerais contribuer à son maintien en Super League, puis faire partie de l’ambitieux projet qui est en train de se mettre en place.»
Aligné pour la première fois par Fabio Celestini à Bâle il y a deux semaines, Cabral s’est tout de suite imposé comme l’un des leaders de l’équipe. «C’est un rôle assez naturel pour moi, que j’assume volontiers», explique l’ancien joueur du FC Bâle, de Sunderland et de Genoa, notamment. «Il est certainement dû à la fois à mon vécu et à ma position sur le terrain. Raisons pour lesquelles mes jeunes coéquipiers m’écoutent aussi, peut-être, un peu plus quand je prends la parole. Je leur dis d’abord que, pour nous en sortir, il faut que chacun réussisse à se lâcher, à ne plus avoir peur.» Contre GC, Cabral sera bien entendu une nouvelle fois sur le terrain. Reste à savoir si ce sera derrière ou au milieu.
«Je suis un leader, mais par l’exemple»
Jeudi, Alexandre Pasche a quitté l’entraînement une demi-heure plus tard que ses coéquipiers et après avoir sué sous les ordres de William Niederhauser, le nouveau préparateur physique. «Je ne sais pas encore si je vais pouvoir jouer samedi, souffle le Lausannois. Pour ce type de match, il faut être à 100% ou renoncer.»
Touché aux adducteurs contre Lucerne, Pasche souffre de voir son équipe aligner les défaites. «C’est une énorme frustration de ne pas pouvoir apporter ma contribution. J’essaie d’aider mes coéquipiers comme je le peux, en leur parlant dans le vestiaire, mais ce n’est pas simple. Je me sens un leader, ici, mais par l’exemple que je donne sur le terrain. Par mon engagement et l’intensité que je mets dans chaque duel.»
Titulaire depuis la reprise, en février, Alex Pasche (26 ans) – un pur produit du Team Vaud – ne voit qu’une solution pour que le LS reste en Super League. Une recette qu’il s’applique d’ailleurs à lui-même. «Nous devrons faire plus d’efforts que les autres pour nous en sortir. Au-delà de l’identité du coach, je crois que changer certaines habitudes nous a fait du bien. Maintenant, il est évident que, dès samedi, il faudra montrer plus d’agressivité et de solidarité pour atteindre notre objectif. Mais nous avons tout en mains pour y parvenir.»
L'avant-match
Pour sa première sortie à la Pontaise, Ilija Borenovic disposera d’un groupe presque au complet. Outre les blessés de longue date que sont Manière et Dominguez, seule la présence de Pasche reste incertaine. Après le succès de l’opération «plein stade» du 8 avril contre le FC Sion, le LS a décidé de la renouveler pour les deux derniers matches à domicile de la saison. Contre GC et Thoune, le prix des places a ainsi été fixé à 12 francs seulement.
Il monte
Thomas Castella, gardien au LS
Le Lausannois est l’une des belles surprises de la saison. Sa régularité à un bon niveau a malheureusement connu un léger fléchissement la semaine dernière. Tant contre Lucerne que face à YB, Castella n’est pas apparu irréprochable à deux reprises. Mais sans que cela n’entame sa confiance.
L'adversaire
Thorsten Fink, entraîneur de Grasshopper
À 50 ans, celui qui avait emmené le FC Bâle au titre en 2010 et en 2011 est de retour en Suisse. Avec l’unique ambition d’éviter aux Grasshoppers les affres d’une relégation. Une opération délicate qui commence ce samedi à la Pontaise. GC compte 4 points d’avance sur son adversaire du soir.
(24 heures)
Pour se sauver, le LS compte sur ses hommes de caractère
FootballCabral, Alexandre Pasche et Benjamin Kololli sont les trois leaders d’un groupe qui doit réagir s’il veut conserver sa place dans l’élite.
Benjamin Kololli: «J'espère bien avoir franchi un palier cette saison, sourit Kololli. Sur le terrain, j'essaie d'abord de montrer la voie à suivre en faisant bien mon boulot. En dehors, j'encourage et conseille mes coéquipiers lorsque je sens qu'ils en ont besoin. De par mon âge (Ndlr: bientôt 26?ans) et fort de l'expérience accumulée, je me dois de le faire.» Formé en Valais, mais né à Aigle, Benjamin Kololli évolue depuis deux ans dans un groupe dont il est déjà l'un des «anciens». «Le séjour à Évian nous a fait beaucoup de bien. Il nous a rapprochés. Depuis le changement de coach, j'ai l'impression que l'atmosphère est aussi devenue moins lourde. Il y a moins de pression sur nos épaules. Maintenant, on ne verra que samedi, sur le terrain, s'il y a eu cette indispensable prise de conscience individuelle et collective. Mais dans notre situation, le plus important est de savoir que notre avenir ne dépend que de nous.»
Image: PATRICK MARTIN
André Boschetti
3
Cinq authentiques finales attendent le LS version Ilija Borenovic d’ici au 19 mai. Cinq échéances que la lanterne rouge de Super League doit aborder avec un tout autre état d’esprit que celui, parfois déprimant, affiché depuis février. Même s’il se contente d’affirmer que «le LS a besoin de onze leaders sur le terrain», le successeur de Fabio Celestini sur le banc sait qu’il devra compter sur ses hommes de caractère.
Parmi ces éléments les plus influents sur et hors du terrain, on retrouve, comme par hasard, trois authentiques Vaudois, pour lesquels le Lausanne-Sport représente beaucoup plus que leur employeur actuel. Chacun a sa façon, Cabral, Alexandre Pasche et Benjamin Kololli sont ces vrais leaders qui doivent à la fois inspirer et transcender leurs coéquipiers. Et ce dès samedi soir, face à Grasshopper, un concurrent direct.
«Notre avenir ne dépend que de nous»
S’il fallait aujourd’hui désigner le meilleur Lausannois de cette saison contrastée, Benjamin Kololli emporterait sans doute une large majorité des suffrages. En plus des huit buts marqués et de ses six passes décisives, l’international kosovar est le seul Lausannois capable de faire régulièrement la différence sur un côté. «J’espère bien avoir franchi un palier cette saison, sourit Kololli. Sur le terrain, j’essaie d’abord de montrer la voie à suivre en faisant bien mon boulot. En dehors, j’encourage et conseille mes coéquipiers lorsque je sens qu’ils en ont besoin. De par mon âge (Ndlr: bientôt 26 ans) et fort de l’expérience accumulée, je me dois de le faire.»
Formé en Valais, mais né à Aigle, Benjamin Kololli évolue depuis deux ans dans un groupe dont il est déjà l’un des «anciens». «Le séjour à Évian nous a fait beaucoup de bien. Il nous a rapprochés. Depuis le changement de coach, j’ai l’impression que l’atmosphère est aussi devenue moins lourde. Il y a moins de pression sur nos épaules. Maintenant, on ne verra que samedi, sur le terrain, s’il y a eu cette indispensable prise de conscience individuelle et collective. Mais dans notre situation, le plus important est de savoir que notre avenir ne dépend que de nous.»
«On doit se lâcher, ne plus avoir peur»
Son arrivée surprise à la Pontaise, début mars, avait été accompagnée d’un certain scepticisme. En quelque six semaines, Adilson Tavares Varela, dit Cabral (29 ans) a non seulement montré qu’il était loin d’être un joueur du passé, mais qu’il pouvait aussi jouer un rôle très en vue au LS. «Je suis venu ici parce que Lausanne est un club auquel je suis attaché. C’est là que tout a commencé pour moi. Et aujourd’hui, j’aimerais contribuer à son maintien en Super League, puis faire partie de l’ambitieux projet qui est en train de se mettre en place.»
Aligné pour la première fois par Fabio Celestini à Bâle il y a deux semaines, Cabral s’est tout de suite imposé comme l’un des leaders de l’équipe. «C’est un rôle assez naturel pour moi, que j’assume volontiers», explique l’ancien joueur du FC Bâle, de Sunderland et de Genoa, notamment. «Il est certainement dû à la fois à mon vécu et à ma position sur le terrain. Raisons pour lesquelles mes jeunes coéquipiers m’écoutent aussi, peut-être, un peu plus quand je prends la parole. Je leur dis d’abord que, pour nous en sortir, il faut que chacun réussisse à se lâcher, à ne plus avoir peur.» Contre GC, Cabral sera bien entendu une nouvelle fois sur le terrain. Reste à savoir si ce sera derrière ou au milieu.
«Je suis un leader, mais par l’exemple»
Jeudi, Alexandre Pasche a quitté l’entraînement une demi-heure plus tard que ses coéquipiers et après avoir sué sous les ordres de William Niederhauser, le nouveau préparateur physique. «Je ne sais pas encore si je vais pouvoir jouer samedi, souffle le Lausannois. Pour ce type de match, il faut être à 100% ou renoncer.»
Touché aux adducteurs contre Lucerne, Pasche souffre de voir son équipe aligner les défaites. «C’est une énorme frustration de ne pas pouvoir apporter ma contribution. J’essaie d’aider mes coéquipiers comme je le peux, en leur parlant dans le vestiaire, mais ce n’est pas simple. Je me sens un leader, ici, mais par l’exemple que je donne sur le terrain. Par mon engagement et l’intensité que je mets dans chaque duel.»
Titulaire depuis la reprise, en février, Alex Pasche (26 ans) – un pur produit du Team Vaud – ne voit qu’une solution pour que le LS reste en Super League. Une recette qu’il s’applique d’ailleurs à lui-même. «Nous devrons faire plus d’efforts que les autres pour nous en sortir. Au-delà de l’identité du coach, je crois que changer certaines habitudes nous a fait du bien. Maintenant, il est évident que, dès samedi, il faudra montrer plus d’agressivité et de solidarité pour atteindre notre objectif. Mais nous avons tout en mains pour y parvenir.»
L'avant-match
Pour sa première sortie à la Pontaise, Ilija Borenovic disposera d’un groupe presque au complet. Outre les blessés de longue date que sont Manière et Dominguez, seule la présence de Pasche reste incertaine. Après le succès de l’opération «plein stade» du 8 avril contre le FC Sion, le LS a décidé de la renouveler pour les deux derniers matches à domicile de la saison. Contre GC et Thoune, le prix des places a ainsi été fixé à 12 francs seulement.
Il monte
Thomas Castella, gardien au LS
Le Lausannois est l’une des belles surprises de la saison. Sa régularité à un bon niveau a malheureusement connu un léger fléchissement la semaine dernière. Tant contre Lucerne que face à YB, Castella n’est pas apparu irréprochable à deux reprises. Mais sans que cela n’entame sa confiance.
L'adversaire
Thorsten Fink, entraîneur de Grasshopper
À 50 ans, celui qui avait emmené le FC Bâle au titre en 2010 et en 2011 est de retour en Suisse. Avec l’unique ambition d’éviter aux Grasshoppers les affres d’une relégation. Une opération délicate qui commence ce samedi à la Pontaise. GC compte 4 points d’avance sur son adversaire du soir.
(24 heures)
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Tout vieux,tout neuf
Le Lausanne-Sport, club
de nantis un jour tombé en décrépitude, se retrouve
avec de nouvelles perspectives mais des doutes ancestraux.
TEXTE: SIMON MEIER
simon.meier@lematindimanche.ch
PHOTO: YVAIN GENEVAY
Fin 2017. Le Lausanne-Sport, après une quinzaine d’années à remonter les pentes et redouter les précipices, entrevoit une lumière nouvelle. Ineos, puissant groupe britannique déjà ancré dans le canton, reprend le club alors qu’un nouveau stade sort de terre. À l’horizon brille un fol espoir: retrouver le lustre d’antan.
Moins de six mois et une campagne de transferts mitigée plus tard, le vestiaire a perdu son équilibre et Fabio Celestini son poste d’entraîneur. Le LS, en déplacement hier soir chez Grasshopper (lire ci-contre), lutte contre une relégation que le contexte prometteur rendrait plus douloureuse encore. Le club phare des Vaudois, fidèle à son histoire contrastée, surnage à l’éternelle croisée des eaux. Ce printemps, soit il retombe dans le ruisseau des lamentations; soit il se remet sur le flot des espérances. Bref, il suit ce cours qui lui est si propre, fait de hauts et de bas. «C’est bleu, c’est blanc, ça monte et ça descend, c’est Lôôôzâââne», chantent les moqueurs.
«Ce serait dur que l’enthousiasme suscité par l’arrivée d’Ineos soit brisé. Tu commences à bander et, alors que tu étais bon dans l’escalier, tout d’un coup, tu n’as plus envie», image Michel Zendali, figure médiatique romande dont la foisonnante retraite est notamment consacrée à la lecture de récits érotiques aux aveugles. Son amour pour le LS l’est aussi, seul club à pouvoir l’«éjecter de son siège, le faire chialer un jour de victoire en Coupe».
De quoi le si farceur destin du LS sera-t-il fait demain? Difficile à dire, lorsqu’on interroge hier et avant-hier. «Je me rends compte, en vous parlant, qu’il n’y a pas beaucoup de bonnes raisons d’aimer ce club, dans le fond, à part sa légende dorée et très ancienne, reprend Zendali. Et pourtant, quand on perd, je ne dors pas.»
Il faut dire que les belles années (fin 1950-fin 1960) ont essaimé beaucoup d’étoiles, pour ceux qui les ont vues mais aussi pour leurs descendants. Le glorieux chapitre, écrit par Richard Dürr et les autres, a débouché – tout le Gros-de-Vaud faisait santé! – sur deux Coupes de Suisse (1962 et 64) et un titre de champion (65), dernier en date. «On sentait encore le poids de l’institution, une fierté chez les gens, qu’on partageait dans les bistrots populaires comme lors des soirées au Palace», témoigne Erich Burgener, gardien du temple dans la période qui suivit, entre 1970 et 81. «C’était un honneur de porter ce maillot, le LS était une grande adresse du foot suisse», abonde Marcel Parietti, le capitaine qui souleva la Coupe de 1981.
Même les vaches secouaient la tête
Le Jurassien, qui joua treize saisons au club, se rappelle «l’ambiance exceptionnelle» des derbies contre Servette, traditionnellement fixés en plein Comptoir Suisse: «Les gens arrivaient en forme et nous, on avait intérêt à l’être», rigole-t-il. Il y eut encore des bons moments pour le LS, par la suite. Mais si l’on excepte deux nouvelles Coupes (1998 et 99) ainsi que quelques parcours européens électrisants, l’euphorie naissante a toujours fini par s’étrangler dans les gorges. Les titres envolés in extremis devant GC en 1990 (ère Barberis), puis Servette en 1999 (volée Schürmann), rappellent à quel point le chemin fut caillouteux. Douloureux parfois
Gérard Castella se souvient bien de la route qui menait à La Tour/Le Pâquier, dans les mois qui suivirent la faillite de 2003. «Mon adjoint Jean-Philippe Karlen et moi conduisions chacun un minibus, il y avait une centaine de supporters du LS pour chanter et derrière le banc, des vaches secouaient la tête, rigole le Genevois, coach de la renaissance. Cette période, ces fondues d’après-match sont gravées. Il ne faut jamais l’oublier: une faillite, c’est un tremblement de terre pour un club. Les moments qui ont suivi ont compté.»
La grinta, ce n’est pas vaudois
«Ce club, plutôt classieux que populaire, qui se plaisait à croire qu’il appartenait à la cour des grands et prenait les autres un peu de haut, s’est soudain retrouvé dans le ruisseau», résume Michel Zendali. Tomber, se relever. Croire gentiment, désespérer dans la bonne humeur. «Le Vaudois redoute la grandeur et déteste la lumière, rappelle l’humoriste Bouillon, en citant le poète et chansonnier Jean Villard-Gilles. La grinta, ce n’est quand même pas notre truc. Le Vaudois est vite résigné, critique – ouh là, c’est le stade qui va pas, on n’a pas d’argent, mais ça ira mieux quand on aura vendu la VW pour acheter une Mercedes.»
Le Lausanne-Sport vient de changer de cylindrée, gonflé d’espoir, perclus d’angoisse. «L’arrivée d’Ineos constitue une super opportunité pour le LS, se réjouit Adrian Zesiger, président du Onze d’or. Mais les gens ont peut-être eu tendance à oublier les vérités du terrain. Maintenant, les joueurs doivent apporter la réponse. En attendant, soyons tous solidaires afin de préserver ce lien social primordial.»
Le monsieur parle du LS, ce club en dents de scie qui adorerait se fendre la gueule plus souvent; cette équipe à qui il reste quatre matches pour s’extirper de la panade et rêver à la glorieuse époque des Seigneurs de la nuit – des temps.
Le Lausanne-Sport, club
de nantis un jour tombé en décrépitude, se retrouve
avec de nouvelles perspectives mais des doutes ancestraux.
TEXTE: SIMON MEIER
simon.meier@lematindimanche.ch
PHOTO: YVAIN GENEVAY
Fin 2017. Le Lausanne-Sport, après une quinzaine d’années à remonter les pentes et redouter les précipices, entrevoit une lumière nouvelle. Ineos, puissant groupe britannique déjà ancré dans le canton, reprend le club alors qu’un nouveau stade sort de terre. À l’horizon brille un fol espoir: retrouver le lustre d’antan.
Moins de six mois et une campagne de transferts mitigée plus tard, le vestiaire a perdu son équilibre et Fabio Celestini son poste d’entraîneur. Le LS, en déplacement hier soir chez Grasshopper (lire ci-contre), lutte contre une relégation que le contexte prometteur rendrait plus douloureuse encore. Le club phare des Vaudois, fidèle à son histoire contrastée, surnage à l’éternelle croisée des eaux. Ce printemps, soit il retombe dans le ruisseau des lamentations; soit il se remet sur le flot des espérances. Bref, il suit ce cours qui lui est si propre, fait de hauts et de bas. «C’est bleu, c’est blanc, ça monte et ça descend, c’est Lôôôzâââne», chantent les moqueurs.
«Ce serait dur que l’enthousiasme suscité par l’arrivée d’Ineos soit brisé. Tu commences à bander et, alors que tu étais bon dans l’escalier, tout d’un coup, tu n’as plus envie», image Michel Zendali, figure médiatique romande dont la foisonnante retraite est notamment consacrée à la lecture de récits érotiques aux aveugles. Son amour pour le LS l’est aussi, seul club à pouvoir l’«éjecter de son siège, le faire chialer un jour de victoire en Coupe».
De quoi le si farceur destin du LS sera-t-il fait demain? Difficile à dire, lorsqu’on interroge hier et avant-hier. «Je me rends compte, en vous parlant, qu’il n’y a pas beaucoup de bonnes raisons d’aimer ce club, dans le fond, à part sa légende dorée et très ancienne, reprend Zendali. Et pourtant, quand on perd, je ne dors pas.»
Il faut dire que les belles années (fin 1950-fin 1960) ont essaimé beaucoup d’étoiles, pour ceux qui les ont vues mais aussi pour leurs descendants. Le glorieux chapitre, écrit par Richard Dürr et les autres, a débouché – tout le Gros-de-Vaud faisait santé! – sur deux Coupes de Suisse (1962 et 64) et un titre de champion (65), dernier en date. «On sentait encore le poids de l’institution, une fierté chez les gens, qu’on partageait dans les bistrots populaires comme lors des soirées au Palace», témoigne Erich Burgener, gardien du temple dans la période qui suivit, entre 1970 et 81. «C’était un honneur de porter ce maillot, le LS était une grande adresse du foot suisse», abonde Marcel Parietti, le capitaine qui souleva la Coupe de 1981.
Même les vaches secouaient la tête
Le Jurassien, qui joua treize saisons au club, se rappelle «l’ambiance exceptionnelle» des derbies contre Servette, traditionnellement fixés en plein Comptoir Suisse: «Les gens arrivaient en forme et nous, on avait intérêt à l’être», rigole-t-il. Il y eut encore des bons moments pour le LS, par la suite. Mais si l’on excepte deux nouvelles Coupes (1998 et 99) ainsi que quelques parcours européens électrisants, l’euphorie naissante a toujours fini par s’étrangler dans les gorges. Les titres envolés in extremis devant GC en 1990 (ère Barberis), puis Servette en 1999 (volée Schürmann), rappellent à quel point le chemin fut caillouteux. Douloureux parfois
Gérard Castella se souvient bien de la route qui menait à La Tour/Le Pâquier, dans les mois qui suivirent la faillite de 2003. «Mon adjoint Jean-Philippe Karlen et moi conduisions chacun un minibus, il y avait une centaine de supporters du LS pour chanter et derrière le banc, des vaches secouaient la tête, rigole le Genevois, coach de la renaissance. Cette période, ces fondues d’après-match sont gravées. Il ne faut jamais l’oublier: une faillite, c’est un tremblement de terre pour un club. Les moments qui ont suivi ont compté.»
La grinta, ce n’est pas vaudois
«Ce club, plutôt classieux que populaire, qui se plaisait à croire qu’il appartenait à la cour des grands et prenait les autres un peu de haut, s’est soudain retrouvé dans le ruisseau», résume Michel Zendali. Tomber, se relever. Croire gentiment, désespérer dans la bonne humeur. «Le Vaudois redoute la grandeur et déteste la lumière, rappelle l’humoriste Bouillon, en citant le poète et chansonnier Jean Villard-Gilles. La grinta, ce n’est quand même pas notre truc. Le Vaudois est vite résigné, critique – ouh là, c’est le stade qui va pas, on n’a pas d’argent, mais ça ira mieux quand on aura vendu la VW pour acheter une Mercedes.»
Le Lausanne-Sport vient de changer de cylindrée, gonflé d’espoir, perclus d’angoisse. «L’arrivée d’Ineos constitue une super opportunité pour le LS, se réjouit Adrian Zesiger, président du Onze d’or. Mais les gens ont peut-être eu tendance à oublier les vérités du terrain. Maintenant, les joueurs doivent apporter la réponse. En attendant, soyons tous solidaires afin de préserver ce lien social primordial.»
Le monsieur parle du LS, ce club en dents de scie qui adorerait se fendre la gueule plus souvent; cette équipe à qui il reste quatre matches pour s’extirper de la panade et rêver à la glorieuse époque des Seigneurs de la nuit – des temps.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Matin Dimanche
Ilija Borenovic doit aider ses joueurs à garder la foi
Keystone
Le LS a été battu hier par GC (1-0). Les Vaudois ont quatre matches pour rester en Super League.
Enzo Zidane et tous les joueurs du Lausanne-Sport étaient extrêmement déçus hier soir à
la Pontaise. Rien n’est perdu pour le maintien, car l’attitude générale a été bonne. Keystone/V. Flauraud
Un stage à Evian pour resserrer les liens. Une préparation d’avant-match rallongée samedi, avec un rendez-vous avant le repas de midi pour un match à 19 h. La volonté fermement affichée de bousculer GC dès les premières minutes de jeu. Voilà une partie de ce qu’avait entrepris le nouveau staff du Lausanne-Sport, emmené par Ilija Borenovic, pour remporter ce match très important hier face à Grasshopper. Au final, la déception est immense. En venant s’imposer à Lausanne, les Sauterelles ont pris sept points d’avance sur les Vaudois. À quatre matches de la fin, voilà GC virtuellement sauvé de la relégation. Et Lausanne plus que jamais en danger.
Cette défaite est cruelle pour le Lausanne-Sport, car les joueurs d’Ilija Borenovic ont montré la bonne attitude. Tout n’a pas été parfait, évidemment, mais le 4-4-2 qui est désormais le schéma tactique du LS a permis aux Vaudois d’être solides, tout en jouant plus directement.
Pour la première fois depuis des mois, le public de la Pontaise a en effet pu avoir des attaques rapides avec des ballons joués en première intention sur Francesco Margiotta et Simone Rapp. Preuve de leur volonté, les Lausannois ont frappé douze fois au but, contre onze à Grasshopper. Mais un chiffre fait mal et dit beaucoup des maux lausannois et d’une équipe en panne de confiance: le LS n’a cadré qu’une seule frappe, contre six aux Sauterelles.
Le soutien du public
Le public de la Pontaise avait pourtant envie d’y croire et a manifesté son soutien et son envie de voir les siens aller de l’avant, preuve que l’enthousiasme et l’espoir sont revenus, ce qui est déjà énorme. À plusieurs reprises, les deux tribunes ont poussé leur équipe, notamment au cœur des deux bonnes périodes bleues et blanches, au cœur de chaque mi-temps. Car le LS n’a pas (ou plus) de problème d’attitude et de peur de mal faire. Les joueurs ont envie, ils veulent exprimer leur potentiel et ils l’ont montré hier. Ils croient au projet du nouveau staff et adhèrent à ce qui leur est proposé. Quelque part, ils ont compris l’urgence de la situation et accepté le fait qu’ils s’en sortiraient ensemble en proposant quelque chose de cohérent. S’ils s’en sortent…
Car là est tout le paradoxe de la soirée d’hier, finalement. Le Lausanne-Sport a montré à son public qu’il était encore vivant et avait des raisons de croire en son maintien. Mais la vérité est que les Vaudois ont encore perdu, victimes d’un coup de pied arrêté en fin de match, un de plus. Un de trop? Pas encore. Il reste quatre matches pour se sauver et le LS y arrivera en s’appuyant sur ce qu’il a fait de bien hier, c’est-à-dire proposer un jeu direct, discipliné et avec un comportement de battant. Ce n’est pas encore suffisant, car le LS revient de loin, mais il y a encore de l’espoir. Aux joueurs de croire en eux et de rester debout. Le maintien s’éloigne, mais les raisons d’espérer sont toujours présentes. Difficile équation. Ilija Borenovic, pour sa première expérience à la tête d’une équipe professionnelle, va s’appuyer sur son staff et sur ses compétences sociales et footballistiques, bien réelles, pour tenter de réussir le premier grand défi de sa carrière.
Ilija Borenovic doit aider ses joueurs à garder la foi
Keystone
Le LS a été battu hier par GC (1-0). Les Vaudois ont quatre matches pour rester en Super League.
Enzo Zidane et tous les joueurs du Lausanne-Sport étaient extrêmement déçus hier soir à
la Pontaise. Rien n’est perdu pour le maintien, car l’attitude générale a été bonne. Keystone/V. Flauraud
Un stage à Evian pour resserrer les liens. Une préparation d’avant-match rallongée samedi, avec un rendez-vous avant le repas de midi pour un match à 19 h. La volonté fermement affichée de bousculer GC dès les premières minutes de jeu. Voilà une partie de ce qu’avait entrepris le nouveau staff du Lausanne-Sport, emmené par Ilija Borenovic, pour remporter ce match très important hier face à Grasshopper. Au final, la déception est immense. En venant s’imposer à Lausanne, les Sauterelles ont pris sept points d’avance sur les Vaudois. À quatre matches de la fin, voilà GC virtuellement sauvé de la relégation. Et Lausanne plus que jamais en danger.
Cette défaite est cruelle pour le Lausanne-Sport, car les joueurs d’Ilija Borenovic ont montré la bonne attitude. Tout n’a pas été parfait, évidemment, mais le 4-4-2 qui est désormais le schéma tactique du LS a permis aux Vaudois d’être solides, tout en jouant plus directement.
Pour la première fois depuis des mois, le public de la Pontaise a en effet pu avoir des attaques rapides avec des ballons joués en première intention sur Francesco Margiotta et Simone Rapp. Preuve de leur volonté, les Lausannois ont frappé douze fois au but, contre onze à Grasshopper. Mais un chiffre fait mal et dit beaucoup des maux lausannois et d’une équipe en panne de confiance: le LS n’a cadré qu’une seule frappe, contre six aux Sauterelles.
Le soutien du public
Le public de la Pontaise avait pourtant envie d’y croire et a manifesté son soutien et son envie de voir les siens aller de l’avant, preuve que l’enthousiasme et l’espoir sont revenus, ce qui est déjà énorme. À plusieurs reprises, les deux tribunes ont poussé leur équipe, notamment au cœur des deux bonnes périodes bleues et blanches, au cœur de chaque mi-temps. Car le LS n’a pas (ou plus) de problème d’attitude et de peur de mal faire. Les joueurs ont envie, ils veulent exprimer leur potentiel et ils l’ont montré hier. Ils croient au projet du nouveau staff et adhèrent à ce qui leur est proposé. Quelque part, ils ont compris l’urgence de la situation et accepté le fait qu’ils s’en sortiraient ensemble en proposant quelque chose de cohérent. S’ils s’en sortent…
Car là est tout le paradoxe de la soirée d’hier, finalement. Le Lausanne-Sport a montré à son public qu’il était encore vivant et avait des raisons de croire en son maintien. Mais la vérité est que les Vaudois ont encore perdu, victimes d’un coup de pied arrêté en fin de match, un de plus. Un de trop? Pas encore. Il reste quatre matches pour se sauver et le LS y arrivera en s’appuyant sur ce qu’il a fait de bien hier, c’est-à-dire proposer un jeu direct, discipliné et avec un comportement de battant. Ce n’est pas encore suffisant, car le LS revient de loin, mais il y a encore de l’espoir. Aux joueurs de croire en eux et de rester debout. Le maintien s’éloigne, mais les raisons d’espérer sont toujours présentes. Difficile équation. Ilija Borenovic, pour sa première expérience à la tête d’une équipe professionnelle, va s’appuyer sur son staff et sur ses compétences sociales et footballistiques, bien réelles, pour tenter de réussir le premier grand défi de sa carrière.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Une histoire et des déchirures
Nom de bleu
Le LS, toujours entre deux eaux,
se retrouve dans une situation
à son image, entre joyeuses perspectives d’avenir et lutte acharnée contre un présent anxiogène. Immersion chez les déçus en bien.
à lire en pageS 32-33
Christian Despont
Rédacteur en chef des sports
Le bleu, déjà. Bleu comme la peur
et la fleur, emblème des froussards et des utopistes. Bleu, «couleur froide et fuyante», selon les arts graphiques. Bleu, la signature de l’ecchymose. Bleu sur blanc, pis, tout fout le camp.
Et puis la Pontaise… Tous ces soirs de fricasse
à s’emmêler les frissons, dans l’attente d’un but qui ne vient pas et d’un rhume qui ne passe pas,
à siffler des joueurs et des godets plus ou moins tiédasses, jusqu’à prendre l’arbitre en grippe
(encore ce froid) et admonester ces trouillons qui n’osent pas tirer au but, nom de bleu.
Mais l’histoire… Un siècle d’histoire. Un vécu, une trace, un karma. Un club ni fauché ni friqué, occupé, bon an mal an, à mener une vie digne et meilleure. Un club ni profondément urbain ni fondamentalement terrien, fier de réunir aux heures buvables, après la traite des vaches jadis et le traitement des données aujourd’hui, ce que Vaud compte d’élites bigarrées. Un club parfois ordinaire ou frileux, quelconque ou froid, mais dont les gens n’ont jamais cessé de causer, fût-ce avec une
indifférence feinte ou une déférence inavouable.
Ne pas croire les couillons: le Lausanne-Sport, ce n’est pas que
des gros mots et des grands taiseux, ça veut dire bien plus. C’est bien plus que trois gelés et trois fondus dans les tribunes, selon
l’expression gouailleuse d’un confrère (forcément) genevois. C’est bien plus qu’un titre de champion dont LS n’a jamais vu
la couleur, sacre bleu,
depuis 1965, car il y a une autre forme de noblesse, dans le football, à accepter que l’incertitude règne.
Le LS, c’est l’incarnation vivante, survivante,
de l’amour à la vaudoise, où l’on ne tolère rien
mais où l’on pardonne tout. Le LS, c’est Ineos, ce fut un pâtissier, un peintre, des barons de l’immobilier, mais, à la fin, c’est toujours pareil: on châtie
de tout son cœur, et on frissonne de tout son être. On fait semblant de ne pas y croire, le temps d’être déçu en bien. Et si tu aimes, n’avoue jamais,
jamais, jamais…
Un Vaudois, ça rouspète, ça décrie, ça s’en va et ça revient. C’est là le miracle d’un LS qui, au cours de sa rocambolesque existence, a changé de main, parfois de logo, mais jamais d’identité ni d’amis.
Il est toujours là, avec des générations de fidèles. Toujours jeune et bien placé, prêt à recommencer une nouvelle vie, une de plus. Comme un bleu.
Tous
ces soirs
à siffler
des joueurs et des godets plus ou moins
tiédasses
Nom de bleu
Le LS, toujours entre deux eaux,
se retrouve dans une situation
à son image, entre joyeuses perspectives d’avenir et lutte acharnée contre un présent anxiogène. Immersion chez les déçus en bien.
à lire en pageS 32-33
Christian Despont
Rédacteur en chef des sports
Le bleu, déjà. Bleu comme la peur
et la fleur, emblème des froussards et des utopistes. Bleu, «couleur froide et fuyante», selon les arts graphiques. Bleu, la signature de l’ecchymose. Bleu sur blanc, pis, tout fout le camp.
Et puis la Pontaise… Tous ces soirs de fricasse
à s’emmêler les frissons, dans l’attente d’un but qui ne vient pas et d’un rhume qui ne passe pas,
à siffler des joueurs et des godets plus ou moins tiédasses, jusqu’à prendre l’arbitre en grippe
(encore ce froid) et admonester ces trouillons qui n’osent pas tirer au but, nom de bleu.
Mais l’histoire… Un siècle d’histoire. Un vécu, une trace, un karma. Un club ni fauché ni friqué, occupé, bon an mal an, à mener une vie digne et meilleure. Un club ni profondément urbain ni fondamentalement terrien, fier de réunir aux heures buvables, après la traite des vaches jadis et le traitement des données aujourd’hui, ce que Vaud compte d’élites bigarrées. Un club parfois ordinaire ou frileux, quelconque ou froid, mais dont les gens n’ont jamais cessé de causer, fût-ce avec une
indifférence feinte ou une déférence inavouable.
Ne pas croire les couillons: le Lausanne-Sport, ce n’est pas que
des gros mots et des grands taiseux, ça veut dire bien plus. C’est bien plus que trois gelés et trois fondus dans les tribunes, selon
l’expression gouailleuse d’un confrère (forcément) genevois. C’est bien plus qu’un titre de champion dont LS n’a jamais vu
la couleur, sacre bleu,
depuis 1965, car il y a une autre forme de noblesse, dans le football, à accepter que l’incertitude règne.
Le LS, c’est l’incarnation vivante, survivante,
de l’amour à la vaudoise, où l’on ne tolère rien
mais où l’on pardonne tout. Le LS, c’est Ineos, ce fut un pâtissier, un peintre, des barons de l’immobilier, mais, à la fin, c’est toujours pareil: on châtie
de tout son cœur, et on frissonne de tout son être. On fait semblant de ne pas y croire, le temps d’être déçu en bien. Et si tu aimes, n’avoue jamais,
jamais, jamais…
Un Vaudois, ça rouspète, ça décrie, ça s’en va et ça revient. C’est là le miracle d’un LS qui, au cours de sa rocambolesque existence, a changé de main, parfois de logo, mais jamais d’identité ni d’amis.
Il est toujours là, avec des générations de fidèles. Toujours jeune et bien placé, prêt à recommencer une nouvelle vie, une de plus. Comme un bleu.
Tous
ces soirs
à siffler
des joueurs et des godets plus ou moins
tiédasses
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
François Ruffieux
In 24heures
Vous pouvez puiser dans tous les plans tactiques de la planète football. Organiser l’équipe avec le plus grand soin. Convoquer les meilleurs psys. Et bien sûr solliciter tout l’orgueil du monde. Il arrive un moment où, à force de répéter systématiquement les mêmes erreurs, votre bel objectif devient tout simplement inatteignable. Le constat s’applique aux fins de match du Lausanne-Sport. Et plus précisément à ces balles arrêtées, en l’occurrence des coups de coin, qui ont décidé de l’issue de trois des quatre dernières rencontres disputées par le club vaudois, soit Bâle - LS (2-1), LS - Lucerne 0-1, puis LS - GC (0-1). Autrement dit, les joueurs lausannois ont réussi l’exploit, en l’espace de deux semaines, de craquer trois fois en fin de match sur le même genre de séquence: un corner. Le mimétisme est même troublant. Alors, maladresse ou impéritie? Regardons cela d’un peu plus près.
Le 15 avril, au Parc Saint-Jacques, on joue la 91e minute. Lausanne tient un résultat intéressant (1-1), mais concède un énième corner. Bua joue long pour Lang – qui d’autre? – au second poteau; remise de l’international (de la tête) pour Ajeti (de la tête encore) tout près du but. 2-1 pour Bâle. Quatre jours plus tard, à la Pontaise, Lucerne n’a rien d’un épouvantail. C’est encore 0-0 lorsque, à la 82e minute, Christian Schneuwly trouve la tête du long Schürpf, sans opposition sur la ligne des six mètres. 1-0 pour Lucerne. Enfin, samedi soir, on se dit que si les joueurs d’Ilija Borenovic n’ont pas la force de vaincre ces Sauterelles pourtant sans ressort, au moins vont-ils prendre un petit point encourageant. Mais non! La 81e minute arrive. Coup de coin, Andersen trouve Djuricin (de la tête) au premier poteau, qui prolonge pour Kodro (de la tête encore) jaillissant au second. Une scène visiblement travaillée. Spectateurs, les joueurs du LS semblent apprécier le travail. 1-0 pour Grasshopper.
Dans ces trois affiches, le LS a concédé 21 coups de coin (8, 8 et 5). C’est sans doute un peu trop, mais ça ne devrait pas suffire à expliquer ces trois buts encaissés. Et il existe trop de similitudes entre toutes ces scènes pour qu’elles relèvent de la simple malchance. Certes, on peut énoncer un principe général qui serait le suivant: lorsqu’une équipe ne va pas bien, rien ne tourne en sa faveur. C’est sans doute le cas avec le LS. Mais tout de même.
Il n’existe pas une façon unique de défendre sur corner. On peut mettre – ou non – un ou deux joueurs près des poteaux; on peut faire le choix de défendre en zone, tout ou partie, ou de privilégier le un contre un qui permet peut-être de cerner plus facilement les responsabilités. Le reste tient à la réactivité et à la rage que chacun des joueurs concernés va engager dans ce rendez-vous. Cette envie absolue de ne pas laisser le moindre centimètre à l’adversaire, sachant que s’il parvient à toucher la balle, si près des buts, il risque fort d’occasionner de gros dégâts.
Une peur viscérale
Avec les ballons d’aujourd’hui et la qualité des tireurs, dans beaucoup d’équipes, le nombre de situations «chaudes» a augmenté sur corner. Il faut être prêt sur le plan mental. Ne pas se crisper. Plus facile à dire qu’à réaliser dans les situations d’urgence avec, peut-être inconsciemment, cette sensation qui vient tout à coup vous indiquer que «le temps se gâte». Une peur viscérale loin d’être évidente à surmonter. Et manifestement surtout pour le LS.
Commentaire
Voilà quelques mois, le LS se battait contre les débuts de match ratés. Avec des buts encaissés trop tôt, trop facilement. Aujourd’hui, c’est plutôt sur les fins de rencontre que se portent les regards. Avec des largesses qui réduisent à néant à peu près toutes les velléités. Autrement dit on n’en sort pas.
On parle technique, tactique, envergure – ou plutôt absence d’envergure – athlétique, bref, on refait le tour de cette équipe en cherchant quelques raisons d’espérer une fin à peu près heureuse. Mais les semaines défilent et les motifs d’inquiétude gagnent sans cesse du terrain.
L’entraîneur et son staff ont été remplacés. Les joueurs écoutés. Les gens du LS ont fait appel à leur intelligence, leur implication, leur orgueil. Leur talent aussi; mais en ont-ils suffisamment? Une attention particulière a été accordée à tout ce qui pouvait être source de progrès. Mais rien ne vient vraiment. Trop de déceptions individuelles, trop d’embrouilles collectives. C’est l’impasse.
Ce LS 2018 donne l’impression d’un navire qui prend l’eau. Inexorablement. A peine une brèche colmatée, une autre se crée. Comment imaginer ainsi échapper au fâcheux pronostic?
(24 heures)
In 24heures
Vous pouvez puiser dans tous les plans tactiques de la planète football. Organiser l’équipe avec le plus grand soin. Convoquer les meilleurs psys. Et bien sûr solliciter tout l’orgueil du monde. Il arrive un moment où, à force de répéter systématiquement les mêmes erreurs, votre bel objectif devient tout simplement inatteignable. Le constat s’applique aux fins de match du Lausanne-Sport. Et plus précisément à ces balles arrêtées, en l’occurrence des coups de coin, qui ont décidé de l’issue de trois des quatre dernières rencontres disputées par le club vaudois, soit Bâle - LS (2-1), LS - Lucerne 0-1, puis LS - GC (0-1). Autrement dit, les joueurs lausannois ont réussi l’exploit, en l’espace de deux semaines, de craquer trois fois en fin de match sur le même genre de séquence: un corner. Le mimétisme est même troublant. Alors, maladresse ou impéritie? Regardons cela d’un peu plus près.
Le 15 avril, au Parc Saint-Jacques, on joue la 91e minute. Lausanne tient un résultat intéressant (1-1), mais concède un énième corner. Bua joue long pour Lang – qui d’autre? – au second poteau; remise de l’international (de la tête) pour Ajeti (de la tête encore) tout près du but. 2-1 pour Bâle. Quatre jours plus tard, à la Pontaise, Lucerne n’a rien d’un épouvantail. C’est encore 0-0 lorsque, à la 82e minute, Christian Schneuwly trouve la tête du long Schürpf, sans opposition sur la ligne des six mètres. 1-0 pour Lucerne. Enfin, samedi soir, on se dit que si les joueurs d’Ilija Borenovic n’ont pas la force de vaincre ces Sauterelles pourtant sans ressort, au moins vont-ils prendre un petit point encourageant. Mais non! La 81e minute arrive. Coup de coin, Andersen trouve Djuricin (de la tête) au premier poteau, qui prolonge pour Kodro (de la tête encore) jaillissant au second. Une scène visiblement travaillée. Spectateurs, les joueurs du LS semblent apprécier le travail. 1-0 pour Grasshopper.
Dans ces trois affiches, le LS a concédé 21 coups de coin (8, 8 et 5). C’est sans doute un peu trop, mais ça ne devrait pas suffire à expliquer ces trois buts encaissés. Et il existe trop de similitudes entre toutes ces scènes pour qu’elles relèvent de la simple malchance. Certes, on peut énoncer un principe général qui serait le suivant: lorsqu’une équipe ne va pas bien, rien ne tourne en sa faveur. C’est sans doute le cas avec le LS. Mais tout de même.
Il n’existe pas une façon unique de défendre sur corner. On peut mettre – ou non – un ou deux joueurs près des poteaux; on peut faire le choix de défendre en zone, tout ou partie, ou de privilégier le un contre un qui permet peut-être de cerner plus facilement les responsabilités. Le reste tient à la réactivité et à la rage que chacun des joueurs concernés va engager dans ce rendez-vous. Cette envie absolue de ne pas laisser le moindre centimètre à l’adversaire, sachant que s’il parvient à toucher la balle, si près des buts, il risque fort d’occasionner de gros dégâts.
Une peur viscérale
Avec les ballons d’aujourd’hui et la qualité des tireurs, dans beaucoup d’équipes, le nombre de situations «chaudes» a augmenté sur corner. Il faut être prêt sur le plan mental. Ne pas se crisper. Plus facile à dire qu’à réaliser dans les situations d’urgence avec, peut-être inconsciemment, cette sensation qui vient tout à coup vous indiquer que «le temps se gâte». Une peur viscérale loin d’être évidente à surmonter. Et manifestement surtout pour le LS.
Commentaire
Voilà quelques mois, le LS se battait contre les débuts de match ratés. Avec des buts encaissés trop tôt, trop facilement. Aujourd’hui, c’est plutôt sur les fins de rencontre que se portent les regards. Avec des largesses qui réduisent à néant à peu près toutes les velléités. Autrement dit on n’en sort pas.
On parle technique, tactique, envergure – ou plutôt absence d’envergure – athlétique, bref, on refait le tour de cette équipe en cherchant quelques raisons d’espérer une fin à peu près heureuse. Mais les semaines défilent et les motifs d’inquiétude gagnent sans cesse du terrain.
L’entraîneur et son staff ont été remplacés. Les joueurs écoutés. Les gens du LS ont fait appel à leur intelligence, leur implication, leur orgueil. Leur talent aussi; mais en ont-ils suffisamment? Une attention particulière a été accordée à tout ce qui pouvait être source de progrès. Mais rien ne vient vraiment. Trop de déceptions individuelles, trop d’embrouilles collectives. C’est l’impasse.
Ce LS 2018 donne l’impression d’un navire qui prend l’eau. Inexorablement. A peine une brèche colmatée, une autre se crée. Comment imaginer ainsi échapper au fâcheux pronostic?
(24 heures)
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://m.24heures.ch/articles/5ae76ec1ab5c37217d000001
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ilija Borenovic aura tout essayé pour sauver le LS
FootballPour que ses joueurs retrouvent leur confiance perdue, le coach lausannois mettra même sur pied un match interne, jeudi.
Ilija Borenovic ne veut pas baisser les bras même si la situation du LS devient chaque semaine plus compliquée.
Ilija Borenovic ne veut pas baisser les bras même si la situation du LS devient chaque semaine plus compliquée.
Image: Patrick Martin
Par André Boschetti
ABO+
Mis à jour il y a 4 minutes
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Vous voulez communiquer un renseignement ou vous avez repéré une erreur?
Mauvaise nouvelle pour le Lausanne-Sport: le FC Zurich, son adversaire dimanche au Letzigrund, prend ce rendez-vous de la (presque) dernière chance pour les Vaudois avec un maximum de sérieux. La preuve? Mardi matin, à la reprise du boulot après un jour de congé, Ludovic Magnin avait dépêché un «espion» à la Pontaise pour suivre l’entraînement des Lausannois. Un homme de grande confiance, puisque l’entraîneur du FCZ avait confié cette mission à Jean-Claude, son père.
«Jusqu’à présent, nous avons eu plusieurs chances d’inverser la tendance sans parvenir à les saisir. À nous de faire en sorte que cela change le plus rapidement possible»
PUBLICITÉ
inRead invented by Teads
Parti avec une inhabituelle discrétion peu avant la fin de cette pratique matinale, Jean-Claude Magnin n’aura pas grand-chose de bien intéressant à raconter à son fils. Si ce n’est que, comme on pouvait s’y attendre, les deux bonnes heures passées sur le terrain annexe ne se sont pas déroulées dans une ambiance de franche rigolade. «Les joueurs sont encore marqués par cette cruelle défaite, admettait Ilija Borenovic au terme de l’entraînement. Ce n’est donc pas la joie mais les visages n’étaient pas non plus plombés par la déception.»
La vie continue et l’espoir que le déclic attendu en vain depuis trois mois se produise dimanche au Letzigrund existe toujours, d’après Alain Rochat. «Je ne sens pas la moindre résignation au sein du groupe, souligne le capitaine lausannois. Jusqu’à présent, nous avons eu plusieurs chances d’inverser la tendance sans parvenir à les saisir. À nous de faire en sorte que cela change le plus rapidement possible.»
Oui, mais comment? «Jeudi nous allons organiser un petit match interne en ajoutant quelques éléments du Team Vaud M21, explique Borenovic. Un contexte à mon avis idéal pour tenter certaines choses, travailler les automatismes et se mettre en confiance sans la moindre pression. Je ne suis pas en train de courir après la solution miracle mais de travailler le mieux possible pour le bien de mon équipe.»
Rochat ne regrette rien
Le contexte délicat du LS tranche avec celui qu’Alain Rochat aurait pu connaître s’il n’avait pas choisi de quitter YB pour le club de la Pontaise, il y a neuf mois. «J’ai bien sûr vu les scènes de liesse à Berne, sourit-il. Et même si mon esprit est à 100% accaparé par nos problèmes, cela m’a fait plaisir de voir mes anciens coéquipiers fêter un titre que j’ai rêvé de conquérir durant quatre ans. Mais, malgré cela, je ne regrette pas du tout mon choix. Je suis justement venu à Lausanne pour relever un nouveau défi et disputer des matches qui «comptent». Et même si la pression est négative, j’ai quand même du plaisir à sentir des picotements dans mon ventre en entrant sur le terrain pour y disputer des rencontres à enjeux importants.»
Sous contrat pour une saison encore, l’expérimenté défenseur a une bonne raison supplémentaire pour contribuer à un maintien qui devient chaque semaine plus aléatoire. «Je ne cache pas qu’en tant que capitaine je sens une responsabilité supplémentaire sur mes épaules, explique Rochat. Je suis là pour apporter mon calme et mon vécu dans toutes les situations. Donc aussi dans celle, délicate, où nous nous trouvons aujourd’hui. Nous devons continuer à montrer une attitude positive, car tout peut changer très vite.» En bien comme en mal. Le LS ne l’a-t-il pas déjà prouvé à maintes reprises ces deux dernières années? (nxp)
FootballPour que ses joueurs retrouvent leur confiance perdue, le coach lausannois mettra même sur pied un match interne, jeudi.
Ilija Borenovic ne veut pas baisser les bras même si la situation du LS devient chaque semaine plus compliquée.
Ilija Borenovic ne veut pas baisser les bras même si la situation du LS devient chaque semaine plus compliquée.
Image: Patrick Martin
Par André Boschetti
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Mauvaise nouvelle pour le Lausanne-Sport: le FC Zurich, son adversaire dimanche au Letzigrund, prend ce rendez-vous de la (presque) dernière chance pour les Vaudois avec un maximum de sérieux. La preuve? Mardi matin, à la reprise du boulot après un jour de congé, Ludovic Magnin avait dépêché un «espion» à la Pontaise pour suivre l’entraînement des Lausannois. Un homme de grande confiance, puisque l’entraîneur du FCZ avait confié cette mission à Jean-Claude, son père.
«Jusqu’à présent, nous avons eu plusieurs chances d’inverser la tendance sans parvenir à les saisir. À nous de faire en sorte que cela change le plus rapidement possible»
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Parti avec une inhabituelle discrétion peu avant la fin de cette pratique matinale, Jean-Claude Magnin n’aura pas grand-chose de bien intéressant à raconter à son fils. Si ce n’est que, comme on pouvait s’y attendre, les deux bonnes heures passées sur le terrain annexe ne se sont pas déroulées dans une ambiance de franche rigolade. «Les joueurs sont encore marqués par cette cruelle défaite, admettait Ilija Borenovic au terme de l’entraînement. Ce n’est donc pas la joie mais les visages n’étaient pas non plus plombés par la déception.»
La vie continue et l’espoir que le déclic attendu en vain depuis trois mois se produise dimanche au Letzigrund existe toujours, d’après Alain Rochat. «Je ne sens pas la moindre résignation au sein du groupe, souligne le capitaine lausannois. Jusqu’à présent, nous avons eu plusieurs chances d’inverser la tendance sans parvenir à les saisir. À nous de faire en sorte que cela change le plus rapidement possible.»
Oui, mais comment? «Jeudi nous allons organiser un petit match interne en ajoutant quelques éléments du Team Vaud M21, explique Borenovic. Un contexte à mon avis idéal pour tenter certaines choses, travailler les automatismes et se mettre en confiance sans la moindre pression. Je ne suis pas en train de courir après la solution miracle mais de travailler le mieux possible pour le bien de mon équipe.»
Rochat ne regrette rien
Le contexte délicat du LS tranche avec celui qu’Alain Rochat aurait pu connaître s’il n’avait pas choisi de quitter YB pour le club de la Pontaise, il y a neuf mois. «J’ai bien sûr vu les scènes de liesse à Berne, sourit-il. Et même si mon esprit est à 100% accaparé par nos problèmes, cela m’a fait plaisir de voir mes anciens coéquipiers fêter un titre que j’ai rêvé de conquérir durant quatre ans. Mais, malgré cela, je ne regrette pas du tout mon choix. Je suis justement venu à Lausanne pour relever un nouveau défi et disputer des matches qui «comptent». Et même si la pression est négative, j’ai quand même du plaisir à sentir des picotements dans mon ventre en entrant sur le terrain pour y disputer des rencontres à enjeux importants.»
Sous contrat pour une saison encore, l’expérimenté défenseur a une bonne raison supplémentaire pour contribuer à un maintien qui devient chaque semaine plus aléatoire. «Je ne cache pas qu’en tant que capitaine je sens une responsabilité supplémentaire sur mes épaules, explique Rochat. Je suis là pour apporter mon calme et mon vécu dans toutes les situations. Donc aussi dans celle, délicate, où nous nous trouvons aujourd’hui. Nous devons continuer à montrer une attitude positive, car tout peut changer très vite.» En bien comme en mal. Le LS ne l’a-t-il pas déjà prouvé à maintes reprises ces deux dernières années? (nxp)
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/quatre-leaders-supposes-ls-failli/story/25969210
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
dudu a écrit:https://www.24heures.ch/sports/ls/quatre-leaders-supposes-ls-failli/story/25969210
Tu pourrait copier coller le texte svp
Lisible uniquement avec un abonnement
Merci
hluna- Date d'inscription : 01/04/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Les quatre leaders supposés du LS ont failli
FootballYeltsin Tejeda, Alain Rochat, Gonzalo Zarate et Francesco Margiotta n’ont pas eu l’impact attendu cette saison. Pourquoi?
Il y a dix mois, lorsque Fabio Celestini et Alain Joseph avaient dessiné les contours de ce LS 2017-2018, quatre joueurs devaient encadrer un groupe jeune et inexpérimenté qui venait de profiter de la faiblesse de Vaduz pour sauver sa place en Super League. Pour accompagner les «anciens» Yeltsin Tejeda (26 ans) et Francesco Margiotta (24 ans), arrivés douze mois plus tôt, les deux hommes forts de la Pontaise avaient convaincu – avec les modestes moyens à disposition – Alain Rochat et Gonzalo Zarate de relever le défi. Alors qu’il ne reste plus que quatre matches à jouer et un mince espoir au LS de se maintenir une deuxième année de suite, le constat est évident: aucun des quatre hommes n’est parvenu, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, à remplir avec succès son rôle de leader.
Le cas le plus étrange est certainement celui de Yeltsin Tejeda. Arrivé d’Évian en 2016, l’international costaricain, auteur d’une belle Coupe du monde 2014 avec le Costa Rica, était attendu comme la pièce maîtresse du milieu de terrain lausannois. Mais ses débuts à la Pontaise ne sont pas couronnés de succès. «L’été précédent, j’avais disputé la Copa America avec ma sélection, explique-t-il. Ensuite, j’ai commis l’erreur de prendre quelques vacances sans rien faire du tout. Raison pour laquelle je me suis blessé dès le 2e entraînement avec le LS.» Une première saison compliquée puisque Tejeda est ensuite victime d’une nouvelle blessure sérieuse en décembre, qui l’a laissé trois mois sur le flanc.
«Les blessures font partie de la vie d’un footballeur, sourit-il. Il faut vivre avec. En ce qui me concerne, je n’ai jamais baissé les bras, je me suis toujours battu pour regagner ma place sur le terrain. Et même lorsque je suis revenu blessé de la Gold Cup en juillet dernier, j’ai su garder un état d’esprit positif.»
À tel point que Tejeda est aligné une douzaine de matches comme titulaire cet automne. Une longue séquence qui coïncide avec le bon 1er tour du LS. «Cette année, continue le Costaricain, les choses ont brusquement changé. Je joue très peu (Ndlr: trois fois titulaire seulement) mais, malgré ma déception et ma frustration, j’essaie de montrer chaque jour aux coaches que je mérite leur confiance. Et je vais le faire jusqu’au bout.» Mais peut-être pas dimanche à Zurich. «J’ai reçu un coup à l’entraînement la semaine passée et la douleur est réapparue samedi lors d’un petit échauffement à la mi-temps du match. Rien de bien grave mais j’ignore encore si je serai disponible. Dommage, car j’aimerais apporter ma contribution à un maintien auquel je veux encore croire.»
«Les blessures font partie de la vie d’un footballeur. Il faut vivre avec. En ce qui me concerne, je n’ai jamais baissé les bras»
Un optimisme qui semble heureusement contagieux à la Pontaise, malgré les six petits points récoltés lors des treize premiers matches de l’année. «Au 1er tour, analyse Tejeda, il est clair que nous avons eu un peu de réussite, mais l’équipe affichait alors une solidarité et une combativité sans faille. On n’hésitait pas à se faire mal ensemble, à aller au bout de nous-mêmes. Un esprit de sacrifice qui n’est malheureusement plus tout à fait identique depuis la reprise. Mais qu’il faut vite retrouver. Comme cette confiance qui nous fait cruellement défaut.»
Et puisque l’on parle de confiance, Yeltsin Tejeda a eu la confirmation qu’il conserve toujours celle d’Oscar Ramirez, le sélectionneur du Costa Rica. «Il est venu me voir la semaine dernière, conclut-il. Pour prendre de mes nouvelles, parler avec le LS et me communiquer que je ferai bien partie des joueurs qui disputeront la Coupe du monde. Mais bon, pour l’instant je n’ai qu’une idée en tête: arracher in extremis notre maintien en Super League. Le reste viendra plus tard.»
Plus victime que coupable
Francesco Margiotta
Dès son arrivée à la Pontaise, en juillet 2016, en prêt de la Juventus, l’Italien crève l’écran. Auteur de huit buts jusqu’à Noël, il voit sa progression stoppée par une grave blessure à un genou en janvier. Dont il se remet très vite pour effectuer un retour convaincant, fin juillet dernier (7 buts). Durant l’hiver, il est transféré au LS avant d’être mis en concurrence avec Rapp. À qui il doit laisser sa place dans l’axe de l’attaque (le LS n’évolue alors qu’avec un seul attaquant). Exilé sur le côté par Celestini, Margiotta perd d’abord confiance puis sa place de titulaire. Depuis deux matches, Borenovic associe les deux hommes mais Margiotta peine encore à exprimer tout son potentiel.
Jamais vraiment titulaire
Gonzalo Zarate
Hormis un petit détour par l’Autriche (Salzbourg), voilà plus de dix ans que Gonzalo Zarate foule les pelouses suisses. À 33 ans, l’attaquant a toutefois ses plus belles années derrière lui. Raison pour laquelle le LS avait pu mettre la main sur l’Argentin dont les quatre buts inscrits la saison passée n’avaient pu empêcher la relégation de Vaduz. En le recrutant, Celestini cherchait autant son apport sur le terrain que l’exemple de professionnalisme qu’il représente pour les jeunes. Auteur de cinq buts, dont quatre qui ont pesé lourd, Zarate n’a pourtant jamais réussi à s’imposer comme un vrai titulaire à Lausanne. Quant à son attitude, elle est à la hauteur des attentes.
La plus grosse déception
Alain Rochat
Après de longues négociations, Alain Rochat rompait son contrat avec YB pour rejoindre le LS, l’été dernier. Avec l’objectif de donner un peu de relief et de stabilité à une défense en souffrance. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien double champion de Suisse avec Zurich a déçu. Tant dans le système à trois que dans celui à quatre défenseurs, le Vaudois de 35 ans n’est jamais parvenu à transmettre la sérénité espérée. Il a, au contraire, commis certaines erreurs que l’on n’attendait pas d’un défenseur aussi expérimenté. Si son implication et sa motivation ne peuvent être mises en doute, le poids des années s’est trop souvent fait sentir pour que son bilan soit positif.
FootballYeltsin Tejeda, Alain Rochat, Gonzalo Zarate et Francesco Margiotta n’ont pas eu l’impact attendu cette saison. Pourquoi?
Il y a dix mois, lorsque Fabio Celestini et Alain Joseph avaient dessiné les contours de ce LS 2017-2018, quatre joueurs devaient encadrer un groupe jeune et inexpérimenté qui venait de profiter de la faiblesse de Vaduz pour sauver sa place en Super League. Pour accompagner les «anciens» Yeltsin Tejeda (26 ans) et Francesco Margiotta (24 ans), arrivés douze mois plus tôt, les deux hommes forts de la Pontaise avaient convaincu – avec les modestes moyens à disposition – Alain Rochat et Gonzalo Zarate de relever le défi. Alors qu’il ne reste plus que quatre matches à jouer et un mince espoir au LS de se maintenir une deuxième année de suite, le constat est évident: aucun des quatre hommes n’est parvenu, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, à remplir avec succès son rôle de leader.
Le cas le plus étrange est certainement celui de Yeltsin Tejeda. Arrivé d’Évian en 2016, l’international costaricain, auteur d’une belle Coupe du monde 2014 avec le Costa Rica, était attendu comme la pièce maîtresse du milieu de terrain lausannois. Mais ses débuts à la Pontaise ne sont pas couronnés de succès. «L’été précédent, j’avais disputé la Copa America avec ma sélection, explique-t-il. Ensuite, j’ai commis l’erreur de prendre quelques vacances sans rien faire du tout. Raison pour laquelle je me suis blessé dès le 2e entraînement avec le LS.» Une première saison compliquée puisque Tejeda est ensuite victime d’une nouvelle blessure sérieuse en décembre, qui l’a laissé trois mois sur le flanc.
«Les blessures font partie de la vie d’un footballeur, sourit-il. Il faut vivre avec. En ce qui me concerne, je n’ai jamais baissé les bras, je me suis toujours battu pour regagner ma place sur le terrain. Et même lorsque je suis revenu blessé de la Gold Cup en juillet dernier, j’ai su garder un état d’esprit positif.»
À tel point que Tejeda est aligné une douzaine de matches comme titulaire cet automne. Une longue séquence qui coïncide avec le bon 1er tour du LS. «Cette année, continue le Costaricain, les choses ont brusquement changé. Je joue très peu (Ndlr: trois fois titulaire seulement) mais, malgré ma déception et ma frustration, j’essaie de montrer chaque jour aux coaches que je mérite leur confiance. Et je vais le faire jusqu’au bout.» Mais peut-être pas dimanche à Zurich. «J’ai reçu un coup à l’entraînement la semaine passée et la douleur est réapparue samedi lors d’un petit échauffement à la mi-temps du match. Rien de bien grave mais j’ignore encore si je serai disponible. Dommage, car j’aimerais apporter ma contribution à un maintien auquel je veux encore croire.»
«Les blessures font partie de la vie d’un footballeur. Il faut vivre avec. En ce qui me concerne, je n’ai jamais baissé les bras»
Un optimisme qui semble heureusement contagieux à la Pontaise, malgré les six petits points récoltés lors des treize premiers matches de l’année. «Au 1er tour, analyse Tejeda, il est clair que nous avons eu un peu de réussite, mais l’équipe affichait alors une solidarité et une combativité sans faille. On n’hésitait pas à se faire mal ensemble, à aller au bout de nous-mêmes. Un esprit de sacrifice qui n’est malheureusement plus tout à fait identique depuis la reprise. Mais qu’il faut vite retrouver. Comme cette confiance qui nous fait cruellement défaut.»
Et puisque l’on parle de confiance, Yeltsin Tejeda a eu la confirmation qu’il conserve toujours celle d’Oscar Ramirez, le sélectionneur du Costa Rica. «Il est venu me voir la semaine dernière, conclut-il. Pour prendre de mes nouvelles, parler avec le LS et me communiquer que je ferai bien partie des joueurs qui disputeront la Coupe du monde. Mais bon, pour l’instant je n’ai qu’une idée en tête: arracher in extremis notre maintien en Super League. Le reste viendra plus tard.»
Plus victime que coupable
Francesco Margiotta
Dès son arrivée à la Pontaise, en juillet 2016, en prêt de la Juventus, l’Italien crève l’écran. Auteur de huit buts jusqu’à Noël, il voit sa progression stoppée par une grave blessure à un genou en janvier. Dont il se remet très vite pour effectuer un retour convaincant, fin juillet dernier (7 buts). Durant l’hiver, il est transféré au LS avant d’être mis en concurrence avec Rapp. À qui il doit laisser sa place dans l’axe de l’attaque (le LS n’évolue alors qu’avec un seul attaquant). Exilé sur le côté par Celestini, Margiotta perd d’abord confiance puis sa place de titulaire. Depuis deux matches, Borenovic associe les deux hommes mais Margiotta peine encore à exprimer tout son potentiel.
Jamais vraiment titulaire
Gonzalo Zarate
Hormis un petit détour par l’Autriche (Salzbourg), voilà plus de dix ans que Gonzalo Zarate foule les pelouses suisses. À 33 ans, l’attaquant a toutefois ses plus belles années derrière lui. Raison pour laquelle le LS avait pu mettre la main sur l’Argentin dont les quatre buts inscrits la saison passée n’avaient pu empêcher la relégation de Vaduz. En le recrutant, Celestini cherchait autant son apport sur le terrain que l’exemple de professionnalisme qu’il représente pour les jeunes. Auteur de cinq buts, dont quatre qui ont pesé lourd, Zarate n’a pourtant jamais réussi à s’imposer comme un vrai titulaire à Lausanne. Quant à son attitude, elle est à la hauteur des attentes.
La plus grosse déception
Alain Rochat
Après de longues négociations, Alain Rochat rompait son contrat avec YB pour rejoindre le LS, l’été dernier. Avec l’objectif de donner un peu de relief et de stabilité à une défense en souffrance. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ancien double champion de Suisse avec Zurich a déçu. Tant dans le système à trois que dans celui à quatre défenseurs, le Vaudois de 35 ans n’est jamais parvenu à transmettre la sérénité espérée. Il a, au contraire, commis certaines erreurs que l’on n’attendait pas d’un défenseur aussi expérimenté. Si son implication et sa motivation ne peuvent être mises en doute, le poids des années s’est trop souvent fait sentir pour que son bilan soit positif.
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ludovic Magnin: «Il n'y aura pas de cadeaux» https://www.lematin.ch/12095816
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.youtube.com/watch?time_continue=2&v=5A3w_jZGeR4
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Lausanne peut s'en inspirer https://www.lematin.ch/29341142
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/borenovic-gamins-qu-aime-connait-cur/story/28666098
Invité- Invité
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
In 24heures
Pour Andi Zeqiri, le LS n’a plus le choix, il doit gagner trois fois
André Boschetti
Malgré le bon point ramené de Zurich, qui lui permet de revenir à une seule longueur de Sion, le LS n’a plus, depuis dimanche soir, son destin entre ses pieds. Même en remportant ses trois derniers matches, son maintien en Super League ne serait pas acquis.
Un cas de figure il est vrai assez improbable, qui ne perturbe pas une seconde Andi Zeqiri. «Pour nous, cela ne change rien du tout, assure-t-il avec le sourire. Parce que nous sommes tous bien conscients que notre maintien passera par trois victoires contre Lugano, Thoune et Saint-Gall. Un objectif à notre portée, selon moi.»
Un regain d’optimisme né de ce nul arraché dans les dernières minutes au Letzigrund. «Avant cette bonne performance à Zurich, il y avait un mécontentement général au sein du groupe, explique-t-il. Parce qu’après cinq défaites consécutives, personne ne peut être content de soi. Mais après ce point et cette performance collective encourageante, l’ambiance a changé dans le vestiaire. Je sens que la confiance est revenue.»
Comme quoi un petit point mérité peut avoir un effet bien plus salutaire qu’une victoire en forme de hold-up. «C’est vrai qu’on avait eu un peu de chance à l’aller contre Lugano, se souvient l’attaquant, et que ce succès, le seul cette année, n’avait pas provoqué le déclic espéré. Mais pas mal de choses ont changé depuis et, surtout, le contexte est aujourd’hui très différent. D’où mon optimisme quant à nos chances de maintien. Mais chaque chose en son temps. Pour espérer atteindre notre objectif, il faudra commencer par l’emporter à Lugano.»
Un rendez-vous à ne pas manquer qu’Andi Zeqiri espère ne pas avoir à regarder depuis le banc. «Mon entrée en jeu à Zurich a été positive, c’est vrai, mais la décision finale ne m’appartient pas. La seule chose que je peux faire, c’est de montrer au quotidien, à l’entraînement, mon envie de lutter et de progresser. Pour mettre le coach dans l’embarras au moment d’opérer ses choix.»
Une mentalité de gagneur
De retour à la Pontaise l’été dernier après une année passée au sein de la Primavera (M19) de la Juventus, le talentueux gaucher ne regrette pas son choix. «J’ai beaucoup appris à Turin, notamment cette formidable mentalité de gagneur qui caractérise ce club, mais le fossé entre la Primavera et la Super League est énorme. Et, raconte-t-il avec lucidité, même si j’avais eu, la saison passée, à maintes reprises l’occasion de m’entraîner avec la première équipe de la Juve, il m’a ensuite bien fallu trois mois de travail intensif pour être au niveau de mes coéquipiers et mériter du temps de jeu, ici.»
Avec seize présences – mais deux seulement en tant que titulaire et avec un seul match disputé en intégralité –, Zeqiri estime correct le temps de jeu que lui ont accordé Fabio Celestini d’abord puis Ilija Borenovic. «Il n’y a pas beaucoup d’attaquants de mon âge (18 ans) qui ont autant joué que moi cette saison. Mais bon, c’est vrai que je ne m’en contente pas. Mon but est de devenir le plus vite possible un titulaire dans cette équipe.»
Un palier supplémentaire qu’Andi Zeqiri ne conçoit pas de franchir ailleurs qu’en Super League aujourd’hui. Et pour cela, il sait que le LS devra se montrer plus efficace. Avec un but chacun à leur compteur depuis février pour Margiotta, Kololli et lui-même et deux pour Rapp, ils sont très loin du rendement espéré. Un manque de réalisme que le plus jeune d’entre eux compte bien corriger. Dès jeudi, si Borenovic lui en donne la possibilité.
Les infos
Le Lausanne-Sport rejoindra le Tessin ce mercredi déjà. En raison du trafic chargé de ce week-end prolongé, les joueurs et le staff technique effectueront en train ce long déplacement. Quant au retour, il est prévu en car jeudi. Pour ce match crucial à Lugano, Ilija Borenovic ne sera peut-être privé que de Benjamin Kololli, suspendu. Alain Rochat et Simone Rapp se remettent en effet un peu plus vite que prévu de leurs soucis musculaires. Tous deux se déplaceront donc avec l’équipe. Leur présence sur la pelouse du Cornaredo est toutefois encore assortie d’un gros point d’interrogation.
(24 heures)
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
selon le Blick Kololli aurait dans son contrat une clause de sortie en cas de relégation, Bâle et Zurich seraient intéressés:
https://www.blick.ch/sport/fussball/superleague/begehrter-lausanne-fluegel-fcb-und-fcz-jagen-kololli-id8357768.html
https://www.blick.ch/sport/fussball/superleague/begehrter-lausanne-fluegel-fcb-und-fcz-jagen-kololli-id8357768.html
Clash- Date d'inscription : 11/09/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.blick.ch/sport/fussball/superleague/star-koch-und-sion-fan-bumann-im-letzi-lausanne-wird-absteigen-id8361260.html
Invité- Invité
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
24 heures
On ne verra pas Ilija Borenovic dans la zone technique (soit entre le banc des joueurs et le bord du terrain) dimanche face à Thoune. Ni le week-end suivant à Saint-Gall. Ou en tout cas un peu moins. L’entraîneur du LS, qui ne commencera la préparation du diplôme UEFA Pro qu’en automne, bénéficiait d’une autorisation de 21 jours. Il en manque donc 9 pour terminer le présent championnat, soit les deux dernières journées. Le club a demandé une prolongation à l’ASF. Mais elle a été refusée par Reto Gertschen, le nouveau chef du département de l’instruction.
Le LS entend faire les choses correctement, assure Pablo Iglesias, son directeur sportif. Il opère donc une «rocade technico-administrative» et demande à Alex Weaver, entraîneur assistant, d’assurer le rôle principal, soit le coaching durant la rencontre ainsi que la conférence de presse d’après-match. Au départ de Fabio Celestini, il a fallu recomposer un staff technique, lequel se compose aujourd’hui de Florent Delay (entraîneur des gardiens, seul rescapé), William Niederhauser (préparateur physique, qui possède lui aussi la fameuse licence) et donc Alex Weaver. Agé de 41 ans, cet Anglais a fait ses classes auprès des «Soccer Schools» de Manchester United. Il a pas mal voyagé (Emirats, Afrique du Sud, Inde) et notamment entraîné à Singapour (Warriors), avant d’arriver à Lausanne en juillet 2017, d’abord au sein de LS Academy (juniors), puis avec la première équipe. (24 heures)
On ne verra pas Ilija Borenovic dans la zone technique (soit entre le banc des joueurs et le bord du terrain) dimanche face à Thoune. Ni le week-end suivant à Saint-Gall. Ou en tout cas un peu moins. L’entraîneur du LS, qui ne commencera la préparation du diplôme UEFA Pro qu’en automne, bénéficiait d’une autorisation de 21 jours. Il en manque donc 9 pour terminer le présent championnat, soit les deux dernières journées. Le club a demandé une prolongation à l’ASF. Mais elle a été refusée par Reto Gertschen, le nouveau chef du département de l’instruction.
Le LS entend faire les choses correctement, assure Pablo Iglesias, son directeur sportif. Il opère donc une «rocade technico-administrative» et demande à Alex Weaver, entraîneur assistant, d’assurer le rôle principal, soit le coaching durant la rencontre ainsi que la conférence de presse d’après-match. Au départ de Fabio Celestini, il a fallu recomposer un staff technique, lequel se compose aujourd’hui de Florent Delay (entraîneur des gardiens, seul rescapé), William Niederhauser (préparateur physique, qui possède lui aussi la fameuse licence) et donc Alex Weaver. Agé de 41 ans, cet Anglais a fait ses classes auprès des «Soccer Schools» de Manchester United. Il a pas mal voyagé (Emirats, Afrique du Sud, Inde) et notamment entraîné à Singapour (Warriors), avant d’arriver à Lausanne en juillet 2017, d’abord au sein de LS Academy (juniors), puis avec la première équipe. (24 heures)
michel222- Date d'inscription : 01/07/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Bon résumé.
Lausanne a creusé sa tombe https://www.lematin.ch/13017650
Lausanne a creusé sa tombe https://www.lematin.ch/13017650
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
AJ qui s’ouvre un peu au sujet de FC :
https://www.lematin.ch/10456709
https://www.lematin.ch/10456709
rv- Date d'inscription : 14/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Commentaire
Un manque de talent et de caractère
André
Boschetti
Trois mois après avoir rêvé d’Europe, le LS se retrouve avec un pied et quatre orteils en Challenge League. Un retournement de situation spectaculaire mais pas imprévisible. En regardant, avec une once d’objectivité, le parcours lausannois jusqu’à Noël, force est de constater que les remarquables 25 points engrangés, synonymes de 5e place, récompensaient plus que généreusement l’équipe de Fabio Celestini. Un constat lucide que l’ex-entraîneur aurait dû faire durant la pause hivernale. L’argent que les nouveaux, et riches, propriétaires du club ont mis à sa disposition aurait alors été dépensé plus intelligemment. Soit pour combler les lacunes, parfois criardes, de son groupe au lieu d’être investi sur des jeunes, dont certains sont certes talentueux mais qui ne se sont pas révélés d’une grande utilité dans une situation d’urgence.
Le LS paie aujourd’hui au prix fort son inexpérience à tous les échelons. Non seulement sur le terrain, mais aussi sur le banc et dans les bureaux. Pourtant, le 13 novembre, David Thompson, alors tout frais président du LS, annonçait deux priorités – engagements rapides d’un directeur sportif et d’un défenseur d’expérience – qui dénotaient une rassurante lucidité. Les faits ont prouvé le contraire puisque le premier n’a débarqué qu’en février et que l’on attend toujours le second.
On peut même se demander si ce ne sont pas deux victoires qui ont creusé la tombe du LS. Celles récoltées en décembre contre Lugano et Zurich ont donné à tout le club, joueurs en tête, la fausse illusion qu’ils étaient bien meilleurs qu’ils ne le sont réellement. Une réalité qui leur est très vite revenue en pleine figure. Et qu’ils ont subie sans jamais réagir. Par manque de talent et de caractère.
Un manque de talent et de caractère
André
Boschetti
Trois mois après avoir rêvé d’Europe, le LS se retrouve avec un pied et quatre orteils en Challenge League. Un retournement de situation spectaculaire mais pas imprévisible. En regardant, avec une once d’objectivité, le parcours lausannois jusqu’à Noël, force est de constater que les remarquables 25 points engrangés, synonymes de 5e place, récompensaient plus que généreusement l’équipe de Fabio Celestini. Un constat lucide que l’ex-entraîneur aurait dû faire durant la pause hivernale. L’argent que les nouveaux, et riches, propriétaires du club ont mis à sa disposition aurait alors été dépensé plus intelligemment. Soit pour combler les lacunes, parfois criardes, de son groupe au lieu d’être investi sur des jeunes, dont certains sont certes talentueux mais qui ne se sont pas révélés d’une grande utilité dans une situation d’urgence.
Le LS paie aujourd’hui au prix fort son inexpérience à tous les échelons. Non seulement sur le terrain, mais aussi sur le banc et dans les bureaux. Pourtant, le 13 novembre, David Thompson, alors tout frais président du LS, annonçait deux priorités – engagements rapides d’un directeur sportif et d’un défenseur d’expérience – qui dénotaient une rassurante lucidité. Les faits ont prouvé le contraire puisque le premier n’a débarqué qu’en février et que l’on attend toujours le second.
On peut même se demander si ce ne sont pas deux victoires qui ont creusé la tombe du LS. Celles récoltées en décembre contre Lugano et Zurich ont donné à tout le club, joueurs en tête, la fausse illusion qu’ils étaient bien meilleurs qu’ils ne le sont réellement. Une réalité qui leur est très vite revenue en pleine figure. Et qu’ils ont subie sans jamais réagir. Par manque de talent et de caractère.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
Au LS, on fait semblant de ne pas encore avoir tiré la prise
Keystone
Alors qu’il ne reste qu’un infime espoir de maintien
en Super League,
l’atmosphère est déjà à la résignation à la Pontaise
Enzo Zidane quitte le Cornaredo la mine sombre. En cas de relégation, le fils de Zizou sera-t-il encore Lausannois? KEYSTONE
André Boschetti
Il ne manque plus qu’un simple détail arithmétique avant que la relégation du Lausanne-Sport en Challenge League ne devienne officielle. Un infime espoir de maintien auquel plus personne ne semble croire désormais. Même du côté de la Pontaise. Quelle autre interprétation donner, sinon, au «no man’s land» auquel a ressemblé, vendredi, le lieu où le staff technique et les joueurs du LS auraient dû se mobiliser pour préparer le dernier match à domicile contre Aarau?
Alors que les joueurs du Team Vaud M21 se changeaient pour leur pratique quotidienne, on apprenait, un peu avant 10 h, que l’entraînement des probables futurs relégués, prévu sur le coup de 15 h, avait été annulé la veille au soir. «Cette décision n’a pas été improvisée, elle était dans l’air depuis quelque temps déjà, explique Xavier Margueraz, entraîneur assistant. Seuls les joueurs convalescents et ceux qui ont besoin de soins sont tenus de venir.»
Une annulation qui rime étrangement avec résignation, même si Ilija Borenovic écarte l’hypothèse avec le sourire. «Non, je ne crois pas. Il faudrait, bien sûr, un immense concours de circonstances pour que nous nous en sortions, répète le successeur de Fabio Celestini, mais nous avons le devoir de lutter jusqu’au bout. De quitter, dimanche, la Pontaise pour la dernière fois de la saison avec une victoire. Pour regarder ensuite le résultat de Sion avec le sentiment d’avoir fait notre part de boulot.»
Le dépit des dirigeants
Un sentiment du devoir accompli qui n’a malheureusement pas dû habiter le capitaine, Adilson Cabral, et ses coéquipiers, jeudi à Lugano. Sous les regards ébahis du président, David Thompson, du CEO, Bob Ratcliffe, et du vice-président, Stefan Nellen, tous présents au Cornaredo mais tous absents vendredi, le LS a offert une performance indigne de son rang et de son histoire. «Bob est rentré ce matin (vendredi) à Londres, alors que David et moi avons prolongé – comme prévu depuis longtemps – de deux jours notre séjour au Tessin», précise Stefan Nellen qui admet avoir, tout comme les deux autres dirigeants, peu goûté la prestation lausannoise à Lugano. «Nous avons bien entendu pas mal parlé, tous les trois, pendant et juste après la rencontre, continue le vice-président. Et je peux vous confirmer que nous avons nous aussi été à la fois très déçus et même choqués par le manque de combativité et d’implication des joueurs dans ce qui était peut-être un match décisif pour éviter la relégation. J’ai pourtant l’impression que les propriétaires ont tout (trop?) fait pour leur bien-être depuis quelques mois. Après le changement d’entraîneur, ils ont été beaucoup écoutés avant d’être mis, je crois, dans les meilleures conditions possible pour exercer au mieux leur métier. En vain. Nous en sommes donc arrivés à la conclusion que le mal est probablement encore plus profond que nous l’imaginions.»
Pendant que les joueurs récupéraient de leurs «efforts» luganais, aucune réunion de crise n’a donc eu lieu à la Pontaise dans la journée. Comme si le fameux plan B, synonyme de Challenge League, que David Thompson espérait garder dans un coin de sa tête avait été automatiquement activé, jeudi vers 18 h. Et peut-être même un peu avant à entendre Ilija Borenovic. «Jeudi, après dix minutes de jeu seulement, j’ai compris que cette fin d’après-midi allait être pénible. Alors que l’objectif était d’être conquérants et ambitieux, j’ai vu d’emblée des joueurs tétanisés, sans jambes ni volonté d’aller vers l’avant.» Une léthargie difficilement compréhensible pour le technicien. «Je n’ai pas voulu aborder le sujet avec mes joueurs sur le long chemin du retour, mais je me demande si la victoire de Sion, la veille, leur a mis une pression supplémentaire qu’ils n’ont pas réussi à gérer.»
Une hypothèse plausible. Comment aurait-il d’ailleurs pu en être autrement pour un groupe qui a récolté, en 2018, la misère de 7 points en 14 matches et se retrouvait, d’un coup, face à l’immense défi d’en ajouter 9 en trois sorties…
L’analyse d’Alain Joseph
Pendant que la Pontaise somnolait en attendant ce qui sera peut-être le dernier rendez-vous du vieux stade en Super League, Pablo Iglesias épluchait un à un les contrats de la vingtaine de joueurs susceptibles de poursuivre, ou pas, l’aventure à l’échelon inférieur. Un vrai casse-tête que le directeur sportif devra résoudre au plus vite afin que l’avenir ne ressemble pas au présent. Quant au passé, il est représenté par Alain Joseph. Marqué par cette probable relégation – un échec sportif qu’il avait lui-même vécu en 2014 – l’ancien boss du LS pointe le doigt sur Celestini. «J’ai déjà dit ce que Fabio a apporté au club. Mais là, même s’il serait injuste et trop facile de tout lui mettre sur le dos, il a une forte responsabilité dans ce qui arrive. Parce que jusqu’ici le seul choix qu’a opéré Ineos a consisté à suivre ses impulsions.»
Au LS, on fait semblant de ne pas encore avoir tiré la prise
Keystone
Alors qu’il ne reste qu’un infime espoir de maintien
en Super League,
l’atmosphère est déjà à la résignation à la Pontaise
Enzo Zidane quitte le Cornaredo la mine sombre. En cas de relégation, le fils de Zizou sera-t-il encore Lausannois? KEYSTONE
André Boschetti
Il ne manque plus qu’un simple détail arithmétique avant que la relégation du Lausanne-Sport en Challenge League ne devienne officielle. Un infime espoir de maintien auquel plus personne ne semble croire désormais. Même du côté de la Pontaise. Quelle autre interprétation donner, sinon, au «no man’s land» auquel a ressemblé, vendredi, le lieu où le staff technique et les joueurs du LS auraient dû se mobiliser pour préparer le dernier match à domicile contre Aarau?
Alors que les joueurs du Team Vaud M21 se changeaient pour leur pratique quotidienne, on apprenait, un peu avant 10 h, que l’entraînement des probables futurs relégués, prévu sur le coup de 15 h, avait été annulé la veille au soir. «Cette décision n’a pas été improvisée, elle était dans l’air depuis quelque temps déjà, explique Xavier Margueraz, entraîneur assistant. Seuls les joueurs convalescents et ceux qui ont besoin de soins sont tenus de venir.»
Une annulation qui rime étrangement avec résignation, même si Ilija Borenovic écarte l’hypothèse avec le sourire. «Non, je ne crois pas. Il faudrait, bien sûr, un immense concours de circonstances pour que nous nous en sortions, répète le successeur de Fabio Celestini, mais nous avons le devoir de lutter jusqu’au bout. De quitter, dimanche, la Pontaise pour la dernière fois de la saison avec une victoire. Pour regarder ensuite le résultat de Sion avec le sentiment d’avoir fait notre part de boulot.»
Le dépit des dirigeants
Un sentiment du devoir accompli qui n’a malheureusement pas dû habiter le capitaine, Adilson Cabral, et ses coéquipiers, jeudi à Lugano. Sous les regards ébahis du président, David Thompson, du CEO, Bob Ratcliffe, et du vice-président, Stefan Nellen, tous présents au Cornaredo mais tous absents vendredi, le LS a offert une performance indigne de son rang et de son histoire. «Bob est rentré ce matin (vendredi) à Londres, alors que David et moi avons prolongé – comme prévu depuis longtemps – de deux jours notre séjour au Tessin», précise Stefan Nellen qui admet avoir, tout comme les deux autres dirigeants, peu goûté la prestation lausannoise à Lugano. «Nous avons bien entendu pas mal parlé, tous les trois, pendant et juste après la rencontre, continue le vice-président. Et je peux vous confirmer que nous avons nous aussi été à la fois très déçus et même choqués par le manque de combativité et d’implication des joueurs dans ce qui était peut-être un match décisif pour éviter la relégation. J’ai pourtant l’impression que les propriétaires ont tout (trop?) fait pour leur bien-être depuis quelques mois. Après le changement d’entraîneur, ils ont été beaucoup écoutés avant d’être mis, je crois, dans les meilleures conditions possible pour exercer au mieux leur métier. En vain. Nous en sommes donc arrivés à la conclusion que le mal est probablement encore plus profond que nous l’imaginions.»
Pendant que les joueurs récupéraient de leurs «efforts» luganais, aucune réunion de crise n’a donc eu lieu à la Pontaise dans la journée. Comme si le fameux plan B, synonyme de Challenge League, que David Thompson espérait garder dans un coin de sa tête avait été automatiquement activé, jeudi vers 18 h. Et peut-être même un peu avant à entendre Ilija Borenovic. «Jeudi, après dix minutes de jeu seulement, j’ai compris que cette fin d’après-midi allait être pénible. Alors que l’objectif était d’être conquérants et ambitieux, j’ai vu d’emblée des joueurs tétanisés, sans jambes ni volonté d’aller vers l’avant.» Une léthargie difficilement compréhensible pour le technicien. «Je n’ai pas voulu aborder le sujet avec mes joueurs sur le long chemin du retour, mais je me demande si la victoire de Sion, la veille, leur a mis une pression supplémentaire qu’ils n’ont pas réussi à gérer.»
Une hypothèse plausible. Comment aurait-il d’ailleurs pu en être autrement pour un groupe qui a récolté, en 2018, la misère de 7 points en 14 matches et se retrouvait, d’un coup, face à l’immense défi d’en ajouter 9 en trois sorties…
L’analyse d’Alain Joseph
Pendant que la Pontaise somnolait en attendant ce qui sera peut-être le dernier rendez-vous du vieux stade en Super League, Pablo Iglesias épluchait un à un les contrats de la vingtaine de joueurs susceptibles de poursuivre, ou pas, l’aventure à l’échelon inférieur. Un vrai casse-tête que le directeur sportif devra résoudre au plus vite afin que l’avenir ne ressemble pas au présent. Quant au passé, il est représenté par Alain Joseph. Marqué par cette probable relégation – un échec sportif qu’il avait lui-même vécu en 2014 – l’ancien boss du LS pointe le doigt sur Celestini. «J’ai déjà dit ce que Fabio a apporté au club. Mais là, même s’il serait injuste et trop facile de tout lui mettre sur le dos, il a une forte responsabilité dans ce qui arrive. Parce que jusqu’ici le seul choix qu’a opéré Ineos a consisté à suivre ses impulsions.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Avec des mesures d'exclusion à la clé, j'espère.
Interpellations en marge du match du Lausanne-Sport https://www.24heures.ch/27799207
Interpellations en marge du match du Lausanne-Sport https://www.24heures.ch/27799207
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
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