Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.lematin.ch/sports/football/ls-s-interesse-freres-rodriguez/story/26889069
bonzai- Date d'inscription : 03/11/2009
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.bluewin.ch/fr/sport/football/les-freres-rodriguez-au-ls-127864.html
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Point sur les rumeurs : https://www.24heures.ch/sports/ls/ancien-international-portugais-ls/story/14992531
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Francesco Margiotta est toujours au LS, où Gonçalo Brandão a officiellement signé
Football
Le Lausanne-Sport joue
ce mardi soir en Valais face à Valence. Pendant ce temps, le mercato s’agite
Francesco Margiotta est-il toujours lausannois? «La réponse est oui», appuie Pablo Iglesias, agacé par les rumeurs qui envoient son attaquant italien loin de la Pontaise. «Si le Lausanne-Sport s’est attaché ses services de manière définitive cet hiver, ce n’est pas pour le laisser partir six mois plus tard sans que toutes les conditions soient réunies», tonne le directeur sportif. En clair, Francesco Margiotta a un bon de sortie, mais pas à n’importe quel prix. Sachant que le LS l’a engagé pour une somme estimée à 1 million de francs, il est permis de penser qu’une même somme suffirait à un club acheteur pour s’attacher les services de l’attaquant. Celui-ci ne cache pas son envie de rentrer en Italie, mais une chose est sûre: le LS devra s’y retrouver. «Un club de Super League fait le forcing, mais ses propositions ne nous conviennent pas», explique Pablo Iglesias.
Lundi matin, une autre rumeur envoyait les deux frères Rodriguez, Roberto (Zurich) et Francisco (Lucerne), du côté de Lausanne. Pablo Iglesias assure qu’il n’en est rien. «C’est le jeu du mercato… Je peux vous assurer qu’il n’y a aucun contact direct entre le LS et ces joueurs», promet le Vaudois.
Le départ de Benjamin Kololli pour le FC Zurich ayant été officialisé samedi (l’ailier de 26 ans a signé pour trois ans au Letzigrund), le LS a tout de même besoin de renforts. Lundi, le club de la Pontaise a officialisé la signature de Gonçalo Brandão, en provenance d’Estoril (deuxième division portugaise). Le défenseur de 31 ans compte trois sélections avec l’équipe nationale A du Portugal. Particularité amusante: il a porté pour la première fois le maillot de la Seleçao en 2009 à… Lausanne face à l’Afrique du Sud!
Brandão connaît donc la Pontaise et son expérience est indéniable: il a joué en première division portugaise, mais aussi italienne et roumaine. Il a également l’expérience des matches de Coupe d’Europe. Ses 187 centimètres seront un atout pour le LS. «Il a évolué plusieurs années sous les ordres de prestigieux entraîneurs, comme Antonio Conte, Roberto Donadoni et Jorge Jesus, pour ne citer qu’eux», se félicite Pablo Iglesias.
«Gonçalo est reconnu pour son intelligence de jeu, son placement et son sens de l’anticipation», continue le directeur sportif du LS, qui souligne que le Portugais «est également une personnalité, un caractère, qui apportera et offrira sans l’ombre d’un doute tout son vécu et professionnalisme». À noter que Brandão, qui devrait être complètement opérationnel d’ici une quinzaine de jours, a déjà joué avec le LS, en préparation face à Fenerbahçe. Il s’était montré suffisamment convaincant pour décrocher un contrat.
En Valais face à Valence
Le LS se déplace ce mardi après-midi en Valais pour y affronter le club espagnol de Valence dans le cadre du Festival des Alpes. Coup d’envoi à 18 h 30 au stade du Christ-Roi, à Lens. Après le nul face à Kriens vendredi (1-1) pour la reprise de Challenge League, les joueurs se sont entraînés samedi matin et ont ensuite eu droit à deux jours de congé. Ceux qui avaient eu moins de temps de jeu vendredi ont cependant été invités à s’entraîner avec les M21 lundi après-midi. Tim Guillemin
Football
Le Lausanne-Sport joue
ce mardi soir en Valais face à Valence. Pendant ce temps, le mercato s’agite
Francesco Margiotta est-il toujours lausannois? «La réponse est oui», appuie Pablo Iglesias, agacé par les rumeurs qui envoient son attaquant italien loin de la Pontaise. «Si le Lausanne-Sport s’est attaché ses services de manière définitive cet hiver, ce n’est pas pour le laisser partir six mois plus tard sans que toutes les conditions soient réunies», tonne le directeur sportif. En clair, Francesco Margiotta a un bon de sortie, mais pas à n’importe quel prix. Sachant que le LS l’a engagé pour une somme estimée à 1 million de francs, il est permis de penser qu’une même somme suffirait à un club acheteur pour s’attacher les services de l’attaquant. Celui-ci ne cache pas son envie de rentrer en Italie, mais une chose est sûre: le LS devra s’y retrouver. «Un club de Super League fait le forcing, mais ses propositions ne nous conviennent pas», explique Pablo Iglesias.
Lundi matin, une autre rumeur envoyait les deux frères Rodriguez, Roberto (Zurich) et Francisco (Lucerne), du côté de Lausanne. Pablo Iglesias assure qu’il n’en est rien. «C’est le jeu du mercato… Je peux vous assurer qu’il n’y a aucun contact direct entre le LS et ces joueurs», promet le Vaudois.
Le départ de Benjamin Kololli pour le FC Zurich ayant été officialisé samedi (l’ailier de 26 ans a signé pour trois ans au Letzigrund), le LS a tout de même besoin de renforts. Lundi, le club de la Pontaise a officialisé la signature de Gonçalo Brandão, en provenance d’Estoril (deuxième division portugaise). Le défenseur de 31 ans compte trois sélections avec l’équipe nationale A du Portugal. Particularité amusante: il a porté pour la première fois le maillot de la Seleçao en 2009 à… Lausanne face à l’Afrique du Sud!
Brandão connaît donc la Pontaise et son expérience est indéniable: il a joué en première division portugaise, mais aussi italienne et roumaine. Il a également l’expérience des matches de Coupe d’Europe. Ses 187 centimètres seront un atout pour le LS. «Il a évolué plusieurs années sous les ordres de prestigieux entraîneurs, comme Antonio Conte, Roberto Donadoni et Jorge Jesus, pour ne citer qu’eux», se félicite Pablo Iglesias.
«Gonçalo est reconnu pour son intelligence de jeu, son placement et son sens de l’anticipation», continue le directeur sportif du LS, qui souligne que le Portugais «est également une personnalité, un caractère, qui apportera et offrira sans l’ombre d’un doute tout son vécu et professionnalisme». À noter que Brandão, qui devrait être complètement opérationnel d’ici une quinzaine de jours, a déjà joué avec le LS, en préparation face à Fenerbahçe. Il s’était montré suffisamment convaincant pour décrocher un contrat.
En Valais face à Valence
Le LS se déplace ce mardi après-midi en Valais pour y affronter le club espagnol de Valence dans le cadre du Festival des Alpes. Coup d’envoi à 18 h 30 au stade du Christ-Roi, à Lens. Après le nul face à Kriens vendredi (1-1) pour la reprise de Challenge League, les joueurs se sont entraînés samedi matin et ont ensuite eu droit à deux jours de congé. Ceux qui avaient eu moins de temps de jeu vendredi ont cependant été invités à s’entraîner avec les M21 lundi après-midi. Tim Guillemin
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Merci pour l'article. Tim Guillemin ne sait pas trop comment s'excuser sur l'article de lundi ?
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Un LS solide tient têteà Valence
Football À Lens (VS), les Lausannois ont partagé l’enjeu
avec le récent 4e de Liga
Quatre jours après des débuts manqués en Challenge League, le Lausanne-Sport s’est un peu rassuré. Face à un Valence qui prendra part à la prochaine Ligue des champions, mais qui a commencé sa préparation estivale il y a deux semaines seulement, l’équipe de Giorgio Contini a montré de bonnes choses. Principalement sur le plan défensif, en 1re mi-temps surtout, et alors qu’il alignait une bonne partie de ses jeunes joueurs, le LS a surtout couru après le ballon. Aligné d’entrée de jeu, Gonçalo Brandão, le nouveau venu, a effectué une première sortie intéressante au côté de Monteiro. Même s’il manque encore de rythme, le Portugais a affiché un calme et une expérience qui seront bientôt très précieux. «En raison d’une blessure, rappelle Giorgio Contini, Brandão a peu joué la saison passée. Je crois donc qu’il faudra encore patienter deux ou trois semaines avant de le voir en championnat. Nous n’allons rien précipiter et lui laisser maintenant le temps de bien travailler avec un préparateur physique individuel.»
Au niveau des satisfactions, la palme revient à Thomas Castella. Absent vendredi pour cause de maladie, le gardien lausannois s’est distingué en fin de partie. Par trois fois, en l’espace de 45 secondes seulement, il a réussi des petits miracles pour garder sa cage inviolée face à Parejo, à Zaza puis à Rodrigo. Sur le plan offensif en revanche, le LS n’est pas vraiment parvenu à inquiéter les gardiens adverses. Dans ce secteur de jeu, l’absence de Margiotta, touché à un genou, s’est fait sentir. «Même si j’entends le contraire, pour l’instant, Francesco reste chez nous, lance Pablo Iglesias. Nous n’avons reçu aucune offre concrète le concernant et je tiens à rappeler que le club a investi beaucoup d’argent sur lui l’hiver dernier. Quant aux frères Rodriguez, deux bons joueurs pour lesquels j’ai beaucoup d’estime, je me dois de préciser qu’ils n’entrent pas en ligne de compte pour une éventuelle venue à Lausanne.»
Un peu agacé par ces différentes rumeurs, le directeur sportif de la Pontaise ne cache en revanche pas qu’il cherche encore un ailier et un attaquant pour compléter son effectif. Il a jusqu’au 31 août pour dénicher ces deux derniers renforts.
André Boschetti
LS - Valence 0-0
Lens (VS). 780 spectateurs.
Arbitre: M. Tschudi.
LS (1re mi-temps): Da Silva; Baddy Dega, Monteiro, Brandão, Asllani; Pasche, Schmid; Affarela, Escorza, Puertas; Zeqiri.
LS (2e mi-temps): Castella; Nganga, Loosli, Nanizayomo, Flo; Cabral, Geissmann; Sancidino, Dominguez, Gétaz; Rapp.
Valence (1re mi-temps): Sabater; Piccini, Ruben Vezo, Murillo, Pena; Barragan, Waas, Kongdogbia, Nacho Gil; Mina, Jordi Escobar (34e Lee).
Valence (2e mi-temps): Neto (62e Domenech); Montoya, De Abreu, Mouktar, Lato; Ferran Garcia, Parejo, Racic, Medran; Zaza, Rodrigo.
Notes: LS sans Manière, Oliveira, Margiotta ni Tejeda (blessés).
Football À Lens (VS), les Lausannois ont partagé l’enjeu
avec le récent 4e de Liga
Quatre jours après des débuts manqués en Challenge League, le Lausanne-Sport s’est un peu rassuré. Face à un Valence qui prendra part à la prochaine Ligue des champions, mais qui a commencé sa préparation estivale il y a deux semaines seulement, l’équipe de Giorgio Contini a montré de bonnes choses. Principalement sur le plan défensif, en 1re mi-temps surtout, et alors qu’il alignait une bonne partie de ses jeunes joueurs, le LS a surtout couru après le ballon. Aligné d’entrée de jeu, Gonçalo Brandão, le nouveau venu, a effectué une première sortie intéressante au côté de Monteiro. Même s’il manque encore de rythme, le Portugais a affiché un calme et une expérience qui seront bientôt très précieux. «En raison d’une blessure, rappelle Giorgio Contini, Brandão a peu joué la saison passée. Je crois donc qu’il faudra encore patienter deux ou trois semaines avant de le voir en championnat. Nous n’allons rien précipiter et lui laisser maintenant le temps de bien travailler avec un préparateur physique individuel.»
Au niveau des satisfactions, la palme revient à Thomas Castella. Absent vendredi pour cause de maladie, le gardien lausannois s’est distingué en fin de partie. Par trois fois, en l’espace de 45 secondes seulement, il a réussi des petits miracles pour garder sa cage inviolée face à Parejo, à Zaza puis à Rodrigo. Sur le plan offensif en revanche, le LS n’est pas vraiment parvenu à inquiéter les gardiens adverses. Dans ce secteur de jeu, l’absence de Margiotta, touché à un genou, s’est fait sentir. «Même si j’entends le contraire, pour l’instant, Francesco reste chez nous, lance Pablo Iglesias. Nous n’avons reçu aucune offre concrète le concernant et je tiens à rappeler que le club a investi beaucoup d’argent sur lui l’hiver dernier. Quant aux frères Rodriguez, deux bons joueurs pour lesquels j’ai beaucoup d’estime, je me dois de préciser qu’ils n’entrent pas en ligne de compte pour une éventuelle venue à Lausanne.»
Un peu agacé par ces différentes rumeurs, le directeur sportif de la Pontaise ne cache en revanche pas qu’il cherche encore un ailier et un attaquant pour compléter son effectif. Il a jusqu’au 31 août pour dénicher ces deux derniers renforts.
André Boschetti
LS - Valence 0-0
Lens (VS). 780 spectateurs.
Arbitre: M. Tschudi.
LS (1re mi-temps): Da Silva; Baddy Dega, Monteiro, Brandão, Asllani; Pasche, Schmid; Affarela, Escorza, Puertas; Zeqiri.
LS (2e mi-temps): Castella; Nganga, Loosli, Nanizayomo, Flo; Cabral, Geissmann; Sancidino, Dominguez, Gétaz; Rapp.
Valence (1re mi-temps): Sabater; Piccini, Ruben Vezo, Murillo, Pena; Barragan, Waas, Kongdogbia, Nacho Gil; Mina, Jordi Escobar (34e Lee).
Valence (2e mi-temps): Neto (62e Domenech); Montoya, De Abreu, Mouktar, Lato; Ferran Garcia, Parejo, Racic, Medran; Zaza, Rodrigo.
Notes: LS sans Manière, Oliveira, Margiotta ni Tejeda (blessés).
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Très bon article.........enfin ! Cela sent le départ de Margiotta en plus de Kololli. Attendons la suite.
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
En attendant le LS, Vaduz se fait les dents en Europe
Football Le club Liechtensteinois est en pleine confiance et teste ses limites en Lituanie
Contraint au nul à la Pontaise pour sa première sortie en Challenge League, face au néo-promu Kriens (1-1), Lausanne se déplace ce dimanche à Vaduz avec une petite pression supplémentaire. D’autant qu’il affronte là l’un des rares clubs capables de s’opposer à sa volonté d’un retour immédiat en Super League.
Sans faire beaucoup de bruit, Vaduz se profile de plus en plus comme un candidat sérieux à la promotion. Vainqueurs de Chiasso en ouverture, les Liechtensteinois n’ont fait que confirmer au Tessin leur excellente forme estivale. Dirigé depuis un an et demi par l’Allemand Roland Vrabec, Vaduz a vu sa confiance dopée par le petit exploit réalisé au premier tour qualificatif de la Ligue Europa face aux Bulgares du Levski Sofia. Cette qualification inespérée lui permet d’affronter, ce jeudi (19 h), les Lituaniens du Zalgiris Vilnius. Avec une chance réelle de se retrouver ensuite face au FC Séville, ce qui constituerait un sommet pour le club de la Principauté.
Dimanche, les Liechtensteinois seront-ils déjà concentrés sur le match retour du deuxième tour, agendé le 2 août? Imaginer des joueurs aussi expérimentés que Puljic (7 saisons de SL), Muntwiler (10), Gajic (9), Wieser, Tadic, Drazan ou Coulibaly snober un sommet de championnat serait mal les connaître. Ils chercheront au contraire à profiter de leur veine actuelle, et d’un adversaire encore en reconstruction, pour prendre un peu de distance sur celui qui restera, quoi qu’il arrive, le favori numéro un.
Le LS est bien placé pour savoir – tout comme le FC Zurich – qu’une épopée européenne n’est pas incompatible avec une promotion en SL. En 2010, les Lausannois étaient montés six mois après une qualification pour la phase de poule de Ligue Europa. André Boschetti
Football Le club Liechtensteinois est en pleine confiance et teste ses limites en Lituanie
Contraint au nul à la Pontaise pour sa première sortie en Challenge League, face au néo-promu Kriens (1-1), Lausanne se déplace ce dimanche à Vaduz avec une petite pression supplémentaire. D’autant qu’il affronte là l’un des rares clubs capables de s’opposer à sa volonté d’un retour immédiat en Super League.
Sans faire beaucoup de bruit, Vaduz se profile de plus en plus comme un candidat sérieux à la promotion. Vainqueurs de Chiasso en ouverture, les Liechtensteinois n’ont fait que confirmer au Tessin leur excellente forme estivale. Dirigé depuis un an et demi par l’Allemand Roland Vrabec, Vaduz a vu sa confiance dopée par le petit exploit réalisé au premier tour qualificatif de la Ligue Europa face aux Bulgares du Levski Sofia. Cette qualification inespérée lui permet d’affronter, ce jeudi (19 h), les Lituaniens du Zalgiris Vilnius. Avec une chance réelle de se retrouver ensuite face au FC Séville, ce qui constituerait un sommet pour le club de la Principauté.
Dimanche, les Liechtensteinois seront-ils déjà concentrés sur le match retour du deuxième tour, agendé le 2 août? Imaginer des joueurs aussi expérimentés que Puljic (7 saisons de SL), Muntwiler (10), Gajic (9), Wieser, Tadic, Drazan ou Coulibaly snober un sommet de championnat serait mal les connaître. Ils chercheront au contraire à profiter de leur veine actuelle, et d’un adversaire encore en reconstruction, pour prendre un peu de distance sur celui qui restera, quoi qu’il arrive, le favori numéro un.
Le LS est bien placé pour savoir – tout comme le FC Zurich – qu’une épopée européenne n’est pas incompatible avec une promotion en SL. En 2010, les Lausannois étaient montés six mois après une qualification pour la phase de poule de Ligue Europa. André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ca reste un sketch cette coupe du Liechstenstein...
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS veut remettre son buteur en confiance
Football Simone Rapp est défendu par les dirigeants du LS, Pablo Iglesias en tête
Comme tout le monde, Pablo Iglesias a entendu les quelques sifflets venus de la tribune nord lorsque Simone Rapp est sorti du terrain à la 82e minute du match face à Kriens (1-1), vendredi dernier. «Simone est en manque de confiance, c’est évident. Mais il mérite tout notre soutien et tout notre respect, contre le directeur sportif lausannois. C’est un garçon intelligent et je suis convaincu qu’il va nous apporter beaucoup cette saison. On lui parle, on lui montre qu’on compte sur lui et Giorgio Contini, en tant qu’ancien attaquant, sait trouver les mots justes pour parler à un buteur.»
Arrivé cet hiver en provenance de Thoune avec un certain statut, le Tessinois a déçu pour l’instant à la Pontaise. «Dans le championnat qui nous attend, où on va affronter des équipes très regroupées, son profil va compter. Et je suis prêt à prendre le pari que dès qu’il va débloquer son compteur, il ne va plus s’arrêter de marquer», positive Pablo Iglesias au sujet de son attaquant de 25 ans.
Auteur de deux buts en 12 rencontres ce printemps en Super League (9 au premier tour avec Thoune), Simone Rapp connaît bien la Challenge League, qu’il a arpentée cinq saisons avec Locarno et Wohlen. Il pensait s’en être sorti en signant à Thoune, puis à Lausanne, mais le voilà replongé en plein dans la réalité de cette deuxième division peu attractive. Il a douze mois pour s’en sortir, et son club avec lui.
Tim Guillemin
Football Simone Rapp est défendu par les dirigeants du LS, Pablo Iglesias en tête
Comme tout le monde, Pablo Iglesias a entendu les quelques sifflets venus de la tribune nord lorsque Simone Rapp est sorti du terrain à la 82e minute du match face à Kriens (1-1), vendredi dernier. «Simone est en manque de confiance, c’est évident. Mais il mérite tout notre soutien et tout notre respect, contre le directeur sportif lausannois. C’est un garçon intelligent et je suis convaincu qu’il va nous apporter beaucoup cette saison. On lui parle, on lui montre qu’on compte sur lui et Giorgio Contini, en tant qu’ancien attaquant, sait trouver les mots justes pour parler à un buteur.»
Arrivé cet hiver en provenance de Thoune avec un certain statut, le Tessinois a déçu pour l’instant à la Pontaise. «Dans le championnat qui nous attend, où on va affronter des équipes très regroupées, son profil va compter. Et je suis prêt à prendre le pari que dès qu’il va débloquer son compteur, il ne va plus s’arrêter de marquer», positive Pablo Iglesias au sujet de son attaquant de 25 ans.
Auteur de deux buts en 12 rencontres ce printemps en Super League (9 au premier tour avec Thoune), Simone Rapp connaît bien la Challenge League, qu’il a arpentée cinq saisons avec Locarno et Wohlen. Il pensait s’en être sorti en signant à Thoune, puis à Lausanne, mais le voilà replongé en plein dans la réalité de cette deuxième division peu attractive. Il a douze mois pour s’en sortir, et son club avec lui.
Tim Guillemin
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/Vaduz-est-l-adversaire-ideal-pour-lancer-notre-saison/story/12242193
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/actu/ls-solide-solidaire-remet-marche/story/11844842
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article 24h
Rien de grave pour Joao Oliveira
Sorti prématurément dimanche à Vaduz, l’ailier lausannois pourra s’entraîner dès mardi.
Dimanche, en fin d’après-midi, les chants des joueurs du Lausanne-Sport ont longtemps résonné dans les couloirs du Rheinpark. Des rires et des cris libératoires qui contrastaient avec les mines déconfites de leurs adversaires. Un FC Vaduz qui a vu son magnifique début de saison – victoire initiale à Chiasso et élimination du Levski Sofia en Ligue Europa – se briser sur le favori de Challenge League. Cette défaite pourrait peser sur le moral d’une équipe qui se devra de battre de deux buts Zalgiris Vilnius, jeudi soir (0-1 à l’aller), pour espérer s’offrir un 3e tour qualificatif de gala contre le FC Séville.
Mais des soucis actuels de Vaduz, le LS n’en a cure. Le club de la Pontaise en a eu suffisamment, depuis sept mois, pour avoir le droit de se réjouir de cette victoire, la troisième seulement en 2018. «Je ne savais pas que les gars chantaient aussi fort et aussi longtemps, se marre Pablo Iglesias. Et en anglais de surcroît! À part ça, c’est vrai que ce succès fait beaucoup de bien à ces joueurs qui sortent de six mois de galère. Elle leur permet d’envisager la suite de façon plus positive encore.»
João Oliveira. Credit : Keystone
D’autant plus que les petites craintes concernant João Oliveira, sorti péniblement suite à un choc avec un adversaire à l’heure de jeu, se sont vite estompées. «Il ne souffre de rien de sérieux, lâche le directeur sportif lausannois. Mardi, João devrait pouvoir s’entraîner normalement. Tout comme Margiotta d’ailleurs.» Absent lors des deux premiers matches, l’Italien a effectué lundi un test probant, qui laisse penser qu’il sera à disposition de Giorgio Contini, samedi, face à Chiasso.
Le LS devra profiter de cette deuxième sortie devant son public pour se faire pardonner les errements vus contre Kriens. «Ce groupe a encore une bonne marge de progression, analyse Iglesias, mais l’état d’esprit manifesté, par deux fois dans des conditions très particulières – terrain gorgé d’eau à la Pontaise, puis canicule une semaine plus tard –, nous montre que l’osmose se fait à la fois vite et bien. Maintenant, il reste encore pas mal de choses à améliorer, sur le plan offensif surtout. Devant, nous devons encore nous habituer à une réalité différente. En Super League, lorsqu’ils reçoivent le ballon, les attaquants ont peu de temps à disposition, alors qu’en Challenge League les défenseurs leur laissent davantage d’espace.» Un «luxe» que Rapp et Cie devraient vite commencer à exploiter. (nxp)
Rien de grave pour Joao Oliveira
Sorti prématurément dimanche à Vaduz, l’ailier lausannois pourra s’entraîner dès mardi.
Dimanche, en fin d’après-midi, les chants des joueurs du Lausanne-Sport ont longtemps résonné dans les couloirs du Rheinpark. Des rires et des cris libératoires qui contrastaient avec les mines déconfites de leurs adversaires. Un FC Vaduz qui a vu son magnifique début de saison – victoire initiale à Chiasso et élimination du Levski Sofia en Ligue Europa – se briser sur le favori de Challenge League. Cette défaite pourrait peser sur le moral d’une équipe qui se devra de battre de deux buts Zalgiris Vilnius, jeudi soir (0-1 à l’aller), pour espérer s’offrir un 3e tour qualificatif de gala contre le FC Séville.
Mais des soucis actuels de Vaduz, le LS n’en a cure. Le club de la Pontaise en a eu suffisamment, depuis sept mois, pour avoir le droit de se réjouir de cette victoire, la troisième seulement en 2018. «Je ne savais pas que les gars chantaient aussi fort et aussi longtemps, se marre Pablo Iglesias. Et en anglais de surcroît! À part ça, c’est vrai que ce succès fait beaucoup de bien à ces joueurs qui sortent de six mois de galère. Elle leur permet d’envisager la suite de façon plus positive encore.»
João Oliveira. Credit : Keystone
D’autant plus que les petites craintes concernant João Oliveira, sorti péniblement suite à un choc avec un adversaire à l’heure de jeu, se sont vite estompées. «Il ne souffre de rien de sérieux, lâche le directeur sportif lausannois. Mardi, João devrait pouvoir s’entraîner normalement. Tout comme Margiotta d’ailleurs.» Absent lors des deux premiers matches, l’Italien a effectué lundi un test probant, qui laisse penser qu’il sera à disposition de Giorgio Contini, samedi, face à Chiasso.
Le LS devra profiter de cette deuxième sortie devant son public pour se faire pardonner les errements vus contre Kriens. «Ce groupe a encore une bonne marge de progression, analyse Iglesias, mais l’état d’esprit manifesté, par deux fois dans des conditions très particulières – terrain gorgé d’eau à la Pontaise, puis canicule une semaine plus tard –, nous montre que l’osmose se fait à la fois vite et bien. Maintenant, il reste encore pas mal de choses à améliorer, sur le plan offensif surtout. Devant, nous devons encore nous habituer à une réalité différente. En Super League, lorsqu’ils reçoivent le ballon, les attaquants ont peu de temps à disposition, alors qu’en Challenge League les défenseurs leur laissent davantage d’espace.» Un «luxe» que Rapp et Cie devraient vite commencer à exploiter. (nxp)
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Football
«La relégation du LS me laisseun sentiment de culpabilité»
VANESSA CARDOSO
Thomas Castella admet avoir eu de
la peine à digérer la déconvenue du LS. Raison de plus pour ne pas prolonger
ce purgatoire
Thomas Castella et ses coéquipiers auront-ils une nouvelle occasion de faire la fête, samedi?
André Boschetti
En football, comme en hockey sur glace, pouvoir s’appuyer sur un très bon gardien est un impératif pour toutes les équipes ambitieuses. Sans cette présence rassurante, il devient très vite compliqué d’atteindre de grands objectifs. Personne ne s’est posé ce genre de question, au LS, lorsque les dirigeants ont annoncé leur volonté de remonter très vite en Super League. Parce que ce poste crucial est remarquablement pourvu. Malgré le dernier exercice cauchemardesque du LS, Thomas Castella a en effet réussi à s’imposer comme l’un des meilleurs portiers de Super League. À 25 ans seulement, le Fribourgeois entame donc en pleine confiance sa septième saison à la Pontaise. Avec deux idées fixes: poursuivre, à l’étage inférieur, sa spectaculaire progression puis faire en sorte que le LS retrouve sa place au sein de l’élite dans dix mois.
Thomas Castella, à Vaduz il y avait un air de fête dans le vestiaire. On ne jouait pourtant que la 2e journée.
(Il sourit.) Il y a deux raisons à cela. D’abord, parce que cela faisait longtemps que nous n’avions plus gagné et qu’il était donc important de reprendre l’habitude de fêter les victoires. Pour éviter aussi de banaliser ces succès qui sont la récompense du travail fourni durant la semaine. Ensuite, pour atteindre les grands objectifs que nous nous sommes fixés, il est indispensable de créer le plus tôt possible une bonne dynamique de groupe. Comme celle qui nous avait portés en Super League il y a trois ans. Et puis, célébrer est aussi un excellent moyen de bien intégrer les nouveaux.
On sentait une petite tension supplémentaire avant ce match, non?
C’est vrai, nous attendions avec impatience cette première victoire que nous avions manquée contre Kriens. Ce qui est compréhensible après les six derniers mois très compliqués que nous avons vécus. Et le fait d’affronter un adversaire de très bon niveau ajoutait un peu de pression. Raison pour laquelle nous avons joué de façon un peu prudente. Mais chacun est bien conscient que pour gagner tous nos matches il faudra en faire davantage. Sur le plan offensif surtout.
En quoi ce contexte est-il différent de celui que vous aviez connu lors de la dernière promotion, en 2015?
Aujourd’hui, l’objectif a été clairement annoncé dès le départ. Le LS veut monter et il est l’équipe favorite. Partout, on nous attend avec la ferme intention de nous faire tomber. Il y a trois ans, le projet était de monter à moyen terme.
Sentez-vous déjà une petite pression supplémentaire?
Pour moi, cette pression n’est pas due à nos résultats mais à la crainte de ne pas inaugurer le nouveau stade en SL. Et il y a aussi celle de nous décevoir nous-mêmes en passant à côté de belles choses, comme de permettre au LS de continuer de grandir.
Ressentez-vous de la culpabilité pour ce qui s’est passé ce printemps?
Oui, la relégation me laisse un sentiment de culpabilité, parce que nos dirigeants ont tout fait pour nous mettre dans les meilleures conditions possible. Et malgré cela, nous avons failli.
Après votre excellente saison, avez-vous pensé à partir?
Pas vraiment. Pour que je prenne en considération cette possibilité, il aurait fallu qu’on me propose un meilleur projet que celui du LS. Or, les quelques touches que j’ai eues en SL ne l’étaient pas.
Comment expliquez-vous l’impressionnante progression qui a été la vôtre ces douze derniers mois?
Avec Florent Delay et Thierry Barnerat, nous avons beaucoup travaillé l’aspect mental. J’ai appris, avec le temps, à accepter de ne pas faire le match parfait, à être capable d’évacuer très vite ces émotions positives ou négatives qui me prenaient un peu la tête par le passé. Je trouve de mieux en mieux le juste équilibre, nécessaire pour prendre les bonnes décisions. Un point qui sera déterminant au cours d’une saison où j’aurai, a priori, moins de travail.
Après deux ans en SL, comment s’est passé ce retour en Challenge League?
Difficile sur le plan psychologique. Après de bonnes vacances, je pensais, à tort, que cette relégation était digérée. Il m’a quand même fallu un peu de temps ensuite pour accepter cette réalité et parvenir à me réjouir de disputer un championnat qui, j’en suis sûr, ne manquera pas d’intérêt.
Vos études en sciences économiques, brillamment terminées, étaient capitales pour votre équilibre personnel. Et maintenant?
Avec le piano, je me suis découvert une nouvelle passion. Plus jeune, j’avais fait quelques années d’accordéon et je profite donc d’une bonne petite base musicale pour progresser avec ce nouvel instrument. Pratiquer une activité artistique est à la fois idéal et indispensable pour bien me vider la tête.
L’avant-match Pontaise (samedi 19 h)
Les absents Pour ce deuxième match à domicile, le LS sera privé de Manière, Tejeda et Margiotta. Ce dernier a pu reprendre l’entraînement collectif cette semaine mais pour revoir l’attaquant sur le terrain, il faudra encore patienter une semaine et la réception de Rapperswil.
Chiasso «Les Tessinois ont perdu leurs deux premiers matches de championnat et il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’ils viennent ici pour faire le spectacle, prévient Giorgio Contini. J’attends de mes joueurs qu’ils haussent le rythme par rapport à Vaduz et, surtout, qu’ils fassent preuve de patience face à un adversaire regroupé en défense. Sur le plan mental, la victoire à Vaduz nous a fait beaucoup de bien.»
«La relégation du LS me laisseun sentiment de culpabilité»
VANESSA CARDOSO
Thomas Castella admet avoir eu de
la peine à digérer la déconvenue du LS. Raison de plus pour ne pas prolonger
ce purgatoire
Thomas Castella et ses coéquipiers auront-ils une nouvelle occasion de faire la fête, samedi?
André Boschetti
En football, comme en hockey sur glace, pouvoir s’appuyer sur un très bon gardien est un impératif pour toutes les équipes ambitieuses. Sans cette présence rassurante, il devient très vite compliqué d’atteindre de grands objectifs. Personne ne s’est posé ce genre de question, au LS, lorsque les dirigeants ont annoncé leur volonté de remonter très vite en Super League. Parce que ce poste crucial est remarquablement pourvu. Malgré le dernier exercice cauchemardesque du LS, Thomas Castella a en effet réussi à s’imposer comme l’un des meilleurs portiers de Super League. À 25 ans seulement, le Fribourgeois entame donc en pleine confiance sa septième saison à la Pontaise. Avec deux idées fixes: poursuivre, à l’étage inférieur, sa spectaculaire progression puis faire en sorte que le LS retrouve sa place au sein de l’élite dans dix mois.
Thomas Castella, à Vaduz il y avait un air de fête dans le vestiaire. On ne jouait pourtant que la 2e journée.
(Il sourit.) Il y a deux raisons à cela. D’abord, parce que cela faisait longtemps que nous n’avions plus gagné et qu’il était donc important de reprendre l’habitude de fêter les victoires. Pour éviter aussi de banaliser ces succès qui sont la récompense du travail fourni durant la semaine. Ensuite, pour atteindre les grands objectifs que nous nous sommes fixés, il est indispensable de créer le plus tôt possible une bonne dynamique de groupe. Comme celle qui nous avait portés en Super League il y a trois ans. Et puis, célébrer est aussi un excellent moyen de bien intégrer les nouveaux.
On sentait une petite tension supplémentaire avant ce match, non?
C’est vrai, nous attendions avec impatience cette première victoire que nous avions manquée contre Kriens. Ce qui est compréhensible après les six derniers mois très compliqués que nous avons vécus. Et le fait d’affronter un adversaire de très bon niveau ajoutait un peu de pression. Raison pour laquelle nous avons joué de façon un peu prudente. Mais chacun est bien conscient que pour gagner tous nos matches il faudra en faire davantage. Sur le plan offensif surtout.
En quoi ce contexte est-il différent de celui que vous aviez connu lors de la dernière promotion, en 2015?
Aujourd’hui, l’objectif a été clairement annoncé dès le départ. Le LS veut monter et il est l’équipe favorite. Partout, on nous attend avec la ferme intention de nous faire tomber. Il y a trois ans, le projet était de monter à moyen terme.
Sentez-vous déjà une petite pression supplémentaire?
Pour moi, cette pression n’est pas due à nos résultats mais à la crainte de ne pas inaugurer le nouveau stade en SL. Et il y a aussi celle de nous décevoir nous-mêmes en passant à côté de belles choses, comme de permettre au LS de continuer de grandir.
Ressentez-vous de la culpabilité pour ce qui s’est passé ce printemps?
Oui, la relégation me laisse un sentiment de culpabilité, parce que nos dirigeants ont tout fait pour nous mettre dans les meilleures conditions possible. Et malgré cela, nous avons failli.
Après votre excellente saison, avez-vous pensé à partir?
Pas vraiment. Pour que je prenne en considération cette possibilité, il aurait fallu qu’on me propose un meilleur projet que celui du LS. Or, les quelques touches que j’ai eues en SL ne l’étaient pas.
Comment expliquez-vous l’impressionnante progression qui a été la vôtre ces douze derniers mois?
Avec Florent Delay et Thierry Barnerat, nous avons beaucoup travaillé l’aspect mental. J’ai appris, avec le temps, à accepter de ne pas faire le match parfait, à être capable d’évacuer très vite ces émotions positives ou négatives qui me prenaient un peu la tête par le passé. Je trouve de mieux en mieux le juste équilibre, nécessaire pour prendre les bonnes décisions. Un point qui sera déterminant au cours d’une saison où j’aurai, a priori, moins de travail.
Après deux ans en SL, comment s’est passé ce retour en Challenge League?
Difficile sur le plan psychologique. Après de bonnes vacances, je pensais, à tort, que cette relégation était digérée. Il m’a quand même fallu un peu de temps ensuite pour accepter cette réalité et parvenir à me réjouir de disputer un championnat qui, j’en suis sûr, ne manquera pas d’intérêt.
Vos études en sciences économiques, brillamment terminées, étaient capitales pour votre équilibre personnel. Et maintenant?
Avec le piano, je me suis découvert une nouvelle passion. Plus jeune, j’avais fait quelques années d’accordéon et je profite donc d’une bonne petite base musicale pour progresser avec ce nouvel instrument. Pratiquer une activité artistique est à la fois idéal et indispensable pour bien me vider la tête.
L’avant-match Pontaise (samedi 19 h)
Les absents Pour ce deuxième match à domicile, le LS sera privé de Manière, Tejeda et Margiotta. Ce dernier a pu reprendre l’entraînement collectif cette semaine mais pour revoir l’attaquant sur le terrain, il faudra encore patienter une semaine et la réception de Rapperswil.
Chiasso «Les Tessinois ont perdu leurs deux premiers matches de championnat et il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’ils viennent ici pour faire le spectacle, prévient Giorgio Contini. J’attends de mes joueurs qu’ils haussent le rythme par rapport à Vaduz et, surtout, qu’ils fassent preuve de patience face à un adversaire regroupé en défense. Sur le plan mental, la victoire à Vaduz nous a fait beaucoup de bien.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
La petite colère de Noah Loosli réjouit son coach Giorgio Contini
La joie du défenseur de voir le LS corriger Chiasso a été un peu gâchée par le but concédé en fin de match.
Par André Boschetti
ABO+
Pour la première fois de cette jusque-là maudite année 2018, le Lausanne-Sport a réussi à remporter une deuxième victoire consécutive samedi. Trois nouveaux points qui lui permettent de surcroît d’occuper en solitaire la tête du classement de Challenge League. Et si l’on ajoute à ce tableau que la défense adverse a capitulé à cinq reprises, les raisons de se réjouir sont nombreuses pour une équipe qui sort de six mois traumatisants.
Monteiro en tribune
Malgré ce constat réjouissant – encore enjolivé, pour lui, par un deuxième but consécutif –, Noah Loosli trouve tout de même une raison de maugréer. «Je suis bien sûr content de cette nette victoire, souffle le Lausannois, mais ce but encaissé en fin de partie a le don de m’énerver. En tant que défenseur, je tenais vraiment à éviter cela.» Une réaction qui réjouit Giorgio Contini.
«C’est vrai qu’à la mi-temps j’avais demandé à mon équipe de faire son possible pour garder notre cage inviolée, sourit le coach du LS. Mais, bon, à 5-0 je peux aussi comprendre que la concentration connaisse quelques légers ratés. Quoi qu’il en soit, voir quelques-uns de mes joueurs agacés par ce détail me fait très plaisir. Cela montre qu’ils ont la bonne mentalité.»
Elton Monteiro a d’ailleurs pu vérifier que cette volonté de travailler dur au quotidien pour progresser qu’exige Giorgio Contini n’était pas que de simples mots. Pour ne pas avoir mis assez de cœur à l’ouvrage en semaine, le pilier de la défense lausannoise – par ailleurs très bon une semaine plus tôt à Vaduz – ne figurait pas parmi les 18 joueurs convoqués samedi soir.
«Disons qu’Elton a vécu une semaine un peu difficile en raison de petits soucis, résume Pablo Iglesias, le directeur sportif. Et, comme la concurrence est relevée, notre entraîneur a fait un choix fort.» Une décision, surprenante vu de l’extérieur, qui a valeur de signal pour tout le groupe. «Il y a une certaine attitude que je veux voir tout au long de la semaine chez mes joueurs. Jamais rien n’est acquis d’avance. J’ai un bon groupe à ma disposition et j’attends de chacun de mes joueurs qu’ils me mettent dans l’embarras chaque fin de semaine. Non seulement pour choisir mes titulaires, mais aussi pour désigner ceux qui ne seront pas convoqués. Mais il ne faut en aucun cas interpréter ma décision comme une sanction contre Monteiro.»
Parmi ceux qui ont parfaitement compris le message du coach, Noah Loosli figure en bonne position. Aligné au côté de Brandão, sa présence physique et sa forte implication dans le jeu ont permis au Portugais de connaître des débuts tranquilles. «Tout va bien pour moi en ce début de saison, confirme Loosli. Cela conforte ma conviction que le travail finit toujours par payer. L’entraîneur a aussi contribué à ma progression en me faisant confiance.»
Deux buts identiques
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Zurichois le lui rend très bien. Non seulement en se montrant une valeur sûre de la défense lausannoise, mais en étant aussi un véritable atout offensif. Samedi, chose très rare, le duo Flo-Loosli a proposé le même schéma qu’à Vaduz avec un résultat similaire.
«L’essentiel du mérite lui revient, explique le défenseur. Son coup franc était tellement précis que je n’ai eu qu’à mettre ma tête pour marquer. À part ça, je n’avais jamais vu une équipe inscrire deux buts aussi identiques en deux matches consécutifs. Cela prouve que le travail sur balles arrêtées que nous effectuons chaque veille de match porte ses fruits.»
Déjà en tête
Grâce aussi aux défaites de Servette et Rapperswil, le Lausanne-Sport se retrouve déjà en tête du classement de Challenge League. Une place qu’il compte bien conserver jusqu’en juin prochain, même si elle n’est qu’un détail sans grande importance aujourd’hui pour Noah Loosli. «Sincèrement, cette position de leader est secondaire pour moi, nuance le défenseur. Ce qui me réjouit le plus, c’est de savoir que ce groupe a encore une belle marge de progression devant lui. Raison pour laquelle nous devons continuer de travailler comme nous le faisons depuis deux mois. Parce que chaque match a sa propre histoire et que notre seul objectif, c’est de tous les terminer en faisant la fête.»
Lausanne-Sport - Chiasso 5-1 (2-0)
Pontaise 1955 spect. Arbitre M. Tschudi
Buts 6e Geissmann 1-0, 44e Rapp 2-0, 60e Loosli 3-0, 74e Gétaz 4-0, 79e Rapp 5-0, 84e Milinceanu 5-1.
Lausanne-Sport: Castella; Nganga (65e Asllani), Loosli, Brandão, Flo (70e Dominguez); Geissmann, Cabral; Oliveira (57e Sancidino), Pasche (79e Schmid), Gétaz; Rapp.
Chiasso: Mossi; Gennari, Martignoni, Ajeti (72e Lurati), Belometti; Charlier, Guidotti; Bahloul (65e Malinowski), Rey (55e Kabacalman), Padula; Josipovic (79e Milinceanu). Notes LS sans Manière, Tejeda, Margiotta (blessés) ni Monteiro (pas convoqué). (nxp)
«Pour la promotion, le LS est favori»
Dans les couloirs de la Pontaise, les mines des Vaudois et des Tessinois sont aussi différentes que le niveau des deux équipes un peu plus tôt. Ancien Lausannois (entre 2002 et 2010), Antoine Rey n’essaie pas de nier l’évidence. «Le score reflète ce que l’on a vu sur le terrain, souffle-t-il. Après avoir passé près de six heures dans un bus, ce n’est pas simple, mais lorsqu’en plus on encaisse un but sur la première occasion adverse, ça devient presque mission impossible pour une équipe comme la nôtre.» Un FC Chiasso, qu’il a rejoint l’an dernier, dont l’unique objectif sera une nouvelle fois le maintien. «On a zéro point après trois matches et une différence de buts catastrophique (ndlr: 2 buts marqués pour onze concédés), continue Rey, mais il ne faut pas non plus dramatiser notre situation. Nous avons affronté jusque-là les trois favoris du championnat.» Nettement battu, avec Chiasso, par Vaduz, Servette à domicile puis par le LS à la Pontaise, Antoine Rey imagine un âpre combat entre ces trois équipes. «La lutte va être serrée, conclut le généreux milieu de bientôt 32 ans. Vaduz m’a globalement semblé très solide, alors que Servette est très fort offensivement. Quant au LS, il m’est tout de même apparu un petit cran au-dessus de ses deux principaux rivaux. Cette équipe a davantage de profondeur. Mais cette impression est à relativiser, car affronter un favori à domicile ou à l’extérieur n’est pas la même chose pour nous. Une comparaison objective n’est donc pas encore possible. D’autant plus que je souhaiterais bien entendu que mon ancien club retrouve très vite sa place en Super League.»
A.B.
La joie du défenseur de voir le LS corriger Chiasso a été un peu gâchée par le but concédé en fin de match.
Par André Boschetti
ABO+
Pour la première fois de cette jusque-là maudite année 2018, le Lausanne-Sport a réussi à remporter une deuxième victoire consécutive samedi. Trois nouveaux points qui lui permettent de surcroît d’occuper en solitaire la tête du classement de Challenge League. Et si l’on ajoute à ce tableau que la défense adverse a capitulé à cinq reprises, les raisons de se réjouir sont nombreuses pour une équipe qui sort de six mois traumatisants.
Monteiro en tribune
Malgré ce constat réjouissant – encore enjolivé, pour lui, par un deuxième but consécutif –, Noah Loosli trouve tout de même une raison de maugréer. «Je suis bien sûr content de cette nette victoire, souffle le Lausannois, mais ce but encaissé en fin de partie a le don de m’énerver. En tant que défenseur, je tenais vraiment à éviter cela.» Une réaction qui réjouit Giorgio Contini.
«C’est vrai qu’à la mi-temps j’avais demandé à mon équipe de faire son possible pour garder notre cage inviolée, sourit le coach du LS. Mais, bon, à 5-0 je peux aussi comprendre que la concentration connaisse quelques légers ratés. Quoi qu’il en soit, voir quelques-uns de mes joueurs agacés par ce détail me fait très plaisir. Cela montre qu’ils ont la bonne mentalité.»
Elton Monteiro a d’ailleurs pu vérifier que cette volonté de travailler dur au quotidien pour progresser qu’exige Giorgio Contini n’était pas que de simples mots. Pour ne pas avoir mis assez de cœur à l’ouvrage en semaine, le pilier de la défense lausannoise – par ailleurs très bon une semaine plus tôt à Vaduz – ne figurait pas parmi les 18 joueurs convoqués samedi soir.
«Disons qu’Elton a vécu une semaine un peu difficile en raison de petits soucis, résume Pablo Iglesias, le directeur sportif. Et, comme la concurrence est relevée, notre entraîneur a fait un choix fort.» Une décision, surprenante vu de l’extérieur, qui a valeur de signal pour tout le groupe. «Il y a une certaine attitude que je veux voir tout au long de la semaine chez mes joueurs. Jamais rien n’est acquis d’avance. J’ai un bon groupe à ma disposition et j’attends de chacun de mes joueurs qu’ils me mettent dans l’embarras chaque fin de semaine. Non seulement pour choisir mes titulaires, mais aussi pour désigner ceux qui ne seront pas convoqués. Mais il ne faut en aucun cas interpréter ma décision comme une sanction contre Monteiro.»
Parmi ceux qui ont parfaitement compris le message du coach, Noah Loosli figure en bonne position. Aligné au côté de Brandão, sa présence physique et sa forte implication dans le jeu ont permis au Portugais de connaître des débuts tranquilles. «Tout va bien pour moi en ce début de saison, confirme Loosli. Cela conforte ma conviction que le travail finit toujours par payer. L’entraîneur a aussi contribué à ma progression en me faisant confiance.»
Deux buts identiques
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Zurichois le lui rend très bien. Non seulement en se montrant une valeur sûre de la défense lausannoise, mais en étant aussi un véritable atout offensif. Samedi, chose très rare, le duo Flo-Loosli a proposé le même schéma qu’à Vaduz avec un résultat similaire.
«L’essentiel du mérite lui revient, explique le défenseur. Son coup franc était tellement précis que je n’ai eu qu’à mettre ma tête pour marquer. À part ça, je n’avais jamais vu une équipe inscrire deux buts aussi identiques en deux matches consécutifs. Cela prouve que le travail sur balles arrêtées que nous effectuons chaque veille de match porte ses fruits.»
Déjà en tête
Grâce aussi aux défaites de Servette et Rapperswil, le Lausanne-Sport se retrouve déjà en tête du classement de Challenge League. Une place qu’il compte bien conserver jusqu’en juin prochain, même si elle n’est qu’un détail sans grande importance aujourd’hui pour Noah Loosli. «Sincèrement, cette position de leader est secondaire pour moi, nuance le défenseur. Ce qui me réjouit le plus, c’est de savoir que ce groupe a encore une belle marge de progression devant lui. Raison pour laquelle nous devons continuer de travailler comme nous le faisons depuis deux mois. Parce que chaque match a sa propre histoire et que notre seul objectif, c’est de tous les terminer en faisant la fête.»
Lausanne-Sport - Chiasso 5-1 (2-0)
Pontaise 1955 spect. Arbitre M. Tschudi
Buts 6e Geissmann 1-0, 44e Rapp 2-0, 60e Loosli 3-0, 74e Gétaz 4-0, 79e Rapp 5-0, 84e Milinceanu 5-1.
Lausanne-Sport: Castella; Nganga (65e Asllani), Loosli, Brandão, Flo (70e Dominguez); Geissmann, Cabral; Oliveira (57e Sancidino), Pasche (79e Schmid), Gétaz; Rapp.
Chiasso: Mossi; Gennari, Martignoni, Ajeti (72e Lurati), Belometti; Charlier, Guidotti; Bahloul (65e Malinowski), Rey (55e Kabacalman), Padula; Josipovic (79e Milinceanu). Notes LS sans Manière, Tejeda, Margiotta (blessés) ni Monteiro (pas convoqué). (nxp)
«Pour la promotion, le LS est favori»
Dans les couloirs de la Pontaise, les mines des Vaudois et des Tessinois sont aussi différentes que le niveau des deux équipes un peu plus tôt. Ancien Lausannois (entre 2002 et 2010), Antoine Rey n’essaie pas de nier l’évidence. «Le score reflète ce que l’on a vu sur le terrain, souffle-t-il. Après avoir passé près de six heures dans un bus, ce n’est pas simple, mais lorsqu’en plus on encaisse un but sur la première occasion adverse, ça devient presque mission impossible pour une équipe comme la nôtre.» Un FC Chiasso, qu’il a rejoint l’an dernier, dont l’unique objectif sera une nouvelle fois le maintien. «On a zéro point après trois matches et une différence de buts catastrophique (ndlr: 2 buts marqués pour onze concédés), continue Rey, mais il ne faut pas non plus dramatiser notre situation. Nous avons affronté jusque-là les trois favoris du championnat.» Nettement battu, avec Chiasso, par Vaduz, Servette à domicile puis par le LS à la Pontaise, Antoine Rey imagine un âpre combat entre ces trois équipes. «La lutte va être serrée, conclut le généreux milieu de bientôt 32 ans. Vaduz m’a globalement semblé très solide, alors que Servette est très fort offensivement. Quant au LS, il m’est tout de même apparu un petit cran au-dessus de ses deux principaux rivaux. Cette équipe a davantage de profondeur. Mais cette impression est à relativiser, car affronter un favori à domicile ou à l’extérieur n’est pas la même chose pour nous. Une comparaison objective n’est donc pas encore possible. D’autant plus que je souhaiterais bien entendu que mon ancien club retrouve très vite sa place en Super League.»
A.B.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Aucune offre pour Margiotta qui veut quitter le LS https://www.lematin.ch/10696094
plik- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pour s’envoler vers la Super League, Contini a un gros chantier à finir
FootballRassuré par les garanties que lui offre sa défense, le coach lausannois se doit maintenant de faire progresser son secteur offensif.
Simone Rapp, Joël Geissmann et Per-Egil Flo peuvent avoir le sourire, même si tout n’est pas encore parfait.
André Boschetti
Après trois rondes de championnat, le Lausanne-Sport n’est pas encore parvenu à terminer un seul match sans avoir concédé de but. Dans le même temps, le leader de Challenge League a déjà réussi à trouver à huit reprises le chemin des filets adverses. Un total qui fait du LS l’équipe la plus efficace de la catégorie.
Ces chiffres sont toutefois un peu trompeurs. Car même si Dany Da Silva (contre Kriens) et Thomas Castella (face à Vaduz et Chiasso) n’ont pas encore pu fêter le moindre blanchissage, la tenue de la défense lausannoise est plus qu’encourageante. Durant les 270 minutes déjà livrées, les occasions accordées aux attaquants adverses ont en effet été rares. De plus, deux des trois buts encaissés l’ont été sur penalty. Quant au troisième, contre Chiasso, il a été concédé en toute fin d’une partie, alors que le LS menait 5-0.
«Difficile à mettre en place»
Le premier petit bilan intermédiaire du secteur offensif n’est pas aussi positif. Longtemps, tant contre Kriens qu’à Vaduz, les Lausannois ont éprouvé beaucoup de difficultés pour mettre hors de position la défense adverse. Ils ont aussi eu un peu de réussite en concrétisant à chaque fois leur toute première occasion.
Un petit souci dont Pablo Iglesias et Giorgio Contini sont non seulement bien conscients mais qu’ils peuvent chercher à résoudre en toute quiétude. Pour l’instant du moins. Car après la venue de Rapperswil à la Pontaise ce samedi, et un déplacement à Zurich face à Kosova (1re ligue) en Coupe une semaine plus tard – deux échéances a priori pas trop compliquées –, le LS aura deux déplacements très délicats à négocier, à Schaffhouse puis à Genève.
«C’est vrai, concède Giorgio Contini, tout n’est pas encore parfait offensivement. Mais il ne faut pas oublier que cette phase est toujours la plus difficile à mettre en place. Même si au sein de mon groupe les qualités individuelles ne manquent pas, des joueurs comme Oliveira, Sancidino ou Dominguez sont tous très jeunes et viennent de débarquer ici. Ou alors ils n’ont presque pas joué la saison passée (ndlr: trois apparitions seulement pour Dominguez avant de subir une grave blessure). Ils ont donc besoin d’un peu de temps pour trouver leur rythme et les bons automatismes avec leurs coéquipiers.»
Depuis le début du championnat, l’absence pour blessure – et des états d’âme – de Francesco Margiotta, le meilleur attaquant lausannois, explique aussi en partie ces problèmes. «Il s’entraîne de nouveau normalement avec nous depuis quelques jours, se réjouit le coach du LS, mais il est encore un peu «court» pour figurer sur la feuille de match samedi. Francesco est un vrai pro et je ne doute pas un instant qu’il a envie de travailler avec nous. Et nous avons aussi besoin de lui. Cela dit, d’ici au 31 août, date de la fin des transferts, je sais que tout peut arriver. Dans un sens comme dans l’autre.»
Margiotta sera bientôt fixé
Un cas épineux qui devrait être définitivement réglé le 17 août prochain au plus tard, date de la fin anticipée du recrutement en Italie. «Chacun sait que Margiotta souhaiterait retourner dans son pays, explique Pablo Iglesias. Et il est clair que notre but n’est pas de retenir contre son gré un joueur. Cela dit, le club a investi pas mal d’argent (ndlr: 1 million d’euros) sur lui l’hiver dernier. Or nous n’avons pas encore reçu la moindre proposition le concernant.»
Même s’il ne le dit pas, Pablo Iglesias attend avec une certaine impatience cette date du 17 août. Parce qu’il saura s’il peut ou non compter avec Margiotta. «S’il reste parmi nous, continue le directeur sportif, je pense que nous n’allons recruter qu’un seul élément offensif d’ici au 31 août. Dans le cas contraire, deux joueurs viendront renforcer le groupe. Cela dit, et même si l’on a un peu d’argent à disposition, un beau projet avec un nouveau stade et de l’ambition, il faut savoir qu’il est difficile d’attirer de bons éléments en Challenge League. Les internationaux, par exemple, rechignent à venir passer une saison à un niveau qui pourrait leur coûter leur place en équipe nationale.»
Raison pour laquelle on espère, au LS, que Margiotta finira par rester et qu’il apportera la forte contribution attendue pour ramener le club en Super League, en juin prochain. Quant au profil de celui qui pourrait être le dernier renfort de l’année, il est bien défini dans la tête de Pablo Iglesias. «Avec tous les jeunes prometteurs que nous avons, il nous faut l’apport d’un joueur expérimenté, capable aussi de faciliter leur progression. Nous avons quelques pistes mais n’allons rien précipiter.» Le LS n’appréhende donc pas de se mesurer à Schaffhouse et à Servette avec le groupe actuel.
L'avant-match
Les absents
Très bonne nouvelle pour le LS et, surtout, pour Jérémy Manière. Absent depuis le début de l’année en raison d’une grave blessure à un genou, le défenseur s’entraîne de nouveau avec ses coéquipiers depuis quelques jours. Même s’il est prématuré d’envisager un retour, il a fait un grand pas dans la bonne direction. Pour la réception de Rapperswil, Contini ne pourra pas non plus compter sur Tejeda, Margiotta (genou) et Monteiro (tendon d’Achille). Retour au jeu de Zeqiri.
Rapperswil
Révélations de cette Challenge League qu’ils découvraient la saison dernière, les Saint-Gallois ont réussi un très bon début de championnat. «C’est une équipe jeune que je connais bien, précise Contini. La sous-estimer serait une grave erreur.»
(24 heures)
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/ls/fallu-entree-maxime-dominguez-sauver-ls/story/16214215
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Francesco Margiotta se remet en confiance https://www.24heures.ch/25651234
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Francesco Margiotta se remet en confiance
Football
L'attaquant italien a inscrit un doublé, assorti d'une passe décisive, lors de la victoire 3-1 du LS en amical à Vevey mardi devant 750 spectateurs.
Tim Guillemin
Le Lausanne-Sport a réussi sa soirée de mardi. Le premier acte de sa "tournée vaudoise" des matches amicaux s'est soldée par une victoire 3-1 à Vevey devant un public nombreux (750 spectateurs). Surtout, le leader de la Challenge League a profité de ce match pour remettre en confiance son attaquant Francesco Margiotta.
L'Italien, entré à la pause, a en effet offert une passe décisive à Joël Geissmann pour le 1-1 (52e) grâce à un corner parfaitement tiré. Il a ensuite marqué le 2-1 sur penalty (54e) et réussi un geste de très grande classe pour le 3-1 à la 89e. A l'entrée de la surface de réparation, le numéro 19 du LS a magnifiquement dribblé son défenseur avant d'enrouler une frappe magnifique dans la lucarne du gardien veveysan.
Revue d'effectif
Le LS, qui a procédé à une large revue d'effectif, a souffert en première période. Vevey (1re ligue) menait en effet 1-0 à la pause grâce à un penalty obtenu et transformé par son avant-centre Gentian Bunjaku. L'avant-centre de Vevey United a réussi une performance de très grande classe ce mardi, faisant souffrir Mickael Nanizayamo et Noah Loosli, les deux défenseurs centraux du LS en première mi-temps.
Le Lausanne-Sport a augmenté le rythme en deuxième période, notamment sous l'impulsion de Per-Egil Flo, son très bon latéral gauche norvégien, et a fini par s'imposer logiquement.
Plus important, cette soirée s'est parfaitement déroulée, sans aucun blessé de chaque côté et avec un public très content. Une expérience qui se renouvellera donc entre le LS et les meilleurs clubs vaudois dans les semaines à venir. La prochaine étape pourrait avoir lieu dans un mois à Echallens, suivant le parcours en Coupe de Suisse du LS et du FC Echallens Région.
Football
L'attaquant italien a inscrit un doublé, assorti d'une passe décisive, lors de la victoire 3-1 du LS en amical à Vevey mardi devant 750 spectateurs.
Tim Guillemin
Le Lausanne-Sport a réussi sa soirée de mardi. Le premier acte de sa "tournée vaudoise" des matches amicaux s'est soldée par une victoire 3-1 à Vevey devant un public nombreux (750 spectateurs). Surtout, le leader de la Challenge League a profité de ce match pour remettre en confiance son attaquant Francesco Margiotta.
L'Italien, entré à la pause, a en effet offert une passe décisive à Joël Geissmann pour le 1-1 (52e) grâce à un corner parfaitement tiré. Il a ensuite marqué le 2-1 sur penalty (54e) et réussi un geste de très grande classe pour le 3-1 à la 89e. A l'entrée de la surface de réparation, le numéro 19 du LS a magnifiquement dribblé son défenseur avant d'enrouler une frappe magnifique dans la lucarne du gardien veveysan.
Revue d'effectif
Le LS, qui a procédé à une large revue d'effectif, a souffert en première période. Vevey (1re ligue) menait en effet 1-0 à la pause grâce à un penalty obtenu et transformé par son avant-centre Gentian Bunjaku. L'avant-centre de Vevey United a réussi une performance de très grande classe ce mardi, faisant souffrir Mickael Nanizayamo et Noah Loosli, les deux défenseurs centraux du LS en première mi-temps.
Le Lausanne-Sport a augmenté le rythme en deuxième période, notamment sous l'impulsion de Per-Egil Flo, son très bon latéral gauche norvégien, et a fini par s'imposer logiquement.
Plus important, cette soirée s'est parfaitement déroulée, sans aucun blessé de chaque côté et avec un public très content. Une expérience qui se renouvellera donc entre le LS et les meilleurs clubs vaudois dans les semaines à venir. La prochaine étape pourrait avoir lieu dans un mois à Echallens, suivant le parcours en Coupe de Suisse du LS et du FC Echallens Région.
Qwertz- Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.footvaud.ch/margiotta-eblouit-le-stade-de-copet/
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le boss du LS jaloux d’une verte pelouse de 1re ligue
Par le hasard le plus complet, on s’est parqué juste derrière Bob Ratcliffe mardi soir, à quelques mètres du Stade de Copet, où le FC Lausanne-Sport venait jouer un match amical face à Vevey United. A peine sorti de sa voiture, le CEO du LS a regardé la pelouse du club de 1re ligue et s’est tourné vers Pablo Iglesias. «C’est leur terrain?» s’est étonné le boss du LS envers son directeur sportif, qui lui a répondu par l’affirmative. En allant aux vestiaires, les deux hommes n’ont pas pu résister à l’envie de marcher sur la pelouse hybride, absolument magnifique. «Et encore, je trouve qu’elle a été un peu trop arrosée…», a souri Pascal Piguet, vice-président et responsable technique du club veveysan. Le coup de grâce.
Car s’il y a un sujet sur lequel les dirigeants lausannois sont chatouilleux en ce moment, c’est bien celui de la pelouse de la Pontaise. Rien à dire sur le match de reprise face à Kriens, les trombes d’eau s’étant abattues dès le coup d’envoi ne sont imputables à personne. Par contre, les rencontres face à Chiasso et à Rapperswil se sont déroulées dans des conditions indignes d’un club professionnel. La pelouse a énormément souffert du chaud, mais aussi du manque d’entretien au quotidien et Bob Ratcliffe s’en est sérieusement ému, se heurtant là aux limites du système suisse. On va schématiser: lorsqu’une multinationale telle qu’INEOS a un problème à régler, la solution est en général assez vite trouvée et appliquée. Or, depuis leur arrivée, les dirigeants du LS ont appris que lorsque les matches se jouaient le samedi, le jour suivant tombait un dimanche. Et que l’entretien du terrain pouvait bien attendre le lundi. Quitte à jouer sur un terrain indigne, en tout cas par temps de grande chaleur. En effectuant son footing autour du terrain principal de la Pontaise la semaine dernière, Giorgio Contini a d'ailleurs failli s'étrangler en constatant l'état de la pelouse...
La solution? Elle vient de Vevey, comme l’a souligné le président William von Stockalper en une phrase: «On fait nous-mêmes». C’est à dire via une entreprise privée, spécialement payée pour assurer une pelouse impeccable chaque jour de la semaine, y compris le dimanche et en soirée. De quoi rendre jaloux Bob Ratcliffe. Les températures moins chaudes attendues les prochaines semaines devraient cependant aider la Ville de Lausanne à régler le problème, surtout que le LS ne jouera pas à domicile avant le 21 septembre. Et on préfère prévenir Bob Ratcliffe avant le probable prochain déplacement de la «tournée vaudoise» du LS à Echallens: aux Trois-Sapins aussi, la pelouse est superbe. Grâce à qui? A Dominique Mivelaz, employé communal et membre du club, qui vient s'en occuper lorsque la situation le recommande sans regarder le jour de la semaine, simplement par fierté du travail bien fait. (Le Matin)
https://www.24heures.ch/sports/ls/Le-boss-du-LS-jaloux-d-une-verte-pelouse-de-1re-ligue/story/14653275
Par le hasard le plus complet, on s’est parqué juste derrière Bob Ratcliffe mardi soir, à quelques mètres du Stade de Copet, où le FC Lausanne-Sport venait jouer un match amical face à Vevey United. A peine sorti de sa voiture, le CEO du LS a regardé la pelouse du club de 1re ligue et s’est tourné vers Pablo Iglesias. «C’est leur terrain?» s’est étonné le boss du LS envers son directeur sportif, qui lui a répondu par l’affirmative. En allant aux vestiaires, les deux hommes n’ont pas pu résister à l’envie de marcher sur la pelouse hybride, absolument magnifique. «Et encore, je trouve qu’elle a été un peu trop arrosée…», a souri Pascal Piguet, vice-président et responsable technique du club veveysan. Le coup de grâce.
Car s’il y a un sujet sur lequel les dirigeants lausannois sont chatouilleux en ce moment, c’est bien celui de la pelouse de la Pontaise. Rien à dire sur le match de reprise face à Kriens, les trombes d’eau s’étant abattues dès le coup d’envoi ne sont imputables à personne. Par contre, les rencontres face à Chiasso et à Rapperswil se sont déroulées dans des conditions indignes d’un club professionnel. La pelouse a énormément souffert du chaud, mais aussi du manque d’entretien au quotidien et Bob Ratcliffe s’en est sérieusement ému, se heurtant là aux limites du système suisse. On va schématiser: lorsqu’une multinationale telle qu’INEOS a un problème à régler, la solution est en général assez vite trouvée et appliquée. Or, depuis leur arrivée, les dirigeants du LS ont appris que lorsque les matches se jouaient le samedi, le jour suivant tombait un dimanche. Et que l’entretien du terrain pouvait bien attendre le lundi. Quitte à jouer sur un terrain indigne, en tout cas par temps de grande chaleur. En effectuant son footing autour du terrain principal de la Pontaise la semaine dernière, Giorgio Contini a d'ailleurs failli s'étrangler en constatant l'état de la pelouse...
La solution? Elle vient de Vevey, comme l’a souligné le président William von Stockalper en une phrase: «On fait nous-mêmes». C’est à dire via une entreprise privée, spécialement payée pour assurer une pelouse impeccable chaque jour de la semaine, y compris le dimanche et en soirée. De quoi rendre jaloux Bob Ratcliffe. Les températures moins chaudes attendues les prochaines semaines devraient cependant aider la Ville de Lausanne à régler le problème, surtout que le LS ne jouera pas à domicile avant le 21 septembre. Et on préfère prévenir Bob Ratcliffe avant le probable prochain déplacement de la «tournée vaudoise» du LS à Echallens: aux Trois-Sapins aussi, la pelouse est superbe. Grâce à qui? A Dominique Mivelaz, employé communal et membre du club, qui vient s'en occuper lorsque la situation le recommande sans regarder le jour de la semaine, simplement par fierté du travail bien fait. (Le Matin)
https://www.24heures.ch/sports/ls/Le-boss-du-LS-jaloux-d-une-verte-pelouse-de-1re-ligue/story/14653275
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
https://www.24heures.ch/sports/actu/Lausanne-sereinement-au-deuxieme-tour/story/12104998
LsLover- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 26/09/2017
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article du 24h
«Je me vois à nouveau comme un sportif»
FootballOpéré d’une greffe de cartilage au printemps, Jérémy Manière poursuit sa rééducation. Le défenseur du LS explique sa galère.
Voilà plusieurs mois déjà que Jérémy Manière (27 ans) a disparu des terrains. Victime à l’automne 2017 d’une ennuyeuse blessure au genou droit, le défenseur du Lausanne-Sport, qui souffrait de douleurs récurrentes au niveau de l’articulation lésée depuis plusieurs saisons déjà, avait alors dû se soumettre à une opération particulièrement complexe. Le 26 avril à Berne, il a subi une greffe de cartilage – une technique révolutionnaire pratiquée par le Pr Roland Biedert, l’ancien toubib de l’équipe de Suisse.
Quatre mois plus tard, où en est le No 4 du LS? «Ça suit son cours, nous explique-t-il. Les médecins sont surpris en bien. Pour l’instant, tous les feux sont au vert.» Installé mercredi sur une terrasse à côté du stade, le natif de Vallorbe livre des nouvelles plutôt rassurantes quant aux suites postopératoires: «Je suis passé du bon côté, je me trouve désormais dans la deuxième moitié du tunnel. Je me vois à nouveau comme un sportif, avec un genou normal.» Excepté, dorénavant, une impressionnante cicatrice de 16 cm de long, souvenir d’une intervention durant laquelle a été implanté un greffon prélevé sur une personne décédée.
Une vie de handicapé
En la circonstance, Jérémy ignore tout de l’origine du donneur (une banque existe aux États-Unis pour ce type d’intervention). «Je sais juste que c’est une personne qui possède le même profil que moi, que cela soit au niveau de l’âge, du poids ou de la taille… Quand j’entrerai la première fois sur le terrain, je me dirai sûrement que c’est grâce à quelqu’un d’autre que je peux rejouer.» Avant de poser les béquilles, le Vaudois avait vécu deux mois de galère. «Je me suis habitué à une vie de handicapé. Pour faire 50 m, tout est compliqué. Tant que l’on n’est pas soi-même confronté à ce genre de situation, on ne peut pas vraiment s’en rendre compte.» Pas question pourtant de se laisser gagner par un quelconque sentiment d’abattement. «Je ne suis pas à plaindre. Il y a toujours pire et cela reste du foot. Je vis en Suisse et je touche mon salaire, je n’ai pas à pleurnicher.»
Le dernier match du défenseur de la Pontaise remonte au 2 décembre et s’était soldé par la défaite du LS de Fabio Celestini devant Bâle (4-1). Depuis, comment le footballeur vit-il l’éloignement, le manque de pelouse? «En quittant la lumière du jeu et les projecteurs, répond-il, on disparaît vite. On existe forcément moins dans le regard des autres. Des personnes qui semblaient proches quand je jouais se sont ainsi éloignées, mais je ne leur en veux pas. J’en ai aussi beaucoup appris sur moi-même. C’est certainement la période qui va le plus me servir pour la suite de ma carrière.»
S’il est aujourd’hui prématuré de fixer une date s’agissant de son retour, Manière espère retrouver le groupe cet automne déjà. «Je vais tout entreprendre afin de pouvoir recommencer progressivement avec l’équipe en novembre. Peut-être est-ce illusoire de ma part…» Sous contrat jusqu’en juin 2019, le défenseur n’entend toutefois ni se fixer de calendrier précis ni sauter les étapes en accélérant son retour au jeu, une option trop risquée qui pourrait se retourner contre lui.
«Je n’ai jamais bossé autant»
En attendant de retrouver le terrain, musculation, piscine et fitness composent son univers quotidien. «Je n’ai jamais bossé autant, c’est de l’obstination. Ma cuisse a fondu, je dois reconstruire tout ça. Je peux déjà courir sur un tapis spécial antigravité, qui me soulage de 50% du poids de mon corps. C’est un premier pas vers un retour à la course normale.»
Ces étapes intermédiaires ne l’empêchent pas de nourrir un objectif précis. «Quand je me suis blessé, j’étais un bon joueur de Super League. Mon but est de le redevenir. Lors des premiers matches, compte tenu de l’appréhension qui m’habitera sans doute, je ne serai peut-être plus le même joueur qu’avant. Mais ce serait une fierté que de redevenir ensuite aussi fort qu’avant…»
Son retour au premier plan devrait précéder le déménagement du LS dans le nouveau stade de la Tuilière, prévu l’été prochain. «Comme joueur, j’ai déjà fait les inaugurations de la Stockhorn Arena dans l’Oberland et de la Tissot Arena à Bienne. Je vais devenir un spécialiste!» Dans sa carrière, Jérémy Manière a déjà disputé 54 matches de Super League et 153 de Challenge League. On peut facilement comprendre qu’il attend le prochain avec impatience.
Le blessé n’a jamais lâché l’équipe
Dans son parcours tortueux de joueur à l’arrêt, l’ancien élément de Thoune et du FC Bienne est passé par plusieurs phases successives, chacune d’entre elles ayant modifié son regard sur l’épreuve qu’il traverse. «Moralement, le plus dur, le plus long aussi, a été d’attendre la greffe. Cela a duré trois mois, une période durant laquelle l’équipe perdait tous ses matches. Je me voyais déjà effectuer mon retour en Challenge League… J’ai assisté impuissant à sa dégringolade.»
S’il a toujours accompagné ses coéquipiers, ne ratant quasi aucun de leur match, aussi bien à la Pontaise qu’à l’extérieur, Manière reconnaît qu’il lui est aujourd’hui plus difficile de venir au stade le week-end, le manque de ballon se faisant davantage ressentir. «C’est de plus en plus dur de venir sans pouvoir jouer. D’un côté, je me rapproche certes du terrain, mais de l’autre je n’y suis pas encore. Quand tout va bien, on aurait envie de participer activement au projet qui se met en place.»
Partageant son temps entre Berne (où il peut aisément bénéficier du suivi que lui assurent son chirurgien et des structures de récupération qui lui sont associées) et les Plaines-du-Loup, celui qui était la saison passée le 3e capitaine du LS (derrière Rochat et Maccoppi) a suivi de l’intérieur l’arrivée de Giorgio Contini et d’une nouvelle philosophie de jeu. «On n’a pas toujours été flamboyant mais on est déjà efficace. L’équipe doit encore assimiler un nouveau style…»
(TDG)
«Je me vois à nouveau comme un sportif»
FootballOpéré d’une greffe de cartilage au printemps, Jérémy Manière poursuit sa rééducation. Le défenseur du LS explique sa galère.
Voilà plusieurs mois déjà que Jérémy Manière (27 ans) a disparu des terrains. Victime à l’automne 2017 d’une ennuyeuse blessure au genou droit, le défenseur du Lausanne-Sport, qui souffrait de douleurs récurrentes au niveau de l’articulation lésée depuis plusieurs saisons déjà, avait alors dû se soumettre à une opération particulièrement complexe. Le 26 avril à Berne, il a subi une greffe de cartilage – une technique révolutionnaire pratiquée par le Pr Roland Biedert, l’ancien toubib de l’équipe de Suisse.
Quatre mois plus tard, où en est le No 4 du LS? «Ça suit son cours, nous explique-t-il. Les médecins sont surpris en bien. Pour l’instant, tous les feux sont au vert.» Installé mercredi sur une terrasse à côté du stade, le natif de Vallorbe livre des nouvelles plutôt rassurantes quant aux suites postopératoires: «Je suis passé du bon côté, je me trouve désormais dans la deuxième moitié du tunnel. Je me vois à nouveau comme un sportif, avec un genou normal.» Excepté, dorénavant, une impressionnante cicatrice de 16 cm de long, souvenir d’une intervention durant laquelle a été implanté un greffon prélevé sur une personne décédée.
Une vie de handicapé
En la circonstance, Jérémy ignore tout de l’origine du donneur (une banque existe aux États-Unis pour ce type d’intervention). «Je sais juste que c’est une personne qui possède le même profil que moi, que cela soit au niveau de l’âge, du poids ou de la taille… Quand j’entrerai la première fois sur le terrain, je me dirai sûrement que c’est grâce à quelqu’un d’autre que je peux rejouer.» Avant de poser les béquilles, le Vaudois avait vécu deux mois de galère. «Je me suis habitué à une vie de handicapé. Pour faire 50 m, tout est compliqué. Tant que l’on n’est pas soi-même confronté à ce genre de situation, on ne peut pas vraiment s’en rendre compte.» Pas question pourtant de se laisser gagner par un quelconque sentiment d’abattement. «Je ne suis pas à plaindre. Il y a toujours pire et cela reste du foot. Je vis en Suisse et je touche mon salaire, je n’ai pas à pleurnicher.»
Le dernier match du défenseur de la Pontaise remonte au 2 décembre et s’était soldé par la défaite du LS de Fabio Celestini devant Bâle (4-1). Depuis, comment le footballeur vit-il l’éloignement, le manque de pelouse? «En quittant la lumière du jeu et les projecteurs, répond-il, on disparaît vite. On existe forcément moins dans le regard des autres. Des personnes qui semblaient proches quand je jouais se sont ainsi éloignées, mais je ne leur en veux pas. J’en ai aussi beaucoup appris sur moi-même. C’est certainement la période qui va le plus me servir pour la suite de ma carrière.»
S’il est aujourd’hui prématuré de fixer une date s’agissant de son retour, Manière espère retrouver le groupe cet automne déjà. «Je vais tout entreprendre afin de pouvoir recommencer progressivement avec l’équipe en novembre. Peut-être est-ce illusoire de ma part…» Sous contrat jusqu’en juin 2019, le défenseur n’entend toutefois ni se fixer de calendrier précis ni sauter les étapes en accélérant son retour au jeu, une option trop risquée qui pourrait se retourner contre lui.
«Je n’ai jamais bossé autant»
En attendant de retrouver le terrain, musculation, piscine et fitness composent son univers quotidien. «Je n’ai jamais bossé autant, c’est de l’obstination. Ma cuisse a fondu, je dois reconstruire tout ça. Je peux déjà courir sur un tapis spécial antigravité, qui me soulage de 50% du poids de mon corps. C’est un premier pas vers un retour à la course normale.»
Ces étapes intermédiaires ne l’empêchent pas de nourrir un objectif précis. «Quand je me suis blessé, j’étais un bon joueur de Super League. Mon but est de le redevenir. Lors des premiers matches, compte tenu de l’appréhension qui m’habitera sans doute, je ne serai peut-être plus le même joueur qu’avant. Mais ce serait une fierté que de redevenir ensuite aussi fort qu’avant…»
Son retour au premier plan devrait précéder le déménagement du LS dans le nouveau stade de la Tuilière, prévu l’été prochain. «Comme joueur, j’ai déjà fait les inaugurations de la Stockhorn Arena dans l’Oberland et de la Tissot Arena à Bienne. Je vais devenir un spécialiste!» Dans sa carrière, Jérémy Manière a déjà disputé 54 matches de Super League et 153 de Challenge League. On peut facilement comprendre qu’il attend le prochain avec impatience.
Le blessé n’a jamais lâché l’équipe
Dans son parcours tortueux de joueur à l’arrêt, l’ancien élément de Thoune et du FC Bienne est passé par plusieurs phases successives, chacune d’entre elles ayant modifié son regard sur l’épreuve qu’il traverse. «Moralement, le plus dur, le plus long aussi, a été d’attendre la greffe. Cela a duré trois mois, une période durant laquelle l’équipe perdait tous ses matches. Je me voyais déjà effectuer mon retour en Challenge League… J’ai assisté impuissant à sa dégringolade.»
S’il a toujours accompagné ses coéquipiers, ne ratant quasi aucun de leur match, aussi bien à la Pontaise qu’à l’extérieur, Manière reconnaît qu’il lui est aujourd’hui plus difficile de venir au stade le week-end, le manque de ballon se faisant davantage ressentir. «C’est de plus en plus dur de venir sans pouvoir jouer. D’un côté, je me rapproche certes du terrain, mais de l’autre je n’y suis pas encore. Quand tout va bien, on aurait envie de participer activement au projet qui se met en place.»
Partageant son temps entre Berne (où il peut aisément bénéficier du suivi que lui assurent son chirurgien et des structures de récupération qui lui sont associées) et les Plaines-du-Loup, celui qui était la saison passée le 3e capitaine du LS (derrière Rochat et Maccoppi) a suivi de l’intérieur l’arrivée de Giorgio Contini et d’une nouvelle philosophie de jeu. «On n’a pas toujours été flamboyant mais on est déjà efficace. L’équipe doit encore assimiler un nouveau style…»
(TDG)
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
ARTICLE 24H
Margiotta sur le départ?
FootballL'attaquant du Lausanne-Sport confirme être en contacts avec Lugano.
Francesco Margiotta ne se plaît pas à Lausanne. L'hiver dernier, il avait d'ailleurs signé presque à contre-coeur son transfert de la Juventus au LS. Mais comme le club vaudois jouait en Super League, son espoir était alors de mettre à profit les six mois suivants pour susciter l'intérêt d'un club italien.
Des desseins qui sont très vite partis en vrille. Au sein d'une équipe en pleine déroute, Margiotta s'est même retrouvé plus souvent qu'à son tour sur le banc. Du coup, durant ce mercato estival, aucune proposition en provenance d'Italie n'est arrivée sur la table de Pablo Iglesias. «Le LS a investi beaucoup d'argent sur Francesco et s'il veut partir, il faudra que nous y trouvions aussi notre compte», disait le directeur sportif il y a quelques semaines.
A une petite semaine de la clôture des transferts, le FC Lugano s'est approché de l'attaquant italien. Une info que l'intéressé a confirmée à un journaliste tessinois. «Rien n'est fait, admet Margiotta, mais oui, nous avons parlé. Cela me fait plaisir car, pour moi, le français est un vrai problème. Raison pour laquelle je reste souvent cloîtré chez moi à Lausanne.»
Pour mémoire, le LS avait investi un million d'euros sur Francesco Margiotta en janvier dernier. Pablo Iglesias trouvera-t-il un interlocuteur intéressant en la personne d'Angelo Renzetti, le président luganais? Affaire à suivre. (nxp)
Margiotta sur le départ?
FootballL'attaquant du Lausanne-Sport confirme être en contacts avec Lugano.
Francesco Margiotta ne se plaît pas à Lausanne. L'hiver dernier, il avait d'ailleurs signé presque à contre-coeur son transfert de la Juventus au LS. Mais comme le club vaudois jouait en Super League, son espoir était alors de mettre à profit les six mois suivants pour susciter l'intérêt d'un club italien.
Des desseins qui sont très vite partis en vrille. Au sein d'une équipe en pleine déroute, Margiotta s'est même retrouvé plus souvent qu'à son tour sur le banc. Du coup, durant ce mercato estival, aucune proposition en provenance d'Italie n'est arrivée sur la table de Pablo Iglesias. «Le LS a investi beaucoup d'argent sur Francesco et s'il veut partir, il faudra que nous y trouvions aussi notre compte», disait le directeur sportif il y a quelques semaines.
A une petite semaine de la clôture des transferts, le FC Lugano s'est approché de l'attaquant italien. Une info que l'intéressé a confirmée à un journaliste tessinois. «Rien n'est fait, admet Margiotta, mais oui, nous avons parlé. Cela me fait plaisir car, pour moi, le français est un vrai problème. Raison pour laquelle je reste souvent cloîtré chez moi à Lausanne.»
Pour mémoire, le LS avait investi un million d'euros sur Francesco Margiotta en janvier dernier. Pablo Iglesias trouvera-t-il un interlocuteur intéressant en la personne d'Angelo Renzetti, le président luganais? Affaire à suivre. (nxp)
Homer- Date d'inscription : 31/07/2007
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