Les articles de presse (commentaires autorisés)

fatpig a écrit:

Old School a écrit:

On doit tout de même constater qu'à l'heure actuelle il est compliqué d'écrire davantage sur le LS ou de faire preuve d'un enthousiasme débordant.    

Oui, mais ce qu’on doit aussi constater, c’est que la presse est toujours beaucoup plus critique avec nous qu’elle ne l’est avec d’autres clubs vaudois de SL: on se qualifie fastoche? Oui, mais tout ce que trouve à dire Schnork, c’est qu’on est pas plus avancé (et que, au passage, notre nouvelle recrue a pas l’air top): alors sur le fond, il a raison (pour la nouvelle recrue, je sais pas, pas vu le match), mais ça avance à quoi, justement, ce genre de commentaire? Moi, franchement, ça me fout un peu les boules…Plutôt que des élucubrations d’un théoricien du foot, des informations plus concrètes seraient bienvenues, au hasard où en est le visa de Kalou p.ex.

Son job, ça n'est pas le service marketing du club non plus.

En gros, il renseigne le lecteur sur le fait que la prestation de dimanche n'a pas permis de se rassurer complètement et de se faire une idée de la suite de la saison et de la qualité des transferts.
Ce à quoi on peut tous adhérer.

Par contre, des infos sur Kalou auraient été bienvenues, en effet.

Ah, ça, c’est sûr qu’on pourra jamais reprocher à un journaliste de 24h ou du Matin de faire le service marketing du club! Ce que je voulais dire, c’est que cet article est révélateur de l’attitude de la presse locale à notre égard: toujours en train de mettre en évidence les côtés négatifs (cet article, qu’on s’attendrait plutôt à voir sortir en période de crise, vient quand même juste après une qualification - certes attendue- en Coupe )

Leurs job c'est pas le marketing des autres non plus. Et quand on vois certains article, ils on faits le boulot, c'était un match piege mais bien geré. Je veux pas dire mais autent pour les journeaux que la TV, Lausanne à toujours été la tête de turc des ces enfoiré. Soit on nous (critique) soit on à même pas le droit à un résumé sur rts. Désolé c'est direct mais c'est claire

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/la-phase-concrete-debute-le-ls-recherche-activement-son-directeur-sportif-id18969134.html

enfin ça bouge !

Merci le blick. Rédacteur en chef du sport. Tim Guillemin, le reste (24h,le matin) n est que Fioriture

Et un de plus
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/le-ls-recoit-zurich-ce-samedi-le-globe-trotter-brighton-labeau-devra-relancer-le-lausanne-sport-id18967940.html?fbclid=IwAR3dUM1KSM4jlDhcJsmYTctV6Iic4RSE6SuinPQ0vaii3t162k2cD2aYeRc_aem_AY-25vJKB0Oe_mvBJl7IZ4CmuVpOrfzSuph0_152nvzw-yjwhtHhzLf7LoAg-zX8wl8

L'éternel dilemme des fans
Hockey ou football, il faudra souvent choisir
Samedi, les supporters du LHC et du LS devront renoncer à une de leurs passions, se dédoubler ou rater des bouts de match. Une norme intangible.

Robin Carrel
Robin Carrel
Publié aujourd’hui à 19h27

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Cette saison, Grégory Michel est abonné dans les deux clubs lausannois. Il va devoir faire des choix.

24heures/Odile Meylan
Prenez un match de football qui débute à 18 heures. Ajoutez-y deux mi-temps de 45 minutes, un bon quart d'heure de pause au milieu et quelques arrêts de jeu. Saupoudrez tout cela de trois quarts d'heure à pied ou en bus, voire d'une quinzaine de minutes en voiture en devant parquer pas loin de la Vaudoise aréna. Résultat: vous serez en retard pour voir le match de hockey de 19 h 45. C'est pourtant ce challenge qui est proposé aux fans lausannois ce samedi.

En milieu de semaine, dans une newsletter destinée à motiver ses fans pour se rendre à la Tuilière, le LS avait listé cinq bonnes raisons. Il y avait les nouvelles recrues qui devraient faire leur début en bleu et blanc, la venue du leader (le FC Zurich), la volonté du club – lanterne rouge ex aequo – de se relancer au classement, le soutien apporté à l'association Zoé4life et aussi: «Une ambiance de feu avec déjà plus de 5000 personnes annoncées. L'activité parfaite pour lancer son samedi soir.»


Chris Wolf: «Notre ennemi No 1? Les loisirs…»
Chris Wolf, CEO du Lausanne HC, estime que les différents loisirs proposés dans la ville vaudoise font de la concurrence au club de hockey.
KEYSTONE
«Accorder les calendriers entre foot et hockey, c'est mission impossible. D'autant plus que le jeu de ballon est diffusé sur blue Sport et celui avec le puck est télévisé sur MySports, explique Chris Wolf, CEO du Lausanne HC. Réussir à voir ces deux matches n'est pas incompatible, si quelqu'un en a vraiment envie. Après, la question de l'adversaire du moment et de la période de l'année joue pour beaucoup. Nous, en septembre, n'avons pas encore réussi à ancrer ça dans l'esprit des gens. Ce mois-ci, la collision des matches n'est pas une énorme perte sèche. Si on pouvait commencer la saison en octobre, tous les clubs de hockey seraient contents. Le jour où il y a un LS-Servette décisif et un adversaire moins attractif – j'ai dit «moins attractif» et pas «moins fort», parce que cette saison… – chez nous, on pourrait discuter. Dans un monde idéal, le LHC ne jouerait à la maison que le mardi et le vendredi, laissant ainsi le week-end au foot. Mais notre «ennemi» No 1 à Lausanne, ce sont surtout les différents loisirs. C'est une ville qui offre beaucoup de concurrence, que ce soit au niveau des yeux et des oreilles. Easyjet en est aussi une autre…» RCA

Dans le lot, ils ont oublié de souligner l'Oktoberfest, organisée au stade, mais ça, c'est un point de vue personnel. Parce que c'est ce qui m'a décidé à trancher au final pour le LS, afin d'égayer un rare soir de congé le week-end, alors que la venue du HC Lugano à la Vaudoise aréna était aussi alléchante. Malheureusement, «lancer son samedi soir» au foot ne permet pas d'enchaîner avec le hockey, à moins de prendre des risques sur la route ou de s'énerver dans les transports publics.


«Franchement, c'est compliqué et je suis bien emm… rigole Grégory Michel, 48 ans et abonné cette saison chez les deux clubs. Je vais aller voir le match à 18 heures à la Tuilière et l'autre est à 19 heures 45. On est plusieurs dans ce cas-là! Si je veux voir un peu des deux, je vais devoir quitter le stade à la 75e minute, mais j'arriverai quand même en retard à la patinoire. Après, si tout à coup il y a 3 ou 4 à 0 pour Zurich…»


Mais le passionné fait aussi ses comptes. Il a un abonnement debout à 390 francs au LS, mais a posé environ 1300 francs pour une place assise au LHC. «Donc si je vais moins au hockey, je suis plus perdant. Je préfère quand même voir les trois quarts de chaque match que d'en suivre un en entier et de rater la moitié de l'autre», calcule-t-il, avant de rajouter une inconnue à cette équation déjà insoluble: «Je serai en voiture et il est compliqué de trouver une place de parking en descendant. D'habitude, je vais en bus, mais ça ferait perdre beaucoup trop de temps. C'est dommage, mais j'imagine bien qu'avec la Ligue, les clubs ne font pas ce qu'ils veulent.»

«Si on sort un peu de la théorie des supporters frustrés, il faut être honnête, il faut donner des médailles à ceux qui font le calendrier.»

Vincent Steinmann, vice-président du LS
C'est exactement ce que Vincent Steinmann, le vice-président du LS, nous a répondu. «On peut exprimer des vœux auprès des instances quant à la programmation, mais on ne va pas se le cacher: ils ne sont généralement pas respectés. Avec trois clubs vaudois en Super League, un quatrième en Challenge League et le LHC, la réalisation d'un calendrier qui éviterait les chevauchements est impossible. Et il y a d'abord la télévision qui décide, et on est bien contents d'encaisser leur chèque. Derrière, il y a les impératifs sécuritaires. Dieu sait qu'on aurait aimé avancer ce match de quinze ou trente minutes…»


On sait déjà que le même problème devrait se reproduire dans le chef-lieu vaudois le 26 novembre, avec un enchaînement pas piqué des hannetons: Lausanne-Sport-Stade Lausanne Ouchy à 14 h 15 et Lausanne HC-Ajoie à 15 h 45. La capitale olympique n'est toutefois de loin pas la seule cité à connaître cet état de fait problématique, déjà vu il y a une semaine en Valais (Sion-GC en Coupe au même moment que Viège-Sierre, match de reprise de la saison de hockey). Mais aussi à Berne mardi dernier (SCB-Kloten en même temps que Young Boys-Leipzig) et prévu régulièrement à Zurich (GC-St-Gall et ZSC Lions-Fribourg ce samedi ou encore Zurich-LHC et FCZ-SLO le 28 octobre).


«On ne se rend pas toujours bien compte des contingences sécuritaires à l'échelle suisse, poursuit Vincent Steinmann. Les fans de Bâle et de Zurich ne doivent pas se croiser sur la route. Sans oublier les concerts, les manifestations politiques… Ajoutez-y la problématique valdo-vaudoise et il n'est plus imaginable de pouvoir faire quelque chose de bien pour tout le monde. On aimerait bien en être capables. Mais si on sort un peu de la théorie des supporters frustrés, il faut être honnête et donner des médailles à ceux qui font le calendrier.

C'est bien connu: «qui paye commande». Et les quelques poignées de fans abonnés au LS et au LHC ne pèsent pas lourd par rapport aux centaines de milliers de téléspectateurs payants à travers le pays.


Lausanne-Sport – Zurich, samedi à 18 h, à la Tuilière
La réaction Ce ne sont pas un, mais deux ailiers que le Lausanne-Sport a embauchés après le départ du spectaculaire Aliou Baldé. Le public de la Tuilière pourra découvrir Fousseni Diabaté (déjà sur le terrain en Coupe face à Brühl) et Samuel Kalu pour la première fois dimanche.

L'enjeu Ce LS qui cherche à jouer depuis le début de saison mérite de la patience. Même s'il se sentira mieux une fois qu'il se sera éloigné de sa 11e place. Zurich est un leader qui doit confirmer.

Les absents Noë Dussenne, patron par excellence de la défense et Kaly Sène sont suspendus. L'occasion d'un retour en grâce de Brighton Labeau en pointe?

Pas de but, mais une référence défensive pour le Lausanne-Sport
Le 0-0 obtenu hier en championnat contre le leader Zurich satisfait les Vaudois. Mais quelle suite donneront-ils à cette performance?

Valentin Schnorhk, Lausanne valentin.schnorhk@lematindimanche.ch

Et si on se disait que le totomat n’était qu’un affabulateur? Que ce qu’il a à raconter n’a pas de sens? En football, tout est une affaire de contexte, d’adversaire et de performance. Le Lausanne-Sport n’a toujours pas remporté le moindre match à domicile cette saison. Aussi, hier, pour la première fois de l’exercice, il n’a pas marqué de but.

Frustrant? Début de crise à la Tuilière, avant deux déplacements, un à Lugano mercredi, l’autre à Genève pour le derby contre Servette samedi? Pas le moins du monde: le 0-0 que le LS est parvenu à conserver contre Zurich, ce leader de Super League qui avait été prolifique contre tous ses précédents adversaires, en fait un excellent point.

Pour les Vaudois, il ne faut pas lire le match autrement, et pas sûr que cela intéresserait de toute façon qui que ce soit. Il faut alors souligner que tout le monde a été impeccable dans son repli, dans son activité défensive. «Je crois qu’on peut qualifier cette prestation de référence en la matière», relevait le défenseur central Anel Husic. Son entraîneur Ludovic Magnin lui a plus tard donné raison: «On a regardé Zurich les yeux dans les yeux», se félicitait le technicien.

Dans la capacité à annihiler la doublette Okita-Afriyie, on se doit évidemment de souscrire. On pourrait bien sûr mentionner la performance offensive quelconque, avec un ballon le plus souvent laissé aux Zurichois, mais cela n’a pas empêché Lausanne de se créer l’une ou l’autre sérieuse opportunité: le face-à-face perdu par la recrue Diabaté en début de match, le cadre manqué par Labeau avant la pause ou encore cette demi-volée de Giger qui a obligé Brecher à s’allonger (81e) se relèvent.

Dussenne n’a pas manqué

Mais l’essentiel est ailleurs. Si Lausanne ne prend pas de but, qu’il n’a pas de regret au terme d’une rencontre face à une équipe importante du championnat, c’est qu’il progresse. S’il le fait en plus en étant privé de Noë Dussenne (remplacé par Dabanli), le patron belge de sa défense, c’est qu’il a des arguments à faire valoir dans cette Super League qu’il retrouve.

Parce que le LS n’a été que très peu mis en danger hier. Une ou deux fois, peut-être, et particulièrement à la dernière minute de jeu quand le portier croate Letica a fait l’arrêt qu’il fallait faire sur une tête de Wallner. Mais au-delà de ça, il y avait un Zurich qui ne trouvait pas de solution, qui ne savait pas comment inventer des espaces pour ses attaquants qui aiment en profiter habituellement.

Cela avait été travaillé et planifié, c’est Magnin qui le dit: «Nous avons mis en place quelque chose tactiquement, et cela a fonctionné, a-t-il souri. L’idée, c’était d’avoir derrière une ligne de quatre qui soit très resserrée pour bloquer l’intérieur du jeu, et que les ailiers Ilie et Diabaté viennent défendre sur les pistons du FCZ. Ils ont fait un très bon job défensif. Dans le foot moderne, si on ne défend pas à onze, ça peut être difficile. Contre Winterthour (réd.: le 27 août, défaite 5-2), je crois que nous n’avions même pas défendu à huit.»

Et maintenant?

Forcément, ça change la donne. Mais au-delà de ça, il y avait aussi des intentions différentes, une envie de défendre moins haut, d’être moins agressif, Magnin l’a également reconnu. Ça, ce n’était pas non plus le Lausanne du début de saison, qui pouvait se montrer très pressant. Cela pose une question pour la suite: faut-il y voir une adaptation de circonstance, vu l’adversaire, vu l’absence de Dussenne, ou bien l’entraîneur vaudois y verra une formule qui marche peut-être mieux qu’une autre?

C’est un petit peu l’identité du LS qui se joue. Parce que le totomat a ça de cruel qu’il peut être très insistant: il suffit d’un résultat favorable pour qu’il fasse tourner les têtes. Là, c’est le devoir de l’entraîneur de définir ses idées, et d’y croire avec ferveur. À Magnin de choisir l’interprétation et les leçons qu’il veut tirer de ce très bon 0-0. Au moins, la réflexion peut être sereine

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/nouvelle-arme-sur-laile-droite-fousseni-diabate-jai-limpression-detre-deja-la-depuis-longtemps-id18974375.html

2 bons articles de suite !

https://www.lematin.ch/story/football-le-plan-de-marche-du-football-suisse-pour-lutter-contre-les-debordements-622556521029

zodov a écrit:https://www.lematin.ch/story/football-le-plan-de-marche-du-football-suisse-pour-lutter-contre-les-debordements-622556521029

La consultation a été boycottée par les supporters, ou ça a juste mal été organisé ?

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/du-renfort-pour-ludovic-magnin-un-directeur-sportif-au-ls-bien-s-r-que-je-men-rejouis-id18980962.html

Et un 3ème bon article : tout fini par arriver !

SRF pour les résumés, le Blick pour les articles...
La RTS et autres médias romands peuvent aller se gratter...
(Même si le Blick est la version française, ça reste un journal bourbine)

Football et psychologie
Le LS apprend à être à l'écoute de ses talents
Les entraîneurs de l'Académie du Lausanne-Sport ont reçu une formation universitaire sur l'approche mentale. Pour prévenir les abus, et façonner une génération de footballeurs épanouis.

Florian Vaney
Publié aujourd’hui à 11h01

Pas moins de 87% des jeunes athlètes de moins de 18 ans se disent touchés par des violences psychologiques au sein de leur pratique. Le LS (ici les M17 à l'entraînement) prend la chose au sérieux.

JEAN-PAUL GUINNARD
«Comment vois-tu les choses?» – «Que ressens-tu?» – «Est-ce que cela a du sens pour toi?» – «Comment aimerais-tu procéder?». Vous souhaiteriez peut-être que votre patron vous pose parfois ces questions. Cela pourrait contribuer à faire de lui un chef avenant, à l'écoute. À l'Académie du Lausanne-Sport, les joueurs ont désormais l'habitude de les entendre, et de devoir y apporter une réponse.

Parce que leur chef à eux, soit leur entraîneur, s'est vu largement sensibilisé au développement des talents à travers l'approche mentale. Pour façonner les grands joueurs de demain, se montrer à l'écoute, questionner. Mais pas seulement.

Dans l'air du temps
En collaborant avec l’Université de Lausanne et l'EPFL, en ouvrant sa porte au professeur et chercheur en psychologie du sport Denis Hauw et son équipe, le LS effectue un bond dans le présent. Dans ce sport de plus en plus ouvert à la thématique mentale, mais encore si souvent pris en tenaille entre son inertie et ses vieilles croyances, le club de la Tuilière a saisi la problématique par les cornes.

«Certains jeunes enchaînent les semaines de 50 à 80 heures, entre études et sport. Il arrive qu'on représente pour eux bien plus que des entraîneurs de foot», souligne Diego Sessolo, coordinateur au sein de l'Académie. Il fait partie de la quinzaine d'éducateurs ayant suivi la formation universitaire cette année.

Du règne de la peur à celui de la confiance
Se soucier de ce qui se trouve dans la tête d'ados et de jeunes adultes en quête d'un avenir dans le milieu ultraconcurrentiel du football: en 2023, cela répond presque à une évidence. «À mon époque, on osait à peine regarder le coach dans les yeux. L'environnement se voulait particulièrement rude, reprend Diego Sessolo. Un formateur doit aujourd'hui savoir écouter ses joueurs. On le fait parfois instinctivement. Et d'autres fois, c'est nécessaire de posséder quelques clefs supplémentaires pour savoir comment s'y prendre.»

«J'adore charrier. Mais je me rends compte à présent qu'il ne s'agit pas d'un comportement compatible avec n'importe quel jeune.»

David Reymond, responsable performance à l'Académie du Lausanne-Sport
Comme dans le cadre de la gestion de personnalités atypiques. Les statistiques indiquent que près d'une personne sur dix souffre de troubles de la personnalité dans les pays fortement industrialisés. Être entraîneur, c'est donc devoir être prêt à jongler avec des Zlatan Ibrahimovic en devenir, narcissiques au possible, et des graines de David Beckham, touchées par des troubles obsessionnels compulsifs. En 2020, la Fifpro (le syndicat des joueurs) signalait en outre que 22% des joueuses et 13% des joueurs ont déclaré ressentir des symptômes dépressifs. Un facteur à prendre en compte, dans une relation coach/joueur quasi quotidienne.

«Mon truc à moi, c'est de charrier. Beaucoup. J'adore ça, lance David Reymond, responsable performance à l'Académie. Mais je me rends compte à présent qu'il ne s'agit pas d'un comportement compatible avec n'importe quel jeune. Qu'il vaut mieux s'abstenir suivant la personnalité qui nous fait face.» De la même manière qu'il est sensé de ne pas ridiculiser un narcissique devant ses coéquipiers, ou d'éviter d'ironiser sur les manières d'un perfectionniste.


Le monde de l'esprit n'ayant pas de limites, il vaut mieux savoir naviguer dedans. Certaines problématiques sont plus faciles à anticiper, parce que générales. L'anxiété de performance, le rapport à l'échec, le contrôle des émotions. D'autres peuvent se montrer plus délicates à aborder, parce que touchant des cordes sensibles. C'est là que la prise de conscience du poids des mots et des actes apparaît. Punir un jeune par un exercice excessif, c'est un abus. Le rabaisser ou l'humilier dans un élan de colère, c'est un abus. Le faire s'entraîner ou jouer dans des conditions dangereuses, comme lors d'une blessure, c'est un abus. Quand bien même cela peut sembler la norme autour des terrains.

Une étude du CIRS de l'Université de Lausanne, chapeautée par Denis Hauw, montrait en début d'année que 87% des jeunes athlètes de moins de 18 ans se disent touchés par des violences psychologiques au sein de leur pratique (pour 38% de violences physiques et 33% sexuelles). Les données suggéraient aussi que la plupart de ces comportements étaient considérés comme acceptables par les sportifs en question. De quoi faire réfléchir sur la façon de les aborder, de communiquer et d'agir lorsqu'on se trouve dans le camp des formateurs. À présent, le Lausanne-Sport en sait quelque chose.

Lugano – Lausanne-Sport, ce mercredi à 20 h 30 au Cornaredo

Équilibre Le Lausanne-Sport s'est rassuré défensivement samedi face à Zurich, en contrôlant parfaitement les velléités de l'ex-leader. Peut-être en faire de même avec son secteur offensif, désormais renforcé par les présences de Samuel Kalu et Fousseni Diabaté, au Tessin?

Absences Ce n'est pas mercredi que le jeune attaquant ivoirien effectuera ses débuts avec le LS. Celui qui a pu disputer trois matches avec les M21 est toujours blessé. Au même titre que Simone Grippo. Kaly Sène et Noë Dussenne sont de retour.

L'adversaire Lugano possède-t-il la profondeur de banc pour jouer sur deux tableaux en même temps? L'automne saura répondre à cette question, mais le doute est permis. Engagés en Conference League, où ils ont obtenu un joli match nul face à Bodo/Glimt jeudi dernier, les Tessinois souffrent davantage en Super League en ce moment. La preuve avec la claque reçue face à YB dimanche.

LKK a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/du-renfort-pour-ludovic-magnin-un-directeur-sportif-au-ls-bien-s-r-que-je-men-rejouis-id18980962.html

Ravi d'apprendre que Magnin "se réjouit" de voir arriver un DS et qu'il ne participera pas au choix de celui qui devrait être son supérieur hiérarchique parce que là on marcherait sur la tête...
Contrairement à ce que laisse entendre l'article, un DS ne s'occupe en effet pas que de recrutement, ses attributions sont plus larges, allant de la gestion générale de l'effectif au lien entre les différentes entités du club. Il est aussi chargé des relations avec les médias et les autres équipes, il assure des tâches de ressources humaines avec l'ensemble des intervenants du club, pros ou bénévoles, il doit donc posséder de solides bases en gestion administrative, sportive, voire financière. Dès lors, il est souhaitable que Magnin se concentre le plus rapidement possible sur la 1ère équipe...

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/mercredi-soir-au-cornaredo-le-ls-sattend-a-une-grosse-reaction-de-lugano-id18983063.html

Encore un bon papier.

Trois papiers de Tim Guillemin dans le Blick après Lugano -LS: c'est fou comme un seul journaliste change tout.
24h n'a plus qu'à s'alligner.

Merci à Tim Guillemin qui s'investit et est passionné par le football.

Merci au Blick pour sa couverture au niveau football et hockey sur glace.
Le 24heures est mort

https://www.blick.ch/fr/sport/football/il-menace-de-sauter-depuis-un-viaduc-un-joueur-de-logc-nice-menacerait-de-se-suicider-id18991179.html

J'espère que ça ne finira pas mal.
Pour la raisonner ils vont peut être lui dire de venir faire une cure au LS ? (Mode humour noir off)

https://www.tdg.ch/derby-contre-le-ls-samedi-un-moment-de-verite-pour-servette-et-lausanne-483819915904?fbclid=IwAR0jYKsnuAE5O8e5NG6aU7PMQLC3aI6umtUEFzEekS36JU7Pqhd_Z_pi-JA_aem_AXPSBqNkA8LjPI87MBEtSXuxhEbeDsxaw0F111bWq1D1mOoW5CkwnGiKsOImCJRi-vE

A default de plus chez nous…

Encore un très bon article

https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/le-ls-doit-reagir-a-geneve-on-est-les-gentils-romands-qui-jouent-bien-et-qui-perdent-id18992334.html

A lire les commentaires de Magnin dans 24 Heures de ce jour, on sent le sapin… C’est exactement ce genre d’article : « Quand un coach perd son vestiaire, il le sent et ce n’est pas du tout le cas à Lausanne ».

Espérons une victoire pour calmer tout cela mais en cas de défaite (surtout sans conviction comme à Lugano), je ne sais pas si Magnin sera encore présent la semaine prochaine…