Les articles de presse (commentaires autorisés)
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Quelle Honte vraiment ! Ils préfèrent investir l’argent dans le d’infrastructure vip ou quoi , Ineos ne veulent pas dépenser le moindre sous pour nous #Picsou
Rolls- Date d'inscription : 13/08/2020
kok9 aime ce message
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
TKP1 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Au lieu de critiquer, fallait venir discuter avec les dirigeants, apparemment certain ont oublié l'après Kita
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Fabienne aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Au moins avec Joseph on avait pas d’argent, on le savait et on faisait avec les moyens du bord. A quoi ça sert d’avoir des moyens si c’est pour ne pas les investir et ne pas jouer plus haut. Sportivement l’arrivée d’Ineos n’a absolument rien changé. Même avec de l’argent on est incapable de garder nos meilleurs joueurs.
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
kok9, Rolls et TKP1 aiment ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
J'ai l'assemblée générale des actionnaires, pour ça.dudu a écrit:Au lieu de critiquer, fallait venir discuter avec les dirigeants, apparemment certain ont oublié l'après Kita
Le forum est ambigu : ça me paraît difficile de réclamer des transferts pertinents (et qui coûtent des sous, donc), tout en voulant un budget à l'équilibre "dans le cas où Ineos part".
Ineos va quitter le Canton du jour au lendemain (en gros, quand son accord fiscal sera arrivé à terme) et donc LS sera le dernier de ses soucis. C'est pas une hypothèse.
Donc autant se faire plaisir quelques années et viser le titre pour une fois, et leur soutirer un max de fric, non?
Ou on végète entre la LNB et la LNA "pour pas que l'histoire Kita se répète", et dans ce cas c'est pas nécessaire de vendre son âme à une multinationale pétrochimique qui construit des 4x4 débiles.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
SPORTS page 14
Des occasions mais peu de buts
Le LS est à la recherche du chaînon manquant
L’absence d’un vrai buteur se fait cruellement ressentir dans les rangs lausannois depuis le début de la saison. Quelles solutions pour Magnin avant le déplacement à Bâle, dimanche?
André Boschetti
Frustration. Depuis le retour aux affaires sérieuses, il y a trois semaines, c’est le mot que l’on entend le plus souvent dans les bouches lausannoises et les travées de la Tuilière. À juste titre. Après avoir perdu un point à Berne dans les dernières secondes du temps additionnel, puis en avoir abandonné deux autres alors qu’il avait le match en main, six jours plus tard face à GC, le LS en a offert trois de plus, dimanche dernier, à Yverdon Sport. À cause, une fois encore, d’un but évitable concédé à la 96e minute.
La déception est d’autant plus légitime que le néopromu a livré de convaincantes prestations collectives, en faisant d’abord jeu égal avec le champion avant de se montrer supérieur à ses adversaires lors de ses deux dernières sorties. Pourquoi alors le Lausanne-Sport ne compte-t-il qu’une seule unité à son compteur? La raison principale est aussi simple à cerner que compliquée à résoudre.
Le déclic par le travail
«Au cours de ma carrière d’entraîneur, soupirait vendredi Ludovic Magnin, je n’ai jamais coaché une équipe qui joue aussi bien et se crée autant d’occasions sans parvenir à en concrétiser un pourcentage correct.» Et lorsqu’on lui demande comment il compte s’y prendre pour régler ce problème, le Challensois n’hésite pas une seconde. «Par le travail. Durant la préparation, nous avons mis l’accent sur d’autres aspects du jeu. Là, je constate que même à l’entraînement et sans adversaires autour d’eux, mes attaquants ont besoin de beaucoup trop d’occasions pour la mettre au fond. Grâce à la répétition des gestes, j’espère qu’ils retrouveront très vite confiance. Avec le gardien, l’attaquant est celui qui tient un rôle à part dans une équipe. À maintes reprises j’ai pu constater l’effet bénéfique que peut avoir le simple fait de réussir à marquer une fois. Cette sorte de déclic psychologique change souvent beaucoup de choses, parce que je reste convaincu que mes attaquants ont toutes les qualités pour parvenir à marquer.»
Un avis que partage à moitié Steve Guillod, ex-joueur de GC et consultant sur Blue. «Pour que le LS décolle vraiment, je pense qu’il lui manque un vrai buteur, un gars habile dans la surface. Une qualité rare que ne possède pas vraiment Kaly Sène, un attaquant qui aime les espaces et se sent plus à l’aise en contre, avec de l’espace devant lui, que dans une équipe dominante comme Lausanne l’a été contre GC et YS. Un profil comme celui du Slovène de Lugano Zan Celar serait l’idéal pour compléter une équipe séduisante et solide dans les deux autres secteurs de jeu.»
Une lacune d’autant plus flagrante, depuis que Ludovic Magnin a opté pour un jeu plus conquérant, offensif et agressif, que Brighton Labeau ne semble, a priori, pas capable lui non plus de combler. «C’est vrai que nous avons à peu près le même profil, admettait il y a quinze jours Kaly Sène, mais c’est à nous de tout faire pour être complémentaires sur le terrain lorsque nous jouerons ensemble.»
Quant à l’acquisition d’un authentique No 9 avant le 7 septembre, Magnin n’y songe apparemment pas. «Ce type de joueurs existe bien sûr sur le marché, mais il coûte très cher. J’en avais d’ailleurs trouvé un cet été, mais son prix se montait à quelque 2,5 millions»
Patience et travail
Quant à l’hypothèse de changer de système pour jouer avec deux attaquants, Ludovic Magnin y songe parfois. «Cette idée trotte dans un coin de ma tête, sourit-il, mais il faudra que je la sorte au meilleur moment, pour surprendre notre adversaire.»
À Bâle déjà? Une option que ne choisirait pas Steve Guillod. «Sur la base de ce que le LS a proposé jusque-là, ce serait dommage et prématuré d’opter pour un duo d’attaquants. Le système actuel, avec deux ailiers aux qualités différentes comme Baldé et Ilie, me plaît beaucoup. J’insisterais encore un peu avant d’éventuellement changer.»
Pour ce qui est de la possibilité de monter le Sénégalais d’un cran, elle présente un gros défaut pour le consultant gruérien. «Il apporterait certes son explosivité et son imprévisibilité dans la surface, mais le LS perdrait alors un important atout offensif sur le côté droit.» Malgré le maigre point récolté jusque-là après trois matches au cours desquels le LS a montré beaucoup de belles choses, l’inquiétude ne pointe pas encore du côté de la Tuilière. Où la patience et le travail restent les deux meilleurs remèdes pour inverser la tendance sur le plan comptable. Pour le moment en tout cas.
L’avant-match-
Bâle - LS, Saint-Jacques, dim. 14 h 15
L’absent Suzuki (blessé). Il reprendra lundi l’entraînement collectif.
L’adversaire Récent demi-finaliste de Conference League, le FC Bâle actuel n’a plus rien à voir avec celui qui a brillé en Europe. Après les départs de plusieurs cadres durant l’été, dont les ex-Lausannois Zeqiri et Amdouni, les Bâlois ont vendu Dan Ndoye à Bologne, jeudi. Ils ont également perdu Frei, Comas et Lopez sur blessures.
Le départ Titulaire avec le LS lors des trois premiers matches de la saison, le latéral anglais Archie Brown (21 ans) s’est engagé pour quatre ans avec La Gantoise, 5e du dernier championnat de Belgique.
Ludovic Magnin: «Si on en a besoin, Brighton Labeau sera prêt à commencer le match, dimanche. Maintenant, ce qui m’embête surtout, c’est que d’ici une ou deux semaines, il retraversera l’Atlantique pour disputer la Gold Cup avec la Martinique» ABO
Des occasions mais peu de buts
Le LS est à la recherche du chaînon manquant
L’absence d’un vrai buteur se fait cruellement ressentir dans les rangs lausannois depuis le début de la saison. Quelles solutions pour Magnin avant le déplacement à Bâle, dimanche?
André Boschetti
Frustration. Depuis le retour aux affaires sérieuses, il y a trois semaines, c’est le mot que l’on entend le plus souvent dans les bouches lausannoises et les travées de la Tuilière. À juste titre. Après avoir perdu un point à Berne dans les dernières secondes du temps additionnel, puis en avoir abandonné deux autres alors qu’il avait le match en main, six jours plus tard face à GC, le LS en a offert trois de plus, dimanche dernier, à Yverdon Sport. À cause, une fois encore, d’un but évitable concédé à la 96e minute.
La déception est d’autant plus légitime que le néopromu a livré de convaincantes prestations collectives, en faisant d’abord jeu égal avec le champion avant de se montrer supérieur à ses adversaires lors de ses deux dernières sorties. Pourquoi alors le Lausanne-Sport ne compte-t-il qu’une seule unité à son compteur? La raison principale est aussi simple à cerner que compliquée à résoudre.
Le déclic par le travail
«Au cours de ma carrière d’entraîneur, soupirait vendredi Ludovic Magnin, je n’ai jamais coaché une équipe qui joue aussi bien et se crée autant d’occasions sans parvenir à en concrétiser un pourcentage correct.» Et lorsqu’on lui demande comment il compte s’y prendre pour régler ce problème, le Challensois n’hésite pas une seconde. «Par le travail. Durant la préparation, nous avons mis l’accent sur d’autres aspects du jeu. Là, je constate que même à l’entraînement et sans adversaires autour d’eux, mes attaquants ont besoin de beaucoup trop d’occasions pour la mettre au fond. Grâce à la répétition des gestes, j’espère qu’ils retrouveront très vite confiance. Avec le gardien, l’attaquant est celui qui tient un rôle à part dans une équipe. À maintes reprises j’ai pu constater l’effet bénéfique que peut avoir le simple fait de réussir à marquer une fois. Cette sorte de déclic psychologique change souvent beaucoup de choses, parce que je reste convaincu que mes attaquants ont toutes les qualités pour parvenir à marquer.»
Un avis que partage à moitié Steve Guillod, ex-joueur de GC et consultant sur Blue. «Pour que le LS décolle vraiment, je pense qu’il lui manque un vrai buteur, un gars habile dans la surface. Une qualité rare que ne possède pas vraiment Kaly Sène, un attaquant qui aime les espaces et se sent plus à l’aise en contre, avec de l’espace devant lui, que dans une équipe dominante comme Lausanne l’a été contre GC et YS. Un profil comme celui du Slovène de Lugano Zan Celar serait l’idéal pour compléter une équipe séduisante et solide dans les deux autres secteurs de jeu.»
Une lacune d’autant plus flagrante, depuis que Ludovic Magnin a opté pour un jeu plus conquérant, offensif et agressif, que Brighton Labeau ne semble, a priori, pas capable lui non plus de combler. «C’est vrai que nous avons à peu près le même profil, admettait il y a quinze jours Kaly Sène, mais c’est à nous de tout faire pour être complémentaires sur le terrain lorsque nous jouerons ensemble.»
Quant à l’acquisition d’un authentique No 9 avant le 7 septembre, Magnin n’y songe apparemment pas. «Ce type de joueurs existe bien sûr sur le marché, mais il coûte très cher. J’en avais d’ailleurs trouvé un cet été, mais son prix se montait à quelque 2,5 millions»
Patience et travail
Quant à l’hypothèse de changer de système pour jouer avec deux attaquants, Ludovic Magnin y songe parfois. «Cette idée trotte dans un coin de ma tête, sourit-il, mais il faudra que je la sorte au meilleur moment, pour surprendre notre adversaire.»
À Bâle déjà? Une option que ne choisirait pas Steve Guillod. «Sur la base de ce que le LS a proposé jusque-là, ce serait dommage et prématuré d’opter pour un duo d’attaquants. Le système actuel, avec deux ailiers aux qualités différentes comme Baldé et Ilie, me plaît beaucoup. J’insisterais encore un peu avant d’éventuellement changer.»
Pour ce qui est de la possibilité de monter le Sénégalais d’un cran, elle présente un gros défaut pour le consultant gruérien. «Il apporterait certes son explosivité et son imprévisibilité dans la surface, mais le LS perdrait alors un important atout offensif sur le côté droit.» Malgré le maigre point récolté jusque-là après trois matches au cours desquels le LS a montré beaucoup de belles choses, l’inquiétude ne pointe pas encore du côté de la Tuilière. Où la patience et le travail restent les deux meilleurs remèdes pour inverser la tendance sur le plan comptable. Pour le moment en tout cas.
L’avant-match-
Bâle - LS, Saint-Jacques, dim. 14 h 15
L’absent Suzuki (blessé). Il reprendra lundi l’entraînement collectif.
L’adversaire Récent demi-finaliste de Conference League, le FC Bâle actuel n’a plus rien à voir avec celui qui a brillé en Europe. Après les départs de plusieurs cadres durant l’été, dont les ex-Lausannois Zeqiri et Amdouni, les Bâlois ont vendu Dan Ndoye à Bologne, jeudi. Ils ont également perdu Frei, Comas et Lopez sur blessures.
Le départ Titulaire avec le LS lors des trois premiers matches de la saison, le latéral anglais Archie Brown (21 ans) s’est engagé pour quatre ans avec La Gantoise, 5e du dernier championnat de Belgique.
Ludovic Magnin: «Si on en a besoin, Brighton Labeau sera prêt à commencer le match, dimanche. Maintenant, ce qui m’embête surtout, c’est que d’ici une ou deux semaines, il retraversera l’Atlantique pour disputer la Gold Cup avec la Martinique» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Le casse-tête de Ludovic Magnin
Sevrés de victoire après trois matches, le LS et son coach doivent trouver les bonnes options pour inverser la tendance, ce dimanche à Bâle (14h15).
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 09h30
Trouver le bon système et la meilleure composition d’équipe pour ne pas revenir bredouille de Bâle ne sera pas simple pour Ludovic Magnin.
KEYSTONE
«Le match contre Yverdon a été le résumé de notre début de saison: on a bien joué au ballon mais on a perdu. Et, après trois sorties probantes, on n’a qu’un seul point au classement. La seule chose qui nous manque, ce sont les résultats et c’est justement ce qui est le plus important dans le foot.» Au moment de préparer son deuxième déplacement de l’exercice, dans cet imposant Parc St-Jacques où la dernière victoire lausannoise - et d’ailleurs la seule obtenue depuis la création de la Super League en 2003 - remonte à six ans déjà, Ludovic Magnin ne cachait pas son agacement de voir son LS dominer le plus souvent ses adversaires sans récolter le juste fruit de ses efforts.
Une frustration que le coach vaudois espère bien oublier au plus vite. Dès ce dimanche si possible. «On a une nouvelle possibilité de commencer à gagner notre premier match de la saison et on va bien sûr tout faire pour y arriver à Bâle déjà. L’équipe est consciente que la base est positive, ce qui nous conforte tous dans l’idée que nous sommes capables de réussir quelque chose au Parc St-Jacques.»
«L’équipe est consciente que la base est positive, ce qui nous conforte tous dans l’idée que nous sommes capables de réussir quelque chose au Parc St-Jacques.»
Ludovic Magnin, entraîneur du LS
Alors que, depuis près de deux décennies, un voyage en terre rhénane ressemblait à grimper au sommet du Cervin en baskets un jour d’hiver pour une équipe comme le LS, il n’en sera rien cette fois. En pleine crise après un départ médiocre en championnat et une élimination consternante au deuxième tour des qualifications de la Conference League contre un très modeste adversaire kazakh, le récent demi-finaliste de cette même compétition est déjà tourmenté par des problèmes qu’il semble incapable de résoudre à court terme.
Choisi pour succéder à Heiko Vogel, l’Allemand Timo Schultz voit en effet, et comme il devait s’y attendre, ses dirigeants vendre au plus offrant tous ceux, ou presque, qui avaient permis au FCB de réussir un incroyable parcours européen. Ce qui était moins prévisible, c’est la difficulté de ses dirigeants à trouver de bonnes alternatives à ces partants et cette liste de blessés qui s’est encore considérablement élargie, cette semaine, avec les défections annoncées de Frei, Comas et Lopez.
Changement de système?
Un contexte qui laisse a priori quelques bonnes raisons aux Lausannois de se convaincre qu’ils sont en mesure d’obtenir un bon résultat, ce dimanche. Sauf que, pour que son équipe brille à Bâle, Ludovic Magnin a d’abord deux soucis à régler. Le premier est connu et concerne cette incapacité lausannoise à concrétiser un honnête pourcentage des occasions qu’il se ménage. Pour améliorer cette pauvre statistique, le coach challensois décidera-t-il de laisser venir les Bâlois pour que l’éventuel duo Sène-Labeau (ou Baldé) puisse profiter au mieux de sa vitesse pour inquiéter Marwin Hitz?
Une option que le vente d’Archie Brown au club belge de La Gantoise, vendredi, pourrait précipiter. La seconde interrogation à laquelle Magnin devra trouver la meilleure réponse concerne justement l’identité de l’homme qui devra pallier l’absence de l’Anglais. Pas simple puisqu’il était tout simplement le meilleur défenseur lausannois la saison passée. Pour occuper ce flanc gauche, Anel Husic apparaît comme la solution la plus logique.
Comment remplacer Brown?
Mais qui remplacera alors celui qui est le compère de Noë Dussenne dans l’axe depuis le début de la saison? Trois possibilités s’offrent à Magnin: Nanizayamo, Grippo ou, solution plus hasardeuse, offrir une première chance à Jamie Roche, le jeune Suédois à peine débarqué à la Tuilière. La plus probable semble toutefois d’associer Simone Grippo au Belge Noë Dussenne. Un duo expérimenté, mais pas des plus rapides, qui obligerait le LS à jouer plus bas que lors de ses trois premières sorties et à laisser, la plupart du temps, l’initiative du jeu aux Bâlois. Avec l’espoir que Kaly Sène en tout cas montre la même habileté à exploiter les grands espaces qu’il l’avait fait durant ses quatre premiers mois à GC, fin 2021. Ou que Brighton Labeau retrouve cette efficacité qui l’avait accompagné trois tours durant la saison passée. Réponse dès 14h15.
Sevrés de victoire après trois matches, le LS et son coach doivent trouver les bonnes options pour inverser la tendance, ce dimanche à Bâle (14h15).
André Boschetti
Publié aujourd’hui à 09h30
Trouver le bon système et la meilleure composition d’équipe pour ne pas revenir bredouille de Bâle ne sera pas simple pour Ludovic Magnin.
KEYSTONE
«Le match contre Yverdon a été le résumé de notre début de saison: on a bien joué au ballon mais on a perdu. Et, après trois sorties probantes, on n’a qu’un seul point au classement. La seule chose qui nous manque, ce sont les résultats et c’est justement ce qui est le plus important dans le foot.» Au moment de préparer son deuxième déplacement de l’exercice, dans cet imposant Parc St-Jacques où la dernière victoire lausannoise - et d’ailleurs la seule obtenue depuis la création de la Super League en 2003 - remonte à six ans déjà, Ludovic Magnin ne cachait pas son agacement de voir son LS dominer le plus souvent ses adversaires sans récolter le juste fruit de ses efforts.
Une frustration que le coach vaudois espère bien oublier au plus vite. Dès ce dimanche si possible. «On a une nouvelle possibilité de commencer à gagner notre premier match de la saison et on va bien sûr tout faire pour y arriver à Bâle déjà. L’équipe est consciente que la base est positive, ce qui nous conforte tous dans l’idée que nous sommes capables de réussir quelque chose au Parc St-Jacques.»
«L’équipe est consciente que la base est positive, ce qui nous conforte tous dans l’idée que nous sommes capables de réussir quelque chose au Parc St-Jacques.»
Ludovic Magnin, entraîneur du LS
Alors que, depuis près de deux décennies, un voyage en terre rhénane ressemblait à grimper au sommet du Cervin en baskets un jour d’hiver pour une équipe comme le LS, il n’en sera rien cette fois. En pleine crise après un départ médiocre en championnat et une élimination consternante au deuxième tour des qualifications de la Conference League contre un très modeste adversaire kazakh, le récent demi-finaliste de cette même compétition est déjà tourmenté par des problèmes qu’il semble incapable de résoudre à court terme.
Choisi pour succéder à Heiko Vogel, l’Allemand Timo Schultz voit en effet, et comme il devait s’y attendre, ses dirigeants vendre au plus offrant tous ceux, ou presque, qui avaient permis au FCB de réussir un incroyable parcours européen. Ce qui était moins prévisible, c’est la difficulté de ses dirigeants à trouver de bonnes alternatives à ces partants et cette liste de blessés qui s’est encore considérablement élargie, cette semaine, avec les défections annoncées de Frei, Comas et Lopez.
Changement de système?
Un contexte qui laisse a priori quelques bonnes raisons aux Lausannois de se convaincre qu’ils sont en mesure d’obtenir un bon résultat, ce dimanche. Sauf que, pour que son équipe brille à Bâle, Ludovic Magnin a d’abord deux soucis à régler. Le premier est connu et concerne cette incapacité lausannoise à concrétiser un honnête pourcentage des occasions qu’il se ménage. Pour améliorer cette pauvre statistique, le coach challensois décidera-t-il de laisser venir les Bâlois pour que l’éventuel duo Sène-Labeau (ou Baldé) puisse profiter au mieux de sa vitesse pour inquiéter Marwin Hitz?
Une option que le vente d’Archie Brown au club belge de La Gantoise, vendredi, pourrait précipiter. La seconde interrogation à laquelle Magnin devra trouver la meilleure réponse concerne justement l’identité de l’homme qui devra pallier l’absence de l’Anglais. Pas simple puisqu’il était tout simplement le meilleur défenseur lausannois la saison passée. Pour occuper ce flanc gauche, Anel Husic apparaît comme la solution la plus logique.
Comment remplacer Brown?
Mais qui remplacera alors celui qui est le compère de Noë Dussenne dans l’axe depuis le début de la saison? Trois possibilités s’offrent à Magnin: Nanizayamo, Grippo ou, solution plus hasardeuse, offrir une première chance à Jamie Roche, le jeune Suédois à peine débarqué à la Tuilière. La plus probable semble toutefois d’associer Simone Grippo au Belge Noë Dussenne. Un duo expérimenté, mais pas des plus rapides, qui obligerait le LS à jouer plus bas que lors de ses trois premières sorties et à laisser, la plupart du temps, l’initiative du jeu aux Bâlois. Avec l’espoir que Kaly Sène en tout cas montre la même habileté à exploiter les grands espaces qu’il l’avait fait durant ses quatre premiers mois à GC, fin 2021. Ou que Brighton Labeau retrouve cette efficacité qui l’avait accompagné trois tours durant la saison passée. Réponse dès 14h15.
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Premier succès lausannois
Baldé offre au LS une victoire qui n’a pas de prix
Alors que le FC Bâle était sur le point de priver son adversaire d’un premier succès en Super League, l’attaquant sénégalais a réduit le Parc Saint-Jacques au silence dans le temps additionnel (1-2).
Aliou Baldé a su profiter d’une petite erreur bâloise et de sa pointe de vitesse pour inscrire, dans les arrêts de jeu, le but de la première victoire lausannoise de la saison.
Il y a heureusement une justice en football. Pour le Lausanne-Sport aussi. Après avoir été très mal récompensé contre Young Boys et Grasshopper, puis été injustement crucifié au bout des arrêts de jeu par Yverdon et Evans Maurin le week-end dernier, c’est également dans le temps additionnel que l’insaisissable Aliou Baldé a profité d’une erreur de la fébrile et inexpérimentée défense bâloise – Djiga et van Breemen ont tous deux 20 ans – pour offrir à son équipe sa toute première victoire de la saison.
Ces trois points ne doivent en fait rien au hasard. Ils n’ont été que le fruit d’une supériorité très nette en première mi-temps, puis de la volonté clairement affichée des Lausannois de se réapproprier ce qu’ils considéraient justement comme leur dû après que Hunziker avait répondu, à l’heure de jeu, à l’ouverture du score de Sène (6e). «Même si nous n’avons peut-être pas aussi bien maîtrisé notre sujet que face à Yverdon par exemple, je crois que cette victoire est méritée, analyse Olivier Custodio. Surtout au vu de 45 premières minutes au cours desquelles nous avons eu plusieurs possibilités de creuser davantage l’écart.»
Un LS entreprenant
Comme lors de ses trois premières sorties de la saison, le LS a manqué d’un peu de lucidité et de rage dans les derniers gestes pour se mettre à l’abri d’un retour de Bâlois qui ont longtemps davantage ressemblé à un groupe de zombies en perdition qu’à un récent demi-finaliste de Conference League. «Je dois reconnaître que ce FC Bâle n’est plus l’équipe redoutable que j’avais l’habitude d’affronter ici lorsque j’étais encore joueur, constatait du reste Ludovic Magnin, le coach du LS. On savait alors que venir au «Joggeli» était synonyme de souffrance pour tous les visiteurs. Le FCB traverse une période difficile, comme il en arrive parfois un peu partout.»
Les limites prévisibles des Rhénans – seuls trois titulaires ce dimanche l’étaient aussi la saison dernière – n’enlèvent rien au mérite de Vaudois qui ont, malgré trois résultats frustrants, eu le courage de continuer à prendre des risques en allant chercher haut leurs adversaires. Cette attitude a certainement contribué à instiller un peu plus le doute au sein d’une équipe qui n’a aujourd’hui remporté qu’un seul de ses quatre premiers matches. Et qui sait aussi que l’Europe ne sera cette fois pas là pour sauver sa saison.
Deux buts annulés
Malgré cette emprise quasi totale sur la rencontre avant la pause, le LS n’a donc une fois de plus pas su se mettre à l’abri. S’ils ont parfois été un brin malchanceux – deux buts refusés à Sène, dont le second annulé par la VAR en raison d’une faute peu évidente de Giger sur Millar à l’origine de l’action –, les Vaudois ont aussi, et une fois de plus, manqué à la fois de précision et de lucidité. Comme, exemple parmi quelques autres, lorsqu’une petite passe en retrait, mal ajustée, de Sanches prenait en défaut un Brighton Labeau (seul à 18 mètres de Hitz), qui ne parvenait pas à s’emparer d’un ballon qui avait le poids d’un but (81e).
«Nous avons connu un petit coup de mou à l’entame de la seconde mi-temps. Et Bâle a su en profiter pour égaliser.»
Olivier Custodio, capitaine du LS
L’autre petit reproche que l’on peut adresser au néo-promu est de ne pas avoir su mieux gérer son seul temps faible de la rencontre. «Nous avons connu un petit coup de mou à l’entame de la seconde mi-temps, reconnaît le capitaine lausannois. Et Bâle a su en profiter pour égaliser. Maintenant, ce que je retiens c’est la bonne réaction que nous avons eue après avoir concédé ce but. Nous avons lutté jusqu’au bout pour arracher cette victoire. Et si elle a finalement été obtenue suite à une erreur bâloise, je ne crois pas que l’on puisse parler de chance. D’abord parce que pour moi elle n’existe pas, et ensuite parce que nous avons su nous-mêmes provoquer cette erreur décisive. Ce premier succès lance vraiment notre championnat sur le plan mental.»
À Vevey en Coupe samedi
Pour montrer que ces trois points prennent la forme d’un vrai déclic psychologique, le LS devra patienter deux semaines. Car un premier tour de Coupe de Suisse l’attend à Vevey, ce samedi. Une compétition à laquelle il accordera, on l’espère, une grande importance. En attendant, Ludovic Magnin et son staff partiront en chasse de quelques indispensables renforts supplémentaires. «Le départ d’Archie Brown va laisser un grand vide, soupire le coach lausannois. Mais face à certaines belles offres, on ne peut pas retenir un joueur. Cela dit, j’ai déjà rouvert mon ordinateur car il faudra vite lui trouver un remplaçant, même si la prestation de Chris Kablan, à gauche, m’a beaucoup plu.»
Baldé offre au LS une victoire qui n’a pas de prix
Alors que le FC Bâle était sur le point de priver son adversaire d’un premier succès en Super League, l’attaquant sénégalais a réduit le Parc Saint-Jacques au silence dans le temps additionnel (1-2).
Aliou Baldé a su profiter d’une petite erreur bâloise et de sa pointe de vitesse pour inscrire, dans les arrêts de jeu, le but de la première victoire lausannoise de la saison.
Il y a heureusement une justice en football. Pour le Lausanne-Sport aussi. Après avoir été très mal récompensé contre Young Boys et Grasshopper, puis été injustement crucifié au bout des arrêts de jeu par Yverdon et Evans Maurin le week-end dernier, c’est également dans le temps additionnel que l’insaisissable Aliou Baldé a profité d’une erreur de la fébrile et inexpérimentée défense bâloise – Djiga et van Breemen ont tous deux 20 ans – pour offrir à son équipe sa toute première victoire de la saison.
Ces trois points ne doivent en fait rien au hasard. Ils n’ont été que le fruit d’une supériorité très nette en première mi-temps, puis de la volonté clairement affichée des Lausannois de se réapproprier ce qu’ils considéraient justement comme leur dû après que Hunziker avait répondu, à l’heure de jeu, à l’ouverture du score de Sène (6e). «Même si nous n’avons peut-être pas aussi bien maîtrisé notre sujet que face à Yverdon par exemple, je crois que cette victoire est méritée, analyse Olivier Custodio. Surtout au vu de 45 premières minutes au cours desquelles nous avons eu plusieurs possibilités de creuser davantage l’écart.»
Un LS entreprenant
Comme lors de ses trois premières sorties de la saison, le LS a manqué d’un peu de lucidité et de rage dans les derniers gestes pour se mettre à l’abri d’un retour de Bâlois qui ont longtemps davantage ressemblé à un groupe de zombies en perdition qu’à un récent demi-finaliste de Conference League. «Je dois reconnaître que ce FC Bâle n’est plus l’équipe redoutable que j’avais l’habitude d’affronter ici lorsque j’étais encore joueur, constatait du reste Ludovic Magnin, le coach du LS. On savait alors que venir au «Joggeli» était synonyme de souffrance pour tous les visiteurs. Le FCB traverse une période difficile, comme il en arrive parfois un peu partout.»
Les limites prévisibles des Rhénans – seuls trois titulaires ce dimanche l’étaient aussi la saison dernière – n’enlèvent rien au mérite de Vaudois qui ont, malgré trois résultats frustrants, eu le courage de continuer à prendre des risques en allant chercher haut leurs adversaires. Cette attitude a certainement contribué à instiller un peu plus le doute au sein d’une équipe qui n’a aujourd’hui remporté qu’un seul de ses quatre premiers matches. Et qui sait aussi que l’Europe ne sera cette fois pas là pour sauver sa saison.
Deux buts annulés
Malgré cette emprise quasi totale sur la rencontre avant la pause, le LS n’a donc une fois de plus pas su se mettre à l’abri. S’ils ont parfois été un brin malchanceux – deux buts refusés à Sène, dont le second annulé par la VAR en raison d’une faute peu évidente de Giger sur Millar à l’origine de l’action –, les Vaudois ont aussi, et une fois de plus, manqué à la fois de précision et de lucidité. Comme, exemple parmi quelques autres, lorsqu’une petite passe en retrait, mal ajustée, de Sanches prenait en défaut un Brighton Labeau (seul à 18 mètres de Hitz), qui ne parvenait pas à s’emparer d’un ballon qui avait le poids d’un but (81e).
«Nous avons connu un petit coup de mou à l’entame de la seconde mi-temps. Et Bâle a su en profiter pour égaliser.»
Olivier Custodio, capitaine du LS
L’autre petit reproche que l’on peut adresser au néo-promu est de ne pas avoir su mieux gérer son seul temps faible de la rencontre. «Nous avons connu un petit coup de mou à l’entame de la seconde mi-temps, reconnaît le capitaine lausannois. Et Bâle a su en profiter pour égaliser. Maintenant, ce que je retiens c’est la bonne réaction que nous avons eue après avoir concédé ce but. Nous avons lutté jusqu’au bout pour arracher cette victoire. Et si elle a finalement été obtenue suite à une erreur bâloise, je ne crois pas que l’on puisse parler de chance. D’abord parce que pour moi elle n’existe pas, et ensuite parce que nous avons su nous-mêmes provoquer cette erreur décisive. Ce premier succès lance vraiment notre championnat sur le plan mental.»
À Vevey en Coupe samedi
Pour montrer que ces trois points prennent la forme d’un vrai déclic psychologique, le LS devra patienter deux semaines. Car un premier tour de Coupe de Suisse l’attend à Vevey, ce samedi. Une compétition à laquelle il accordera, on l’espère, une grande importance. En attendant, Ludovic Magnin et son staff partiront en chasse de quelques indispensables renforts supplémentaires. «Le départ d’Archie Brown va laisser un grand vide, soupire le coach lausannois. Mais face à certaines belles offres, on ne peut pas retenir un joueur. Cela dit, j’ai déjà rouvert mon ordinateur car il faudra vite lui trouver un remplaçant, même si la prestation de Chris Kablan, à gauche, m’a beaucoup plu.»
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
In 24h en ligne de ce jour (et un affreux lapsus : Aliou... Cissé"). André Boschetti
Le LS pourrait-il perdre son joyau, Aliou Baldé?
Très en vue depuis le début de la saison, le jeune attaquant sénégalais suscite l’intérêt de plusieurs clubs étrangers. De quoi s’inquiéter?
Dimanche, au Parc St-Jacques, lors de la conférence de presse d’après match, Timo Schulz et Ludovic Magnin n’affichaient pas la même mine mais exprimaient clairement une crainte commune. «Je me réjouis d’être le 1er septembre prochain», nous répondait le coach lausannois, avec une grimace complice de l’Allemand, lorsqu’on lui demandait si, après la perte de son défenseur Archie Brown (21 ans), il ne craignait pas qu’Aliou Baldé (20 ans) s’en aille lui aussi durant ce mercato estival.
Une hypothèse que l’on ne peut pas totalement écarter aujourd’hui même si les chances de voir le farfadet du Lausanne-Sport poursuivre son parcours à la Tuilière, commencé en janvier seulement, semblent plus importantes qu’un départ avant le 1er septembre, date de clôture de la plupart des marchés européens. À condition bien sûr que certaines promesses salariales ne parviennent pas à tourner la tête de celui qui est vite devenu l’arme fatale offensive du LS.
On a encore pu vérifier l’importance de son impact sur le rendement de son équipe à Bâle où, après avoir été souvent irrésistible sur son côté droit durant une première demi-heure 100% lausannoise, le Sénégalais est ressorti légèrement souffrant suite à une intervention défensive mal maîtrisée (32e). Une baisse de régime d’une grosse demi-heure durant laquelle, simple coïncidence ou pas, le FC Bâle a repris quelque peu l’ascendant sur son adversaire. Avant que Baldé ne retrouve peu à peu ses bonnes sensations jusqu’à inscrire le but victorieux dans le temps additionnel sur une accélération dont il a le secret.
L’importance d’INEOS
Même si personne n’est irremplaçable, le LS aurait de la peine à trouver, d’ici au 7 septembre, une alternative à la hauteur de Baldé. Ou alors en réinvestissant très vite une bonne partie de l’argent que lui rapporterait cette vente. Mais sans avoir la garantie que cette nouvelle recrue s’intègre vite dans le vestiaire et amène autant que son prédécesseur sur le terrain. Contrairement au pauvre Timo Schulz, qui voit ses meilleurs éléments quitter le FC Bâle les uns après les autres pour combler un trou financier conséquent – le club rhénan a apparemment une quarantaine de millions à récolter via des transferts pour équilibrer ses comptes – Ludovic Magnin sait que ce type de problèmes n’existe pas avec INEOS. Un propriétaire qui comprend aussi que son principal joyau, avec Alvyn Sanches, va prendre plus de valeur encore avec le temps. Et bien davantage encore si les résultats suivent.
Comment se fait-il alors que le LS n’ait pas retenu Archie Brown? Son départ subit pour la Belgique et La Gantoise a certes rempli de plusieurs millions les caisses du club de la Tuilière mais il a aussi affaibli l’équipe de Ludovic Magnin. Une absence qui s’est fait sentir à Bâle, dimanche. Si son remplaçant, Chris Kablan, n’a pas démérité sur le plan défensif, il n’a de loin pas eu le même impact offensif que le jeune Anglais.
Deux cas différents
Les situations de Brown et de Baldé sont heureusement différentes. Recruté il y a deux ans par Souleymane Cissé, l’Anglais arrivait en fin de contrat avec le LS en juin prochain. Et, bien que sollicité au début de l’été, par les Rangers et Celtic Glasgow, ces offres avaient été jugées trop basses pour qu’INEOS les prenne en considération. Les discussions entre le club et le joueur pour une prolongation de contrat avaient commencé lorsque les propositions sportive et financière de La Gantoise ont fini par convaincre Brown et les décideurs lausannois que le moment de se quitter était arrivé.
Une séparation semblerait en revanche très prématurée pour un joueur de 20 ans qui ne fait que montrer un échantillon de son potentiel après avoir vécu un début de carrière compliqué entre la Belgique et les Pays-Bas avant de renaître peu à peu à Lausanne dans un club où des conditions idéales lui sont offertes. Un LS qui ne doit pas regretter d’avoir investi un million pour le transférer il y a huit mois.
Renforts recherchés
Même si Aliou Cissé poursuit son aventure lausannoise, le néo-promu de la Tuilière se doit de retourner sur le marché s’il veut vivre un exercice tranquille en milieu de tableau. Voire même un peu plus si les étoiles décident de lui sourire. «Ce week-end, j’ai déjà rouvert mon ordinateur», souriait Ludovic Magnin, à Bâle. En plus d’un remplaçant à Brown, le LS serait toujours à la recherche d’au moins un gardien. Les pistes menant à un jeune portier prometteur s’étant apparemment refermées, on peut se demander si les dirigeants vaudois céderont à la tentation de libérer le FC Sion de l’onéreux contrat que possède Heinz Lindner en Valais, comme le suggère habilement Christian Constantin.
Mais on peut aussi se poser la question s’il ne serait pas judicieux d’investir une partie des deniers récoltés grâce à Brown pour recruter ce vrai buteur qui pourrait permettre au LS de franchir un nouveau cap. Un apport qui semble presque indispensable pour donner à sa saison une dimension supérieure.
Le LS pourrait-il perdre son joyau, Aliou Baldé?
Très en vue depuis le début de la saison, le jeune attaquant sénégalais suscite l’intérêt de plusieurs clubs étrangers. De quoi s’inquiéter?
Dimanche, au Parc St-Jacques, lors de la conférence de presse d’après match, Timo Schulz et Ludovic Magnin n’affichaient pas la même mine mais exprimaient clairement une crainte commune. «Je me réjouis d’être le 1er septembre prochain», nous répondait le coach lausannois, avec une grimace complice de l’Allemand, lorsqu’on lui demandait si, après la perte de son défenseur Archie Brown (21 ans), il ne craignait pas qu’Aliou Baldé (20 ans) s’en aille lui aussi durant ce mercato estival.
Une hypothèse que l’on ne peut pas totalement écarter aujourd’hui même si les chances de voir le farfadet du Lausanne-Sport poursuivre son parcours à la Tuilière, commencé en janvier seulement, semblent plus importantes qu’un départ avant le 1er septembre, date de clôture de la plupart des marchés européens. À condition bien sûr que certaines promesses salariales ne parviennent pas à tourner la tête de celui qui est vite devenu l’arme fatale offensive du LS.
On a encore pu vérifier l’importance de son impact sur le rendement de son équipe à Bâle où, après avoir été souvent irrésistible sur son côté droit durant une première demi-heure 100% lausannoise, le Sénégalais est ressorti légèrement souffrant suite à une intervention défensive mal maîtrisée (32e). Une baisse de régime d’une grosse demi-heure durant laquelle, simple coïncidence ou pas, le FC Bâle a repris quelque peu l’ascendant sur son adversaire. Avant que Baldé ne retrouve peu à peu ses bonnes sensations jusqu’à inscrire le but victorieux dans le temps additionnel sur une accélération dont il a le secret.
L’importance d’INEOS
Même si personne n’est irremplaçable, le LS aurait de la peine à trouver, d’ici au 7 septembre, une alternative à la hauteur de Baldé. Ou alors en réinvestissant très vite une bonne partie de l’argent que lui rapporterait cette vente. Mais sans avoir la garantie que cette nouvelle recrue s’intègre vite dans le vestiaire et amène autant que son prédécesseur sur le terrain. Contrairement au pauvre Timo Schulz, qui voit ses meilleurs éléments quitter le FC Bâle les uns après les autres pour combler un trou financier conséquent – le club rhénan a apparemment une quarantaine de millions à récolter via des transferts pour équilibrer ses comptes – Ludovic Magnin sait que ce type de problèmes n’existe pas avec INEOS. Un propriétaire qui comprend aussi que son principal joyau, avec Alvyn Sanches, va prendre plus de valeur encore avec le temps. Et bien davantage encore si les résultats suivent.
Comment se fait-il alors que le LS n’ait pas retenu Archie Brown? Son départ subit pour la Belgique et La Gantoise a certes rempli de plusieurs millions les caisses du club de la Tuilière mais il a aussi affaibli l’équipe de Ludovic Magnin. Une absence qui s’est fait sentir à Bâle, dimanche. Si son remplaçant, Chris Kablan, n’a pas démérité sur le plan défensif, il n’a de loin pas eu le même impact offensif que le jeune Anglais.
Deux cas différents
Les situations de Brown et de Baldé sont heureusement différentes. Recruté il y a deux ans par Souleymane Cissé, l’Anglais arrivait en fin de contrat avec le LS en juin prochain. Et, bien que sollicité au début de l’été, par les Rangers et Celtic Glasgow, ces offres avaient été jugées trop basses pour qu’INEOS les prenne en considération. Les discussions entre le club et le joueur pour une prolongation de contrat avaient commencé lorsque les propositions sportive et financière de La Gantoise ont fini par convaincre Brown et les décideurs lausannois que le moment de se quitter était arrivé.
Une séparation semblerait en revanche très prématurée pour un joueur de 20 ans qui ne fait que montrer un échantillon de son potentiel après avoir vécu un début de carrière compliqué entre la Belgique et les Pays-Bas avant de renaître peu à peu à Lausanne dans un club où des conditions idéales lui sont offertes. Un LS qui ne doit pas regretter d’avoir investi un million pour le transférer il y a huit mois.
Renforts recherchés
Même si Aliou Cissé poursuit son aventure lausannoise, le néo-promu de la Tuilière se doit de retourner sur le marché s’il veut vivre un exercice tranquille en milieu de tableau. Voire même un peu plus si les étoiles décident de lui sourire. «Ce week-end, j’ai déjà rouvert mon ordinateur», souriait Ludovic Magnin, à Bâle. En plus d’un remplaçant à Brown, le LS serait toujours à la recherche d’au moins un gardien. Les pistes menant à un jeune portier prometteur s’étant apparemment refermées, on peut se demander si les dirigeants vaudois céderont à la tentation de libérer le FC Sion de l’onéreux contrat que possède Heinz Lindner en Valais, comme le suggère habilement Christian Constantin.
Mais on peut aussi se poser la question s’il ne serait pas judicieux d’investir une partie des deniers récoltés grâce à Brown pour recruter ce vrai buteur qui pourrait permettre au LS de franchir un nouveau cap. Un apport qui semble presque indispensable pour donner à sa saison une dimension supérieure.
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Bon ben voilà........
TKP1- Date d'inscription : 16/06/2022
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
C est qui Aliou Cisse ??
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Lessing a écrit:C est qui Aliou Cisse ??
Joseph Boschetti ?
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
kok9 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/trois-exemples-concrets-pourquoi-les-genevois-ne-vont-ils-pas-au-stade-id18841299.html
On peut probablement faire un copier-coller pour LS (la stabilisation en SL en moins...)
On peut probablement faire un copier-coller pour LS (la stabilisation en SL en moins...)
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
mic aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
kok9 a écrit:https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/trois-exemples-concrets-pourquoi-les-genevois-ne-vont-ils-pas-au-stade-id18841299.html
On peut probablement faire un copier-coller pour LS (la stabilisation en SL en moins...)
Le titre de l'article est intéressant mais finalement l'article en lui même répond à la question "pourquoi 3 personnes qui ne vont pas au stade normalement y vont ?" et tout le monde connait la réponse... Sans intérêt...
Shogun- Date d'inscription : 21/06/2011
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Les supporters du LS se déplaceront à Vevey en bateau
https://lematin.ch/story/football-les-supporters-du-ls-se-deplaceront-a-vevey-en-bateau-788093715117
https://lematin.ch/story/football-les-supporters-du-ls-se-deplaceront-a-vevey-en-bateau-788093715117
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
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Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football - Coupe de Suisse
Sans trop le dire, Vevey-Sports veut croire au miracle face au LS
Deux ans après avoir échoué de peu face à Servette, le club de la Riviera accueille ce samedi le Lausanne-Sport en Coupe (20 h). Avec l’espoir de créer l’exploit.
André Boschetti
Plus de trente-six ans après avoir disputé leur dernier match officiel, Vevey-Sports et le Lausanne-Sport vont enfin à nouveau se retrouver face à face, ce samedi (20 h) en Copet. Mais, cette fois, ce derby vaudois qui enflammait le canton dans les années 80, lorsque les deux clubs se disputaient la suprématie vaudoise en LNA (l’ex-Super League), aura pour cadre la Coupe de Suisse.
Le retour de ce duel tant attendu entre deux équipes que désormais trois ligues séparent ressemblera à un vrai match piège pour les Lausannois et à un rendez-vous que les Veveysans souhaitent transformer en une soirée inoubliable, comme seule la Coupe et sa magie savent parfois en offrir. «Je sens autour de ce match un enthousiasme général que je n’avais jamais encore connu ici, se réjouit William von Stockalper. Depuis une semaine, les gens se pressent pour acheter leur billet afin de ne pas manquer cet événement. Et je vois même quelques supporters débarquer au stade pour venir suivre les entraînements. Cette soirée s’annonce magnifique.»
Une saveur spéciale
Ces derniers jours qui précèdent le grand soir sont très différents de ceux d’avril 2021, où Servette s’en était venu défier Vevey sur la Riviera vaudoise. Une région vers laquelle les regards des amateurs de football avaient à nouveau convergé pour la première fois depuis des décennies. «Cela n’a rien à voir, reprend l’homme qui préside Vevey-Sports depuis près de dix ans. D’abord parce que ce match de Coupe contre Servette s’était déroulé en plein Covid, donc à huis clos, ce qui avait enlevé pas mal de piment à cette rencontre. Ensuite, pour nous et notre public, affronter le LS a une saveur encore plus spéciale. D’autant plus que les relations entre nos deux clubs sont excellentes. Tout est réuni pour que la fête soit belle.»
Pour qu’elle devienne mémorable, les Veveysans comptent sur la riche expérience d’Amar Boumilat dans cette compétition si particulière qu’est la Coupe pour transcender son équipe.
«Avec le FC Sion, alors que j’étais l’assistant de Didier Tholot, nous avions remporté, contre le FC Bâle en 2015, cette fameuse treizième victoire, rappelle l’actuel coach de Vevey-Sports. Et, en Afrique aussi, j’en ai gagné, des Coupes. J’ai donc l’habitude de ces moments-là. Même si le LS est une très belle équipe, qui partira largement favorite samedi, mon objectif est de transmettre puis partager avec mes joueurs toutes ces petites choses positives que j’ai vécues, en Valais et ailleurs, qui peuvent contribuer au succès. De leur faire comprendre qu’en sport, et en football en particulier, il y a chaque jour des exploits. C’est pourquoi j’ai envie que mes gars entrent sur le terrain en étant convaincus qu’ils auront une chance de gagner, même si ce sera extrêmement compliqué.»
Une conviction que partage Fabrice Pantillon, le seul (!) rescapé de ce huitième de finale du 7 avril 2021, où Vevey avait tenu tête à Servette 85 minutes durant, avant de céder sur deux penalties signés Kastriot Imeri. «Nous n’étions vraiment pas passés loin de l’exploit, mais je garde quand même un souvenir un peu mitigé de cette soirée puisque j’étais resté sur le banc.» Ce ne sera pas le cas cette fois pour le Vaudois de 23 ans, titulaire indiscutable au centre de la défense veveysane.
Une belle récompense
«Depuis le tirage au sort, admet celui qui prépare un master en marketing à l’Université de Lausanne, je pense presque tous les jours à ce rendez-vous. Je me suis d’ailleurs rendu à la Tuilière il y a une dizaine de jours pour assister au derby contre Yverdon. Et observer ainsi d’un peu plus près Sène, Labeau et Baldé, les trois joueurs auxquels je serai peut-être directement opposé samedi. Tous d’excellents attaquants, aux qualités différentes, mais qui ne suscitent aucune appréhension chez moi. Au contraire, j’attends avec impatience et plaisir le moment de les affronter. Comme tous mes coéquipiers je pense, je vais entrer sur le terrain en m’imaginant que l’exploit est possible. Sinon, à quoi bon le jouer ce match?»
Pour mettre tous les atouts de son côté, Amar Boumilat a décidé de ne rien changer au rituel qu’il a mis en place depuis un an.
«Cette semaine, on s’est entraînés tous les jours en fin d’après-midi puisque tous mes joueurs travaillent ou étudient. Et, comme d’habitude, ils ont eu congé jeudi. Car le plus important désormais est de dédramatiser l’événement et garder en tête que notre véritable objectif de la saison est le championnat et de disputer, pour la troisième fois de suite, les finales de promotion. La Coupe nous permet de sortir de notre quotidien l’espace d’une soirée. Elle n’est qu’une parenthèse en forme de belle récompense pour tous les efforts que mes joueurs ont faits depuis douze mois. Mais j’espère qu’ils seront aussi gourmands que moi et qu’ils feront le maximum pour s’offrir un deuxième dessert dans un mois!»
Plus de 2000 spectateurs attendus
Après plus de trois décennies où les gradins vides ont, à quelques rarissimes occasions près, été beaucoup plus nombreux que les supporters présents, le stade de Copet s’apprête à nouveau à accueillir samedi une foule digne de son glorieux passé. Même si la nouvelle configuration de l’enceinte veveysane n’offre plus que 3000 places aux spectateurs - contre près de 10’000 parfois au milieu des années 80 -, l’ambiance sera celle des grands soirs, assure William von Stockalper. «Nous ne ferons pas le plein malheureusement, prévient-il. Mais j’espère un peu plus de 2000 personnes. La fin des vacances scolaires, la chaleur et la retransmission de la partie en direct sur RTS Sport vont certainement inciter pas mal de gens à regarder ce derby chez eux. En revanche, il y aura pas mal de supporters lausannois, avec lesquels nous avons beaucoup échangé en amont pour les recevoir au mieux.» Ces fans du LS, dont certains des quelque 400 annoncés rejoindront Vevey en bateau, ne suscitent donc pas d’inquiétude du côté de Copet. «La mise sur pied de ce match a quand même engendré beaucoup de travail supplémentaire, explique le président. Entre les séances nécessaires pour organiser tout ce qui concerne la sécurité et les indispensables aménagements spéciaux, on ne compte plus le nombre d’heures passées au stade. Nous avons heureusement pu compter sur tous nos habitués ainsi que sur une soixantaine de bénévoles pour que la fête soit réussie.»ABO
Sans trop le dire, Vevey-Sports veut croire au miracle face au LS
Deux ans après avoir échoué de peu face à Servette, le club de la Riviera accueille ce samedi le Lausanne-Sport en Coupe (20 h). Avec l’espoir de créer l’exploit.
André Boschetti
Plus de trente-six ans après avoir disputé leur dernier match officiel, Vevey-Sports et le Lausanne-Sport vont enfin à nouveau se retrouver face à face, ce samedi (20 h) en Copet. Mais, cette fois, ce derby vaudois qui enflammait le canton dans les années 80, lorsque les deux clubs se disputaient la suprématie vaudoise en LNA (l’ex-Super League), aura pour cadre la Coupe de Suisse.
Le retour de ce duel tant attendu entre deux équipes que désormais trois ligues séparent ressemblera à un vrai match piège pour les Lausannois et à un rendez-vous que les Veveysans souhaitent transformer en une soirée inoubliable, comme seule la Coupe et sa magie savent parfois en offrir. «Je sens autour de ce match un enthousiasme général que je n’avais jamais encore connu ici, se réjouit William von Stockalper. Depuis une semaine, les gens se pressent pour acheter leur billet afin de ne pas manquer cet événement. Et je vois même quelques supporters débarquer au stade pour venir suivre les entraînements. Cette soirée s’annonce magnifique.»
Une saveur spéciale
Ces derniers jours qui précèdent le grand soir sont très différents de ceux d’avril 2021, où Servette s’en était venu défier Vevey sur la Riviera vaudoise. Une région vers laquelle les regards des amateurs de football avaient à nouveau convergé pour la première fois depuis des décennies. «Cela n’a rien à voir, reprend l’homme qui préside Vevey-Sports depuis près de dix ans. D’abord parce que ce match de Coupe contre Servette s’était déroulé en plein Covid, donc à huis clos, ce qui avait enlevé pas mal de piment à cette rencontre. Ensuite, pour nous et notre public, affronter le LS a une saveur encore plus spéciale. D’autant plus que les relations entre nos deux clubs sont excellentes. Tout est réuni pour que la fête soit belle.»
Pour qu’elle devienne mémorable, les Veveysans comptent sur la riche expérience d’Amar Boumilat dans cette compétition si particulière qu’est la Coupe pour transcender son équipe.
«Avec le FC Sion, alors que j’étais l’assistant de Didier Tholot, nous avions remporté, contre le FC Bâle en 2015, cette fameuse treizième victoire, rappelle l’actuel coach de Vevey-Sports. Et, en Afrique aussi, j’en ai gagné, des Coupes. J’ai donc l’habitude de ces moments-là. Même si le LS est une très belle équipe, qui partira largement favorite samedi, mon objectif est de transmettre puis partager avec mes joueurs toutes ces petites choses positives que j’ai vécues, en Valais et ailleurs, qui peuvent contribuer au succès. De leur faire comprendre qu’en sport, et en football en particulier, il y a chaque jour des exploits. C’est pourquoi j’ai envie que mes gars entrent sur le terrain en étant convaincus qu’ils auront une chance de gagner, même si ce sera extrêmement compliqué.»
Une conviction que partage Fabrice Pantillon, le seul (!) rescapé de ce huitième de finale du 7 avril 2021, où Vevey avait tenu tête à Servette 85 minutes durant, avant de céder sur deux penalties signés Kastriot Imeri. «Nous n’étions vraiment pas passés loin de l’exploit, mais je garde quand même un souvenir un peu mitigé de cette soirée puisque j’étais resté sur le banc.» Ce ne sera pas le cas cette fois pour le Vaudois de 23 ans, titulaire indiscutable au centre de la défense veveysane.
Une belle récompense
«Depuis le tirage au sort, admet celui qui prépare un master en marketing à l’Université de Lausanne, je pense presque tous les jours à ce rendez-vous. Je me suis d’ailleurs rendu à la Tuilière il y a une dizaine de jours pour assister au derby contre Yverdon. Et observer ainsi d’un peu plus près Sène, Labeau et Baldé, les trois joueurs auxquels je serai peut-être directement opposé samedi. Tous d’excellents attaquants, aux qualités différentes, mais qui ne suscitent aucune appréhension chez moi. Au contraire, j’attends avec impatience et plaisir le moment de les affronter. Comme tous mes coéquipiers je pense, je vais entrer sur le terrain en m’imaginant que l’exploit est possible. Sinon, à quoi bon le jouer ce match?»
Pour mettre tous les atouts de son côté, Amar Boumilat a décidé de ne rien changer au rituel qu’il a mis en place depuis un an.
«Cette semaine, on s’est entraînés tous les jours en fin d’après-midi puisque tous mes joueurs travaillent ou étudient. Et, comme d’habitude, ils ont eu congé jeudi. Car le plus important désormais est de dédramatiser l’événement et garder en tête que notre véritable objectif de la saison est le championnat et de disputer, pour la troisième fois de suite, les finales de promotion. La Coupe nous permet de sortir de notre quotidien l’espace d’une soirée. Elle n’est qu’une parenthèse en forme de belle récompense pour tous les efforts que mes joueurs ont faits depuis douze mois. Mais j’espère qu’ils seront aussi gourmands que moi et qu’ils feront le maximum pour s’offrir un deuxième dessert dans un mois!»
Plus de 2000 spectateurs attendus
Après plus de trois décennies où les gradins vides ont, à quelques rarissimes occasions près, été beaucoup plus nombreux que les supporters présents, le stade de Copet s’apprête à nouveau à accueillir samedi une foule digne de son glorieux passé. Même si la nouvelle configuration de l’enceinte veveysane n’offre plus que 3000 places aux spectateurs - contre près de 10’000 parfois au milieu des années 80 -, l’ambiance sera celle des grands soirs, assure William von Stockalper. «Nous ne ferons pas le plein malheureusement, prévient-il. Mais j’espère un peu plus de 2000 personnes. La fin des vacances scolaires, la chaleur et la retransmission de la partie en direct sur RTS Sport vont certainement inciter pas mal de gens à regarder ce derby chez eux. En revanche, il y aura pas mal de supporters lausannois, avec lesquels nous avons beaucoup échangé en amont pour les recevoir au mieux.» Ces fans du LS, dont certains des quelque 400 annoncés rejoindront Vevey en bateau, ne suscitent donc pas d’inquiétude du côté de Copet. «La mise sur pied de ce match a quand même engendré beaucoup de travail supplémentaire, explique le président. Entre les séances nécessaires pour organiser tout ce qui concerne la sécurité et les indispensables aménagements spéciaux, on ne compte plus le nombre d’heures passées au stade. Nous avons heureusement pu compter sur tous nos habitués ainsi que sur une soixantaine de bénévoles pour que la fête soit réussie.»ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Guichets fermés tout de même ?
En tous les cas, en ligne, plus possible de prendre un billet.
En tous les cas, en ligne, plus possible de prendre un billet.
Old School- Localisation : Echandens
Date d'inscription : 07/08/2007
kok9 aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Olivier Custodio et le LS ne vont pas sous-estimer Vevey-Sports
https://lematin.ch/story/football-olivier-custodio-et-le-ls-ne-vont-pas-sous-estimer-vevey-sports-621638611332
https://lematin.ch/story/football-olivier-custodio-et-le-ls-ne-vont-pas-sous-estimer-vevey-sports-621638611332
kok9- Date d'inscription : 29/08/2013
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Quand on lit le dernier paragraphe… Labeau et Sene pas complementaires… pourquoi avoir été le chercher alors. Toute la saison avec 1 des 2 sur le banc, mouais pas tres rentable tout ca.
———
Vevey et le LS ont tous deux rempli leur contrat
Football
La troupe de Magnin s’est logiquement qualifiée (3-0) pour le 2e tour de la Coupe de Suisse, face à des Veveysans qui ont vraiment bien résisté.
Le premier tour de la Coupe de Suisse propose souvent des affiches croustillantes, mais elles suscitent rarement l’engouement espéré par le «petit» qui accueille un prestigieux adversaire. Samedi soir, la fête fut pourtant encore plus belle que ce que le président veveysan, William von Stockalper, imaginait. Pour la réception d’un Lausanne-Sport qui reconquiert peu à peu le cœur des Vaudois, le stade de Copet affichait complet pour la première fois depuis plus de trois décennies.
Pour faire de cette rencontre un moment historique, Vevey-Sports a aussi eu l’excellente idée d’inviter les héros des années 1980 qui avaient amené le club de la Riviera jusqu’en LNA (ancêtre de la Super League). Malgré la présence de 2600 spectateurs enthousiastes, dont une bonne moitié de Lausannois, et les encouragements de Paul Garbani, Mario Malnati et consorts, Vevey n’a pu que retarder l’inéluctable face à plus fort que lui.
Ilie soulage le LS
Avec une saine agressivité, une organisation défensive intelligente et beaucoup de courage, le pensionnaire de 1re ligue a fait (un peu) douter le LS durant près d’une mi-temps. Jusqu’au moment où, à la suite d’un corner, Rares Ilie pouvait libérer les siens. «Ce but nous a coupé les jambes, soupirait Amar Boumilat, le coach du VS. Même si, sur l’ensemble de la partie, on ne peut pas avoir de gros regrets, c’est vraiment dommage qu’on n’ait pas pu tenir jusqu’à la pause. Et, surtout, que Karim (Diarra), pourtant en bonne position, ait manqué une frappe qui aurait pu nous permettre d’ouvrir le score (9e). Mais mes joueurs peuvent être très fiers de l’opposition qu’ils ont offerte.»
Même si la victoire et la qualification ont été un peu plus longues à se dessiner qu’il l’espérait, Ludovic Magnin saluait le sérieux avec lequel son groupe a abordé une partie qui aurait pu être piégeuse. «Je m’attendais à ce genre de rencontre où, tant qu’on ne marque pas le premier but, on ne peut pas être tranquille. Cela dit, je crois que, jusqu’au 2-0, nous avons bien contrôlé notre adversaire en ne lui laissant pas de vraie occasion de prendre les devants. Chapeau tout de même aux Veveysans pour la belle opposition offerte.»
Le seul bémol, du côté lausannois, concerne ce problème d’efficacité chronique que le changement de système n’a de loin pas résolu. «En l’absence de Sanches (suspendu), j’ai opté pour un duo d’attaque Labeau-Sène, explique Magnin. On a malheureusement pu constater qu’il n’y avait pas de complémentarité entre eux, tant et si bien que j’ai dû changer à la pause. Avant de reproposer ce système, il faudra beaucoup le travailler à l’entraînement»
André Boschetti
———
Vevey et le LS ont tous deux rempli leur contrat
Football
La troupe de Magnin s’est logiquement qualifiée (3-0) pour le 2e tour de la Coupe de Suisse, face à des Veveysans qui ont vraiment bien résisté.
Le premier tour de la Coupe de Suisse propose souvent des affiches croustillantes, mais elles suscitent rarement l’engouement espéré par le «petit» qui accueille un prestigieux adversaire. Samedi soir, la fête fut pourtant encore plus belle que ce que le président veveysan, William von Stockalper, imaginait. Pour la réception d’un Lausanne-Sport qui reconquiert peu à peu le cœur des Vaudois, le stade de Copet affichait complet pour la première fois depuis plus de trois décennies.
Pour faire de cette rencontre un moment historique, Vevey-Sports a aussi eu l’excellente idée d’inviter les héros des années 1980 qui avaient amené le club de la Riviera jusqu’en LNA (ancêtre de la Super League). Malgré la présence de 2600 spectateurs enthousiastes, dont une bonne moitié de Lausannois, et les encouragements de Paul Garbani, Mario Malnati et consorts, Vevey n’a pu que retarder l’inéluctable face à plus fort que lui.
Ilie soulage le LS
Avec une saine agressivité, une organisation défensive intelligente et beaucoup de courage, le pensionnaire de 1re ligue a fait (un peu) douter le LS durant près d’une mi-temps. Jusqu’au moment où, à la suite d’un corner, Rares Ilie pouvait libérer les siens. «Ce but nous a coupé les jambes, soupirait Amar Boumilat, le coach du VS. Même si, sur l’ensemble de la partie, on ne peut pas avoir de gros regrets, c’est vraiment dommage qu’on n’ait pas pu tenir jusqu’à la pause. Et, surtout, que Karim (Diarra), pourtant en bonne position, ait manqué une frappe qui aurait pu nous permettre d’ouvrir le score (9e). Mais mes joueurs peuvent être très fiers de l’opposition qu’ils ont offerte.»
Même si la victoire et la qualification ont été un peu plus longues à se dessiner qu’il l’espérait, Ludovic Magnin saluait le sérieux avec lequel son groupe a abordé une partie qui aurait pu être piégeuse. «Je m’attendais à ce genre de rencontre où, tant qu’on ne marque pas le premier but, on ne peut pas être tranquille. Cela dit, je crois que, jusqu’au 2-0, nous avons bien contrôlé notre adversaire en ne lui laissant pas de vraie occasion de prendre les devants. Chapeau tout de même aux Veveysans pour la belle opposition offerte.»
Le seul bémol, du côté lausannois, concerne ce problème d’efficacité chronique que le changement de système n’a de loin pas résolu. «En l’absence de Sanches (suspendu), j’ai opté pour un duo d’attaque Labeau-Sène, explique Magnin. On a malheureusement pu constater qu’il n’y avait pas de complémentarité entre eux, tant et si bien que j’ai dû changer à la pause. Avant de reproposer ce système, il faudra beaucoup le travailler à l’entraînement»
André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Bon en cas de remplacement, suspension ou blessure c'est bien d'avoir 2 joueurs au même profil mais du coup il manque ce fameux attaquant complémentaire !
lausarme- Date d'inscription : 18/10/2007
fatpig aime ce message
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Et il reste 2 semaines... Pour l'instant on est plus proche du départ de Baldé que de nouvelles arrivées
mic- Localisation : Broye
Date d'inscription : 29/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
https://www.blick.ch/fr/sport/football/super_league/karlo-letica-a-la-tuiliere-le-nouveau-gardien-du-ls-etait-piste-par-le-real-madrid-id18872749.html
zodov- Date d'inscription : 23/06/2009
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Football
La défense du LS a trouvé son nouveau patron
Ancien capitaine du Standard Liège, Noë Dussenne apporte son expérience à un néopromu qui entend bien fêter un premier succès à la Tuilière, contre Winterthour dimanche.
André Boschetti
Passer d’un club à un autre n’est jamais anodin. Un peu moins encore lorsque l’on doit quitter un endroit où l’on se sent bien; où l’on imaginait, quelques mois plus tôt, terminer sa carrière. Qu’on doit s’en aller découvrir un nouveau pays, un championnat dont on ne sait pas grand-chose et une équipe dont on ne connaissait rien ou presque quelques jours avant de parapher son contrat.
Une série d’obstacles que Noë Dussenne a franchis avec une facilité déconcertante. Au point de s’imposer d’emblée comme cet incontournable leader défensif dont le Lausanne-Sport avait tant besoin pour aborder avec un brin de sérénité son retour en Super League. «C’est vrai, confirme le Belge de 31 ans, tout au long de ma carrière, je me suis toujours rapidement intégré partout où je suis passé. Et comme ici, le club et mes coéquipiers m’ont très bien accueilli, mon adaptation s’est faite de façon naturelle. Ma famille s’est aussi très vite sentie à l’aise. En fin de compte, ce qui m’a causé le plus de problèmes, ça a été de m’habituer à cette pelouse synthétique qui ne concerne qu’un seul club en Jupiter League belge.»
Un vrai leader
Sur le terrain aussi, Noë Dussenne n’a pas connu le moindre souci. «Lorsque tes performances sont à la hauteur des attentes, on te respecte tout de suite, continue le défenseur central belge. Le rôle de leader que l’on attend de moi à Lausanne me convient parfaitement. Durant tout mon parcours, j’ai toujours été très exigeant avec moi-même comme avec mes coéquipiers. Entourer les jeunes est une chose qui me convient, je l’ai fait durant mes quatre saisons au Standard; j’y suis donc habitué. Sur le terrain, je parle beaucoup et j’aime donner des conseils. D’autant plus lorsque mes jeunes coéquipiers sont à l’écoute, ce qui est le cas ici.»
Après quatre premières sorties en championnat nettement au-dessus de la moyenne, Noë Dussenne est convaincu qu’il peut apporter encore plus à son équipe. «Au niveau offensif surtout. Ensuite, collectivement nous devons progresser et nous en avons le potentiel. Le groupe est jeune, mais lors de nos premiers matches, nous avons eu la satisfaction de voir que nous sommes au niveau. Pour franchir un palier, il faudra apprendre à être plus réalistes et concentrés dans les deux zones de vérité.»
Son intégration réussie a contribué à atténuer sa déception de devoir quitter le Standard, cet été. «Lorsque les dirigeants m’ont annoncé, en décembre, leur décision de ne pas renouveler mon contrat en raison d’un changement de politique due à des soucis financiers, j’ai reçu une vraie claque, raconte le défenseur. Mais plutôt que de m’apitoyer sur mon sort, j’ai préféré continuer de donner jusqu’au bout le meilleur de moi-même, pour m’offrir une chance de poursuivre quelques années encore ma carrière à un bon niveau.» N’importe où, sauf en Belgique. «J’ai eu plusieurs propositions de clubs de Jupiter League, mais lorsque tu as joué et été capitaine durant quatre ans d’Anderlecht, de Bruges ou du Standard, soit les principaux clubs du pays, il est compliqué d’accepter une offre d’un club moins bien coté. D’où mon envie d’ailleurs.»
Ne pas se projeter trop loin
Une occasion presque inespérée que le Lausanne-Sport a su saisir. «Le coach s’est montré très persuasif et comme le défi que l’on m’a proposé, sur trois ans, m’est d’emblée apparu séduisant, je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter. Un choix que je ne regrette pas du tout. Je suis persuadé qu’avec un excellent esprit collectif et en exploitant notre marge de progression, une participation au tour final n’est pas exclue. Mais pour atteindre cet objectif, la constance sera aussi déterminante que le fait de vivre au jour le jour sans vouloir se projeter trop loin.» Un long cheminement qui passe presque obligatoirement par une première victoire à domicile, ce dimanche contre Winterthour.
LS - Winterthour, dimanche 16 h 30
Au complet Le LS ne compte ni blessé ni suspendu. Karlo Letika et Morgan Poaty sont qualifiés et à disposition de Ludovic Magnin. Mauvais souvenir La dernière confrontation entre le LS et Winterthour remonte à la saison 2019-2020. À la Pontaise, les Lausannois s’étaient inclinés 1-2. Une défaite qui avait retardé de quelques jours leur promotion en Super League. Trois ans plus tard, Castella, Kukuruzovic et Nanizayamo en sont les trois derniers rescapés. Affluence La grande foule n’est pas attendue à la Tuilière. Selon le club vaudois, entre 5000 et 6000 spectateurs devraient être présents dimanche. Ludovic Magnin «Ce match de Coupe contre Vevey nous a un peu coupé le rythme du championnat. Pour espérer battre Winterthour, nous devrons être très attentifs à ne pas perdre le ballon car cette équipe est redoutable en contre.» ABO
La défense du LS a trouvé son nouveau patron
Ancien capitaine du Standard Liège, Noë Dussenne apporte son expérience à un néopromu qui entend bien fêter un premier succès à la Tuilière, contre Winterthour dimanche.
André Boschetti
Passer d’un club à un autre n’est jamais anodin. Un peu moins encore lorsque l’on doit quitter un endroit où l’on se sent bien; où l’on imaginait, quelques mois plus tôt, terminer sa carrière. Qu’on doit s’en aller découvrir un nouveau pays, un championnat dont on ne sait pas grand-chose et une équipe dont on ne connaissait rien ou presque quelques jours avant de parapher son contrat.
Une série d’obstacles que Noë Dussenne a franchis avec une facilité déconcertante. Au point de s’imposer d’emblée comme cet incontournable leader défensif dont le Lausanne-Sport avait tant besoin pour aborder avec un brin de sérénité son retour en Super League. «C’est vrai, confirme le Belge de 31 ans, tout au long de ma carrière, je me suis toujours rapidement intégré partout où je suis passé. Et comme ici, le club et mes coéquipiers m’ont très bien accueilli, mon adaptation s’est faite de façon naturelle. Ma famille s’est aussi très vite sentie à l’aise. En fin de compte, ce qui m’a causé le plus de problèmes, ça a été de m’habituer à cette pelouse synthétique qui ne concerne qu’un seul club en Jupiter League belge.»
Un vrai leader
Sur le terrain aussi, Noë Dussenne n’a pas connu le moindre souci. «Lorsque tes performances sont à la hauteur des attentes, on te respecte tout de suite, continue le défenseur central belge. Le rôle de leader que l’on attend de moi à Lausanne me convient parfaitement. Durant tout mon parcours, j’ai toujours été très exigeant avec moi-même comme avec mes coéquipiers. Entourer les jeunes est une chose qui me convient, je l’ai fait durant mes quatre saisons au Standard; j’y suis donc habitué. Sur le terrain, je parle beaucoup et j’aime donner des conseils. D’autant plus lorsque mes jeunes coéquipiers sont à l’écoute, ce qui est le cas ici.»
Après quatre premières sorties en championnat nettement au-dessus de la moyenne, Noë Dussenne est convaincu qu’il peut apporter encore plus à son équipe. «Au niveau offensif surtout. Ensuite, collectivement nous devons progresser et nous en avons le potentiel. Le groupe est jeune, mais lors de nos premiers matches, nous avons eu la satisfaction de voir que nous sommes au niveau. Pour franchir un palier, il faudra apprendre à être plus réalistes et concentrés dans les deux zones de vérité.»
Son intégration réussie a contribué à atténuer sa déception de devoir quitter le Standard, cet été. «Lorsque les dirigeants m’ont annoncé, en décembre, leur décision de ne pas renouveler mon contrat en raison d’un changement de politique due à des soucis financiers, j’ai reçu une vraie claque, raconte le défenseur. Mais plutôt que de m’apitoyer sur mon sort, j’ai préféré continuer de donner jusqu’au bout le meilleur de moi-même, pour m’offrir une chance de poursuivre quelques années encore ma carrière à un bon niveau.» N’importe où, sauf en Belgique. «J’ai eu plusieurs propositions de clubs de Jupiter League, mais lorsque tu as joué et été capitaine durant quatre ans d’Anderlecht, de Bruges ou du Standard, soit les principaux clubs du pays, il est compliqué d’accepter une offre d’un club moins bien coté. D’où mon envie d’ailleurs.»
Ne pas se projeter trop loin
Une occasion presque inespérée que le Lausanne-Sport a su saisir. «Le coach s’est montré très persuasif et comme le défi que l’on m’a proposé, sur trois ans, m’est d’emblée apparu séduisant, je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter. Un choix que je ne regrette pas du tout. Je suis persuadé qu’avec un excellent esprit collectif et en exploitant notre marge de progression, une participation au tour final n’est pas exclue. Mais pour atteindre cet objectif, la constance sera aussi déterminante que le fait de vivre au jour le jour sans vouloir se projeter trop loin.» Un long cheminement qui passe presque obligatoirement par une première victoire à domicile, ce dimanche contre Winterthour.
LS - Winterthour, dimanche 16 h 30
Au complet Le LS ne compte ni blessé ni suspendu. Karlo Letika et Morgan Poaty sont qualifiés et à disposition de Ludovic Magnin. Mauvais souvenir La dernière confrontation entre le LS et Winterthour remonte à la saison 2019-2020. À la Pontaise, les Lausannois s’étaient inclinés 1-2. Une défaite qui avait retardé de quelques jours leur promotion en Super League. Trois ans plus tard, Castella, Kukuruzovic et Nanizayamo en sont les trois derniers rescapés. Affluence La grande foule n’est pas attendue à la Tuilière. Selon le club vaudois, entre 5000 et 6000 spectateurs devraient être présents dimanche. Ludovic Magnin «Ce match de Coupe contre Vevey nous a un peu coupé le rythme du championnat. Pour espérer battre Winterthour, nous devrons être très attentifs à ne pas perdre le ballon car cette équipe est redoutable en contre.» ABO
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (commentaires autorisés)
Très bon article d avant match aujourd'hui dans le 24heures.
Le Vaudois- Date d'inscription : 25/11/2009
kok9 aime ce message
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