Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS doit désormais trouver son identité
Le désespoir guettait. Rarement une équipe de Super League n’avait éprouvé semblables difficultés. Et vécu pareille série négative. Bouclant le premier des quatre tours de championnat avec un seul petit point, déjà distancé au classement, le Lausanne-Sport faisait figure de relégué en puissance lorsqu’il est allé s’imposer à Aarau. Bien sûr, la victoire d’hier ne transformera pas l’équipe en caïd de ce championnat. Mais elle devrait avoir le mérite de booster des joueurs trop souvent timorés.
Le reste appartient à l’entraîneur. Depuis le 14 juillet, Laurent Roussey n’a pas ménagé ses efforts, brassant son groupe avec vigueur, cherchant en permanence les meilleures solutions individuelles et collectives afin de valoriser son travail. Un chiffre résume cette quête: 29. Soit le nombre de joueurs utilisés jusque-là. C’est beaucoup. C’est même certainement trop lorsqu’il s’agit de remodeler une équipe. Bien sûr, les circonstances ont souvent été défavorables, avec de nombreuses blessures assorties d’interventions arbitrales parfois douteuses et pénalisantes: la récente affaire Banana par exemple. Comme il est vrai que les transferts réalisés depuis l’été, en deux vagues distinctes, se sont concrétisés par bien plus de déceptions que de jolies trouvailles.
Ces prochains mois, avec les limites financières qui sont les siennes, le LS ne pourra sûrement plus faire grand-chose sur le marché des transferts. C’est donc bel et bien du groupe actuel que viendra – ou non – le salut. La prochaine étape consiste ainsi à donner une véritable identité à l’équipe, avec une stabilité qui passe impérativement par un resserrement autour d’une quinzaine de noms. Roussey le sait, comme il sait qu’après la venue de Bâle, dimanche à la Pontaise, la pause internationale lui offrira deux semaines pour attaquer avec conviction ce chantier. Page 16
www.24heures.ch/
Feindouno offre à Lausanne - ce premier succès tant attendu
Dans le temps additionnel, à Aarau, le LS obtient une victoire importante. Et qui n’est pas volée
Il a donc fallu attendre la 10e journée de Super League pour voir le LS signer sa première victoire. Autrement dit près de trois mois de disette qui, déjà, laissaient fleurir les perspectives les plus sombres pour cet exercice 2013-2014. Bien sûr, ce succès sur sol argovien ne va pas d’un seul coup résoudre tous les problèmes lausannois. Mais sur la base de ce que l’équipe a montré hier, en termes d’abnégation bien sûr, mais aussi, par moments du moins, au niveau de la qualité technique et collective, il est permis d’avancer que Laurent Roussey et ses joueurs ont franchi un cap important. La joie manifestée au coup de sifflet final laissait d’ailleurs entendre combien ce résultat positif était doux après tant de déceptions, de désillusions même.
Autant le dire d’emblée, les Vaudois n’ont rien volé face à celui qui est vraisemblablement leur plus sûr adversaire dans la lutte contre la relégation. Le LS possède-t-il les arguments nécessaires pour tenir tête à ce néo-promu plein d’allant? La réponse est clairement oui et c’est la principale leçon à retenir de ce passage dans le désuet mais vibrant Brügglifeld. Deux fois mené au score, le visiteur a montré du caractère. Il a aussi fait valoir une envie plus franche d’aller vers l’avant, de jouer la carte offensive avec davantage de clarté qu’à son habitude, même s’il a dû en payer un certain prix. Et cela très tôt, car Aarau a pu ouvrir la marque dès la 5e, avec un centre de la droite et un coup de tête de Senger dans une défense absente. Le cauchemar semblait recommencer. Heureusement il n’en fut rien!
Deux buts de classe Une fois encore, le coach avait largement remodelé son onze de départ. Avec notamment la titularisation de Banana – aligné grâce à l’effet suspensif dû au recours lausannois après son invraisemblable suspension – en ligne médiane, dans l’axe, au côté d’Ekeng. Et c’est au moment où on se disait qu’il y avait pas mal de place pour réussir un joli coup qu’un bon centre de Ravet a trouvé la tête de Coly pour le 1-1. Mais, alors que le LS se montrait plutôt généreux, il se faisait à nouveau cueillir, cette fois-ci sur une formidable frappe de Schultz, prise de 25 mètres. C’était bien sûr le geste de l’après-midi. Et la vie semblait décidément bien compliquée pour cette équipe vaudoise en quête d’un peu de lumière.
La reprise apportait son lot de changements, à commencer par le remplacement de… l’arbitre (blessure de M. Kever). Roussey modifiait à nouveau ses batteries, opérant une rocade Katz-Banana, introduisant Khelifi puis Feindouno lorsqu’il fallut chercher la victoire à tout prix. Dans l’intervalle, Katz avait signé le 2-2 de la tête (coup de coin). Dans l’emballage final d’une partie plutôt vivante et intéressante à suivre, Feindouno bénéficia d’une première possibilité franche (88e), avant de faire la décision sur un exploit personnel dans le temps additionnel. Le genre de but que, sur sa classe pure, il était peut-être le seul à pouvoir chercher. Quelle délivrance!
Aarau - Lausanne 2-3 (2-1)Brügglifeld.3728 spectateurs.Arbitre:M. Kever (46e Fähndrich).Buts:5e Senger 1-0. 25e Coly 1-1. 33e Schultz 2-1. 65e Katz 2-2. 93e Feindouno 2-3.Aarau:Mall; Gonzalez, Nganga, Jaggy, Martignoni; Lüscher (46e Foschini), Burki, Ionita, Schultz (56e Brahimi), Callà; Senger (76e Hallenius).Lausanne:Fickentscher; Rolf Feltscher (46e Khelifi), Katz, De Pierro, Meoli; Banana; Chakhsi, Ekeng, Ravet (79e Feindouno); Kadusi (75e Facchinetti), Coly.Avertissements:31e Burki. 40e Rolf Feltscher. 43e Kadusi.Notes:Lausanne sans Mevlja, Zambrella, Tafer et Sonnerat (blessés). L’arbitre Kever remplacé à la pause (douleurs dorsales).
www.24heures.ch/
«Plus que le système, l’état d’esprit a prévalu»
«C’est mon premier gros bonheur de président!» Au milieu des embrassades, dans le camp lausannois, un homme savourait la victoire. Patron du LS depuis une dizaine de semaines, Alain Joseph vivait de plus en plus mal les déboires de l’équipe. C’est peu dire qu’il était soulagé. «La défaite à Sion(ndlr: mercredi dernier)m’avait filé un mauvais coup derrière la tête, lâchait-il après l’heureux dénouement du Brügglifeld. J’ai donc demandé à Jef Collet (les deux hommes avaient opéré une rocade à la tête du club) de prendre le relais cette semaine. Je crois pouvoir dire que nous formons une véritable équipe, au sens large, avec les joueurs, le staff et les dirigeants. Chacun s’est exprimé durant la semaine et nous obtenons à Aarau un résultat positif, avec un peu de cette réussite qui nous avait fuis jusque-là. C’est vraiment un sentiment très agréable. »
La belle humeur de l’équipe franchissait aisément le mur des vestiaires. «Je crois que c’est le scénario qu’il nous fallait pour créer quelque chose de fort dans le groupe, soulignait Guillaume Katz. A la pause, on sentait qu’on était mieux qu’eux. Ce résultat va nous apporter un peu de sérénité, même si nous restons loin du compte. Plus que le système de jeu, l’état d’esprit a prévalu aujourd’hui. Arrêtons maintenant d’avoir peur!»
Quant à Laurent Roussey, il mettait aussi en avant l’attitude de son équipe. «Les joueurs ont agi comme de vrais pros. Ils auraient pu sombrer lorsque Schultz a marqué ce but extraordinaire(ndlr: le 2-1 pour Aarau). Mais à la mi-temps il s’est dit des choses. Et au final c’est beaucoup d’émotion pour tous. Un soulagement et aussi une prise de conscience que nous pouvons faire mieux dans cette compétition. »
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Le désespoir guettait. Rarement une équipe de Super League n’avait éprouvé semblables difficultés. Et vécu pareille série négative. Bouclant le premier des quatre tours de championnat avec un seul petit point, déjà distancé au classement, le Lausanne-Sport faisait figure de relégué en puissance lorsqu’il est allé s’imposer à Aarau. Bien sûr, la victoire d’hier ne transformera pas l’équipe en caïd de ce championnat. Mais elle devrait avoir le mérite de booster des joueurs trop souvent timorés.
Le reste appartient à l’entraîneur. Depuis le 14 juillet, Laurent Roussey n’a pas ménagé ses efforts, brassant son groupe avec vigueur, cherchant en permanence les meilleures solutions individuelles et collectives afin de valoriser son travail. Un chiffre résume cette quête: 29. Soit le nombre de joueurs utilisés jusque-là. C’est beaucoup. C’est même certainement trop lorsqu’il s’agit de remodeler une équipe. Bien sûr, les circonstances ont souvent été défavorables, avec de nombreuses blessures assorties d’interventions arbitrales parfois douteuses et pénalisantes: la récente affaire Banana par exemple. Comme il est vrai que les transferts réalisés depuis l’été, en deux vagues distinctes, se sont concrétisés par bien plus de déceptions que de jolies trouvailles.
Ces prochains mois, avec les limites financières qui sont les siennes, le LS ne pourra sûrement plus faire grand-chose sur le marché des transferts. C’est donc bel et bien du groupe actuel que viendra – ou non – le salut. La prochaine étape consiste ainsi à donner une véritable identité à l’équipe, avec une stabilité qui passe impérativement par un resserrement autour d’une quinzaine de noms. Roussey le sait, comme il sait qu’après la venue de Bâle, dimanche à la Pontaise, la pause internationale lui offrira deux semaines pour attaquer avec conviction ce chantier. Page 16
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Feindouno offre à Lausanne - ce premier succès tant attendu
Dans le temps additionnel, à Aarau, le LS obtient une victoire importante. Et qui n’est pas volée
Il a donc fallu attendre la 10e journée de Super League pour voir le LS signer sa première victoire. Autrement dit près de trois mois de disette qui, déjà, laissaient fleurir les perspectives les plus sombres pour cet exercice 2013-2014. Bien sûr, ce succès sur sol argovien ne va pas d’un seul coup résoudre tous les problèmes lausannois. Mais sur la base de ce que l’équipe a montré hier, en termes d’abnégation bien sûr, mais aussi, par moments du moins, au niveau de la qualité technique et collective, il est permis d’avancer que Laurent Roussey et ses joueurs ont franchi un cap important. La joie manifestée au coup de sifflet final laissait d’ailleurs entendre combien ce résultat positif était doux après tant de déceptions, de désillusions même.
Autant le dire d’emblée, les Vaudois n’ont rien volé face à celui qui est vraisemblablement leur plus sûr adversaire dans la lutte contre la relégation. Le LS possède-t-il les arguments nécessaires pour tenir tête à ce néo-promu plein d’allant? La réponse est clairement oui et c’est la principale leçon à retenir de ce passage dans le désuet mais vibrant Brügglifeld. Deux fois mené au score, le visiteur a montré du caractère. Il a aussi fait valoir une envie plus franche d’aller vers l’avant, de jouer la carte offensive avec davantage de clarté qu’à son habitude, même s’il a dû en payer un certain prix. Et cela très tôt, car Aarau a pu ouvrir la marque dès la 5e, avec un centre de la droite et un coup de tête de Senger dans une défense absente. Le cauchemar semblait recommencer. Heureusement il n’en fut rien!
Deux buts de classe Une fois encore, le coach avait largement remodelé son onze de départ. Avec notamment la titularisation de Banana – aligné grâce à l’effet suspensif dû au recours lausannois après son invraisemblable suspension – en ligne médiane, dans l’axe, au côté d’Ekeng. Et c’est au moment où on se disait qu’il y avait pas mal de place pour réussir un joli coup qu’un bon centre de Ravet a trouvé la tête de Coly pour le 1-1. Mais, alors que le LS se montrait plutôt généreux, il se faisait à nouveau cueillir, cette fois-ci sur une formidable frappe de Schultz, prise de 25 mètres. C’était bien sûr le geste de l’après-midi. Et la vie semblait décidément bien compliquée pour cette équipe vaudoise en quête d’un peu de lumière.
La reprise apportait son lot de changements, à commencer par le remplacement de… l’arbitre (blessure de M. Kever). Roussey modifiait à nouveau ses batteries, opérant une rocade Katz-Banana, introduisant Khelifi puis Feindouno lorsqu’il fallut chercher la victoire à tout prix. Dans l’intervalle, Katz avait signé le 2-2 de la tête (coup de coin). Dans l’emballage final d’une partie plutôt vivante et intéressante à suivre, Feindouno bénéficia d’une première possibilité franche (88e), avant de faire la décision sur un exploit personnel dans le temps additionnel. Le genre de but que, sur sa classe pure, il était peut-être le seul à pouvoir chercher. Quelle délivrance!
Aarau - Lausanne 2-3 (2-1)Brügglifeld.3728 spectateurs.Arbitre:M. Kever (46e Fähndrich).Buts:5e Senger 1-0. 25e Coly 1-1. 33e Schultz 2-1. 65e Katz 2-2. 93e Feindouno 2-3.Aarau:Mall; Gonzalez, Nganga, Jaggy, Martignoni; Lüscher (46e Foschini), Burki, Ionita, Schultz (56e Brahimi), Callà; Senger (76e Hallenius).Lausanne:Fickentscher; Rolf Feltscher (46e Khelifi), Katz, De Pierro, Meoli; Banana; Chakhsi, Ekeng, Ravet (79e Feindouno); Kadusi (75e Facchinetti), Coly.Avertissements:31e Burki. 40e Rolf Feltscher. 43e Kadusi.Notes:Lausanne sans Mevlja, Zambrella, Tafer et Sonnerat (blessés). L’arbitre Kever remplacé à la pause (douleurs dorsales).
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«Plus que le système, l’état d’esprit a prévalu»
«C’est mon premier gros bonheur de président!» Au milieu des embrassades, dans le camp lausannois, un homme savourait la victoire. Patron du LS depuis une dizaine de semaines, Alain Joseph vivait de plus en plus mal les déboires de l’équipe. C’est peu dire qu’il était soulagé. «La défaite à Sion(ndlr: mercredi dernier)m’avait filé un mauvais coup derrière la tête, lâchait-il après l’heureux dénouement du Brügglifeld. J’ai donc demandé à Jef Collet (les deux hommes avaient opéré une rocade à la tête du club) de prendre le relais cette semaine. Je crois pouvoir dire que nous formons une véritable équipe, au sens large, avec les joueurs, le staff et les dirigeants. Chacun s’est exprimé durant la semaine et nous obtenons à Aarau un résultat positif, avec un peu de cette réussite qui nous avait fuis jusque-là. C’est vraiment un sentiment très agréable. »
La belle humeur de l’équipe franchissait aisément le mur des vestiaires. «Je crois que c’est le scénario qu’il nous fallait pour créer quelque chose de fort dans le groupe, soulignait Guillaume Katz. A la pause, on sentait qu’on était mieux qu’eux. Ce résultat va nous apporter un peu de sérénité, même si nous restons loin du compte. Plus que le système de jeu, l’état d’esprit a prévalu aujourd’hui. Arrêtons maintenant d’avoir peur!»
Quant à Laurent Roussey, il mettait aussi en avant l’attitude de son équipe. «Les joueurs ont agi comme de vrais pros. Ils auraient pu sombrer lorsque Schultz a marqué ce but extraordinaire(ndlr: le 2-1 pour Aarau). Mais à la mi-temps il s’est dit des choses. Et au final c’est beaucoup d’émotion pour tous. Un soulagement et aussi une prise de conscience que nous pouvons faire mieux dans cette compétition. »
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/joseph-envie-changer-coach/story/12733541
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sfl.ch/fr/news-features/news/article/?tx_news_pi1[news]=1106&tx_news_pi1[controller]=News&tx_news_pi1[action]=detail&cHash=2b20cf47a5f92375e7ff8225649c9ed5
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/pascal-feindouno-blesse/story/13748465
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L’artiste Feindouno vient mettre de la couleur dans le jeu du LS
Le Guinéen a inscrit le but décisif à Aarau. Rencontre avant la venue de Bâle, dimancheà la Pontaise
«Il restait très peu de temps. Alors je me suis dit: il faut tout tenter. » La suite, on la connaît. Et on ne s’en lasse pas: double crochet et frappe surprise, chirurgicale, d’une vingtaine de mètres. Et un premier succès ô combien précieux pour le LS. C’était dimanche dernier à Aarau (3-2). Auteur du but décisif, un geste d’artiste, Pascal Feindouno est conscient du bienfait de ce résultat sur la vie du groupe. «La victoire a remis des sourires sur les visages; ça commençait à faire longtemps. » Connu pour son talent, bien sûr, mais aussi pour ses dons d’animateur du vestiaire, le Guinéen entend valoriser ces caractéristiques dans les semaines à venir. «J’avais dit en arrivant(ndlr: voilà un mois)qu’il suffirait de gagner un ou deux matches pour que la vie change. Le processus est en marche. »
Reste à connaître plus précisément l’état de forme de l’attaquant, qui ne s’est pas entraîné cette semaine en raison d’une pointe dans un mollet. «Je ferai un test samedi matin. On verra. J’espère bien être présent face à Bâle. » Pour un bout de match au moins. Privé de compétition depuis mai (il jouait alors à Elazigspor, en Turquie), Feindouno aura besoin de plusieurs rencontres pour assurer un rythme plus soutenu. A 32 ans, il n’est pas là en touriste. «Pour signer dans un club en queue de classement, il faut avoir du courage et de l’ambition. » Lausanne et le joueur ont trouvé un accord jusqu’en décembre. Il sera temps, alors, de réévaluer la situation.
Alors on danse La présence de Laurent Roussey n’est pas étrangère à cette arrivée. Les deux hommes se sont connus à Saint-Etienne puis à Sion. En 2011, Feindouno avait d’ailleurs ouvert les portes de l’Europa League en inscrivant deux buts face au Celtic, avant que Christian Constantin n’embarque le club sédunois dans un interminable et pénible conflit avec les instances internationales. Face au FC Bâle, le néo-Lausannois retrouvera dans le camp adverse deux ex-coéquipiers, Serey Die et Sio. «Au téléphone, le match a déjà commencé», assure-t-il en souriant.
La bonne humeur est un trait essentiel chez Pascal Feindouno. «C’est la famille, explique-t-il. Mon père était footballeur et prof de psycho. S’énerver ne fait pas forcément changer les choses. Et puis, c’est l’Afrique et j’aime m’amuser. » De là à mettre en avant les vertus de la danse dans l’art du dribble – «Comment voulez-vous dribbler avec les reins bloqués?» –, il n’y a qu’un pas. Que Feindouno franchit sans la moindre hésitation.
Sa carrière (champion de France avec Bordeaux en 1999, puis long bail avec Saint-Etienne notamment), il l’a menée au feeling. Et lorsqu’il a rejoint le Qatar (entre 2008 et 2010), il n’a jamais caché que c’était avant tout pour le gros contrat qu’on lui proposait. «Certains disent que j’aurais pu mieux faire. Mais je ne regrette rien. Ou alors une chose: une qualification pour la Coupe du monde avec mon pays, la Guinée. » Même si c’est à dose homéopathique, du moins pour quelque temps encore, il faut profiter de son œil et de sa technique. Tout en espérant, bien sûr, de nouveaux coups de patte magiques.
Alors on danse?
La suspension de Banana confirmée
Expulsé le 22 septembre face à Zurich, Banana avait écopé de quatre matches de suspension, sentence contre laquelle le LS avait fait recours, mais qui vient d’être confirmée par le président de la Commission de discipline de la Swiss Football League. «C’est un cocktail imbuvable fait de malhonnêteté et d’injustice», s’insurge avec raison Alain Joseph, président du LS. Banana est sanctionné pour une altercation avec Näf et un prétendu coup de coude intentionnel porté au visage du défenseur zurichois. «Nous sommes scandalisés, assure pour sa part l’entraîneur Laurent Roussey. Comment ces gens peuvent-ils arriver à pareille conclusion s’ils ont vraiment, comme nous, pris le temps de visionner les images?»
Question d’autant plus pertinente si l’on se souvient que Stocker – qui avait sauté à la gorge de Chakhsi pour l’étrangler – n’avait pris que deux matches de suspension. Le fait est d’autant plus dommageable que Banana – qui manquera donc encore trois matches – s’est vite imposé comme un pion important sur le fragile échiquier lausannois. Quant à la venue du FCB, elle se présente avec beaucoup d’interrogations. Gabri, Zambrella, Tafer et Sonnerat sont blessés, alors que Mevlja, Ekeng, Coly et Feindouno sont incertains.
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Le Guinéen a inscrit le but décisif à Aarau. Rencontre avant la venue de Bâle, dimancheà la Pontaise
«Il restait très peu de temps. Alors je me suis dit: il faut tout tenter. » La suite, on la connaît. Et on ne s’en lasse pas: double crochet et frappe surprise, chirurgicale, d’une vingtaine de mètres. Et un premier succès ô combien précieux pour le LS. C’était dimanche dernier à Aarau (3-2). Auteur du but décisif, un geste d’artiste, Pascal Feindouno est conscient du bienfait de ce résultat sur la vie du groupe. «La victoire a remis des sourires sur les visages; ça commençait à faire longtemps. » Connu pour son talent, bien sûr, mais aussi pour ses dons d’animateur du vestiaire, le Guinéen entend valoriser ces caractéristiques dans les semaines à venir. «J’avais dit en arrivant(ndlr: voilà un mois)qu’il suffirait de gagner un ou deux matches pour que la vie change. Le processus est en marche. »
Reste à connaître plus précisément l’état de forme de l’attaquant, qui ne s’est pas entraîné cette semaine en raison d’une pointe dans un mollet. «Je ferai un test samedi matin. On verra. J’espère bien être présent face à Bâle. » Pour un bout de match au moins. Privé de compétition depuis mai (il jouait alors à Elazigspor, en Turquie), Feindouno aura besoin de plusieurs rencontres pour assurer un rythme plus soutenu. A 32 ans, il n’est pas là en touriste. «Pour signer dans un club en queue de classement, il faut avoir du courage et de l’ambition. » Lausanne et le joueur ont trouvé un accord jusqu’en décembre. Il sera temps, alors, de réévaluer la situation.
Alors on danse La présence de Laurent Roussey n’est pas étrangère à cette arrivée. Les deux hommes se sont connus à Saint-Etienne puis à Sion. En 2011, Feindouno avait d’ailleurs ouvert les portes de l’Europa League en inscrivant deux buts face au Celtic, avant que Christian Constantin n’embarque le club sédunois dans un interminable et pénible conflit avec les instances internationales. Face au FC Bâle, le néo-Lausannois retrouvera dans le camp adverse deux ex-coéquipiers, Serey Die et Sio. «Au téléphone, le match a déjà commencé», assure-t-il en souriant.
La bonne humeur est un trait essentiel chez Pascal Feindouno. «C’est la famille, explique-t-il. Mon père était footballeur et prof de psycho. S’énerver ne fait pas forcément changer les choses. Et puis, c’est l’Afrique et j’aime m’amuser. » De là à mettre en avant les vertus de la danse dans l’art du dribble – «Comment voulez-vous dribbler avec les reins bloqués?» –, il n’y a qu’un pas. Que Feindouno franchit sans la moindre hésitation.
Sa carrière (champion de France avec Bordeaux en 1999, puis long bail avec Saint-Etienne notamment), il l’a menée au feeling. Et lorsqu’il a rejoint le Qatar (entre 2008 et 2010), il n’a jamais caché que c’était avant tout pour le gros contrat qu’on lui proposait. «Certains disent que j’aurais pu mieux faire. Mais je ne regrette rien. Ou alors une chose: une qualification pour la Coupe du monde avec mon pays, la Guinée. » Même si c’est à dose homéopathique, du moins pour quelque temps encore, il faut profiter de son œil et de sa technique. Tout en espérant, bien sûr, de nouveaux coups de patte magiques.
Alors on danse?
La suspension de Banana confirmée
Expulsé le 22 septembre face à Zurich, Banana avait écopé de quatre matches de suspension, sentence contre laquelle le LS avait fait recours, mais qui vient d’être confirmée par le président de la Commission de discipline de la Swiss Football League. «C’est un cocktail imbuvable fait de malhonnêteté et d’injustice», s’insurge avec raison Alain Joseph, président du LS. Banana est sanctionné pour une altercation avec Näf et un prétendu coup de coude intentionnel porté au visage du défenseur zurichois. «Nous sommes scandalisés, assure pour sa part l’entraîneur Laurent Roussey. Comment ces gens peuvent-ils arriver à pareille conclusion s’ils ont vraiment, comme nous, pris le temps de visionner les images?»
Question d’autant plus pertinente si l’on se souvient que Stocker – qui avait sauté à la gorge de Chakhsi pour l’étrangler – n’avait pris que deux matches de suspension. Le fait est d’autant plus dommageable que Banana – qui manquera donc encore trois matches – s’est vite imposé comme un pion important sur le fragile échiquier lausannois. Quant à la venue du FCB, elle se présente avec beaucoup d’interrogations. Gabri, Zambrella, Tafer et Sonnerat sont blessés, alors que Mevlja, Ekeng, Coly et Feindouno sont incertains.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Ca me fait un peu penser à Luccin... Un goal important et s'en va. Bon j'espère que ça sera différent pour Feindouno, mais c'est mal parti...
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Un-caillot-met-Feindouno-hors-jeu-pour-trois-mois-26736312
http://www.20min.ch/ro/sports/dossier/superleague/story/Du-vrai-football-de-talus-26878009
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Un-caillot-met-Feindouno-hors-jeu-pour-trois-mois-26736312
http://www.20min.ch/ro/sports/dossier/superleague/story/Du-vrai-football-de-talus-26878009
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le LS laisse filer une occasion unique de battre le champion
Sans venin et sans idée, qui plus est réduit à dix, Bâle était vulnérable, hier à la Pontaise. Mais Lausanne n’a pas su en profiter
Non, cette défaite-là n’est pas honorable! Bien sûr, lorsque le dernier de classe s’incline 2-1 devant le champion en titre, on pourrait être enclin à considérer le résultat avec bienveillance. En l’occurrence, ce serait une erreur. Hier, à la Pontaise, le LS a laissé filer une occasion peut-être unique de battre Bâle. Pourquoi? Pour une foule de raisons. D’ordre technique d’abord, avec une équipe rhénane sans idée, sans venin et sans capitaine (Streller blessé), qui n’avait vraiment rien d’européen. Et d’autres qui tiennent au scénario de la rencontre, avec l’ouverture du score lausannoise, puis un adversaire réduit à dix dès la 50e minute (mauvais geste d’humeur de Sio), soit largement de quoi voir venir.
Ce contexte favorable aurait dû permettre aux Vaudois de trouver l’énergie, l’envie et un savoir-faire suffisant pour plier l’affaire. Ce qui, après le succès obtenu à Aarau, aurait représenté un magnifique enchaînement. Mais, au lieu de cela, ils se sont laissé surprendre, d’abord sur une frappe chanceuse de Salah, qui vint heurter le poteau avant de rebondir dans le dos du gardien Fickentscher, puis, surtout, sur une balle arrêtée, un de ces coups de coin qui ont déjà fait tant de dégâts au LS, Salah trouvant la tête du défenseur central Ajeti, complètement abandonné à six mètres du but. Plus qu’un simple fait de match, une aberration que le coach lausannois allait qualifier de «faute professionnelle».
Un Laurent Roussey vraiment en colère. «Un résultat positif nous tendait les bras. Les Bâlois mettent deux tirs et marquent deux fois, qui plus est en infériorité numérique. Voilà qui donne une idée des problèmes qu’on peut avoir. » Et puis: «Certains joueurs ont de la peine à comprendre qu’on ne pratique pas un foot loisir, mais qu’il s’agit d’un véritable métier, qui demande 90 minutes de concentration et d’exigence envers soi-même. » Des mots qui expriment sans doute une certaine lassitude chez le technicien. Lequel s’interroge aujourd’hui sur la réelle marge de progression de ce groupe, ou en tout cas de certains éléments.
Fini pour Feindouno Hier, les 50 minutes initiales ont été plutôt encourageantes, avec un joli but (bon service de Ravet pour un Khelifi plutôt en verve), une envie bien perceptible d’aller vers l’avant, la possibilité même de prendre un avantage plus net (grosse occasion pour Mevlja à la 38e), une bonne impression générale malgré l’égalisation de Salah. C’est ce qui s’est passé après l’expulsion de Sio qui fait problème, alors que l’organisation voulue par Murat Yakin (absence d’ailiers véritables), de même que la présence de joueurs à court de compétition (Serey Die, Elneny), semblaient plomber le rendement des Rhénans. Lesquels, soi dit en passant, n’avaient même pas leurs supporters habituels. Une banderole expliquait en effet que le prix des places pour les visiteurs (passé de 21 à 29 francs en deux saisons), parqués dans leur zone grillagée, loin dans le virage, et malgré le toit récemment posé, ne valait plus le déplacement.
Bref, le LS n’est jamais parvenu à se lâcher alors que les circonstances s’y prêtaient. «Bâle était moins fringant. Il y avait mieux à faire», admettait Guillaume Katz. Dans les dernières minutes, alors que le LS tentait de recoller au score, l’ombre de Feindouno a plané sur le stade. Hélas, il n’était pas disponible, malgré ce qu’il espérait samedi encore dans les colonnes de 24 heures. Pis, il risque de ne plus l’être avant longtemps. En délicatesse avec un mollet, le Guinéen devra en effet suivre un traitement. Verdict médical: trois mois d’arrêt. Autrement dit, il n’est pas sûr du tout qu’on revoie Feindouno sous le maillot lausannois. Une tuile qui ne faisait que raviver l’inquiétude…
LS - Bâle 1-2 (1-1)La Pontaise.4950 spectateurs. Arbitre:M. Erlachner.Buts:14e Khelifi 1-0. 39e Fickentscher (csc) 1-1. 60e Ajeti 1-2.LS:Fickentscher; Chakhsi, Katz, De Pierro, Meoli (78e Dessarzin); Mevlja (68e Kadusi), Ekeng; Ravet, Khelifi, Facchinetti (56e Avanzini); Coly.Bâle:Sommer; Voser, Ajeti, Ivanov, Safari; Frei; Salah (85e Sauro), Serey Die (74e Taulent Xhaka), Delgado (63e Stocker); Eineny; Sio.Notes:le LS sans Banana (suspendu), Feindouno, Gabri, Sonnerat, Tafer ni Zambrella (blessés), Bâle sans Diaz, Schär (blessés) ni Streller (ménagé). Expulsion:50e Sio (voie de fait). Avertissements:50e Katz. 64e Ajeti. 92e De Pierro. 93e Chakhsi. 93e Safari.
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Sans venin et sans idée, qui plus est réduit à dix, Bâle était vulnérable, hier à la Pontaise. Mais Lausanne n’a pas su en profiter
Non, cette défaite-là n’est pas honorable! Bien sûr, lorsque le dernier de classe s’incline 2-1 devant le champion en titre, on pourrait être enclin à considérer le résultat avec bienveillance. En l’occurrence, ce serait une erreur. Hier, à la Pontaise, le LS a laissé filer une occasion peut-être unique de battre Bâle. Pourquoi? Pour une foule de raisons. D’ordre technique d’abord, avec une équipe rhénane sans idée, sans venin et sans capitaine (Streller blessé), qui n’avait vraiment rien d’européen. Et d’autres qui tiennent au scénario de la rencontre, avec l’ouverture du score lausannoise, puis un adversaire réduit à dix dès la 50e minute (mauvais geste d’humeur de Sio), soit largement de quoi voir venir.
Ce contexte favorable aurait dû permettre aux Vaudois de trouver l’énergie, l’envie et un savoir-faire suffisant pour plier l’affaire. Ce qui, après le succès obtenu à Aarau, aurait représenté un magnifique enchaînement. Mais, au lieu de cela, ils se sont laissé surprendre, d’abord sur une frappe chanceuse de Salah, qui vint heurter le poteau avant de rebondir dans le dos du gardien Fickentscher, puis, surtout, sur une balle arrêtée, un de ces coups de coin qui ont déjà fait tant de dégâts au LS, Salah trouvant la tête du défenseur central Ajeti, complètement abandonné à six mètres du but. Plus qu’un simple fait de match, une aberration que le coach lausannois allait qualifier de «faute professionnelle».
Un Laurent Roussey vraiment en colère. «Un résultat positif nous tendait les bras. Les Bâlois mettent deux tirs et marquent deux fois, qui plus est en infériorité numérique. Voilà qui donne une idée des problèmes qu’on peut avoir. » Et puis: «Certains joueurs ont de la peine à comprendre qu’on ne pratique pas un foot loisir, mais qu’il s’agit d’un véritable métier, qui demande 90 minutes de concentration et d’exigence envers soi-même. » Des mots qui expriment sans doute une certaine lassitude chez le technicien. Lequel s’interroge aujourd’hui sur la réelle marge de progression de ce groupe, ou en tout cas de certains éléments.
Fini pour Feindouno Hier, les 50 minutes initiales ont été plutôt encourageantes, avec un joli but (bon service de Ravet pour un Khelifi plutôt en verve), une envie bien perceptible d’aller vers l’avant, la possibilité même de prendre un avantage plus net (grosse occasion pour Mevlja à la 38e), une bonne impression générale malgré l’égalisation de Salah. C’est ce qui s’est passé après l’expulsion de Sio qui fait problème, alors que l’organisation voulue par Murat Yakin (absence d’ailiers véritables), de même que la présence de joueurs à court de compétition (Serey Die, Elneny), semblaient plomber le rendement des Rhénans. Lesquels, soi dit en passant, n’avaient même pas leurs supporters habituels. Une banderole expliquait en effet que le prix des places pour les visiteurs (passé de 21 à 29 francs en deux saisons), parqués dans leur zone grillagée, loin dans le virage, et malgré le toit récemment posé, ne valait plus le déplacement.
Bref, le LS n’est jamais parvenu à se lâcher alors que les circonstances s’y prêtaient. «Bâle était moins fringant. Il y avait mieux à faire», admettait Guillaume Katz. Dans les dernières minutes, alors que le LS tentait de recoller au score, l’ombre de Feindouno a plané sur le stade. Hélas, il n’était pas disponible, malgré ce qu’il espérait samedi encore dans les colonnes de 24 heures. Pis, il risque de ne plus l’être avant longtemps. En délicatesse avec un mollet, le Guinéen devra en effet suivre un traitement. Verdict médical: trois mois d’arrêt. Autrement dit, il n’est pas sûr du tout qu’on revoie Feindouno sous le maillot lausannois. Une tuile qui ne faisait que raviver l’inquiétude…
LS - Bâle 1-2 (1-1)La Pontaise.4950 spectateurs. Arbitre:M. Erlachner.Buts:14e Khelifi 1-0. 39e Fickentscher (csc) 1-1. 60e Ajeti 1-2.LS:Fickentscher; Chakhsi, Katz, De Pierro, Meoli (78e Dessarzin); Mevlja (68e Kadusi), Ekeng; Ravet, Khelifi, Facchinetti (56e Avanzini); Coly.Bâle:Sommer; Voser, Ajeti, Ivanov, Safari; Frei; Salah (85e Sauro), Serey Die (74e Taulent Xhaka), Delgado (63e Stocker); Eineny; Sio.Notes:le LS sans Banana (suspendu), Feindouno, Gabri, Sonnerat, Tafer ni Zambrella (blessés), Bâle sans Diaz, Schär (blessés) ni Streller (ménagé). Expulsion:50e Sio (voie de fait). Avertissements:50e Katz. 64e Ajeti. 92e De Pierro. 93e Chakhsi. 93e Safari.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2013/10/ls-sourd-renonce-victoire/
http://www.lematin.ch/sports/football/roussey-footballeur-c-metier/story/21730432
http://www.lematin.ch/sports/football/roussey-footballeur-c-metier/story/21730432
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.cartonrouge.ch/actualite/desesperant/
PatoCojo- Date d'inscription : 21/02/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lausanne-sport.ch/detailnews.php?id=618
plik- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
aaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhh ben voilà. Enfin un peu de crédibilité et de bon sens. Il n'y avait aucune raison de ne pas être aussi entendu au vu de la réduction des sanctions contre d'autres joueurs !plik a écrit:http://www.lausanne-sport.ch/detailnews.php?id=618
Donc chapeau MM les dirigeants d'avoir été au front. A mon sens, un bon exemple à suivre. J'espère que la ligue n'a pas fait ce geste pour "calmer un peu les romands" mais qu'elle commence à s'enquérir de traiter tous les clubs sur un pied d'égalité commun. Ce qui est encore loin d'être le cas.
M'enfin, sur ce coup, ne faisons pas la fine bouche.
Scoopex- Date d'inscription : 31/08/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
A Muri, le LS a défendu avec succès la cause de Banana
Entendu au siège de la SFL, le club a obtenu une réduction de peine pour son joueur. Qui pourra être aligné dès dimanche
Football
D’abord la colère, légitime, et puis l’envie de se battre contre une décision qui, aujourd’hui encore, reste tout à fait incompréhensible. Expulsé le 23 septembre pour une prétendue voie de fait à l’endroit du Zurichois Nef, Yaya Banana s’était vu infliger une suspension de quatre matches. Discutable, la décision l’était d’autant plus que les images de la scène incriminée ne trahissaient ni un geste ni une intention nette et précise. D’où le courroux du président du LS, Alain Joseph, et de tous au sein du club.
Débouté une première fois, l’autorité de recours confirmant la sanction, le LS a donc choisi de pousser plus loin la contestation. Convoqués hier à Muri, en troisième instance, trois hommes sont allés défendre leur point de vue: le président Alain Joseph, le joueur lui-même, ainsi que l’avocat du club. «Nous y allons calmement, dans l’idée de faire admettre qu’il ne s’agissait pas d’une voie de fait, expliquait Alain Joseph avant la séance. En relevant aussi les inégalités de traitement constatées ces derniers temps en Super League. »
Allusion à trois cas particuliers: celui de Stocker (Bâle), qui avait écopé de deux matches de suspension après avoir littéralement étranglé Chakhsi (LS); celui de Sio (Bâle), avec une sanction de trois matches pour s’être méchamment essuyé les crampons sur la jambe de Katz (cuisse); ou encore celui de Hajrovic (Grasshopper), avec une peine de quatre matches, réduite à trois matches, pour un authentique coup de boule sur Besle (Saint-Gall). Autrement dit largement de quoi douter de l’honnêteté – ou de la compétence – des décisionnaires en la matière.
«Nous avons obtenu ce pourquoi nous avons effectué le voyage», expliquait Alain Joseph hier en fin de journée, en quittant Muri soulagé. Autrement dit une réduction de peine de quatre à deux matches, lesquels ont d’ores et déjà été purgés (face à Sion et Bâle). Le LS pourra donc compter dès dimanche, sur la pelouse de Grasshopper, sur le concours de son défenseur central. Une bonne nouvelle pour le coach, le club, et bien sûr Banana qui, dans le jeu, avait laissé une très bonne impression pour ses débuts sous le maillot lausannois.
www.24heures.ch/
Entendu au siège de la SFL, le club a obtenu une réduction de peine pour son joueur. Qui pourra être aligné dès dimanche
Football
D’abord la colère, légitime, et puis l’envie de se battre contre une décision qui, aujourd’hui encore, reste tout à fait incompréhensible. Expulsé le 23 septembre pour une prétendue voie de fait à l’endroit du Zurichois Nef, Yaya Banana s’était vu infliger une suspension de quatre matches. Discutable, la décision l’était d’autant plus que les images de la scène incriminée ne trahissaient ni un geste ni une intention nette et précise. D’où le courroux du président du LS, Alain Joseph, et de tous au sein du club.
Débouté une première fois, l’autorité de recours confirmant la sanction, le LS a donc choisi de pousser plus loin la contestation. Convoqués hier à Muri, en troisième instance, trois hommes sont allés défendre leur point de vue: le président Alain Joseph, le joueur lui-même, ainsi que l’avocat du club. «Nous y allons calmement, dans l’idée de faire admettre qu’il ne s’agissait pas d’une voie de fait, expliquait Alain Joseph avant la séance. En relevant aussi les inégalités de traitement constatées ces derniers temps en Super League. »
Allusion à trois cas particuliers: celui de Stocker (Bâle), qui avait écopé de deux matches de suspension après avoir littéralement étranglé Chakhsi (LS); celui de Sio (Bâle), avec une sanction de trois matches pour s’être méchamment essuyé les crampons sur la jambe de Katz (cuisse); ou encore celui de Hajrovic (Grasshopper), avec une peine de quatre matches, réduite à trois matches, pour un authentique coup de boule sur Besle (Saint-Gall). Autrement dit largement de quoi douter de l’honnêteté – ou de la compétence – des décisionnaires en la matière.
«Nous avons obtenu ce pourquoi nous avons effectué le voyage», expliquait Alain Joseph hier en fin de journée, en quittant Muri soulagé. Autrement dit une réduction de peine de quatre à deux matches, lesquels ont d’ores et déjà été purgés (face à Sion et Bâle). Le LS pourra donc compter dès dimanche, sur la pelouse de Grasshopper, sur le concours de son défenseur central. Une bonne nouvelle pour le coach, le club, et bien sûr Banana qui, dans le jeu, avait laissé une très bonne impression pour ses débuts sous le maillot lausannois.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/laurent-rousseydes-attitudes-individuelles-corriger/story/28800990
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L'article sur les orimes de hier.... Assez desolant d'en arriver la...
Nouveau système de primes pour les joueurs du LS
L’aspect économique fait partie des motivations d’un joueur pro. Les dirigeants ont donc revu leur façon de faire. L’occasion aussi de repenser certains objectifs
Football
Le LS n’en finit pas de se relancer. Ou du moins d’essayer… La trêve internationale a permis de récupérer certains blessés, surtout dans le secteur offensif (Tafer, Coly), de remettre Banana dans le circuit, grâce à la réduction de peine – suspension ramenée de quatre à deux matches – obtenue mercredi à Muri(voir 24heures d’hier), et de se refaire un moral avant de se rendre à Zurich, dimanche, pour affronter Grasshopper.
En coulisses, Alain Joseph (président) et Jean-François Collet ne sont pas restés inactifs. Ils ont ainsi concocté un nouveau système de primes pour les joueurs, et cela même s’ils ne partageaient pas les mêmes idées sur la question financière. «Pour tout dire, cette question de nouvelles primes était contraire à ce que j’ose espérer d’un joueur, explique Alain Joseph. Je n’arrive pas à imaginer qu’une prime promise puisse faire qu’un joueur s’engage davantage. Cela dit, j’ai suivi le conseil de mon pote et partenaire du LS, qui estime, lui, qu’il faut mettre toutes les chances de notre côté afin de ne pas avoir le moindre regret. »
Une prime spéciale avait déjà été prévue à Genève (match contre Servette, en Coupe de Suisse), puis à Aarau, deux rencontres d’ailleurs gagnées. En revanche, l’effet «carotte économique» n’avait pas fonctionné contre Bâle. «Notre modèle prévoit un fractionnement, avec une somme pour certains matches que nous choisirons, une autre à Noël, selon un objectif interne que nous nous sommes fixé avec les joueurs, et enfin une autre somme si nous nous maintenons… ou plutôt au moment où nous aurons assuré le maintien en Super League. »
Hier matin, sous un soleil généreux, près d’une centaine de jeunes de 6 à 14 ans – participants des stages d’automne du LS Academy Camps – sont venus suivre une partie de l’entraînement. L’occasion d’improviser une séance d’autographes avant de replonger dans le travail. Désormais, le LS doit grappiller des points quel que soit l’adversaire. A commencer par dimanche, au Letzigrund, face à GC.
www.24heures.ch/
Nouveau système de primes pour les joueurs du LS
L’aspect économique fait partie des motivations d’un joueur pro. Les dirigeants ont donc revu leur façon de faire. L’occasion aussi de repenser certains objectifs
Football
Le LS n’en finit pas de se relancer. Ou du moins d’essayer… La trêve internationale a permis de récupérer certains blessés, surtout dans le secteur offensif (Tafer, Coly), de remettre Banana dans le circuit, grâce à la réduction de peine – suspension ramenée de quatre à deux matches – obtenue mercredi à Muri(voir 24heures d’hier), et de se refaire un moral avant de se rendre à Zurich, dimanche, pour affronter Grasshopper.
En coulisses, Alain Joseph (président) et Jean-François Collet ne sont pas restés inactifs. Ils ont ainsi concocté un nouveau système de primes pour les joueurs, et cela même s’ils ne partageaient pas les mêmes idées sur la question financière. «Pour tout dire, cette question de nouvelles primes était contraire à ce que j’ose espérer d’un joueur, explique Alain Joseph. Je n’arrive pas à imaginer qu’une prime promise puisse faire qu’un joueur s’engage davantage. Cela dit, j’ai suivi le conseil de mon pote et partenaire du LS, qui estime, lui, qu’il faut mettre toutes les chances de notre côté afin de ne pas avoir le moindre regret. »
Une prime spéciale avait déjà été prévue à Genève (match contre Servette, en Coupe de Suisse), puis à Aarau, deux rencontres d’ailleurs gagnées. En revanche, l’effet «carotte économique» n’avait pas fonctionné contre Bâle. «Notre modèle prévoit un fractionnement, avec une somme pour certains matches que nous choisirons, une autre à Noël, selon un objectif interne que nous nous sommes fixé avec les joueurs, et enfin une autre somme si nous nous maintenons… ou plutôt au moment où nous aurons assuré le maintien en Super League. »
Hier matin, sous un soleil généreux, près d’une centaine de jeunes de 6 à 14 ans – participants des stages d’automne du LS Academy Camps – sont venus suivre une partie de l’entraînement. L’occasion d’improviser une séance d’autographes avant de replonger dans le travail. Désormais, le LS doit grappiller des points quel que soit l’adversaire. A commencer par dimanche, au Letzigrund, face à GC.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Banana nouveau patron de la défense
«A tout moment on peut recréer quelque chose. C’est bien là tout le charme du football», avance Laurent Roussey, l’entraîneur du LS. La pause de quinze jours a sans doute fait du bien au LS. Si elle n’a pas permis de récupérer l’ensemble des joueurs – on en est même assez loin –, elle doit permettre d’envisager la suite avec un peu d’optimisme. «Il s’agit d’enclencher une dynamique positive, de prendre un ou plusieurs points à chaque match. Le trou qui nous sépare du 9e peut être comblé en quelques semaines. Il ne tient qu’à nous d’y parvenir. » Concrètement, la meilleure nouvelle est bien entendu la disponibilité de Banana. Avec lui sur le terrain – à Genève en Coupe, à Aarau, puis face au FCZ avant l’expulsion qui provoqua le mauvais feuilleton que l’on sait –, le LS n’a jamais été perdant. Le Camerounais doit devenir le nouveau patron de la défense. C’est en tout cas en ces termes que Roussey le perçoit. Quant au reste de l’effectif, il enregistre le retour de Tafer, avec un secteur offensif quasi complet. En revanche, Gabri, De Pierro, Sonnerat et Zambrella pointent toujours à l’infirmerie. Les deux derniers devraient être présents la semaine prochaine.
Hier, avant d’aller sur le terrain, l’équipe s’est retrouvée devant la vidéo. «On prend beaucoup de buts alors que le bloc défensif est en place, note le coach. C’est donc surtout un problème d’attitude, de concentration ou de communication, sur les balles arrêtées par exemple. » Des progrès sont donc attendus. A vérifier dimanche au Letzigrund.
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«Je n’ai pas encore été assez décisif», admet Fickentscher
Le gardien du LS évoque sa nouvelle condition de titulaire avant le match de dimanche, à Zurich, contre GC
Cet été, il est arrivé au LS avec beaucoup d’envie et d’ambition. A 25 ans, Kevin Fickentscher quittait enfin le banc des remplaçants – à Sion pendant quatre ans – pour prendre la place de titulaire que Laurent Roussey lui proposait. Après trois mois, l’impression est plutôt mitigée. Lausanne est en difficulté et le gardien n’a pas encore réalisé le genre d’arrêts qui font gagner des points à l’équipe. Il le sait et ne cherche pas d’excuse. «Kevin ne se laisse pas envahir par le doute», souligne l’entraîneur. Le poste de gardien est particulier et les circonstances ne facilitent pas sa tâche. Fickent-scher a donc choisi le moyen le plus sûr pour aller chercher un peu de ciel bleu. Il bosse, jour après jour et sans trop se poser de questions, convaincu que la roue tournera.
La pause de quinze jours vous a sans doute permis de rechar-ger les batteries. Et d’oublier un peu le classement…
Elle tombait bien, c’est vrai. Cela dit, nous ne devons pas faire une fixation sur le classement, mais nous occuper en priorité de notre jeu, de nos performances. Bien sûr, le classement traduit la réalité du moment; et il n’est pas agréable à regarder lorsqu’on est un joueur du LS. Mais la saison est encore longue.
La dernière impression avant la pause était plutôt contrastée, avec ce premier succès, à Aarau, suivi d’un match contre Bâle dont on pouvait espérer mieux…
C’est juste. Aarau fut un gros soulagement. Cette victoire nous a redonné du moral et de la confiance. Bâle fut un match rageant. On devait sortir de cette rencontre avec au moins un point, voire les trois. Si on regarde le contenu de cette rencontre, on peut vraiment se mordre les doigts. Mais gardons le positif, comme le fait d’avoir marqué en premier ou la confirmation qu’on peut rivaliser avec toutes les équipes.
On a tout de même le sentiment d’assister à une interminable mise en route…
Nous n’avons jamais pu aligner deux fois de suite la même équipe. Il faut chaque fois créer de nouveaux automatismes, trouver de nouveaux repères. C’est loin d’être idéal.
Comment jugez-vous votre performance personnelle depuis fin juillet?
Venir ici comme titulaire représentait pour moi une chance incroyable. Je voulais à tout prix rendre cette confiance au club. Et je me suis mis beaucoup de pression. Je crois que j’ai bien commencé la saison, avant de connaître une période plus difficile. J’ai alors essayé de moins lire les journaux et d’oublier un peu ce qu’on pouvait dire sur nous, de me vider la tête. Globalement, je peux apporter beaucoup plus à l’équipe. Cela passe par le travail au quotidien. Dans ma position, l’important est de réussir une belle saison et, surtout, de rattraper ce début de championnat raté.
On a l’habitude de dire qu’un bon gardien assure des points à son équipe. Ce n’est pas encore votre cas…
Effectivement, je n’ai pas atteint cet objectif. Je n’ai pas encore été assez décisif. Je dois faire beaucoup mieux. C’est vrai que j’y pense.
Dans les 21 buts encaissés jusque-là (23 au total pour le LS, Antonio Signori ayant gardé les buts lors de la défaite 2-1 face à Zurich), y en a-t-il un qui vous froisse particulièrement?
Celui qui est venu du penalty que j’ai provoqué à Sion, où ma responsabilité est bien sûr clairement engagée. En Super League, une mauvaise décision se paie cash. Cela doit me servir de leçon.
Qu’avez-vous découvert en devenant titulaire à ce niveau?
Je savais qu’en changeant de statut il faudrait prendre un nouveau rythme, garder un niveau de forme au top. J’y travaille chaque jour.
Nous ne sommes qu’en octobre. Peu de monde pourtant voit le LS s’en sortir. Comment le vivez-vous de l’intérieur?
Aujourd’hui, personne ne mettrait un sous sur nous. Pour moi, cette situation est encore plus motivante. Je suis absolument persuadé que nous allons nous sauver. Et je crois pouvoir dire que cette envie est partagée par tout le monde dans l’équipe.
Le LS se déplace dimanche à Zurich pour affronter GC. Dans quel état d’esprit?
Avec l’idée de gagner, tout simplement. Nous ne devons craindre personne. Lausanne ne va pas à Zurich pour se cacher.
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«A tout moment on peut recréer quelque chose. C’est bien là tout le charme du football», avance Laurent Roussey, l’entraîneur du LS. La pause de quinze jours a sans doute fait du bien au LS. Si elle n’a pas permis de récupérer l’ensemble des joueurs – on en est même assez loin –, elle doit permettre d’envisager la suite avec un peu d’optimisme. «Il s’agit d’enclencher une dynamique positive, de prendre un ou plusieurs points à chaque match. Le trou qui nous sépare du 9e peut être comblé en quelques semaines. Il ne tient qu’à nous d’y parvenir. » Concrètement, la meilleure nouvelle est bien entendu la disponibilité de Banana. Avec lui sur le terrain – à Genève en Coupe, à Aarau, puis face au FCZ avant l’expulsion qui provoqua le mauvais feuilleton que l’on sait –, le LS n’a jamais été perdant. Le Camerounais doit devenir le nouveau patron de la défense. C’est en tout cas en ces termes que Roussey le perçoit. Quant au reste de l’effectif, il enregistre le retour de Tafer, avec un secteur offensif quasi complet. En revanche, Gabri, De Pierro, Sonnerat et Zambrella pointent toujours à l’infirmerie. Les deux derniers devraient être présents la semaine prochaine.
Hier, avant d’aller sur le terrain, l’équipe s’est retrouvée devant la vidéo. «On prend beaucoup de buts alors que le bloc défensif est en place, note le coach. C’est donc surtout un problème d’attitude, de concentration ou de communication, sur les balles arrêtées par exemple. » Des progrès sont donc attendus. A vérifier dimanche au Letzigrund.
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«Je n’ai pas encore été assez décisif», admet Fickentscher
Le gardien du LS évoque sa nouvelle condition de titulaire avant le match de dimanche, à Zurich, contre GC
Cet été, il est arrivé au LS avec beaucoup d’envie et d’ambition. A 25 ans, Kevin Fickentscher quittait enfin le banc des remplaçants – à Sion pendant quatre ans – pour prendre la place de titulaire que Laurent Roussey lui proposait. Après trois mois, l’impression est plutôt mitigée. Lausanne est en difficulté et le gardien n’a pas encore réalisé le genre d’arrêts qui font gagner des points à l’équipe. Il le sait et ne cherche pas d’excuse. «Kevin ne se laisse pas envahir par le doute», souligne l’entraîneur. Le poste de gardien est particulier et les circonstances ne facilitent pas sa tâche. Fickent-scher a donc choisi le moyen le plus sûr pour aller chercher un peu de ciel bleu. Il bosse, jour après jour et sans trop se poser de questions, convaincu que la roue tournera.
La pause de quinze jours vous a sans doute permis de rechar-ger les batteries. Et d’oublier un peu le classement…
Elle tombait bien, c’est vrai. Cela dit, nous ne devons pas faire une fixation sur le classement, mais nous occuper en priorité de notre jeu, de nos performances. Bien sûr, le classement traduit la réalité du moment; et il n’est pas agréable à regarder lorsqu’on est un joueur du LS. Mais la saison est encore longue.
La dernière impression avant la pause était plutôt contrastée, avec ce premier succès, à Aarau, suivi d’un match contre Bâle dont on pouvait espérer mieux…
C’est juste. Aarau fut un gros soulagement. Cette victoire nous a redonné du moral et de la confiance. Bâle fut un match rageant. On devait sortir de cette rencontre avec au moins un point, voire les trois. Si on regarde le contenu de cette rencontre, on peut vraiment se mordre les doigts. Mais gardons le positif, comme le fait d’avoir marqué en premier ou la confirmation qu’on peut rivaliser avec toutes les équipes.
On a tout de même le sentiment d’assister à une interminable mise en route…
Nous n’avons jamais pu aligner deux fois de suite la même équipe. Il faut chaque fois créer de nouveaux automatismes, trouver de nouveaux repères. C’est loin d’être idéal.
Comment jugez-vous votre performance personnelle depuis fin juillet?
Venir ici comme titulaire représentait pour moi une chance incroyable. Je voulais à tout prix rendre cette confiance au club. Et je me suis mis beaucoup de pression. Je crois que j’ai bien commencé la saison, avant de connaître une période plus difficile. J’ai alors essayé de moins lire les journaux et d’oublier un peu ce qu’on pouvait dire sur nous, de me vider la tête. Globalement, je peux apporter beaucoup plus à l’équipe. Cela passe par le travail au quotidien. Dans ma position, l’important est de réussir une belle saison et, surtout, de rattraper ce début de championnat raté.
On a l’habitude de dire qu’un bon gardien assure des points à son équipe. Ce n’est pas encore votre cas…
Effectivement, je n’ai pas atteint cet objectif. Je n’ai pas encore été assez décisif. Je dois faire beaucoup mieux. C’est vrai que j’y pense.
Dans les 21 buts encaissés jusque-là (23 au total pour le LS, Antonio Signori ayant gardé les buts lors de la défaite 2-1 face à Zurich), y en a-t-il un qui vous froisse particulièrement?
Celui qui est venu du penalty que j’ai provoqué à Sion, où ma responsabilité est bien sûr clairement engagée. En Super League, une mauvaise décision se paie cash. Cela doit me servir de leçon.
Qu’avez-vous découvert en devenant titulaire à ce niveau?
Je savais qu’en changeant de statut il faudrait prendre un nouveau rythme, garder un niveau de forme au top. J’y travaille chaque jour.
Nous ne sommes qu’en octobre. Peu de monde pourtant voit le LS s’en sortir. Comment le vivez-vous de l’intérieur?
Aujourd’hui, personne ne mettrait un sous sur nous. Pour moi, cette situation est encore plus motivante. Je suis absolument persuadé que nous allons nous sauver. Et je crois pouvoir dire que cette envie est partagée par tout le monde dans l’équipe.
Le LS se déplace dimanche à Zurich pour affronter GC. Dans quel état d’esprit?
Avec l’idée de gagner, tout simplement. Nous ne devons craindre personne. Lausanne ne va pas à Zurich pour se cacher.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Penalty litigieux ou non, le LS s’est une fois encore fait avoir
Un coup de pouce de l’arbitre a permis à GC de renvoyer le visiteur à ses doutes
«J’aime bien parler de football quand ce qui se passe est juste et honnête. Mais, dans la mesure où j’ai une nouvelle fois l’impression de me faire avoir, je n’ai rien à dire. » Fâché, Laurent Roussey a fait face à ses obligations (la conférence de presse d’après-match), mais son analyse est restée succincte. Il est vrai que le débat s’est largement cristallisé sur l’action de la 54e minute, lorsque l’arbitre a sifflé un penalty en faveur de Grasshopper pour une intervention de Fickentscher sur Ben Khalifa. Une scène qui a non seulement suscité le courroux des Lausannois, mais qui a surtout fait pencher la balance en faveur des Zurichois.
«Pour moi, ce n’était pas penalty», assurait Fickentscher. La version de l’attaquant vaudois de GC était – évidemment est-on tenté d’écrire – différente: «Je laisse passer le ballon. Le rebond surprend peut-être le gardien. Et ensuite je me fais faucher. Sur le ralenti, on voit clairement que le gardien fait faute. » Plusieurs visionnements de la scène montrent d’abord que le ballon était perdu pour Ben Khalifa; ensuite que contact effectivement il y a, Fickentscher ne parvenant pas à freiner complètement son élan, ou alors Ben Khalifa venant habilement chercher la «rencontre», jolie pirouette à l’appui. Ce qui reviendrait à dire que, dans de telles circonstances, il suffit à l’attaquant – sans le moindre souci du ballon – d’aller chercher le contact physique pour obtenir cette sanction lourde. Ce qui dans le fond paraît assez injuste. Et revient à dire que M. Klossner, placé très loin de l’action, a cédé à une facilité qui ne fait sûrement pas honneur à la corporation des arbitres.
Voilà donc pour la scène centrale d’une rencontre que le LS a très mal entamée. Dans les dix premières minutes, les Sauterelles se sont ménagé pas moins de quatre possibilités de marquer, Ben Khalifa trouvant même le poteau des buts lausannois (10e). Puis la partie s’est équilibrée, mais le LS a longtemps éprouvé une peine folle à monter la balle de façon construite dans les trente derniers mètres. Lors des 45 minutes initiales, les visiteurs se sont ainsi créé une seule et unique possibilité, sur un enchaînement Coly-Ravet ponctué d’un bon tir que Bürki a repoussé des poings (20e).
Katz le plus incisif Banana associé à De Pierro en défense centrale, Katz a donc trouvé une place à mi-terrain, au côté d’Ekeng, alors que Kadusi était censé faire le lien avec Coly en pointe, Ravet et Khelifi ayant pour mission d’animer les côtés. Mais il a fallu attendre que les Lausannois soient menés 2-0 (superbe coup franc du Brésilien Caio) pour les voir plus entreprenants et un peu plus dangereux. Avec une question toutefois: est-il normal que les deux meilleures occasions (frappe lointaine sur la transversale, 70e; puis face-à-face perdu avec le gardien, 90e) soient alors le fait de Katz, un défenseur de métier?
Hier, ce Grasshopper-là – qui présentait officiellement son nouveau défenseur, l’ancien sédunois Dingsdag – semblait loin d’être inaccessible. Une remarque semblable à celle qu’on avait déjà formulée la semaine dernière, s’agissant du FC Bâle, ou encore quelques semaines plus tôt, au sujet de Zurich ou de Sion. Avec un point commun pour tous ces matches: ils ont tous été perdus. Aujourd’hui, le LS peut donc nourrir le sentiment d’être assez proche de tout le monde. Mais la réalité des chiffres est beaucoup plus crue. Alors que Lausanne concédait sa 10e défaite de l’exercice, Aarau passait un savon au FCZ. Désormais, c’est encore le FC Sion qui joue le rôle d’équipe à rattraper. Le foot romand de Super League affiche décidément une santé du tonnerre!
Trêve d’ironie, dans le grand vaisseau triste du Letzigrund, le LS n’a rien fait qui soit vraiment susceptible de rassurer ses quelques supporters. L’équipe et son coach donnent l’impression de retourner le problème dans tous les sens, sans parvenir à dégager de véritables solutions. On aimerait se tromper. Mais, en attendant d’autres éléments de réponse, c’est bel et bien l’inquiétude qui prédomine.
Grasshopper - Lausanne 2-0 (0-0)Letzigrund.4200 spectateurs.Arbitre:M. Klossner.Buts:55e Gashi (penalty) 1-0. 61e Caio 2-0.Grasshopper:Bürki; Bauer, Michael Lang, Grichting, Pavlovic (46e Vonlanthen); Salatic (84e Imran Bunjaku), Toko; Ngamukol (92e Gülen), Gashi, Caio; Ben Khalifa.Lausanne:Fickentscher; Chakhsi, Banana, De Pierro, Facchinetti; Katz, Ekeng (72e Mevlja); Ravet (83e Cuénoud), Kadusi (59e Tafer), Khelifi; Coly.Avertissements:60e Chakhsi. 82e Vonlanthen. 88e Cuénoud.Notes:GC sans Abrashi, Izet Hajrovic, Vilotic (suspendus) ni Dingsdag (pas qualifié). Lausanne sans Sonnerat, Gabri, Feindouno, Rolf Feltscher ni Castella (blessés). 46e Pavlovic sort sur blessure et est emmené à l’hôpital (soupçons de commotion cérébrale). 10e tir sur les montants de Ben Khalifa. 34e tête sur le poteau de Ben Khalifa. 70e tir sur la transversale de Katz.
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Un coup de pouce de l’arbitre a permis à GC de renvoyer le visiteur à ses doutes
«J’aime bien parler de football quand ce qui se passe est juste et honnête. Mais, dans la mesure où j’ai une nouvelle fois l’impression de me faire avoir, je n’ai rien à dire. » Fâché, Laurent Roussey a fait face à ses obligations (la conférence de presse d’après-match), mais son analyse est restée succincte. Il est vrai que le débat s’est largement cristallisé sur l’action de la 54e minute, lorsque l’arbitre a sifflé un penalty en faveur de Grasshopper pour une intervention de Fickentscher sur Ben Khalifa. Une scène qui a non seulement suscité le courroux des Lausannois, mais qui a surtout fait pencher la balance en faveur des Zurichois.
«Pour moi, ce n’était pas penalty», assurait Fickentscher. La version de l’attaquant vaudois de GC était – évidemment est-on tenté d’écrire – différente: «Je laisse passer le ballon. Le rebond surprend peut-être le gardien. Et ensuite je me fais faucher. Sur le ralenti, on voit clairement que le gardien fait faute. » Plusieurs visionnements de la scène montrent d’abord que le ballon était perdu pour Ben Khalifa; ensuite que contact effectivement il y a, Fickentscher ne parvenant pas à freiner complètement son élan, ou alors Ben Khalifa venant habilement chercher la «rencontre», jolie pirouette à l’appui. Ce qui reviendrait à dire que, dans de telles circonstances, il suffit à l’attaquant – sans le moindre souci du ballon – d’aller chercher le contact physique pour obtenir cette sanction lourde. Ce qui dans le fond paraît assez injuste. Et revient à dire que M. Klossner, placé très loin de l’action, a cédé à une facilité qui ne fait sûrement pas honneur à la corporation des arbitres.
Voilà donc pour la scène centrale d’une rencontre que le LS a très mal entamée. Dans les dix premières minutes, les Sauterelles se sont ménagé pas moins de quatre possibilités de marquer, Ben Khalifa trouvant même le poteau des buts lausannois (10e). Puis la partie s’est équilibrée, mais le LS a longtemps éprouvé une peine folle à monter la balle de façon construite dans les trente derniers mètres. Lors des 45 minutes initiales, les visiteurs se sont ainsi créé une seule et unique possibilité, sur un enchaînement Coly-Ravet ponctué d’un bon tir que Bürki a repoussé des poings (20e).
Katz le plus incisif Banana associé à De Pierro en défense centrale, Katz a donc trouvé une place à mi-terrain, au côté d’Ekeng, alors que Kadusi était censé faire le lien avec Coly en pointe, Ravet et Khelifi ayant pour mission d’animer les côtés. Mais il a fallu attendre que les Lausannois soient menés 2-0 (superbe coup franc du Brésilien Caio) pour les voir plus entreprenants et un peu plus dangereux. Avec une question toutefois: est-il normal que les deux meilleures occasions (frappe lointaine sur la transversale, 70e; puis face-à-face perdu avec le gardien, 90e) soient alors le fait de Katz, un défenseur de métier?
Hier, ce Grasshopper-là – qui présentait officiellement son nouveau défenseur, l’ancien sédunois Dingsdag – semblait loin d’être inaccessible. Une remarque semblable à celle qu’on avait déjà formulée la semaine dernière, s’agissant du FC Bâle, ou encore quelques semaines plus tôt, au sujet de Zurich ou de Sion. Avec un point commun pour tous ces matches: ils ont tous été perdus. Aujourd’hui, le LS peut donc nourrir le sentiment d’être assez proche de tout le monde. Mais la réalité des chiffres est beaucoup plus crue. Alors que Lausanne concédait sa 10e défaite de l’exercice, Aarau passait un savon au FCZ. Désormais, c’est encore le FC Sion qui joue le rôle d’équipe à rattraper. Le foot romand de Super League affiche décidément une santé du tonnerre!
Trêve d’ironie, dans le grand vaisseau triste du Letzigrund, le LS n’a rien fait qui soit vraiment susceptible de rassurer ses quelques supporters. L’équipe et son coach donnent l’impression de retourner le problème dans tous les sens, sans parvenir à dégager de véritables solutions. On aimerait se tromper. Mais, en attendant d’autres éléments de réponse, c’est bel et bien l’inquiétude qui prédomine.
Grasshopper - Lausanne 2-0 (0-0)Letzigrund.4200 spectateurs.Arbitre:M. Klossner.Buts:55e Gashi (penalty) 1-0. 61e Caio 2-0.Grasshopper:Bürki; Bauer, Michael Lang, Grichting, Pavlovic (46e Vonlanthen); Salatic (84e Imran Bunjaku), Toko; Ngamukol (92e Gülen), Gashi, Caio; Ben Khalifa.Lausanne:Fickentscher; Chakhsi, Banana, De Pierro, Facchinetti; Katz, Ekeng (72e Mevlja); Ravet (83e Cuénoud), Kadusi (59e Tafer), Khelifi; Coly.Avertissements:60e Chakhsi. 82e Vonlanthen. 88e Cuénoud.Notes:GC sans Abrashi, Izet Hajrovic, Vilotic (suspendus) ni Dingsdag (pas qualifié). Lausanne sans Sonnerat, Gabri, Feindouno, Rolf Feltscher ni Castella (blessés). 46e Pavlovic sort sur blessure et est emmené à l’hôpital (soupçons de commotion cérébrale). 10e tir sur les montants de Ben Khalifa. 34e tête sur le poteau de Ben Khalifa. 70e tir sur la transversale de Katz.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.cartonrouge.ch/actualite/exclusivite-laurent-roussey-officiellement-licencie-du-lausanne-sport/
PatoCojo- Date d'inscription : 21/02/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Le LS doit retrouver son unité», affirme Comisetti
L’ex-international assure l’intérim de Laurent Roussey, qui quitte la Pontaise pour Tourbillon
La nuit, dit-on, porte conseil. Alain Joseph a fait sien cet adage. Et, hier matin, le président du LS a décidé de résilier le contrat de Laurent Roussey, en accord avec l’intéressé. Arrivé à la Pontaise à l’été 2012, le technicien français, dans un jeu des chaises musicales dont le foot a le secret, remplace Michel Decastel remercié par Christian Constantin. Roussey enfile le costume d’entraîneur du FC Sion dès aujourd’hui.
«Christian Constantin m’a appelé dimanche soir sur la route du retour (ndlr: le LS s’est incliné 2-0 contre GC à Zurich). On a évoqué la situation de nos clubs respectifs, de l’avenir. Il m’a dit son intérêt pour Laurent, explique Alain Joseph. Après une nuit de sommeil et de réflexions, Roussey et moi sommes arrivés à la même conclusion: il fallait cesser notre collaboration. La priorité c’est le club et il n’y avait pas d’autre solution que de couper le cordon, de passer à autre chose pour sauver ce qui peut l’être. Impossible de faire autrement. Ce n’était plus jouable, assure notre interlocuteur. On est déjà à 12 matches, mais on n’est aussi qu’à 12 matches. »
Alain Joseph a pourtant longtemps maintenu sa confiance à Roussey. «Je n’ai pas pris cette décision de gaieté de cœur. Dans le foot comme dans la vie, on a plus ou moins longtemps sa chance, là ça a été plus. Mais les résultats ne sont pas là. Le travail n’a pas payé. Parfois ça arrive. Je ne peux pas expliquer pourquoi. Il fallait en tirer les conséquences. » Avec 4 points, le LS est lanterne rouge de Super League. Le contrat de Sébastien Fontbonne, l’assistant de Roussey, a aussi été résilié. «J’ai des regrets, mais je sais qu’à Tourbillon Laurent trouvera un job à sa mesure. »
L’histoire se répète L’ancien Stéphanois a déjà dirigé Sion entre février 2011 et avril 2012. Il a paraphé un contrat avec le club valaisan – avant-dernier avec 11 points – jusqu’à la fin de la saison. A moins que l’ineffable Constantin n’actionne à nouveau le couperet d’ici là… En avril 2012, suite à une demi-finale de Coupe perdue devant Lucerne, Roussey avait rendu son tablier après avoir essuyé des critiques de l’omnipotent Constantin.
Qui succédera à Laurent Roussey? «On ne va pas se précipiter. On va se donner un peu de temps, évacuer la charge émotionnelle qui est la nôtre. Les derniers temps n’ont pas été de tout repos, concède Alain Joseph. Il s’agit de sauver le club et tout ce qui a été construit, patiemment. » Pour ce faire, l’homme fort du LS a choisi une solution interne et a jeté son dévolu sur Alexandre Comisetti, en charge depuis trois ans de l’équipe des M21, pour assurer l’intérim. «On s’offre ainsi le temps de souffler et de faire le bon choix. On a un délai de 20 jours. Alexandre ne possède pas le diplôme requis pour diriger une équipe de Super League et ne peut donc pas s’inscrire dans le long terme. Mais il connaît bien la maison. Et comme il est employé par un de nos sponsors principaux(la BCV) et qu’il est en vacances cette semaine, les choses s’en trouvent facilitées. »
Un regard externe L’ex-international et joueur du LS (40 ans), consultant apprécié à la RTS, est prêt à relever le challenge. «Dans cette situation particulière, les dirigeants ont pensé que je pouvais amener quelque chose. Je suis déjà présent physiquement à la Pontaise de par ma fonction à la tête les M21, j’ai vu la plupart des matches de la première, mais j’ai malgré tout un regard externe. Je connais les qualités des joueurs mais je n’ai fait que croiser ceux-ci. Le LS doit retrouver son unité, qui s’est perdue au fil du temps à cause du manque de résultats. Certaines choses me sautent aux yeux. Mais je ne vais pas m’épancher avant de discuter avec le groupe dont l’alchimie et l’équilibre sont, par définition, toujours délicats. Parallèlement, je demanderai aux joueurs de réfléchir de leur côté. Mais pas trop. Le foot est un jeu simple qu’il convient de ne pas compliquer inutilement. D’autant que deux échéances nous attendent à domicile, dont la première ce samedi contre Lucerne. »
Le foot se conjugue toujours avec la notion d’urgence et l’impératif de rendement. Licencié pour la troisième fois par Constantin, Michel Decastel le sait mieux que quiconque. Comme «Boubou» Richard autrefois, le Neuchâtelois va rentrer dans le rang et s’occuper de la formation à Tourbillon.
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L’ex-international assure l’intérim de Laurent Roussey, qui quitte la Pontaise pour Tourbillon
La nuit, dit-on, porte conseil. Alain Joseph a fait sien cet adage. Et, hier matin, le président du LS a décidé de résilier le contrat de Laurent Roussey, en accord avec l’intéressé. Arrivé à la Pontaise à l’été 2012, le technicien français, dans un jeu des chaises musicales dont le foot a le secret, remplace Michel Decastel remercié par Christian Constantin. Roussey enfile le costume d’entraîneur du FC Sion dès aujourd’hui.
«Christian Constantin m’a appelé dimanche soir sur la route du retour (ndlr: le LS s’est incliné 2-0 contre GC à Zurich). On a évoqué la situation de nos clubs respectifs, de l’avenir. Il m’a dit son intérêt pour Laurent, explique Alain Joseph. Après une nuit de sommeil et de réflexions, Roussey et moi sommes arrivés à la même conclusion: il fallait cesser notre collaboration. La priorité c’est le club et il n’y avait pas d’autre solution que de couper le cordon, de passer à autre chose pour sauver ce qui peut l’être. Impossible de faire autrement. Ce n’était plus jouable, assure notre interlocuteur. On est déjà à 12 matches, mais on n’est aussi qu’à 12 matches. »
Alain Joseph a pourtant longtemps maintenu sa confiance à Roussey. «Je n’ai pas pris cette décision de gaieté de cœur. Dans le foot comme dans la vie, on a plus ou moins longtemps sa chance, là ça a été plus. Mais les résultats ne sont pas là. Le travail n’a pas payé. Parfois ça arrive. Je ne peux pas expliquer pourquoi. Il fallait en tirer les conséquences. » Avec 4 points, le LS est lanterne rouge de Super League. Le contrat de Sébastien Fontbonne, l’assistant de Roussey, a aussi été résilié. «J’ai des regrets, mais je sais qu’à Tourbillon Laurent trouvera un job à sa mesure. »
L’histoire se répète L’ancien Stéphanois a déjà dirigé Sion entre février 2011 et avril 2012. Il a paraphé un contrat avec le club valaisan – avant-dernier avec 11 points – jusqu’à la fin de la saison. A moins que l’ineffable Constantin n’actionne à nouveau le couperet d’ici là… En avril 2012, suite à une demi-finale de Coupe perdue devant Lucerne, Roussey avait rendu son tablier après avoir essuyé des critiques de l’omnipotent Constantin.
Qui succédera à Laurent Roussey? «On ne va pas se précipiter. On va se donner un peu de temps, évacuer la charge émotionnelle qui est la nôtre. Les derniers temps n’ont pas été de tout repos, concède Alain Joseph. Il s’agit de sauver le club et tout ce qui a été construit, patiemment. » Pour ce faire, l’homme fort du LS a choisi une solution interne et a jeté son dévolu sur Alexandre Comisetti, en charge depuis trois ans de l’équipe des M21, pour assurer l’intérim. «On s’offre ainsi le temps de souffler et de faire le bon choix. On a un délai de 20 jours. Alexandre ne possède pas le diplôme requis pour diriger une équipe de Super League et ne peut donc pas s’inscrire dans le long terme. Mais il connaît bien la maison. Et comme il est employé par un de nos sponsors principaux(la BCV) et qu’il est en vacances cette semaine, les choses s’en trouvent facilitées. »
Un regard externe L’ex-international et joueur du LS (40 ans), consultant apprécié à la RTS, est prêt à relever le challenge. «Dans cette situation particulière, les dirigeants ont pensé que je pouvais amener quelque chose. Je suis déjà présent physiquement à la Pontaise de par ma fonction à la tête les M21, j’ai vu la plupart des matches de la première, mais j’ai malgré tout un regard externe. Je connais les qualités des joueurs mais je n’ai fait que croiser ceux-ci. Le LS doit retrouver son unité, qui s’est perdue au fil du temps à cause du manque de résultats. Certaines choses me sautent aux yeux. Mais je ne vais pas m’épancher avant de discuter avec le groupe dont l’alchimie et l’équilibre sont, par définition, toujours délicats. Parallèlement, je demanderai aux joueurs de réfléchir de leur côté. Mais pas trop. Le foot est un jeu simple qu’il convient de ne pas compliquer inutilement. D’autant que deux échéances nous attendent à domicile, dont la première ce samedi contre Lucerne. »
Le foot se conjugue toujours avec la notion d’urgence et l’impératif de rendement. Licencié pour la troisième fois par Constantin, Michel Decastel le sait mieux que quiconque. Comme «Boubou» Richard autrefois, le Neuchâtelois va rentrer dans le rang et s’occuper de la formation à Tourbillon.
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/comisetti-important-cest-savoir-rester-simple/story/26864871
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«Si on n’est pas capables de se bouger maintenant…» réagit Katz
Alexandre Comisetti a dirigé hier le premier entraînement de sa «pige» sur le banc du Lausanne-Sport
La pelouse du terrain d’entraînement de la première équipe a été fraîchement tondue. Même la météo s’était faite belle pour la prise de contact entre Alexandre Comisetti – entraîneurad interim du LS depuis hier – et ses joueurs.
Cette première était placée sous le signe du plaisir, aussi bien pour l’ex-attaquant du club, qui travaille maintenant à la Banque Cantonale Vaudoise, que pour son président, Alain Joseph.
Le président dans la salle Hier après-midi, donc, sur le coup de 15 h 30, le consultant de la RTS s’est adressé pour la première fois aux footballeurs de la première garniture, lui qui a l’habitude d’avoir les M21 lausannois en face de lui. Une prise de contact qui s’est effectuée en présence du président Alain Joseph, qui a éteint son téléphone portable le temps du premier discours. «J’ai demandé à Alex s’il acceptait que j’assiste à cette séance. Je sais que parler c’est son fort, qu’il maîtrise parfaitement ce domaine. Il m’a répondu par la positive, ce qui montre qu’il est en confiance. » Et ce qui permet surtout de donner une image d’unification aux joueurs.
Au chapitre des nouvelles, rien de frais, même si le président a passé le plus clair de la séance extérieure l’oreille droite collée à son portable. «C’était ma femme. Nous avons été cambriolés hier. Vraiment pas une journée de tout repos. Elle gérait les contacts avec la police alors que je répondais aux questions des journalistes(rires). Aujourd’hui, j’ai surtout envie de prendre du plaisir à travailler avec Alex. De partager des matches et j’espère des victoires avec lui. J’ai trouvé les joueurs réceptifs. C’est positif. »
Principes de base Cette impression était confirmée par le capitaine Guillaume Katz, au sortir de la séance vidéo qui a suivi le speech de son nouveau coach. «La prise de contact s’est très bien passée. Son discours était calme et posé. A nous, désormais, de prendre nos responsabilités. Si on n’est pas capables de se bouger maintenant… on ne le sera jamais. » Et de faire suivre la parole par les gestes en entamant un petit trot en direction du terrain.
C’est au centre du groupe qu’un Alexandre Comisetti un peu tendu, et surtout très concentré, a passé le plus clair de son temps sur la pelouse. «Je connais ces joueurs hors vestiaire. A moi de savoir m’y immiscer. Sans prétention, j’étais la personne idéale pour cet intérim, puisque j’ai déjà beaucoup observé cette équipe. Je me suis fait mon point de vue et je l’ai partagé avec le groupe. Je ne suis ni un dictateur ni l’inventeur du football. Mais il y a certains principes simples, des notions de base que l’on a tendance à oublier quand la dynamique baisse. A moi de les leur rappeler. Quatre jours, c’est à la fois très peu et beaucoup pour préparer la venue de Lucerne(ndlr: ce samedi, dès 19 h 45). On va voir ce que l’on arrive à corriger. »
Le nouvel homme fort de la Pontaise a d’ailleurs logiquement puisé quelques arguments dans son expérience professionnelle au marketing à la BCV. «Le milieu du football, je le connais par cœur. J’ai su m’en distancer depuis six ans et j’ai appris énormément de choses en dehors. Des choses qu’aujourd’hui je peux appliquer concrètement dans ce genre de situation. Mais, au final, ce sont toujours les joueurs qui vont à la bataille. »
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Après avoir quitté le LS, Roussey veut «finir le boulot» à Sion
Le Français a pris pour première mesure, hier, de réintégrer le Nord-Vaudois Arnaud Bühler
Football
Laurent Roussey avait quitté frustré le FC Sion au printemps 2012. Il entend donc terminer ce qu’il avait entamé en Valais. L’entraîneur français a reconnu, hier au lendemain de sa nomination à la tête du club valaisan, que la saison serait compliquée. Sans exclure toutefois la possibilité de conquérir une 13e Coupe de Suisse.
Première mesure marquante de Roussey, la réintégration de celui qui a été un de ses piliers lors de son précédent passage à Tourbillon: Arnaud Bühler, le Baulméran, cantonné jusque-là aux M21 sédunois. Comme s’il n’était jamais parti, le Français a dirigé sa première séance d’entraînement en matinée. «Lorsque Christian Constantin m’a contacté lundi matin, explique-t-il, je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter son offre car c’est un club ambitieux et que j’apprécie. » Selon lui, «la direction du LS était au courant et avait donné son accord».
Laurent Roussey semble heureux de l’opportunité qui lui est ainsi offerte de «finir le boulot» qu’il avait entrepris en Valais. «Nous nous étions séparés sur un malentendu. L’idée de poursuivre ce que j’avais commencé et d’aller de l’avant pour voir ce que l’on peut obtenir, voilà ce qui m’attire dans ce nouveau défi, poursuit le désormais ex-coach du Lausanne-Sport. En quinze mois de travail(ndlr: à Sion), j’avais réussi à bâtir une belle équipe compétitive. Et, au mois de mai, nous avons perdu la demi-finale de la Coupe de Suisse et appris la confirmation de la perte de 36 points, synonyme de barrage. Cela a généré beaucoup d’énervement et d’anxiété au sein du groupe et de son entourage. Un climat qui est vite devenu insoutenable pour moi. J’avais donc préféré m’en aller. »
Héritant d’un groupe forgé à coups de transferts ronflants, mais qui n’occupe actuellement que l’avant-dernière place du classement de Super League, Laurent Roussey ne s’attend pas à des miracles et prévoit une saison compliquée. «Allez chercher une 13e Coupe de Suisse est un objectif auquel nous devons nous raccrocher», lance-t-il comme pour raviver la flamme d’un public par trop souvent déçu ces dernières années. Il passera en ce sens un test difficile le 10 novembre, au stade des 8es de finale de la compétition, sur la pelouse du FC Lucerne.
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Alexandre Comisetti a dirigé hier le premier entraînement de sa «pige» sur le banc du Lausanne-Sport
La pelouse du terrain d’entraînement de la première équipe a été fraîchement tondue. Même la météo s’était faite belle pour la prise de contact entre Alexandre Comisetti – entraîneurad interim du LS depuis hier – et ses joueurs.
Cette première était placée sous le signe du plaisir, aussi bien pour l’ex-attaquant du club, qui travaille maintenant à la Banque Cantonale Vaudoise, que pour son président, Alain Joseph.
Le président dans la salle Hier après-midi, donc, sur le coup de 15 h 30, le consultant de la RTS s’est adressé pour la première fois aux footballeurs de la première garniture, lui qui a l’habitude d’avoir les M21 lausannois en face de lui. Une prise de contact qui s’est effectuée en présence du président Alain Joseph, qui a éteint son téléphone portable le temps du premier discours. «J’ai demandé à Alex s’il acceptait que j’assiste à cette séance. Je sais que parler c’est son fort, qu’il maîtrise parfaitement ce domaine. Il m’a répondu par la positive, ce qui montre qu’il est en confiance. » Et ce qui permet surtout de donner une image d’unification aux joueurs.
Au chapitre des nouvelles, rien de frais, même si le président a passé le plus clair de la séance extérieure l’oreille droite collée à son portable. «C’était ma femme. Nous avons été cambriolés hier. Vraiment pas une journée de tout repos. Elle gérait les contacts avec la police alors que je répondais aux questions des journalistes(rires). Aujourd’hui, j’ai surtout envie de prendre du plaisir à travailler avec Alex. De partager des matches et j’espère des victoires avec lui. J’ai trouvé les joueurs réceptifs. C’est positif. »
Principes de base Cette impression était confirmée par le capitaine Guillaume Katz, au sortir de la séance vidéo qui a suivi le speech de son nouveau coach. «La prise de contact s’est très bien passée. Son discours était calme et posé. A nous, désormais, de prendre nos responsabilités. Si on n’est pas capables de se bouger maintenant… on ne le sera jamais. » Et de faire suivre la parole par les gestes en entamant un petit trot en direction du terrain.
C’est au centre du groupe qu’un Alexandre Comisetti un peu tendu, et surtout très concentré, a passé le plus clair de son temps sur la pelouse. «Je connais ces joueurs hors vestiaire. A moi de savoir m’y immiscer. Sans prétention, j’étais la personne idéale pour cet intérim, puisque j’ai déjà beaucoup observé cette équipe. Je me suis fait mon point de vue et je l’ai partagé avec le groupe. Je ne suis ni un dictateur ni l’inventeur du football. Mais il y a certains principes simples, des notions de base que l’on a tendance à oublier quand la dynamique baisse. A moi de les leur rappeler. Quatre jours, c’est à la fois très peu et beaucoup pour préparer la venue de Lucerne(ndlr: ce samedi, dès 19 h 45). On va voir ce que l’on arrive à corriger. »
Le nouvel homme fort de la Pontaise a d’ailleurs logiquement puisé quelques arguments dans son expérience professionnelle au marketing à la BCV. «Le milieu du football, je le connais par cœur. J’ai su m’en distancer depuis six ans et j’ai appris énormément de choses en dehors. Des choses qu’aujourd’hui je peux appliquer concrètement dans ce genre de situation. Mais, au final, ce sont toujours les joueurs qui vont à la bataille. »
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Après avoir quitté le LS, Roussey veut «finir le boulot» à Sion
Le Français a pris pour première mesure, hier, de réintégrer le Nord-Vaudois Arnaud Bühler
Football
Laurent Roussey avait quitté frustré le FC Sion au printemps 2012. Il entend donc terminer ce qu’il avait entamé en Valais. L’entraîneur français a reconnu, hier au lendemain de sa nomination à la tête du club valaisan, que la saison serait compliquée. Sans exclure toutefois la possibilité de conquérir une 13e Coupe de Suisse.
Première mesure marquante de Roussey, la réintégration de celui qui a été un de ses piliers lors de son précédent passage à Tourbillon: Arnaud Bühler, le Baulméran, cantonné jusque-là aux M21 sédunois. Comme s’il n’était jamais parti, le Français a dirigé sa première séance d’entraînement en matinée. «Lorsque Christian Constantin m’a contacté lundi matin, explique-t-il, je n’ai pas hésité longtemps avant d’accepter son offre car c’est un club ambitieux et que j’apprécie. » Selon lui, «la direction du LS était au courant et avait donné son accord».
Laurent Roussey semble heureux de l’opportunité qui lui est ainsi offerte de «finir le boulot» qu’il avait entrepris en Valais. «Nous nous étions séparés sur un malentendu. L’idée de poursuivre ce que j’avais commencé et d’aller de l’avant pour voir ce que l’on peut obtenir, voilà ce qui m’attire dans ce nouveau défi, poursuit le désormais ex-coach du Lausanne-Sport. En quinze mois de travail(ndlr: à Sion), j’avais réussi à bâtir une belle équipe compétitive. Et, au mois de mai, nous avons perdu la demi-finale de la Coupe de Suisse et appris la confirmation de la perte de 36 points, synonyme de barrage. Cela a généré beaucoup d’énervement et d’anxiété au sein du groupe et de son entourage. Un climat qui est vite devenu insoutenable pour moi. J’avais donc préféré m’en aller. »
Héritant d’un groupe forgé à coups de transferts ronflants, mais qui n’occupe actuellement que l’avant-dernière place du classement de Super League, Laurent Roussey ne s’attend pas à des miracles et prévoit une saison compliquée. «Allez chercher une 13e Coupe de Suisse est un objectif auquel nous devons nous raccrocher», lance-t-il comme pour raviver la flamme d’un public par trop souvent déçu ces dernières années. Il passera en ce sens un test difficile le 10 novembre, au stade des 8es de finale de la compétition, sur la pelouse du FC Lucerne.
www.24heures.ch/
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LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Lausanne-prend-son-temps-19804021
PatoCojo- Date d'inscription : 21/02/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/premiere-comisetti/story/11875509
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
«UN DIPLÔME ET LE DON DE SOI»
Alain Joseph a bien voulu dresser le portrait-robot de l’entraîneur idoine pour son LS. «Grâce à Alexandre Comisetti», il s’accorde le temps de la réflexion. Jusqu’à mi-novembre?
Alain Joseph aime les gens et les belles histoires. Jusqu’à balader un optimisme rare contre vents et marées. «J’ai un bon pressentiment, on va faire un truc samedi contre Lucerne. Cela peut vous sembler bizarre, mais quand je vois travailler Alex (Comisetti) et Jean-Yves (Aymon), j’ai envie de profiter de la semaine, de sortir de l’émotionnel. Il sera bien assez tôt lundi pour empoigner le dossier du nouveau coach.»
Sur son bureau ou son portable, le président du LS a pourtant déjà reçu «une quinzaine d’offres spontanées». Parmi elles, «quatre ou cinq Suisses et deux étrangers» ont retenu son attention. «Mais je vous rassure, il s’agit des noms qui circulent le plus souvent dans la presse», précise-t-il sans faire de manières.
Voilà pour l’état des tractations. Reste donc l’essentiel: avec quel type de technicien le Lausanne-Sport compte-t-il repartir du bon pied? Un fin connaisseur du biotope de la Pontaise ou un œil extérieur? Jeune aux dents longues ou vieux renard? L’homme d’une opération commando ou celui d’une reconstruction sur la durée, quitte à repasser par la case Challenge League?
«Alors ce sont évidemment les questions qui me trottent dans la tête, répond le président. Et quand je vois travailler Alexandre Comisetti, je me dis que le profil idéal ressemble au sien mais avec un diplôme.» Voilà qui n’avance pas vraiment le jeu de pistes. «Je sais bien qu’il ne va pas décrocher sa licence UEFA pro en 20 jours. Donc pour répondre à votre question, il y a deux critères impérieux. Le diplôme et la rage de s’en sortir, ce même don de soi qui nous anime Jeff (Collet) et moi.»
«Plutôt 40 ans que 60»
En résumé, le futur coach du LS devra avoir la légitimité et l’envie. Mais encore? «Dans l’idéal, je l’imagine jeune, avec des méthodes modernes, identifié au club, au canton et aux valeurs de notre formation.» A l’écoute de ce portrait affiné, deux noms s’imposent. D’abord Pablo Iglesias – actuellement sous contrat avec l’ASF – puis Sébastien Fournier, relégué convaincant avec Servette au terme d’une mission similaire. Contacté hier, le second nous a confirmé un contact sans juger bon d’en dire plus. Quant au premier, il ne nous a pas répondu, ce qui peut tout à fait être un hasard. Ou pas.
«Maintenant, même si en théorie ma préférence va vers un coach en début de carrière, il se peut très bien que l’expérience se révèle être un argument décisif dans la course au maintien, tempère Alain Joseph. Parce qu’au final, je dois surtout choisir quelqu’un capable de nous sauver. Vous savez, je préférerais me baser sur des critères liés à notre politique de formation. Mais Team Vaud a surtout besoin d’une locomotive en Super League.»
Rien n’est donc simple pour un président du LS qui traverse la première «rupture de banc» de sa jeune carrière. «Voilà pourquoi je ne veux pas me précipiter. Mon idée est même d’associer Alexandre Comisetti au processus de recrutement.»
Comisetti jusqu’à Brühl?
Cette dernière précision dit tout le crédit dont jouit actuellement l’ancien international. Est-ce à penser qu’en cas de lune de miel lucernoise, son intérim pourrait se prolonger par la grâce d’un artifice bien connu du voisin valaisan? «Alex a un travail et mon souhait n’est pas de construire sur une situation bancale. Mais si une paire compétente peut se mettre en place, pourquoi ne pas en discuter.»
L’ultime preuve sans doute qu’Alain Joseph veut s’offrir le luxe d’être ouvert à tout. Il a sans doute raison. Déjà parce que le délai administratif de 20 jours permet à Alexandre Comisetti de s’asseoir sur le banc jusqu’au match de Brühl (Coupe, le 9 novembre). Son successeur et heureux élu aurait alors une entière trêve internationale pour imposer sa patte. Tout sauf un luxe lorsqu’il s’agit de sauver une saison.
Alain Joseph a bien voulu dresser le portrait-robot de l’entraîneur idoine pour son LS. «Grâce à Alexandre Comisetti», il s’accorde le temps de la réflexion. Jusqu’à mi-novembre?
Alain Joseph aime les gens et les belles histoires. Jusqu’à balader un optimisme rare contre vents et marées. «J’ai un bon pressentiment, on va faire un truc samedi contre Lucerne. Cela peut vous sembler bizarre, mais quand je vois travailler Alex (Comisetti) et Jean-Yves (Aymon), j’ai envie de profiter de la semaine, de sortir de l’émotionnel. Il sera bien assez tôt lundi pour empoigner le dossier du nouveau coach.»
Sur son bureau ou son portable, le président du LS a pourtant déjà reçu «une quinzaine d’offres spontanées». Parmi elles, «quatre ou cinq Suisses et deux étrangers» ont retenu son attention. «Mais je vous rassure, il s’agit des noms qui circulent le plus souvent dans la presse», précise-t-il sans faire de manières.
Voilà pour l’état des tractations. Reste donc l’essentiel: avec quel type de technicien le Lausanne-Sport compte-t-il repartir du bon pied? Un fin connaisseur du biotope de la Pontaise ou un œil extérieur? Jeune aux dents longues ou vieux renard? L’homme d’une opération commando ou celui d’une reconstruction sur la durée, quitte à repasser par la case Challenge League?
«Alors ce sont évidemment les questions qui me trottent dans la tête, répond le président. Et quand je vois travailler Alexandre Comisetti, je me dis que le profil idéal ressemble au sien mais avec un diplôme.» Voilà qui n’avance pas vraiment le jeu de pistes. «Je sais bien qu’il ne va pas décrocher sa licence UEFA pro en 20 jours. Donc pour répondre à votre question, il y a deux critères impérieux. Le diplôme et la rage de s’en sortir, ce même don de soi qui nous anime Jeff (Collet) et moi.»
«Plutôt 40 ans que 60»
En résumé, le futur coach du LS devra avoir la légitimité et l’envie. Mais encore? «Dans l’idéal, je l’imagine jeune, avec des méthodes modernes, identifié au club, au canton et aux valeurs de notre formation.» A l’écoute de ce portrait affiné, deux noms s’imposent. D’abord Pablo Iglesias – actuellement sous contrat avec l’ASF – puis Sébastien Fournier, relégué convaincant avec Servette au terme d’une mission similaire. Contacté hier, le second nous a confirmé un contact sans juger bon d’en dire plus. Quant au premier, il ne nous a pas répondu, ce qui peut tout à fait être un hasard. Ou pas.
«Maintenant, même si en théorie ma préférence va vers un coach en début de carrière, il se peut très bien que l’expérience se révèle être un argument décisif dans la course au maintien, tempère Alain Joseph. Parce qu’au final, je dois surtout choisir quelqu’un capable de nous sauver. Vous savez, je préférerais me baser sur des critères liés à notre politique de formation. Mais Team Vaud a surtout besoin d’une locomotive en Super League.»
Rien n’est donc simple pour un président du LS qui traverse la première «rupture de banc» de sa jeune carrière. «Voilà pourquoi je ne veux pas me précipiter. Mon idée est même d’associer Alexandre Comisetti au processus de recrutement.»
Comisetti jusqu’à Brühl?
Cette dernière précision dit tout le crédit dont jouit actuellement l’ancien international. Est-ce à penser qu’en cas de lune de miel lucernoise, son intérim pourrait se prolonger par la grâce d’un artifice bien connu du voisin valaisan? «Alex a un travail et mon souhait n’est pas de construire sur une situation bancale. Mais si une paire compétente peut se mettre en place, pourquoi ne pas en discuter.»
L’ultime preuve sans doute qu’Alain Joseph veut s’offrir le luxe d’être ouvert à tout. Il a sans doute raison. Déjà parce que le délai administratif de 20 jours permet à Alexandre Comisetti de s’asseoir sur le banc jusqu’au match de Brühl (Coupe, le 9 novembre). Son successeur et heureux élu aurait alors une entière trêve internationale pour imposer sa patte. Tout sauf un luxe lorsqu’il s’agit de sauver une saison.
Le Matin du 24.10.2013
PatoCojo- Date d'inscription : 21/02/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.24heures.ch/sports/ls/gagner-public-vibrer/story/19084911
PatoCojo- Date d'inscription : 21/02/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
L'interview complete
«Nous allons gagner et les spectateurs vont vibrer!»
Alain Joseph, président du LS, croit en Alexandre Comisetti et en une victoire ce soir contre Lucerne
Ce soir – coup d’envoi à 19 h 45 –, à la Pontaise, le Lausanne-Sport jouera un match particulier. Laurent Roussey n’est plus là, Alexandre Comisetti est l’entraîneur intérimaire. Et un coup d’œil sur le classement plonge les plus solides supporters dans un certain pessimisme. En fait, en toute objectivité, il y a bien longtemps que le LS n’a pas été aussi près de la Challenge League. Le président Alain Joseph veut pourtant y croire encore. Et la présence de Comisetti, avec les valeurs qu’il véhicule à ses yeux, est pour beaucoup dans cet espoir.
Alain Joseph, comment va le club quelques jours après cet important changement?
Dans le football, je crois qu’il faut savoir ou apprendre à passer vite à autre chose. J’essaie de savourer les moments passés avec Alexandre Comisetti et Jean-Yves Aymon. Je ferme les yeux et j’imagine que ça va durer comme ça, mais je sais aussi que ce ne sera pas possible, puisque Alexandre n’a pas les diplômes requis.
Avez-vous eu des propositions d’entraîneurs diplômés et avez-vous pris des contacts avec des gens disponibles?
Il y a les contacts disons locaux, avec des noms plus ou moins connus. Il y a aussi des entraîneurs qui appellent de l’étranger pour proposer leurs services. Et il y a des pistes alémaniques d’entraîneurs réputés ou moins réputés. Nous avons actuellement une dizaine de dossiers sur le bureau. Pour le moment, nous n’avons pas parlé de salaire une seule fois. Les gens qui sont en contact savent qu’ils devront composer avec nos moyens.
Le coach qui s’engagera avec le LS devra-t-il le faire pour un projet de longue durée?
Non! Je ne vois pas un entraîneur, à part Lucien Favre je pense, qui pourrait justifier de notre part de prendre un risque financier sur plusieurs années pour mener un projet de longue durée. L’exemple, pour moi, aujourd’hui, vient d’hommes comme Marc Hottiger, directeur technique de Team Vaud, Alexandre Comisetti, entraîneur des M21, Jean-Yves Aymon, excellent formateur, qui travaillent dans notre structure avec une grande compétence depuis longtemps, mais dont les contrats vont pourtant d’année en année. C’est cela notre projet de travail à long terme. Le club n’a pas les moyens de payer deux ans de contrat à quelqu’un. Nous choisirons l’entraîneur qui nous semblera posséder le plus de chances de nous faire rester en Super League, car cette place-là est une sorte de phare pour nos jeunes en formation.
Quelles qualités doit donc avoir ce sauveur potentiel?
Il doit faire des points! (Rires) Je crois que Laurent Roussey et le staff en place ont manqué de réussite; l’année 2013 a été catastrophique, peut-être que les joueurs ont besoin de plus d’exigence, de rigueur. Le modèle participatif de Laurent n’a pas marché, il faudra autre chose.
Le Lausanne-Sport va-t-il se doter d’un directeur sportif, comme le réclame une partie du public?
Non, on ne va pas commencer à tout révolutionner. Que ferait-il demain matin? Chez nous, le directeur sportif c’est l’entraîneur. Il fait des choix, il discute, il analyse avec les dirigeants et avec le staff de qualité formé par Comisetti, Hottiger et Aymon. En fait, on dit que nous n’avons pas de directeur sportif alors que nous en avons plusieurs!
A votre avis, le destin du LS intéresse-t-il encore le public?
La presse a pour nous de la bienveillance que nous apprécions, on voit que le LS est en quelque sorte un bien public dont les médias aiment parler. Le public, lui, c’est vrai, vit des temps difficiles avec les résultats, les infrastructures qu’on connaît. Il n’est pas gâté, mais je crois vraiment qu’il doit venir nous soutenir contre Lucerne. Il le faut, parce qu’on a la chance d’avoir cette présence d’Alexandre Comisetti à la tête de l’équipe. Sa carrière, sa vie, son éducation, son travail à la BCV, son parcours de formateur, tout cela fait qu’il mériterait que beaucoup de monde vienne l’appuyer dans sa mission. Alex et Jean-Yves Aymon sont des gens d’ici, de chez nous, leur présence a du sens, il faut qu’ils perçoivent un véritable appui. Je suis sûr que l’équipe aura un bel état d’esprit. Nous allons gagner et les spectateurs vont vibrer.
Mais avec un même effectif, que peut changer un nouvel entraîneur?
Je pense qu’Alex a les mots qu’il faut pour faire passer une envie de jouer, d’aller chercher l’adversaire, le tout dans un esprit de discipline et de rigueur. Alex, qui m’a permis de suivre quelques entraînements, n’utilise pas de phrases «bateau», il parle pour dire des choses précises, intelligentes. S’il avait les diplômes nécessaires, il serait pour nous l’entraîneur idéal. Le règlement prévoit qu’il reste 20 jours à ce poste au maximum, il sera donc là pour les matches contre Lucerne, Saint-Gall et Brühl en Coupe de Suisse. À moins que nous trouvions un entraîneur dans ce délai. Dans ma tête, nous avons le temps. Mais on verra. De toute façon, j’aimerais qu’Alexandre Comisetti soit associé au choix du nouvel entraîneur, avec Aymon et Hottiger.
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«Nous allons gagner et les spectateurs vont vibrer!»
Alain Joseph, président du LS, croit en Alexandre Comisetti et en une victoire ce soir contre Lucerne
Ce soir – coup d’envoi à 19 h 45 –, à la Pontaise, le Lausanne-Sport jouera un match particulier. Laurent Roussey n’est plus là, Alexandre Comisetti est l’entraîneur intérimaire. Et un coup d’œil sur le classement plonge les plus solides supporters dans un certain pessimisme. En fait, en toute objectivité, il y a bien longtemps que le LS n’a pas été aussi près de la Challenge League. Le président Alain Joseph veut pourtant y croire encore. Et la présence de Comisetti, avec les valeurs qu’il véhicule à ses yeux, est pour beaucoup dans cet espoir.
Alain Joseph, comment va le club quelques jours après cet important changement?
Dans le football, je crois qu’il faut savoir ou apprendre à passer vite à autre chose. J’essaie de savourer les moments passés avec Alexandre Comisetti et Jean-Yves Aymon. Je ferme les yeux et j’imagine que ça va durer comme ça, mais je sais aussi que ce ne sera pas possible, puisque Alexandre n’a pas les diplômes requis.
Avez-vous eu des propositions d’entraîneurs diplômés et avez-vous pris des contacts avec des gens disponibles?
Il y a les contacts disons locaux, avec des noms plus ou moins connus. Il y a aussi des entraîneurs qui appellent de l’étranger pour proposer leurs services. Et il y a des pistes alémaniques d’entraîneurs réputés ou moins réputés. Nous avons actuellement une dizaine de dossiers sur le bureau. Pour le moment, nous n’avons pas parlé de salaire une seule fois. Les gens qui sont en contact savent qu’ils devront composer avec nos moyens.
Le coach qui s’engagera avec le LS devra-t-il le faire pour un projet de longue durée?
Non! Je ne vois pas un entraîneur, à part Lucien Favre je pense, qui pourrait justifier de notre part de prendre un risque financier sur plusieurs années pour mener un projet de longue durée. L’exemple, pour moi, aujourd’hui, vient d’hommes comme Marc Hottiger, directeur technique de Team Vaud, Alexandre Comisetti, entraîneur des M21, Jean-Yves Aymon, excellent formateur, qui travaillent dans notre structure avec une grande compétence depuis longtemps, mais dont les contrats vont pourtant d’année en année. C’est cela notre projet de travail à long terme. Le club n’a pas les moyens de payer deux ans de contrat à quelqu’un. Nous choisirons l’entraîneur qui nous semblera posséder le plus de chances de nous faire rester en Super League, car cette place-là est une sorte de phare pour nos jeunes en formation.
Quelles qualités doit donc avoir ce sauveur potentiel?
Il doit faire des points! (Rires) Je crois que Laurent Roussey et le staff en place ont manqué de réussite; l’année 2013 a été catastrophique, peut-être que les joueurs ont besoin de plus d’exigence, de rigueur. Le modèle participatif de Laurent n’a pas marché, il faudra autre chose.
Le Lausanne-Sport va-t-il se doter d’un directeur sportif, comme le réclame une partie du public?
Non, on ne va pas commencer à tout révolutionner. Que ferait-il demain matin? Chez nous, le directeur sportif c’est l’entraîneur. Il fait des choix, il discute, il analyse avec les dirigeants et avec le staff de qualité formé par Comisetti, Hottiger et Aymon. En fait, on dit que nous n’avons pas de directeur sportif alors que nous en avons plusieurs!
A votre avis, le destin du LS intéresse-t-il encore le public?
La presse a pour nous de la bienveillance que nous apprécions, on voit que le LS est en quelque sorte un bien public dont les médias aiment parler. Le public, lui, c’est vrai, vit des temps difficiles avec les résultats, les infrastructures qu’on connaît. Il n’est pas gâté, mais je crois vraiment qu’il doit venir nous soutenir contre Lucerne. Il le faut, parce qu’on a la chance d’avoir cette présence d’Alexandre Comisetti à la tête de l’équipe. Sa carrière, sa vie, son éducation, son travail à la BCV, son parcours de formateur, tout cela fait qu’il mériterait que beaucoup de monde vienne l’appuyer dans sa mission. Alex et Jean-Yves Aymon sont des gens d’ici, de chez nous, leur présence a du sens, il faut qu’ils perçoivent un véritable appui. Je suis sûr que l’équipe aura un bel état d’esprit. Nous allons gagner et les spectateurs vont vibrer.
Mais avec un même effectif, que peut changer un nouvel entraîneur?
Je pense qu’Alex a les mots qu’il faut pour faire passer une envie de jouer, d’aller chercher l’adversaire, le tout dans un esprit de discipline et de rigueur. Alex, qui m’a permis de suivre quelques entraînements, n’utilise pas de phrases «bateau», il parle pour dire des choses précises, intelligentes. S’il avait les diplômes nécessaires, il serait pour nous l’entraîneur idéal. Le règlement prévoit qu’il reste 20 jours à ce poste au maximum, il sera donc là pour les matches contre Lucerne, Saint-Gall et Brühl en Coupe de Suisse. À moins que nous trouvions un entraîneur dans ce délai. Dans ma tête, nous avons le temps. Mais on verra. De toute façon, j’aimerais qu’Alexandre Comisetti soit associé au choix du nouvel entraîneur, avec Aymon et Hottiger.
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