Les articles de presse (pas de commentaire !)

http://www.lematin.ch/sports/football/slovene-pontaise/story/28395721

http://www.scandinaviansoccer.com/index.php?option=com_content&view=article&id=28:miha-mevlja&catid=4:midfielder&Itemid=16

Petite entretient sympa entre Roussey et Decastel:

http://www.rts.ch/sport/

Petit clin d œil. 2011

Ligue 2, 14ème journée: AS Monaco FC 2-2 Le Mans FC
L'AS Monaco FC recevait Le Mans FC samedi au Stade Louis II dans un un match qui s'annonçait crucial pour les deux clubs ex-pensionnaires de L1.

Chris Malonga ouvrait le score (1-0) pour Monaco dès la 24ème minute. Patrick Ekeng Ekeng, parti à la réception d'un centre venu de la gauche, plaçait une tête que Carrasso déviait sur sa barre, mais le ballon revenait dans les pieds du Manceau qui égalisait (1-1) sur la toute première occasion de son équipe.

Avec Ekeng Ekeng, Lausanne a (presque) fini ses emplettes

Le milieu de terrain défensif camerounais s’est engagé pour deux saisons avec le club de la Pontaise

Football
Patrick Ekeng Ekeng a réussi à convaincre Laurent Roussey. A l’essai depuis une semaine – et notamment lors du tournoi remporté par le LS en Allemagne (victoire contre Freiburg en finale) –, ce solide milieu de terrain défensif camerounais a paraphé hier un contrat avec le club de la Pontaise pour les deux prochaines saisons. International M20, Ekeng Ekeng (23 ans) a joué ces deux dernières années au Mans, en Ligue 2. «Avec l’engagement d’Ekeng Ekeng, notre campagne de transferts est, en principe, terminée, prévient Alain Joseph. En l’état actuel, notre budget est déjà dépassé de quelques centaines de milliers de francs et je pense que l’équipe a assez belle allure aujourd’hui. »

Un peu plus «souple» que son prédécesseur, Jean-François Collet, le nouveau président du LS, laisse toutefois une porte ouverte à un dixième et dernier coup. Un ultime renfort qui aurait pour nom Xavier Margairaz ou Chris Malonga. «Je ne cache pas que ces deux joueurs nous intéressent, continue Joseph. Mais nous n’avons pas aujourd’hui toutes les cartes en main pour conclure avec l’un ou avec l’autre. Avant que nous puissions réellement négocier avec Margairaz, il est impératif que le Vaudois se libère de son engagement avec Sion. Ensuite, pour ce qui concerne Malonga, nous savons qu’il est à la recherche d’un club plus coté que le LS après la belle saison qu’il vient d’accomplir chez nous. Mais, s’il ne devait pas trouver chaussure à son pied, nous serions prêts à l’accueillir. » Si les deux pistes restent ouvertes, elles ne se concluront pas toutes deux de façon positive. «Impossible, conclut Joseph, car si l’un des deux débarquait, son salaire serait déjà hors budget. »


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centvingt a écrit:Petite entretient sympa entre Roussey et Decastel:

http://www.rts.ch/sport/

L'entretien en entier est disponible

http://www.rts.ch/video/sport/football/5053264-entretien-croise-entre-michel-decastel-entraineur-de-sion-et-laurent-roussey-entraineur-de-lausanne.html

http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Le-LS-casse-son-image-de-gentil-club-fragile-24794141

De Pierro, joueur du cru de retour à la Pontaise


<p/>A 22 ans, le défenseur revient à Lausanne plus fort et plus expérimenté, après avoir parcouru la Suisse durant quatre ans

Football
C’est un enfant de la région qui rentre au bercail. Quatre ans après avoir quitté la capitale vaudoise, attiré par les sirènes jaune et noir de Young Boys, le défenseur Adriano De Pierro (qui peut évoluer dans l’axe ou sur un côté) retrouve son club formateur avec l’ambition de faire un pas vers la plus haute marche du foot suisse.

«J’ai effectué mes juniors à Forward Morges, puis je suis passé par les M15, M16 et M18 de Lausanne-Sport. A 18 ans, j’ai reçu une proposition d’YB. C’était une chance qui ne se représenterait peut-être plus et je l’ai donc saisie. Durant ma première année là-bas, j’ai joué sept matches de Super League et on a fini vice-champions de Suisse. C’était vraiment le top. J’ai beaucoup appris aux côtés de joueurs d’expérience comme Yapi Yapo ou Seydou Doumbia. Mais ma deuxième année fut plus compliquée: je me suis blessé à une cheville et j’ai passé plus de temps sur le banc. »

Le jeune défenseur décide alors de redescendre d’un échelon pour «engranger de l’expérience». Prêté par YB, il réalise deux saisons pleines sous les couleurs du Stade Nyonnais (2011-2012) et de Lugano (2012-2013). «J’ai retrouvé du temps de jeu et les sensations qui vont avec. En tant que titulaire, tu te sens plus concerné et, après un succès, tu as la satisfaction d’y avoir participé. »

A 22 ans, le voilà donc qui revient à la Pontaise. D’un côté, les dirigeants lausannois et le nouveau président, Alain Joseph, perpétuent la politique de recrutement du club en misant sur la jeunesse locale. «On voulait des joueurs de qualité, capables de s’adapter rapidement et présentant une marge de progression, témoigne l’entraîneur, Laurent Roussey. En plus, De Pierro connaît la maison, ce qui a facilité son intégration dans le groupe. » De l’autre côté, le joueur retrouve à la fois «son» club, sa région et la Super League. «J’ai grandi ici et c’est grâce au LS que j’ai eu la chance de signer dans un club comme YB. J’espère donc l’aider à s’inscrire durablement en Super League, car une ville comme Lausanne mérite un club parmi l’élite. »

Même s’il est encore beaucoup trop tôt pour tirer des conclusions, on a hâte de connaître la suite du chapitre, le deuxième, qui vient de s’ouvrir entre le LS et sa nouvelle recrue. Chakhsi suspendu pour la première journée, De Pierro devrait d’ailleurs débuter dès dimanche à Lucerne.


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http://www.cartonrouge.ch/actualite/le-fc-lausanne-sport-en-quinze-questions/

http://www.blick.ch/sport/fussball/international/schiebt-yb-schneuwly-zu-thun-ab-id2366544.html

Rochat devrait signer à YB

http://www.lematin.ch/sports/football/yaya-banana-signer-sion/story/11305947

Concernant Malonga !

http://www.rts.ch/sport/football/suisse/super-league/5058058-lausanne-sport-une-equation-a-plusieurs-inconnues.html

http://www.24heures.ch/sports/ls/nouvelle-tranquille-victoire-ls/story/16293242

«Le football romand paie ses erreurs mais LS montre la voie»

Football, Super League Le championnat reprend ses droits ce week-end. Bernard Challandes, homme de passion, évoque l’argent, les jeunes, les agents de joueurs. Tout


Dans une rue de Martigny, une élégante piétonne s’arrête, s’approche de Bernard Challandes, assis à une terrasse, et le salue de la part de son époux, Stéphane Bissig, un ancien bon joueur du Lausanne-Sports. Deux minutes plus tard, un homme évoque avec Challandes le FC Sion. Puis le serveur lâche: «Il parle bien, Monsieur Challandes!»

Oui, il parle bien et volontiers, le populaire Monsieur Challandes, qui était encore il n’y a pas longtemps l’entraîneur de Young Boys. Le club bernois a préféré Ueli Forte, qui avait presque mené Grasshopper au titre national. Alors Challandes n’a pas de boulot, ce qui l’ennuie, le perturbe, mais ne le change pas. Toujours aussi direct et net, cet homme-là. Il ira peut-être veiller sur les destinées de l’équipe nationale d’Irak, mais rien n’est fait, il l’assure.

Bernard Challandes, comment voyez-vous le football romand, réduit à deux clubs en Super League, Sion et Lausanne-Sport?

Avec de grands points d’interrogation. On n’arrive pas à refaire le beau chemin qu’on a connu avec Servette, Xamax, Sion, Lausanne, des équipes qui jouaient le haut du tableau, qui gagnaient la Coupe. On traîne les casseroles, on a une image difficile à revaloriser, il y a de la tristesse, de la frustration, de l’énervement, parce qu’on n’y arrive pas. Et pourquoi on n’y arrive pas, je ne sais pas. Pourquoi Thoune se maintient en Super League, Saint-Gall aussi, et pas Servette?

Est-ce une question d’argent uniquement?

Avec un budget de 10 millions, tu dois pouvoir vivre correctement, et ça ne devrait pas être difficile à trouver dans une ville comme Genève ou Lausanne. Mais on paie encore ces mauvaises gestions du passé. On paie le fait d’avoir donné les clubs à n’importe qui, à des gens qui ont détruit l’image du club et qu’on a laissés faire. Le football est un produit de tradition, inscrit dans le patrimoine du pays. Alors, quand tu détruis son image, c’est comme dans l’alimentaire, il faut du temps pour redonner confiance et envie. En Suisse alémanique, on n’a pas vu de clubs – sauf Wil avec des Russes, et ça a mal tourné – passer aux mains de n’importe quel coco arrivé de nulle part. GC aurait dû mourir, mais des gens étaient encore là pour aider. Zurich aussi. Même Bâle en ligue B restait bien géré. De toute façon, tout devient difficile…

De quelles difficultés voulez-vous parler?

Aujourd’hui, même si un club a de bonnes structures, une bonne gestion, s’il fait de la bonne formation, s’il aide les jeunes éléments dans leur scolarité comme sur le terrain, il ne pourra pas les garder jusqu’à ce qu’ils deviennent ses piliers. J’ai un filleul de 16 ans qui est prometteur, il joue à Concordia Bâle et le FC Bâle voulait le prendre pour ses équipes d’espoirs. Un recruteur, un gars sérieux, est venu de West Ham et l’a repéré. Le club anglais le veut. Mon filleul va faire une semaine là-bas pour voir si cela lui plaît. Comment son père pourrait-il lui interdire de partir alors que tout l’attend là-bas? C’est comme ça.

Donc, pour rebâtir un club, pour remonter, la formation des jeunes et la patience, c’est de l’utopie?

Un peu. Je crois qu’il faut d’abord garder de la compétence sur le plan économique. On voit des présidents très bons gestionnaires dans leur entreprise devenir des fans, des rêveurs qui perdent lucidité et rigueur quand ils touchent au football. Or ce n’est qu’avec des gens sérieux, les pieds sur terre, que les clubs regagneront la confiance de tout le monde, que des soutiens pourront arriver. Il faut du temps. Il est plus long de rebâtir, de gagner la confiance, d’apparaître crédible, que de détruire. Regardez, même le FC Zurich n’a plus assez de crédit de confiance, alors il n’a pas de sponsors pour son maillot. C’est fou, non?

Vous parlez de rigueur nécessaire, mais les dirigeants du Lausanne-Sport ont précisément subi des moqueries et des critiques pour leur rigueur qualifiée d’austère. Qu’en pensez-vous?

C’est injuste! D’une certaine manière, Lausanne montre la voie. Ses dirigeants ont prouvé leur sérieux, LS est toujours en Super League et ses comptes sont corrects, ils n’ont pas fait les âneries que tant d’autres ont commises. Ils ne sont pas là non plus pour la gloriole et ils ont montré de quoi ils sont capables. C’est vrai que leur rigueur s’est ressentie un peu sur le plan du jeu, du spectacle, de la folie dont le foot a besoin. Mais cela peut venir: la confiance que l’on peut avoir en ces dirigeants peut donner à des entrepreneurs l’idée de les soutenir, de leur payer un joueur de plus haute qualité, de s’investir et d’investir à leurs côtés. Mais c’est un travail fin et subtil, ardu, pour en arriver là. Il faut que Lausanne puisse s’installer en Super League, vraiment, puis plus tard rêver de titres et de Coupe d’Europe. Et pour faire venir le public, il faut le respecter: lui donner du jeu, du spectacle. En prenant exemple sur l’Allemagne.

N’est-on pas un peu schizophrène, dans le football suisse: d’un côté on paie plus de 3 millions par an le sélectionneur national, de l’autre il n’y a pas d’argent pour soutenir les clubs sérieux qui en auraient besoin?

C’est typique de la société bling-bling d’aujourd’hui. Des tapis rouges au plus haut niveau, mais pas d’argent pour refaire la salle de gym. On se plaint à Macolin qu’il faudrait au moins 50 millions pour aider les sportifs d’élite. La demande a été faite, mais rien ne viendra. C’est comme ça. Pour les jeunes skieurs ou joueurs de tennis, ce sont les parents qui paient. Beaucoup. Faut-il être riche pour peut-être devenir champion? Le foot n’est pas le plus à plaindre, et je me demande d’ailleurs si les jeunes footballeurs sont encore conscients de la chance qu’ils ont de jouer, d’être payés correctement pour ça. Je crois plutôt qu’ils ont été bouffés par l’environnement, le système, les médias. Et les agents.

Les agents de joueurs sont-ils si redoutables?

Disons qu’ils sont présents partout et que leur réseau est une vraie toile d’araignée. Dernièrement, j’ai repéré un très jeune Chilien que je pensais pouvoir conseiller à un club qui m’est proche. Le président s’est renseigné: le gosse, car il joue avec les moins de 20 ans, a déjà – lui ou son agent – refusé 3 millions d’euros. Et son tarif, maintenant, c’est 5 millions d’euros. Il faut savoir que, quand vous êtes entraîneur d’une équipe et que vous ne faites pas jouer un joueur, l’agent vous harcèle, vous accuse, vous menace, écrit au directeur sportif que son produit perd de la valeur marchande! Jamais il ne vous dira qu’il va parler au joueur pour qu’il se remue les fesses, jamais! C’est toujours la faute de l’autre. C’est aussi la société d’aujourd’hui, ce n’est jamais de la faute de personne!


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LS - ose un pari courageux et original




Aforce d’entendre parler de millions détournés, d’impôts pas payés, de trésors placés en douce sur une terre interdite, on est content de voir notre petit football avec ses petits soucis et ses petits budgets reprendre du service dès ce week-end. Il y a en effet quelque chose d’humain et de rassurant dans la dimension des clubs, dans leurs espoirs, dans leurs identités et dans leur manière de ne pas se prendre trop au sérieux, si on les compare à d’autres mondes tout proches.

Il y a Bâle, bien sûr, qui navigue en haut de l’affiche avec de beaux moyens, de hauts soutiens, mais qui le mérite parce qu’il assure chaque année dans son stade et sur les écrans de télé un spectacle qui vaut le prix du billet ou de la redevance. Et puis il y a les autres. Sion et son président qui va nous inventer de nouvelles élucubrations dont, avouons-le, on se repaît sans retenue. Imaginons la vie footballistique romande sans lui, ne serait-elle pas plus plate? Et puis il y a Lausanne-Sport, que des pessimistes enterraient déjà il y a deux ans, juste après sa promotion. LS a tenu la route, après quelques frayeurs certes, mais elles font aussi partie du jeu.

Toujours mesuré dans ses dépenses, lucide en ses moyens, généreux dans ses ambitions, Lausanne-Sport est attendu par une région à laquelle il faut du temps pour se fabriquer et s’autoriser une passion durable. Lausanne-Sport ne sera pas le FC Bâle, mais porte dans son image quelque chose qui tranche avec le monde actuel, dans lequel on dépense sans compter quitte à s’écrouler plus tard.

Lausanne-Sport dépense en comptant. Le club est ainsi, comme une bonne vieille VW Coccinelle, à l’opposé de la mode qui veut qu’on mette beaucoup dans l’apparence, dans le brillant extérieur, plutôt que dans le fond. LS a choisi le fond, la prudence assumée, la raison. Il faut qu’il réussisse à avoir un vrai public, de vrais résultats. Car gagner et être aimé en osant être différent des autres, c’est plutôt rare, et c’est magnifique. Page 3




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http://www.lacote.ch/fr/sports/football/lausanne-sport-adriano-de-pierro-incertain-pour-la-reprise-596-1201232

"Compensation" Yoda-Malonga pour le LS ? (Le Matin online de ce jour) :
"11 juillet, 8h30: Yoda quitte Sion
D’entente avec la direction du FC Sion, Karim Yoda a résilié son contrat qui le liait avec le club valaisan. L’ailier français avait intégré l’équipe valaisanne en 2009. A l'issue de cette saison, il avait célébré une victoire en Coupe de Suisse, puis remporté une seconde fois le trophée en 2011.

Rochat définitivement de retour à YB : http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Alain-Rochat-s-engage-avec-Young-Boys-24722669

http://www.24heures.ch/sports/ls/trois-jours-reprise-laurent-roussey-confie/story/18554961

http://www.lematin.ch/sports/football/aarau-piste-hallenius-buzz-youtube/story/23036096

«Vivre une saison tranquille ne doit être qu’un premier objectif pour le LS»

Laurent Roussey aborde son second exercice lausannois avec un groupe qui a bien changé. Et avec des ambitions revues à la hausse


Neuf arrivées pour onze départs: jamais, depuis 2007 et la première apparition à la Pontaise du duo Jean-François Collet-Alain Joseph, le LS n’avait connu un nombre aussi élevé de changements avant même que la saison ne commence. Une profonde métamorphose que les vicissitudes printanières lausannoises ont rendue indispensable. D’abord pour espérer ne pas connaître, en mai prochain, la première relégation sportive de l’histoire du club et ensuite pour convaincre Laurent Roussey de poursuivre le très bon travail entamé il y a douze mois. Même si sa tâche s’annonce ardue, le Français dit toute sa satisfaction et son optimisme avant d’entamer son 2e mandat au LS, ce dimanche à Lucerne.

Laurent Roussey, vous semblez aborder cette saison avec plus de sérénité que l’an passé. Vrai?

Certainement. Le fait de désormais bien connaître la maison puis d’avoir pu, cette fois, pleinement participer au recrutement n’y est pas étranger.

Le groupe actuel vous ressemble-t-il davantage?

Je l’espère! En partant des quelques certitudes nées de la saison passée, nous avons essayé d’y ajouter des éléments qui amèneront plus de force, de puissance, de technique et de vitesse dans notre jeu. Maintenant, chacun sait que la seule vérité sera celle du terrain. Dans cet ordre d’idées, les matches de préparation ont été encourageants, mais le championnat sera une tout autre réalité.

Avec vingt mouvements, il n’est pas aisé de vite trouver une bonne cohésion.

C’est effectivement le plus difficile aujourd’hui. Plusieurs joueurs ont débarqué il y a moins de quinze jours et ne sont bien sûr pas encore parfaitement intégrés. Ni d’ailleurs prêts physiquement pour la plupart. Nous avons un joli projet de jeu, et plus mes joueurs s’identifieront à lui, plus sa mise en place sera rapide.

Le LS sera-t-il plus ambitieux dans sa façon de jouer?

C’est notre volonté et nous avons choisi nos renforts en fonction de cela. Mis à part un nouveau gardien, Kevin Fickentscher, qui devrait apporter plus de sérénité à ses coéquipiers, l’essentiel de nos efforts ont été consentis sur les milieux et les attaquants. Mais, avant de voir le vrai visage du LS, il faudra faire preuve d’un peu de patience. Soit donner deux ou trois semaines encore aux nouveaux pour peaufiner leur forme physique et leur intégration.

Le recrutement est-il fini?

Le marché est encore ouvert durant près de deux mois. Jusqu’à la fin du mois d’août tout est toujours possible même si, pour l’instant, je suis satisfait de ce groupe. Vu nos moyens financiers limités, j’ose espérer que nous avons bien travaillé.

On parle encore de Xavier Margairaz ou de Chris Malonga. Vous y croyez?

Bien sûr. Ces deux très bons joueurs se trouvent dans une même situation conflictuelle avec leurs clubs respectifs(ndlr: Sion et Monaco). A partir de là, en choisissant de venir au LS, ils opteraient pour un club sain qui compte leur proposer un rôle en vue. Et, en ce qui me concerne, avec Margairaz ou Malonga je sais que je pourrais disposer d’un élément qui bonifiera tout le groupe.

De tels «sacrifices» financiers auraient-ils été possibles avec la gestion très rigoureuse de Jeff Collet?

Il ne faut pas oublier que les deux hommes continuent de composer un binôme. Cela dit, Alain Joseph est plus passionné, plus à l’écoute aussi et, surtout, prêt à prendre quelques petits risques calculés s’il le juge nécessaire. Pour un entraîneur, il est donc peut-être un peu plus facile de travailler avec lui.

Fin mai, vous sembliez décidé à poursuivre votre carrière loin de la Pontaise. Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis?

Je ne cache pas avoir discuté avec quelques clubs ce printemps. Logique, dans mon esprit, puisque j’entendais partout que le LS voulait être plus rigoureux encore dans sa gestion et du coup réduire un peu plus sa voilure. Un cas de figure qui aurait grandement compliqué le travail de développement mis sur pied il y a un an. Mais après une franche discussion avec les dirigeants, je me suis heureusement rendu compte que tel n’allait pas être le cas. D’où mon envie de poursuivre l’aventure.

Malgré les nombreuses arrivées, le travail avec les jeunes du cru continue…

Oui, bien sûr. Plusieurs espoirs ont eu leur chance durant cette période préparatoire. Maintenant, il appartient à chacun de continuer de travailler afin de gagner sa place dans le groupe. Il leur appartient de me montrer qu’ils le méritent.

Avez-vous déjà eu quelques bonnes surprises?

Jusque-là, Ming m’a vraiment surpris. Il a montré tout ce qu’un entraîneur peut attendre d’un jeune joueur ambitieux: de la générosité, de l’insouciance et une belle force mentale.

Sportivement, qu’attendez-vous de ce championnat qui commence dimanche?

Disons que, comme premier objectif, vivre une saison tranquille serait déjà bien. Maintenant, l’excellent parcours réussi par Thoune la saison passée nous donne aussi des idées. D’un autre côté, une belle aventure en Coupe de Suisse serait aussi possible avec un peu de chance lors des tirages. Mais, pour l’instant, je ne veux me concentrer que sur Lucerne. Un déplacement difficile que nous voulons absolument bien négocier. Mais, je le répète, pour voir le vrai visage de ce LS, il faudra être encore un peu patient.


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http://www.lacote.ch/fr/sports/football/lausanne-sport-entre-certitudes-et-inconnues-596-1201391

http://www.lematin.ch/sports/football/matar-coly-deja-blesse/story/23355626

Comme le LS, Yannis Tafer est en quête de rachat

Après une première saison décevante, l’attaquant français a hâte de montrer l’étendue de son talent. Dès demain, à Lucerne (13 h 45)


Il y a tout juste un an, Yannis Tafer (22 ans) devait être l’arme fatale du LS. International français M20, cet attaquant, à la fois élégant et très à l’aise sur le plan technique, était promis à un grand avenir à l’Olympique Lyonnais lorsqu’une méchante blessure, contractée lors des Mondiaux M20 en juillet 2011, l’obligea à une longue pause forcée. Celle-ci le fit un peu tomber dans l’oubli dans ce monde où tout change si vite. Une aubaine pour Laurent Roussey et le LS, qui profitèrent de ce désintérêt général pour le recruter.

La première des trois années du contrat qui lie Tafer au LS n’a malheureusement pas été couronnée de succès, comme le reconnaît l’intéressé. «La saison passée a été loin de m’apporter les satisfactions que j’espérais. Après n’avoir pratiquement pas pu jouer durant douze mois, il m’a fallu pas mal de temps pour retrouver mes marques et une bonne forme physique. D’autant plus qu’une blessure musculaire m’a fait manquer les dix premiers matches de championnat. »

La suite ne fut pas à la hauteur des expectatives puisque le Franco-Algérien ne parvint à inscrire qu’un seul but en Super League en 23 présences. Cela sans réussir non plus à s’imposer comme un indispensable titulaire. «Même si j’ai réalisé quelques bonnes prestations qui m’ont permis de finir meilleur passeur de l’équipe, je sais que je devrai montrer beaucoup plus cette saison, continue Yannis Tafer. Je devrai être plus régulier dans mes performances et aussi faire preuve de davantage de lucidité face au but. Et, croyez-moi, je travaille dur pour cela. »

Une bonne préparation Pour que son attaquant réponde aux attentes légitimes qu’il place en lui, Laurent Roussey a même adapté son système tactique au printemps dernier. «Dans notre 4-2-3-1, Yannis se retrouve dans l’axe en soutien de l’attaquant de pointe, explique l’entraîneur lausannois. Une position qui devrait lui permettre de mieux exploiter son potentiel technique et son sens de la passe décisive. C’est du moins ce que j’attends de lui. »

Le principal intéressé partage lui aussi cet espoir, d’autant plus que la concurrence s’annonce beaucoup plus rude que la saison passée. «Les arrivées de plusieurs joueurs offensifs sont une bonne chose pour le groupe, se réjouit Tafer. En ce qui me concerne, je prends cela comme une motivation supplémentaire. Mon premier objectif consistera à beaucoup jouer. Pour contribuer à ce que nous réussissions un meilleur exercice que le précédent. Avec la bonne préparation que j’ai enfin pu faire – sans connaître le moindre pépin physique – je me sens prêt à relever le défi. »

Pour bien entamer une saison synonyme de rachat tant pour Yannis Tafer que pour le LS, un résultat positif à Lucerne dimanche pourrait avoir de vrais effets dopants. «Même s’il est encore trop tôt pour affirmer que cette équipe est supérieure à celle de la saison passée, je suis persuadé qu’elle a les qualités pour réussir un bon départ, souligne Tafer. Mais pour cela, il faudra éviter de concéder le premier but, comme ce fut trop souvent le cas lors du dernier exercice. Et si ça devait arriver, j’espère que nous aurons, cette saison, la capacité de renverser le cours des choses…»

Un œil sur l’Algérie Sur un plan plus personnel, Yannis Tafer a une autre excellente raison de briller rapidement sous le maillot lausannois. L’hiver dernier, le No 11 du LS a en effet annoncé qu’il répondrait favorablement à Vahid Halilhodzic, le sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie, s’il décidait de l’appeler. Une option, pour l’instant théorique, qui passe bien sûr par de convaincantes performances dans un championnat réputé difficile. Et quand on sait que l’Algérie, présente à la Coupe du monde 2010, est déjà certaine de participer à l’ultime barrage éliminatoire de la zone Afrique, la perspective de peut-être avoir la chance de disputer le prochain Mondial au Brésil devrait donner des ailes à Yannis Tafer. Pour le plus grand bonheur de Laurent Roussey et du Lausanne-Sport.


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