Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
24h du jour
FRÉDÉRIC PAGE ET LE LS SE SÉPARENT, GABRI EN TEST
Le club et le défenseur ont rompu le contrat qui les liait d’un commun accord
Football
C’était dans l’air depuis la fin de la saison dernière. Le défenseur central Frédéric Page ne portera plus les couleurs du Lausanne-Sport. Hier, le club de Super League et le joueur d’origine argovienne ont trouvé un arrangement pour rompre le contrat qui les liait encore pour une année. «Nous en avions déjà parlé avec Frédéric au début de l’été, mais il s’agissait encore pour lui de trouver un moyen de rebondir», explique le président du LS, Jean-François Collet. C’est chose faite, il a trouvé son chemin, même si j’ignore quelle sera sa destination.»
Agé de 33 ans, et arrivé de Xamax l’été dernier, Page n’entrait pas dans les plans du nouvel entraîneur lausannois Laurent Roussey. «Avec l’engagement récent de Mickaël Facchinetti, qui nous offre la possibilité de replacer Meoli ou Sonnerat dans l’axe de la défense, il n’y avait plus grand sens de conserver Frédéric, ajoute Jean-François Collet. J’admets que cela n’aura pas été notre meilleur transfert de la saison passée, car l’ancien Neuchâtelois commence à subir le poids des ans, tout en précisant qu’il a toujours fait preuve d’un état d’esprit irréprochable.»
Puis le président de préciser que Francisco Garcia de la Torre, alias Gabri, est en test depuis hier à la Pontaise. Propriété du FC Sion et pressenti un temps pour assister l’entraîneur Sébastien Fournier, l’ex-joueur de Barcelone et de l’Ajax Amsterdam était des fameuses six recrues engagées la saison dernière par Sion alors qu’il n’en avait pas l’autorisation. «Le fils de l’entraîneur Claude Puel (ndlr: Grégoire) et un autre joueur lyonnais ont aussi intégré nos entraînements», termine Jean-François Collet.
P.W.
FRÉDÉRIC PAGE ET LE LS SE SÉPARENT, GABRI EN TEST
Le club et le défenseur ont rompu le contrat qui les liait d’un commun accord
Football
C’était dans l’air depuis la fin de la saison dernière. Le défenseur central Frédéric Page ne portera plus les couleurs du Lausanne-Sport. Hier, le club de Super League et le joueur d’origine argovienne ont trouvé un arrangement pour rompre le contrat qui les liait encore pour une année. «Nous en avions déjà parlé avec Frédéric au début de l’été, mais il s’agissait encore pour lui de trouver un moyen de rebondir», explique le président du LS, Jean-François Collet. C’est chose faite, il a trouvé son chemin, même si j’ignore quelle sera sa destination.»
Agé de 33 ans, et arrivé de Xamax l’été dernier, Page n’entrait pas dans les plans du nouvel entraîneur lausannois Laurent Roussey. «Avec l’engagement récent de Mickaël Facchinetti, qui nous offre la possibilité de replacer Meoli ou Sonnerat dans l’axe de la défense, il n’y avait plus grand sens de conserver Frédéric, ajoute Jean-François Collet. J’admets que cela n’aura pas été notre meilleur transfert de la saison passée, car l’ancien Neuchâtelois commence à subir le poids des ans, tout en précisant qu’il a toujours fait preuve d’un état d’esprit irréprochable.»
Puis le président de préciser que Francisco Garcia de la Torre, alias Gabri, est en test depuis hier à la Pontaise. Propriété du FC Sion et pressenti un temps pour assister l’entraîneur Sébastien Fournier, l’ex-joueur de Barcelone et de l’Ajax Amsterdam était des fameuses six recrues engagées la saison dernière par Sion alors qu’il n’en avait pas l’autorisation. «Le fils de l’entraîneur Claude Puel (ndlr: Grégoire) et un autre joueur lyonnais ont aussi intégré nos entraînements», termine Jean-François Collet.
P.W.
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Matt Moussilou :"J'ai appris à me connaître"
Portrait sur 4 pages, présent dans la compil' (fichier pdf à télécharger gratuitement) de nos dix premiers numéros de Sharkfoot, youhou
http://www.sharkfoot.fr/2012/07/sharkfoot-edition-suisse-compil-pdf/
Portrait sur 4 pages, présent dans la compil' (fichier pdf à télécharger gratuitement) de nos dix premiers numéros de Sharkfoot, youhou
http://www.sharkfoot.fr/2012/07/sharkfoot-edition-suisse-compil-pdf/
Leynz- Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Leynz a écrit:Matt Moussilou :"J'ai appris à me connaître"
Portrait sur 4 pages, présent dans la compil' (fichier pdf à télécharger gratuitement) de nos dix premiers numéros de Sharkfoot, youhou
http://www.sharkfoot.fr/2012/07/sharkfoot-edition-suisse-compil-pdf/
Et désormais nous savons qui orchestre les transferts au LS: Guillaume Katz!! Haha!!
Mouais- Date d'inscription : 02/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.footmercato.net/breves/yanis-tafer-file-a-lausanne_88894
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
C'est marrant ce matin les médias (24 Heures, Teletext ou médias français) annoncent l'arrivée de Tafer & Gabri au LS mais pas un mot (Internet) sur le Matin ! Le Torchon Orange préfère parler de la blessure de Rufli ou de Chagaev.........je vous laisse tirer les conclusions de ce canard ! Bonne journée
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Le--nouveau-Benzema--signe-a-Lausanne-11869801
RRafa9- Date d'inscription : 05/10/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2012/07/tafer-ce-rodeur-des-surfaces/
Leynz- Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Enfin un article normal sans polémique !
http://www.lematin.ch/sports/football/lausanne-capable/story/27978572
http://www.lematin.ch/sports/football/lausanne-capable/story/27978572
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Il y en a qui ne peuvent se séparer de notre grand quotidien orange,on le critique, mais on le lit......
gianni rivera- Date d'inscription : 04/08/2010
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/branlele-bas-match-haut-risque-pontaise/story/27544173
FF- Date d'inscription : 08/08/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.eurosport.fr/football/tafer-rodeur-des-surfaces_sto3361451/story.shtml
Junior- Date d'inscription : 12/11/2010
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Tiens, c'est exactement le même article paru dans Sharkfoot.
PatoCojo- Date d'inscription : 21/02/2012
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.24heures.ch/sports/ls/gabri-tafer-deux-renforts-presque-joue-an/story/11644403
TKP- Date d'inscription : 26/06/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
24 papier vendredi
FOOTBALL, SUPER LEAGUE
«Gabri et Tafer ne sont pas des coups de poker»
Même s’ils ont très peu joué la saison passée, l’Espagnol et le Français ont été fortement voulus par Roussey, le coach du LS
L’annonce des signatures de Gabri et de Yannis Tafer n’a pas déclenché un enthousiasme débordant chez les supporters du LS. Pourtant, sur le plan strictement technique, le demi espagnol et l’attaquant français sont d’indiscutables renforts.
Formé au Barça, Gabri (33 ans) y évolua durant sept saisons avant d’émigrer à l’Ajax en 2006. Après quatre ans à Amsterdam, ce milieu relayeur – il participa à l’Euro 2004 avec l’Espagne – prit le chemin du Qatar. Puis, à l’aube de la saison passée, il débarqua au FC Sion, où Laurent Roussey ne l’aligna qu’à cinq reprises lors des six mois que le Catalan passa sous ses ordres en Valais. Pour les raisons que chacun sait. «Fin janvier, explique Gabri, le président Constantin a cassé mon contrat. Trop tardivement pour que je puisse retrouver de l’embauche ailleurs. Et je dois avouer que durant ces derniers mois passés sans m’entraîner, je me suis sérieusement posé la question de mettre un terme définitif à ma carrière. A 90%, ma décision était même prise. Il a fallu une discussion avec Laurent Roussey et trois semaines d’entraînement au LS pour me faire changer d’avis. Et aujourd’hui je suis particulièrement heureux de retrouver le terrain et la vie de groupe, même si je ne me sens pas encore en pleine forme.»
L’envie de Gabri
Pour l’avoir côtoyé à Sion durant six mois, Laurent Roussey connaît parfaitement le potentiel de Gabri. Et désormais les besoins de son équipe. «Le fait qu’il n’ait aucun problème physique a simplifié notre choix. En Valais, nous avions passé six mois à reconstruire physiquement le joueur après son passage au Qatar. Avant qu’il ne connaisse quelques problèmes avec les dirigeants. Je sais donc parfaitement ce que Gabri pourra nous apporter à tous les niveaux. Non seulement sur le terrain mais aussi dans le vestiaire, une fois qu’il sera en condition. Ses qualités de footballeur ne se discutent pas.»
Quant à la date à laquelle l’Espagnol sera en mesure de donner le coup de main espéré à ses coéquipiers, l’intéressé ne l’estime pas trop lointaine: «Si tout se passe comme prévu, je pense que je serai prêt dans deux ou trois semaines au maximum.»
Le talent de Tafer
Un laps de temps qui correspond à celui qui sera nécessaire à Yannis Tafer (21 ans) pour retrouver de bonnes sensations. Victime d’une fracture à un pied juste avant de disputer le Mondial M20 avec la France en juillet dernier, celui qui était l’un des plus sûrs espoirs lyonnais a vu son ascension brisée net par cette blessure. «Elle m’a contraint à rester plus de six mois sur la touche en raison d’un mauvais diagnostic initial, raconte l’attaquant. Ensuite, j’ai presque passé autant de temps à me reconstruire physiquement tout en disputant quelques matches avec la CFA (ndlr: la 4e division, où joue la réserve de Lyon) . Je sens bien que chaque jour je progresse mais aussi qu’il me faudra un peu de temps encore, et surtout des matches, avant de retrouver mon meilleur niveau. Après la petite galère que j’ai connue, je suis très motivé pour inverser la tendance.»
Pour se reconstruire, Tafer n’a pas choisi l’exil par hasard. Comparé très tôt à Karim Benzema, le natif de Grenoble dit en avoir pas mal souffert. «Mettre ce genre d’étiquette est courant en France, continue-t-il. Et c’est vrai que c’est parfois très pesant pour un jeune. C’est pourquoi l’idée de changer de contexte me plaît beaucoup. Cette expérience au LS doit me permettre de me reconstruire. Avec ce contrat de trois ans, l’idée est d’en passer au moins deux ici.» Pour peut-être continuer ensuite son chemin dans un club plus conforme à ses qualités. «Au vu de son potentiel, Yannis ne devrait jamais être ici, souligne Laurent Roussey. Les aléas de la vie ont fait qu’il se retrouve aujourd’hui parmi nous. A lui de prouver qu’il peut rebondir, et chacun y trouvera son compte. Cela dit, je suis déjà certain d’une chose: ni Gabri ni Tafer ne sont des coups de poker.»
André Boschetti
FOOTBALL, SUPER LEAGUE
«Gabri et Tafer ne sont pas des coups de poker»
Même s’ils ont très peu joué la saison passée, l’Espagnol et le Français ont été fortement voulus par Roussey, le coach du LS
L’annonce des signatures de Gabri et de Yannis Tafer n’a pas déclenché un enthousiasme débordant chez les supporters du LS. Pourtant, sur le plan strictement technique, le demi espagnol et l’attaquant français sont d’indiscutables renforts.
Formé au Barça, Gabri (33 ans) y évolua durant sept saisons avant d’émigrer à l’Ajax en 2006. Après quatre ans à Amsterdam, ce milieu relayeur – il participa à l’Euro 2004 avec l’Espagne – prit le chemin du Qatar. Puis, à l’aube de la saison passée, il débarqua au FC Sion, où Laurent Roussey ne l’aligna qu’à cinq reprises lors des six mois que le Catalan passa sous ses ordres en Valais. Pour les raisons que chacun sait. «Fin janvier, explique Gabri, le président Constantin a cassé mon contrat. Trop tardivement pour que je puisse retrouver de l’embauche ailleurs. Et je dois avouer que durant ces derniers mois passés sans m’entraîner, je me suis sérieusement posé la question de mettre un terme définitif à ma carrière. A 90%, ma décision était même prise. Il a fallu une discussion avec Laurent Roussey et trois semaines d’entraînement au LS pour me faire changer d’avis. Et aujourd’hui je suis particulièrement heureux de retrouver le terrain et la vie de groupe, même si je ne me sens pas encore en pleine forme.»
L’envie de Gabri
Pour l’avoir côtoyé à Sion durant six mois, Laurent Roussey connaît parfaitement le potentiel de Gabri. Et désormais les besoins de son équipe. «Le fait qu’il n’ait aucun problème physique a simplifié notre choix. En Valais, nous avions passé six mois à reconstruire physiquement le joueur après son passage au Qatar. Avant qu’il ne connaisse quelques problèmes avec les dirigeants. Je sais donc parfaitement ce que Gabri pourra nous apporter à tous les niveaux. Non seulement sur le terrain mais aussi dans le vestiaire, une fois qu’il sera en condition. Ses qualités de footballeur ne se discutent pas.»
Quant à la date à laquelle l’Espagnol sera en mesure de donner le coup de main espéré à ses coéquipiers, l’intéressé ne l’estime pas trop lointaine: «Si tout se passe comme prévu, je pense que je serai prêt dans deux ou trois semaines au maximum.»
Le talent de Tafer
Un laps de temps qui correspond à celui qui sera nécessaire à Yannis Tafer (21 ans) pour retrouver de bonnes sensations. Victime d’une fracture à un pied juste avant de disputer le Mondial M20 avec la France en juillet dernier, celui qui était l’un des plus sûrs espoirs lyonnais a vu son ascension brisée net par cette blessure. «Elle m’a contraint à rester plus de six mois sur la touche en raison d’un mauvais diagnostic initial, raconte l’attaquant. Ensuite, j’ai presque passé autant de temps à me reconstruire physiquement tout en disputant quelques matches avec la CFA (ndlr: la 4e division, où joue la réserve de Lyon) . Je sens bien que chaque jour je progresse mais aussi qu’il me faudra un peu de temps encore, et surtout des matches, avant de retrouver mon meilleur niveau. Après la petite galère que j’ai connue, je suis très motivé pour inverser la tendance.»
Pour se reconstruire, Tafer n’a pas choisi l’exil par hasard. Comparé très tôt à Karim Benzema, le natif de Grenoble dit en avoir pas mal souffert. «Mettre ce genre d’étiquette est courant en France, continue-t-il. Et c’est vrai que c’est parfois très pesant pour un jeune. C’est pourquoi l’idée de changer de contexte me plaît beaucoup. Cette expérience au LS doit me permettre de me reconstruire. Avec ce contrat de trois ans, l’idée est d’en passer au moins deux ici.» Pour peut-être continuer ensuite son chemin dans un club plus conforme à ses qualités. «Au vu de son potentiel, Yannis ne devrait jamais être ici, souligne Laurent Roussey. Les aléas de la vie ont fait qu’il se retrouve aujourd’hui parmi nous. A lui de prouver qu’il peut rebondir, et chacun y trouvera son compte. Cela dit, je suis déjà certain d’une chose: ni Gabri ni Tafer ne sont des coups de poker.»
André Boschetti
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/chakhsi-vit-rythme-ramadan/story/25541113
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Temps papier
Football samedi 28 juillet 2012
«Faire ce dont on rêve»
Propos recueillis par Simon Meier
Agé de 21 ans, Alexandre Pasche est promis à un bel avenir. Dimanche avec Servette, il retrouve LS, son club formateur
On lui a très tôt refilé le titre de «meilleur espoir masculin» du foot suisse, sans doute trop tôt. Mais à 21 ans, Alexandre Pasche n’a de loin pas enterré ses ambitions. Dimanche, le néo-Servettien, pur produit du Lausanne-Sport, retrouvera la Pontaise avec un maillot grenat sur les épaules. Et l’envie d’asseoir son statut de jeune footballeur en passe d’être confirmé. En attendant, le milieu de terrain n’a pas peur d’asséner ses rancœurs et ses espoirs.
Le Temps: Deux matches, 0 point… Craignez-vous de revivre avec Servette le calvaire mathématique et sportif que vous avez connu la saison dernière avec Lausanne?
Alexandre Pasche : Honnêtement, non. Les vieux démons peuvent vite revenir, mais je ne pense pas qu’il faille s’exciter parce que dans le contenu, on était là. On a manqué de réussite, on ne l’a peut-être pas provoquée, mais il y a quelque chose. On est en train de construire, on développe déjà du beau jeu, ça prend. Il faut qu’on marque. Je suis sûr que ça va tourner dans notre sens, il ne faut pas non plus oublier que nous avons affronté les deux plus grosses équipes du championnat [Bâle et Sion, 0-1 les deux fois]. C’est rageant, parce qu’il y avait des points à prendre. Mais il y a aussi beaucoup de positif.
– Dimanche à Lausanne, vous aurez déjà la pression?
– Une pression chiffrée, je ne pense pas: on est tout au début du championnat. Par contre, ce match peut servir de déclic pour le reste. On a montré qu’on pouvait rivaliser avec des équipes de haut de tableau. Maintenant, il faut prendre les points là où on peut. Je pense qu’on a les qualités pour aller en chercher à l’extérieur, à commencer par dimanche.
– Avec quels sentiments retrouverez-vous votre club formateur?
– Ça va être un peu spécial. J’ai plein d’amis dans le club, j’ai beaucoup de respect pour ces gens-là. Ma foi, ça fait partie du foot et je ferai mon travail sur le terrain, pour le Servette FC.
– Après la promotion de mai 2011, vous disiez dans «24 heures» à quel point Lausanne était votre club de cœur. Là, vous retrouvez la Pontaise comme adversaire, avec un maillot grenat sur le dos. Tout va très vite…
– Oui. J’ai été très heureux de fêter cette promotion avec Lausanne parce que voilà, j’ai été au stade de la Pontaise gamin. Les circonstances ont fait que je n’ai pas pu continuer l’aventure avec le LS. D’une part parce que les dirigeants n’ont pas pu se mettre d’accord avec Young Boys [à qui il appartient depuis 2009]; d’autre part parce qu’une offre s’est présentée à moi: Servette, un joli projet dans lequel je me voyais bien évoluer, avec le style de jeu de João Alves qui me convient mieux qu’à Lausanne. En Suisse, on a notre club de cœur, mais on ne peut pas se permettre de laisser passer certaines opportunités.
– Récemment dans la «Tribune de Genève», vous teniez des propos assez durs envers les dirigeants du LS. Etes-vous parti fâché?
– Je ne suis pas parti fâché, mais un peu déçu. Je ne veux pas créer la polémique… (Silence) Ils ont eu beaucoup de mots à mon égard pour me dire qu’ils souhaitaient me conserver, que l’entraîneur comptait sur moi. Mais il n’y avait pas d’accord avec YB après six semaines de vacances… J’ai attendu, ils m’ont laissé comme ça et, au final, YB ne voulait même plus leur parler. Il faut lier la parole aux actes. C’est pour ça que j’ai cette déception.
– Votre prêt à Genève ne doit se transformer en transfert que cet hiver, parce que Servette est, comme Lausanne, limité financièrement. Cela vous inquiète-t-il?
– J’ai d’abord été séduit par les discussions que j’ai eues. Je ne suis pas allé dans l’inconnu, les yeux fermés. Le projet est solide, on a affaire à des gens honnêtes et je pense que monsieur Quennec [président servettien], qui est bien implanté dans la région, ne peut pas permettre de se planter, de faire miroiter des choses sans les respecter. Si je me suis lancé dans l’aventure, c’est parce qu’il y avait du concret. J’ai senti une euphorie autour du club, même s’il est encore en reconstruction. Ça joue un beau football, ouvert. C’est ce qui me manquait cruellement à Lausanne: pouvoir toucher des ballons, prendre plus d’emprise sur le jeu.
– A Genève, on gagne mieux sa vie qu’à Lausanne?
– Je ne vais pas répondre à cette question. Les dirigeants du LS ont laissé sous-entendre, et cela m’a fâché, que j’étais parti pour des raisons financières. Si on parle de chiffres, je peux vous dire qu’il ne manquait vraiment pas grand-chose pour que ça se fasse avec Lausanne. C’est plus global que ça. C’était un choix de carrière et je l’assume complètement. On dit souvent que monsieur Alves donne confiance à ses joueurs, c’est une des raisons pour lesquelles je suis venu à Genève. Et pour le moment, même si ça peut vite changer, ça se confirme.
– Avec un peu de recul, quel regard portez-vous sur votre saison 2009-2010 aux Young Boys: expérience enrichissante ou phase de stagnation?
– Je suis parti très tôt de Challenge League, sans avoir fait mes preuves pour m’imposer directement plus haut. J’avais une vision un peu erronée de ce qu’était la Super League. Je me voyais peut-être un peu trop beau à l’époque. Mais j’ai quand même eu du temps de jeu, j’étais dans l’équipe qui a perdu le titre contre Bâle à la dernière journée. Ce sont des souvenirs incroyables et, en même temps, j’ai eu beaucoup de frustrations cette année-là. J’ai bouffé mon pain noir comme on dit. Mais ça m’a fait grandir et je ne regrette pas.
– Le fait d’avoir été présenté très jeune comme un grand espoir du foot suisse vous a-t-il pesé?
– Le truc, c’est de ne pas faire trop attention à ce que disent les gens. J’ai commencé tellement tôt à Lausanne que lorsque je suis parti pour YB, certains s’attendaient à ce que j’explose en marquant 15 buts par championnat. Ça ne s’est pas fait. Ce n’est pas un poids mais, comment dire… il faut assumer. Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas non plus le truc qui te ronge. Quand je dis que je me voyais trop beau, c’était pas de la prétention. J’avais envie de faire ce pas-là, justement parce qu’il fallait que je grandisse. J’ai vu où je devais progresser, physiquement, dans la tête aussi. A Berne, j’étais le petit jeune qui essayait de faire ses premiers pas en Super League. A Genève, je suis clairement arrivé comme un renfort potentiel.
– Avec davantage de responsabilités sur les épaules…
– Il ne faut pas trop se mettre la pression, il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas. Je suis convaincu de mes qualités. On n’est jamais sûr de rien, mais je suis serein.
– Craignez-vous parfois de rejoindre la longue liste des grands espoirs déçus?
– Je ne me considère pas comme un artiste incompris ou quoi que ce soit. Simplement, mon évolution n’a pas été aussi fulgurante que ce que les gens pensaient. J’évolue à mon rythme, crescendo malgré tout. Je ne me fais pas de soucis. Je pense que ça va le faire.
– Quels sont vos rêves de carrière?
– J’ai toujours rêvé d’aller jouer en Espagne ou en Allemagne. A 21 ans, évidemment, j’ai des rêves plein la tête. Je suis venu à Genève pour franchir un palier, exploiter mon potentiel, fournir des performances qui m’ouvriront d’autres opportunités. C’est normal, je pense. C’est l’objectif de tout footballeur. Il faut garder les pieds sur terre, mais il faut aussi avoir des rêves. J’ai compris ça à YB. Je suis moins tête en l’air, je me suis professionnalisé, je sais que les choses ne vont pas venir d’elles-mêmes.
– Vous faites moins la fête?
– Je n’ai jamais été un gros fêtard. C’était surtout une prise de conscience. J’ai compris la chance que j’avais de faire ce métier. J’ai envie de faire une carrière et ça demande des efforts, de la régularité. J’ai envie de donner le maximum.
– Le déclic à cette prise de conscience?
– Je ne fréquente pas que le milieu du foot, j’ai beaucoup d’amis qui n’ont pas du tout la même trajectoire que moi. Je vois leurs difficultés, c’est une vie complètement différente. Footballeur, il y a quelques concessions à faire. Mais c’est tellement beau de se lever le matin pour aller faire ce dont on rêve. Rien que pour ces gens, ces proches qui ont aussi été sportifs, qui ont aussi aspiré à réussir là-dedans, je pense que c’est normal de faire à fond ce qu’on a la chance de faire, de s’impliquer à 100%. Juste par respect.
Le Temps © 2012 Le Temps SA
Football samedi 28 juillet 2012
«Faire ce dont on rêve»
Propos recueillis par Simon Meier
Agé de 21 ans, Alexandre Pasche est promis à un bel avenir. Dimanche avec Servette, il retrouve LS, son club formateur
On lui a très tôt refilé le titre de «meilleur espoir masculin» du foot suisse, sans doute trop tôt. Mais à 21 ans, Alexandre Pasche n’a de loin pas enterré ses ambitions. Dimanche, le néo-Servettien, pur produit du Lausanne-Sport, retrouvera la Pontaise avec un maillot grenat sur les épaules. Et l’envie d’asseoir son statut de jeune footballeur en passe d’être confirmé. En attendant, le milieu de terrain n’a pas peur d’asséner ses rancœurs et ses espoirs.
Le Temps: Deux matches, 0 point… Craignez-vous de revivre avec Servette le calvaire mathématique et sportif que vous avez connu la saison dernière avec Lausanne?
Alexandre Pasche : Honnêtement, non. Les vieux démons peuvent vite revenir, mais je ne pense pas qu’il faille s’exciter parce que dans le contenu, on était là. On a manqué de réussite, on ne l’a peut-être pas provoquée, mais il y a quelque chose. On est en train de construire, on développe déjà du beau jeu, ça prend. Il faut qu’on marque. Je suis sûr que ça va tourner dans notre sens, il ne faut pas non plus oublier que nous avons affronté les deux plus grosses équipes du championnat [Bâle et Sion, 0-1 les deux fois]. C’est rageant, parce qu’il y avait des points à prendre. Mais il y a aussi beaucoup de positif.
– Dimanche à Lausanne, vous aurez déjà la pression?
– Une pression chiffrée, je ne pense pas: on est tout au début du championnat. Par contre, ce match peut servir de déclic pour le reste. On a montré qu’on pouvait rivaliser avec des équipes de haut de tableau. Maintenant, il faut prendre les points là où on peut. Je pense qu’on a les qualités pour aller en chercher à l’extérieur, à commencer par dimanche.
– Avec quels sentiments retrouverez-vous votre club formateur?
– Ça va être un peu spécial. J’ai plein d’amis dans le club, j’ai beaucoup de respect pour ces gens-là. Ma foi, ça fait partie du foot et je ferai mon travail sur le terrain, pour le Servette FC.
– Après la promotion de mai 2011, vous disiez dans «24 heures» à quel point Lausanne était votre club de cœur. Là, vous retrouvez la Pontaise comme adversaire, avec un maillot grenat sur le dos. Tout va très vite…
– Oui. J’ai été très heureux de fêter cette promotion avec Lausanne parce que voilà, j’ai été au stade de la Pontaise gamin. Les circonstances ont fait que je n’ai pas pu continuer l’aventure avec le LS. D’une part parce que les dirigeants n’ont pas pu se mettre d’accord avec Young Boys [à qui il appartient depuis 2009]; d’autre part parce qu’une offre s’est présentée à moi: Servette, un joli projet dans lequel je me voyais bien évoluer, avec le style de jeu de João Alves qui me convient mieux qu’à Lausanne. En Suisse, on a notre club de cœur, mais on ne peut pas se permettre de laisser passer certaines opportunités.
– Récemment dans la «Tribune de Genève», vous teniez des propos assez durs envers les dirigeants du LS. Etes-vous parti fâché?
– Je ne suis pas parti fâché, mais un peu déçu. Je ne veux pas créer la polémique… (Silence) Ils ont eu beaucoup de mots à mon égard pour me dire qu’ils souhaitaient me conserver, que l’entraîneur comptait sur moi. Mais il n’y avait pas d’accord avec YB après six semaines de vacances… J’ai attendu, ils m’ont laissé comme ça et, au final, YB ne voulait même plus leur parler. Il faut lier la parole aux actes. C’est pour ça que j’ai cette déception.
– Votre prêt à Genève ne doit se transformer en transfert que cet hiver, parce que Servette est, comme Lausanne, limité financièrement. Cela vous inquiète-t-il?
– J’ai d’abord été séduit par les discussions que j’ai eues. Je ne suis pas allé dans l’inconnu, les yeux fermés. Le projet est solide, on a affaire à des gens honnêtes et je pense que monsieur Quennec [président servettien], qui est bien implanté dans la région, ne peut pas permettre de se planter, de faire miroiter des choses sans les respecter. Si je me suis lancé dans l’aventure, c’est parce qu’il y avait du concret. J’ai senti une euphorie autour du club, même s’il est encore en reconstruction. Ça joue un beau football, ouvert. C’est ce qui me manquait cruellement à Lausanne: pouvoir toucher des ballons, prendre plus d’emprise sur le jeu.
– A Genève, on gagne mieux sa vie qu’à Lausanne?
– Je ne vais pas répondre à cette question. Les dirigeants du LS ont laissé sous-entendre, et cela m’a fâché, que j’étais parti pour des raisons financières. Si on parle de chiffres, je peux vous dire qu’il ne manquait vraiment pas grand-chose pour que ça se fasse avec Lausanne. C’est plus global que ça. C’était un choix de carrière et je l’assume complètement. On dit souvent que monsieur Alves donne confiance à ses joueurs, c’est une des raisons pour lesquelles je suis venu à Genève. Et pour le moment, même si ça peut vite changer, ça se confirme.
– Avec un peu de recul, quel regard portez-vous sur votre saison 2009-2010 aux Young Boys: expérience enrichissante ou phase de stagnation?
– Je suis parti très tôt de Challenge League, sans avoir fait mes preuves pour m’imposer directement plus haut. J’avais une vision un peu erronée de ce qu’était la Super League. Je me voyais peut-être un peu trop beau à l’époque. Mais j’ai quand même eu du temps de jeu, j’étais dans l’équipe qui a perdu le titre contre Bâle à la dernière journée. Ce sont des souvenirs incroyables et, en même temps, j’ai eu beaucoup de frustrations cette année-là. J’ai bouffé mon pain noir comme on dit. Mais ça m’a fait grandir et je ne regrette pas.
– Le fait d’avoir été présenté très jeune comme un grand espoir du foot suisse vous a-t-il pesé?
– Le truc, c’est de ne pas faire trop attention à ce que disent les gens. J’ai commencé tellement tôt à Lausanne que lorsque je suis parti pour YB, certains s’attendaient à ce que j’explose en marquant 15 buts par championnat. Ça ne s’est pas fait. Ce n’est pas un poids mais, comment dire… il faut assumer. Ce n’est pas facile, mais ce n’est pas non plus le truc qui te ronge. Quand je dis que je me voyais trop beau, c’était pas de la prétention. J’avais envie de faire ce pas-là, justement parce qu’il fallait que je grandisse. J’ai vu où je devais progresser, physiquement, dans la tête aussi. A Berne, j’étais le petit jeune qui essayait de faire ses premiers pas en Super League. A Genève, je suis clairement arrivé comme un renfort potentiel.
– Avec davantage de responsabilités sur les épaules…
– Il ne faut pas trop se mettre la pression, il n’y a pas de raison pour que ça ne marche pas. Je suis convaincu de mes qualités. On n’est jamais sûr de rien, mais je suis serein.
– Craignez-vous parfois de rejoindre la longue liste des grands espoirs déçus?
– Je ne me considère pas comme un artiste incompris ou quoi que ce soit. Simplement, mon évolution n’a pas été aussi fulgurante que ce que les gens pensaient. J’évolue à mon rythme, crescendo malgré tout. Je ne me fais pas de soucis. Je pense que ça va le faire.
– Quels sont vos rêves de carrière?
– J’ai toujours rêvé d’aller jouer en Espagne ou en Allemagne. A 21 ans, évidemment, j’ai des rêves plein la tête. Je suis venu à Genève pour franchir un palier, exploiter mon potentiel, fournir des performances qui m’ouvriront d’autres opportunités. C’est normal, je pense. C’est l’objectif de tout footballeur. Il faut garder les pieds sur terre, mais il faut aussi avoir des rêves. J’ai compris ça à YB. Je suis moins tête en l’air, je me suis professionnalisé, je sais que les choses ne vont pas venir d’elles-mêmes.
– Vous faites moins la fête?
– Je n’ai jamais été un gros fêtard. C’était surtout une prise de conscience. J’ai compris la chance que j’avais de faire ce métier. J’ai envie de faire une carrière et ça demande des efforts, de la régularité. J’ai envie de donner le maximum.
– Le déclic à cette prise de conscience?
– Je ne fréquente pas que le milieu du foot, j’ai beaucoup d’amis qui n’ont pas du tout la même trajectoire que moi. Je vois leurs difficultés, c’est une vie complètement différente. Footballeur, il y a quelques concessions à faire. Mais c’est tellement beau de se lever le matin pour aller faire ce dont on rêve. Rien que pour ces gens, ces proches qui ont aussi été sportifs, qui ont aussi aspiré à réussir là-dedans, je pense que c’est normal de faire à fond ce qu’on a la chance de faire, de s’impliquer à 100%. Juste par respect.
Le Temps © 2012 Le Temps SA
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le 24h papier de samedi
FOOTBALL, SUPER LEAGUE
Steven Lang veut susciter des regrets du côté du LS
Jugé superflu par Laurent Roussey, le Servettien aura à cœur de briller dimanche (13 h 45) contre ses anciens coéquipiers
Le salaire au mérite n’existe pas en football. Ce sont les points obtenus qui délivrent leur vérité. Partiel ou pas, ce n’est pas le problème et Servette, lanterne rouge après deux défaites, en sait quelque chose. Dimanche, c’est contre Lausanne que les «grenat» doivent déjà se reprendre. Ils n’ont sans doute pas démérité contre Bâle et Sion? Très bien: alors ils devront le démontrer à la Pontaise.
Après le voyage dans la fournaise d’Erevan (36 degrés) et une qualification logique, c’est d’une autre responsabilité qu’il s’agit maintenant, celle de relever le défi du championnat.
On le sait, Servette n’a pas été épargné par les blessures en ce début de saison: Tréand, Routis, Rüfli, Paratte, Schlauri, Baumann Kusunga et Diallo sont blessés, tandis qu’Esteban prépare encore son retour. Pas simple dans ces conditions pour Alves, qui a par exemple dû demander à Kouassi d’évoluer latéral droit contre Gandzasar jeudi soir.
Lang pas «revanchard»
La qualification de Gomes (ex-Xamax) offrira une solution de rechange. Mais en attendant des jours meilleurs, Servette doit faire corps. Et, pour cela, il comptera sur Steven Lang. Tout comme Alexandre Pasche, il va jouer contre ses ex-coéquipiers. On se rappelle que Laurent Roussey, l’actuel entraîneur lausannois, n’était pas très intéressé par Lang. De quoi susciter un sentiment de revanche à prendre pour le milieu de terrain servettien désormais?
«Pas plus que ça, non, explique-t-il. Les premiers contacts avec Servette remontent au mois d’avril. Et dès que Servette s’est intéressé à moi, j’ai voulu venir à Genève. Le président du LS voulait me garder, mais pas forcément l’entraîneur. Alors je suis là et heureux d’être là. Cela sera peut-être un peu étrange pour moi dimanche, face à mes anciens équipiers. Mais je suis maintenant «grenat» et il n’y a que cela qui compte.»
Steven Lang, qui anime un flanc au milieu, a d’abord dû s’adapter au jeu servettien. A cette philosophie prônée par Alves. «Oui, au LS on comptait plus sur des exploits personnels, lance Lang. Ici, le collectif est plus important, il y a une jouerie. Servette a la possession du ballon et je dois m’adapter à ce nouveau style de jeu. Mais je dois dire que j’ai été immédiatement très bien accueilli par tout le monde. Et M. Alves met tout en œuvre pour que les choses se passent au mieux.»
Bref, Steven Lang n’a sans doute aucun compte à régler avec Lausanne, mais un succès à la Pontaise ne serait pas pour lui déplaire.
Ramizi en stand-by…
D’autant plus que Servette a un impératif besoin de points. Deux matches, deux courtes défaites, ce n’est pas alarmant, surtout face à Bâle et à Sion, deux grosses écuries du championnat. Mais Servette doit effectivement corriger le tir au plus vite, pour générer une dynamique autrement plus positive.
Le succès 3-1 à Erevan, contre Gandzasar, a sûrement permis de retrouver confiance. Côté offensif, Servette aurait bien aimé tabler sur une solution de plus. Mais si le latéral Gomes peut jouer, ce n’est, semble-t-il, pas encore le cas de Samir Ramizi. Le cas du jeune Kosovar est plus complexe, notamment concernant l’obtention d’un permis de travail.
Daniel Visentini
FOOTBALL, SUPER LEAGUE
Steven Lang veut susciter des regrets du côté du LS
Jugé superflu par Laurent Roussey, le Servettien aura à cœur de briller dimanche (13 h 45) contre ses anciens coéquipiers
Le salaire au mérite n’existe pas en football. Ce sont les points obtenus qui délivrent leur vérité. Partiel ou pas, ce n’est pas le problème et Servette, lanterne rouge après deux défaites, en sait quelque chose. Dimanche, c’est contre Lausanne que les «grenat» doivent déjà se reprendre. Ils n’ont sans doute pas démérité contre Bâle et Sion? Très bien: alors ils devront le démontrer à la Pontaise.
Après le voyage dans la fournaise d’Erevan (36 degrés) et une qualification logique, c’est d’une autre responsabilité qu’il s’agit maintenant, celle de relever le défi du championnat.
On le sait, Servette n’a pas été épargné par les blessures en ce début de saison: Tréand, Routis, Rüfli, Paratte, Schlauri, Baumann Kusunga et Diallo sont blessés, tandis qu’Esteban prépare encore son retour. Pas simple dans ces conditions pour Alves, qui a par exemple dû demander à Kouassi d’évoluer latéral droit contre Gandzasar jeudi soir.
Lang pas «revanchard»
La qualification de Gomes (ex-Xamax) offrira une solution de rechange. Mais en attendant des jours meilleurs, Servette doit faire corps. Et, pour cela, il comptera sur Steven Lang. Tout comme Alexandre Pasche, il va jouer contre ses ex-coéquipiers. On se rappelle que Laurent Roussey, l’actuel entraîneur lausannois, n’était pas très intéressé par Lang. De quoi susciter un sentiment de revanche à prendre pour le milieu de terrain servettien désormais?
«Pas plus que ça, non, explique-t-il. Les premiers contacts avec Servette remontent au mois d’avril. Et dès que Servette s’est intéressé à moi, j’ai voulu venir à Genève. Le président du LS voulait me garder, mais pas forcément l’entraîneur. Alors je suis là et heureux d’être là. Cela sera peut-être un peu étrange pour moi dimanche, face à mes anciens équipiers. Mais je suis maintenant «grenat» et il n’y a que cela qui compte.»
Steven Lang, qui anime un flanc au milieu, a d’abord dû s’adapter au jeu servettien. A cette philosophie prônée par Alves. «Oui, au LS on comptait plus sur des exploits personnels, lance Lang. Ici, le collectif est plus important, il y a une jouerie. Servette a la possession du ballon et je dois m’adapter à ce nouveau style de jeu. Mais je dois dire que j’ai été immédiatement très bien accueilli par tout le monde. Et M. Alves met tout en œuvre pour que les choses se passent au mieux.»
Bref, Steven Lang n’a sans doute aucun compte à régler avec Lausanne, mais un succès à la Pontaise ne serait pas pour lui déplaire.
Ramizi en stand-by…
D’autant plus que Servette a un impératif besoin de points. Deux matches, deux courtes défaites, ce n’est pas alarmant, surtout face à Bâle et à Sion, deux grosses écuries du championnat. Mais Servette doit effectivement corriger le tir au plus vite, pour générer une dynamique autrement plus positive.
Le succès 3-1 à Erevan, contre Gandzasar, a sûrement permis de retrouver confiance. Côté offensif, Servette aurait bien aimé tabler sur une solution de plus. Mais si le latéral Gomes peut jouer, ce n’est, semble-t-il, pas encore le cas de Samir Ramizi. Le cas du jeune Kosovar est plus complexe, notamment concernant l’obtention d’un permis de travail.
Daniel Visentini
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
sur www.francefootball.fr/transfert
L'aventure de Jordi Delcos (photo D.R.) du côté de Fréjus-Saint-Raphaël (National) va prendre fin. Le milieu offensif de 24 ans, auteur de 7 buts en 34 matches de Championnat la saison dernière, devrait rejoindre Lausanne. L'affaire porterait sur un contrat de trois ans.
Le club suisse, qui vient de recruter Yannis Tafer (ex-Lyon), pourrait très rapidement formuler une offre aux dirigeants de l'Etoile FC. Par ailleurs, Clermont, pensionnaire de Ligue 2, est également aux aguets et pourrait venir mettre son grain de sel dans ce transfert. -T.L-S. (@tang_foot)
L'aventure de Jordi Delcos (photo D.R.) du côté de Fréjus-Saint-Raphaël (National) va prendre fin. Le milieu offensif de 24 ans, auteur de 7 buts en 34 matches de Championnat la saison dernière, devrait rejoindre Lausanne. L'affaire porterait sur un contrat de trois ans.
Le club suisse, qui vient de recruter Yannis Tafer (ex-Lyon), pourrait très rapidement formuler une offre aux dirigeants de l'Etoile FC. Par ailleurs, Clermont, pensionnaire de Ligue 2, est également aux aguets et pourrait venir mettre son grain de sel dans ce transfert. -T.L-S. (@tang_foot)
Bernard- Date d'inscription : 11/12/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2012/07/lausanne-servette-5-1-tout-en-simplicite/
Leynz- Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Lausanne-s-offre-un-feu-d-artifice--22422023
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.cartonrouge.ch/actualite/le-lemanico-est-lausannois/
http://www.24heures.ch/sports/ls/lausanne-ecrase-servette-51/story/30753649
http://www.sharkfoot.fr/2012/07/lausanne-servette-les-notes/
http://www.24heures.ch/sports/ls/lausanne-ecrase-servette-51/story/30753649
http://www.sharkfoot.fr/2012/07/lausanne-servette-les-notes/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sfl.ch/fr/Raiffeisen-Super-League/News-Super-League/Un-Genevois-qui-aime-tant-les-Genevois.aspx
stats- Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2012/07/matt-moussilou-le-groupe-sest-refugie-dans-le-travail/
Go Moussilou! Tout le monde s'etait bien marre a son arrivee. Il a maintenant gagne le respect aupres des supporters des autres clubs. Je pense que ca peut etre SON année.
Go Moussilou! Tout le monde s'etait bien marre a son arrivee. Il a maintenant gagne le respect aupres des supporters des autres clubs. Je pense que ca peut etre SON année.
Dernière édition par LKK le Mer 1 Aoû 2012 - 13:08, édité 1 fois
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2012/08/michel-avanzini-de-retour-contre-zurich-ce-dimanche/
Leynz- Date d'inscription : 31/01/2011
Licka ou pas licka?
A ce jour, Mario Licka (30 ans), qui appartient à Brest, n’est pas encore un joueur du LS. Cela ne signifie pas qu’il ne le sera pas d’ici à la fin du mois, date limite des transferts internationaux. Milieu de terrain à vocation offensive qui s’était révélé sous la bannière de Banik Ostrava, Licka, qui n’entre plus dans les plans bretons, a aussi évolué en Italie (Livourne) et Angleterre (Southampton). En 2003, il avait été élu révélation de l’année dans son pays.
«Il fait partie des quelques dossiers solides que l’on suit, explique Alain Joseph. On nous l’a proposé et c’est vrai que nous sommes intéressés. D’autant que le projet sportif paraît l’intéresser.» Le club de la Pontaise n’entend toutefois rien précipiter. L’arrivée d’un nouveau renfort fait l’objet d’une réflexion partagée avec le staff technique, Laurent Roussey en tête.
«Doit-on encore renforcer l’équipe sans craindre de perturber l’équilibre?, s’interroge le dirigeant vaudois. On est content de ce qui se passe actuellement et du travail effectué jusque-là.»
Lausanne et ses interlocuteurs de Brest ont convenu de laisser passer le match de dimanche contre Zurich avant de reprendre, ou non, les négociations. «Dans le cas de Licka, il s’agirait d’un transfert, précise Alain Joseph. On doit en reparler. Ca ne va pas se finaliser comme ça...» (Le Matin)
«Il fait partie des quelques dossiers solides que l’on suit, explique Alain Joseph. On nous l’a proposé et c’est vrai que nous sommes intéressés. D’autant que le projet sportif paraît l’intéresser.» Le club de la Pontaise n’entend toutefois rien précipiter. L’arrivée d’un nouveau renfort fait l’objet d’une réflexion partagée avec le staff technique, Laurent Roussey en tête.
«Doit-on encore renforcer l’équipe sans craindre de perturber l’équilibre?, s’interroge le dirigeant vaudois. On est content de ce qui se passe actuellement et du travail effectué jusque-là.»
Lausanne et ses interlocuteurs de Brest ont convenu de laisser passer le match de dimanche contre Zurich avant de reprendre, ou non, les négociations. «Dans le cas de Licka, il s’agirait d’un transfert, précise Alain Joseph. On doit en reparler. Ca ne va pas se finaliser comme ça...» (Le Matin)
abhak- Date d'inscription : 02/08/2012
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