Les articles de presse (pas de commentaire !)
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Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
24 heures papier du jour. Espérons que ce ne soit pas grave.
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BLESSÉ CONTRE YB, LUCCIN N’EST PAS TROP INQUIET
Le milieu de terrain – qui doit encore passer une IRM – évoque ses premiers matches sous le maillot du LS
Dimanche, au Stade de Suisse, il a terminé la rencontre sur une jambe. Touché à la cuisse gauche à une dizaine de minutes de la fin, Peter Luccin est resté sur la pelouse parce que le LS (battu 4-1 par les Young Boys) avait déjà effectué ses trois changements. Au final, une grimace assortie d’une inquiétude: cette blessure musculaire empêchera-t-elle le milieu de terrain de tenir sa place ces prochaines semaines? Hier matin, après les soins, Luccin n’était pas trop inquiet. «J’ai senti monter la douleur, mais ça ne ressemblait pas à un coup de couteau, explique-t-il. Je pense plus à une contracture qu’à une déchirure.» Pour en être tout à fait sûr, le joueur se soumettra aujourd’hui même à un examen, sous la forme d’une IRM.
Voilà dix jours, alors que nous lui demandions si trois matches de championnat aussi rapprochés (samedi-jeudi-dimanche) ne représentaient pas une trop lourde charge pour un joueur privé de compétition durant si longtemps, il assurait au contraire que ce programme devait lui permettre de recouvrer plus vite encore et le rythme et ses sensations. «En fait, j’étais bien, et contre Lucerne durant 90’, et à Berne. Davantage que la charge, c’est, je crois, le terrain synthétique qui me vaut ce pépin. C’était d’ailleurs la première fois de ma carrière que je disputais un match officiel sur un synthé. J’ai trouvé agréable, ça ne va pas sans inconvénients, car cette surface reste forcément plus dure qu’un terrain naturel.»
«Plus intransigeant»
Peter Luccin fera tout pour être présent dès samedi, pour la réception du FC Bâle. «Ce n’est pas dans mon tempérament de faire l’impasse sur un tel match, assure-t-il. Mais il faudra bien sûr voir comment la blessure évolue et évaluer le risque.» En attendant, comment le Français a-t-il vécu cette première semaine de compétition sous les couleurs du LS, avec un succès (Thoune) et deux revers (à Lucerne et à Berne)? «Aucune équipe ne nous a été vraiment supérieure, estime-t-il. Cela dit, il existe une différence avec Lucerne et YB pour ce qui est des petites erreurs, celles que nous commettons… et pas eux. On doit essayer de corriger ça. Et surtout ne pas décrocher avant la trêve hivernale. Il reste des matches importants. Ensuite, c’est un autre championnat qui commencera…»
A Berne, Peter Luccin portait le brassard de capitaine du LS, un rôle normalement dévolu à Sébastien Meoli, suspendu pour ce match. Comment le défenseur central a-t-il vécu cet après-midi dans la peau d’un spectateur? «J’ai pu me rendre compte avec un autre regard du niveau de jeu proposé. Et je trouve que Lausanne a bien tenu le coup et pouvait même prétendre passer l’épaule. Mais, comme à Lucerne quatre jours plus tôt, nous avons «aidé» l’adversaire en commettant quelques erreurs grossières. On doit absolument se remobiliser pour éviter de prendre ce genre de buts évitables. Il faut être plus intransigeant, montrer davantage de concentration et d’envie. C’est rageant mais, en même temps, relativement simple à corriger.»
Aujourd’hui en congé, l’équipe préparera dès demain ses prochaines échéances, la venue de Bâle (samedi à 17 h 45) puis, après une pause «équipes nationales», le déplacement à Zurich, et enfin trois rendez-vous particulièrement importants pour terminer cette année 2011 bien remplie: à Bellinzone en Coupe de Suisse (8es de finale), puis la venue de Xamax et de Grasshopper. Des matches pour lesquels il ne s’agira pas seulement de laisser une bonne impression.
François Ruffieux
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BLESSÉ CONTRE YB, LUCCIN N’EST PAS TROP INQUIET
Le milieu de terrain – qui doit encore passer une IRM – évoque ses premiers matches sous le maillot du LS
Dimanche, au Stade de Suisse, il a terminé la rencontre sur une jambe. Touché à la cuisse gauche à une dizaine de minutes de la fin, Peter Luccin est resté sur la pelouse parce que le LS (battu 4-1 par les Young Boys) avait déjà effectué ses trois changements. Au final, une grimace assortie d’une inquiétude: cette blessure musculaire empêchera-t-elle le milieu de terrain de tenir sa place ces prochaines semaines? Hier matin, après les soins, Luccin n’était pas trop inquiet. «J’ai senti monter la douleur, mais ça ne ressemblait pas à un coup de couteau, explique-t-il. Je pense plus à une contracture qu’à une déchirure.» Pour en être tout à fait sûr, le joueur se soumettra aujourd’hui même à un examen, sous la forme d’une IRM.
Voilà dix jours, alors que nous lui demandions si trois matches de championnat aussi rapprochés (samedi-jeudi-dimanche) ne représentaient pas une trop lourde charge pour un joueur privé de compétition durant si longtemps, il assurait au contraire que ce programme devait lui permettre de recouvrer plus vite encore et le rythme et ses sensations. «En fait, j’étais bien, et contre Lucerne durant 90’, et à Berne. Davantage que la charge, c’est, je crois, le terrain synthétique qui me vaut ce pépin. C’était d’ailleurs la première fois de ma carrière que je disputais un match officiel sur un synthé. J’ai trouvé agréable, ça ne va pas sans inconvénients, car cette surface reste forcément plus dure qu’un terrain naturel.»
«Plus intransigeant»
Peter Luccin fera tout pour être présent dès samedi, pour la réception du FC Bâle. «Ce n’est pas dans mon tempérament de faire l’impasse sur un tel match, assure-t-il. Mais il faudra bien sûr voir comment la blessure évolue et évaluer le risque.» En attendant, comment le Français a-t-il vécu cette première semaine de compétition sous les couleurs du LS, avec un succès (Thoune) et deux revers (à Lucerne et à Berne)? «Aucune équipe ne nous a été vraiment supérieure, estime-t-il. Cela dit, il existe une différence avec Lucerne et YB pour ce qui est des petites erreurs, celles que nous commettons… et pas eux. On doit essayer de corriger ça. Et surtout ne pas décrocher avant la trêve hivernale. Il reste des matches importants. Ensuite, c’est un autre championnat qui commencera…»
A Berne, Peter Luccin portait le brassard de capitaine du LS, un rôle normalement dévolu à Sébastien Meoli, suspendu pour ce match. Comment le défenseur central a-t-il vécu cet après-midi dans la peau d’un spectateur? «J’ai pu me rendre compte avec un autre regard du niveau de jeu proposé. Et je trouve que Lausanne a bien tenu le coup et pouvait même prétendre passer l’épaule. Mais, comme à Lucerne quatre jours plus tôt, nous avons «aidé» l’adversaire en commettant quelques erreurs grossières. On doit absolument se remobiliser pour éviter de prendre ce genre de buts évitables. Il faut être plus intransigeant, montrer davantage de concentration et d’envie. C’est rageant mais, en même temps, relativement simple à corriger.»
Aujourd’hui en congé, l’équipe préparera dès demain ses prochaines échéances, la venue de Bâle (samedi à 17 h 45) puis, après une pause «équipes nationales», le déplacement à Zurich, et enfin trois rendez-vous particulièrement importants pour terminer cette année 2011 bien remplie: à Bellinzone en Coupe de Suisse (8es de finale), puis la venue de Xamax et de Grasshopper. Des matches pour lesquels il ne s’agira pas seulement de laisser une bonne impression.
François Ruffieux
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2011/11/super-league-bale-souffre-a-lausanne-thoune-surprend-lucerne/
stephane1988- Date d'inscription : 08/09/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.tsr.ch/sport/
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
24h
POUR LAUSANNE, LE MATCH DES REGRETS ET DE L’ESPOIR
Valeureux, le LS a tenu tête au FC Bâle. Mais quelques grossières erreurs ont de nouveau ruiné tous ses efforts
C’est le match de beaucoup de regrets. «On a fait plus que chatouiller le leader, en proposant du jeu, en restant compacts et solidaires. Franchement, je tiens à féliciter l’équipe.» En bon capitaine, Sébastien Meoli avait sans doute raison, préférant souligner les mérites du LS plutôt que de s’appesantir sur les aléas d’une soirée qu’on n’attendait pas aussi intéressante, aussi ouverte et animée. Un constat faisait d’ailleurs l’unanimité dans les couloirs de la Pontaise, samedi soir: Lausanne ne méritait pas de perdre. Le nouveau coach du FC Bâle était même le premier à l’admettre. «Notre succès a non seulement été difficile à obtenir, mais il est surtout très chanceux», notait ainsi Heiko Vogel. Allusion notamment à la troisième réussite rhénane, lorsque Muslin a perdu la balle de façon impardonnable à trente mètres de ses buts, devant un Alex Frei tout heureux de l’aubaine; ou encore à cette frappe de Prijovic qui s’est écrasée sous la transversale, juste avant que Cabral ne sauve sur sa ligne (90e minute).
Mais au LS, on le sait, la chasse aux erreurs grossières est ouverte depuis pas mal de semaines. Et, tant que l’équipe ne parviendra pas à les gommer avec plus d’insistance, elle aura toutes les peines du monde à quitter la dernière place du classement. Or, face au FCB, les trois buts reçus sont à classer dans la catégorie des énormités rédhibitoires. Sur le premier, si l’action bâloise est limpide et agréable à l’œil, comment ne pas fustiger les largesses lausannoises: ouverture tranquille d’Alex Frei pour Steinhöfer côté droit, lequel peut centrer sans opposition, pour la tête de Huggel bien seul. «Après le match de YB, nous en avons parlé toute la semaine. Et là, sur la première action bâloise, nous ne sommes pas prêts», relevait Martin Rueda.
Pasche mordant
Sur le deuxième but des visiteurs (une balle arrêtée sans puissance), Coltorti s’est ensuite «troué», avant que Muslin – certes un peu gêné par un arbitre peu inspiré – ne commette l’impensable. Voilà qui fait évidemment beaucoup lorsqu’on affronte un adversaire aussi solide et expérimenté que le FCB.
Un peu las, pas encore tout à fait revenu de Lisbonne (1-1 mercredi face au Benfica), Bâle n’a pas joué en champion à Lausanne. Il possède pourtant suffisamment de substance et de malice pour se sortir des situations les plus difficiles. Et, lorsque Heiko Vogel a vu que la soirée serait plus compliquée que prévu, il a par exemple lancé Shaqiri, qu’il aurait préféré ménager. Tant mieux pour le public et les plus jeunes spectateurs, qui étaient peut-être venus pour voir l’étoile montante du foot suisse. Cela dit, si le LS a une nouvelle fois été pénalisé par quelques erreurs, l’équipe a aussi et surtout montré – même en l’absence de Luccin – qu’elle pouvait avoir du répondant contre les meilleurs. A mi-terrain, on a beaucoup vu Pasche, lequel s’est résolument projeté vers l’avant, avec le culot qui peut être celui d’un Lang.
Ces deux joueurs se sont d’ailleurs succédé pour servir Moussilou, auteur des deux réussites lausannoises. Batailleur jusqu’aux derniers instants, le LS a fait preuve d’une attitude admirable qui, on le répète, aurait mérité autre chose qu’une défaite amère. L’apparition de Khelifi a largement contribué à enflammer la fin de match. Une fois encore, sa vivacité et ses audaces techniques ont séduit. Dès jeudi, le petit milieu de terrain (17 ans) défendra d’ailleurs les couleurs nationales à l’occasion du tournoi qualificatif que la Suisse M19 (dirigée par Gérard Castella) va disputer en Macédoine. «Nous restons lanterne rouge, mais il y a un gros mieux depuis quelques semaines, soulignait encore Guillaume Katz. Nous sommes sur la bonne voie». Confirmation est attendue à l’occasion des trois derniers matches 2011, à Zurich, puis contre Xamax et Grasshopper. Et surtout concrétisation sous la forme de quelques précieux points.
LS - Bâle 2-3 (2-2)
La Pontaise. 7950 spectateurs.
Arbitre: Wermelinger.
Buts: 7e Moussilou 1-0. 13e Huggel 1-1. 34e Alex Frei 1-2. 43e Moussilou 2-2. 65e Alexander Frei 2-3.
Lausanne-Sport: Coltorti; Bah (86e Negrao), Katz, Meoli, Kamber; Pasche, Marazzi, Muslin (71e Khelifi), Lang; Moussilou, Roux (63e Prijovic).
Bâle: Sommer; Steinhöfer, Kusunga, Abraham, Park (89e Taulant Xhaka); Andrist (60e Zoua), Huggel, Cabral, F. Frei (46e Shaqiri); Streller, A. Frei.
Avertissements: 23e Cabral. 29e Roux. 33e Meoli. 35e Pasche. 44e Streller. 76e Moussilou. 83e Kamber.
Note: 76e l’entraîneur assistant de Lausanne Alexander Kern envoyé en tribune.
François Ruffieux
POUR LAUSANNE, LE MATCH DES REGRETS ET DE L’ESPOIR
Valeureux, le LS a tenu tête au FC Bâle. Mais quelques grossières erreurs ont de nouveau ruiné tous ses efforts
C’est le match de beaucoup de regrets. «On a fait plus que chatouiller le leader, en proposant du jeu, en restant compacts et solidaires. Franchement, je tiens à féliciter l’équipe.» En bon capitaine, Sébastien Meoli avait sans doute raison, préférant souligner les mérites du LS plutôt que de s’appesantir sur les aléas d’une soirée qu’on n’attendait pas aussi intéressante, aussi ouverte et animée. Un constat faisait d’ailleurs l’unanimité dans les couloirs de la Pontaise, samedi soir: Lausanne ne méritait pas de perdre. Le nouveau coach du FC Bâle était même le premier à l’admettre. «Notre succès a non seulement été difficile à obtenir, mais il est surtout très chanceux», notait ainsi Heiko Vogel. Allusion notamment à la troisième réussite rhénane, lorsque Muslin a perdu la balle de façon impardonnable à trente mètres de ses buts, devant un Alex Frei tout heureux de l’aubaine; ou encore à cette frappe de Prijovic qui s’est écrasée sous la transversale, juste avant que Cabral ne sauve sur sa ligne (90e minute).
Mais au LS, on le sait, la chasse aux erreurs grossières est ouverte depuis pas mal de semaines. Et, tant que l’équipe ne parviendra pas à les gommer avec plus d’insistance, elle aura toutes les peines du monde à quitter la dernière place du classement. Or, face au FCB, les trois buts reçus sont à classer dans la catégorie des énormités rédhibitoires. Sur le premier, si l’action bâloise est limpide et agréable à l’œil, comment ne pas fustiger les largesses lausannoises: ouverture tranquille d’Alex Frei pour Steinhöfer côté droit, lequel peut centrer sans opposition, pour la tête de Huggel bien seul. «Après le match de YB, nous en avons parlé toute la semaine. Et là, sur la première action bâloise, nous ne sommes pas prêts», relevait Martin Rueda.
Pasche mordant
Sur le deuxième but des visiteurs (une balle arrêtée sans puissance), Coltorti s’est ensuite «troué», avant que Muslin – certes un peu gêné par un arbitre peu inspiré – ne commette l’impensable. Voilà qui fait évidemment beaucoup lorsqu’on affronte un adversaire aussi solide et expérimenté que le FCB.
Un peu las, pas encore tout à fait revenu de Lisbonne (1-1 mercredi face au Benfica), Bâle n’a pas joué en champion à Lausanne. Il possède pourtant suffisamment de substance et de malice pour se sortir des situations les plus difficiles. Et, lorsque Heiko Vogel a vu que la soirée serait plus compliquée que prévu, il a par exemple lancé Shaqiri, qu’il aurait préféré ménager. Tant mieux pour le public et les plus jeunes spectateurs, qui étaient peut-être venus pour voir l’étoile montante du foot suisse. Cela dit, si le LS a une nouvelle fois été pénalisé par quelques erreurs, l’équipe a aussi et surtout montré – même en l’absence de Luccin – qu’elle pouvait avoir du répondant contre les meilleurs. A mi-terrain, on a beaucoup vu Pasche, lequel s’est résolument projeté vers l’avant, avec le culot qui peut être celui d’un Lang.
Ces deux joueurs se sont d’ailleurs succédé pour servir Moussilou, auteur des deux réussites lausannoises. Batailleur jusqu’aux derniers instants, le LS a fait preuve d’une attitude admirable qui, on le répète, aurait mérité autre chose qu’une défaite amère. L’apparition de Khelifi a largement contribué à enflammer la fin de match. Une fois encore, sa vivacité et ses audaces techniques ont séduit. Dès jeudi, le petit milieu de terrain (17 ans) défendra d’ailleurs les couleurs nationales à l’occasion du tournoi qualificatif que la Suisse M19 (dirigée par Gérard Castella) va disputer en Macédoine. «Nous restons lanterne rouge, mais il y a un gros mieux depuis quelques semaines, soulignait encore Guillaume Katz. Nous sommes sur la bonne voie». Confirmation est attendue à l’occasion des trois derniers matches 2011, à Zurich, puis contre Xamax et Grasshopper. Et surtout concrétisation sous la forme de quelques précieux points.
LS - Bâle 2-3 (2-2)
La Pontaise. 7950 spectateurs.
Arbitre: Wermelinger.
Buts: 7e Moussilou 1-0. 13e Huggel 1-1. 34e Alex Frei 1-2. 43e Moussilou 2-2. 65e Alexander Frei 2-3.
Lausanne-Sport: Coltorti; Bah (86e Negrao), Katz, Meoli, Kamber; Pasche, Marazzi, Muslin (71e Khelifi), Lang; Moussilou, Roux (63e Prijovic).
Bâle: Sommer; Steinhöfer, Kusunga, Abraham, Park (89e Taulant Xhaka); Andrist (60e Zoua), Huggel, Cabral, F. Frei (46e Shaqiri); Streller, A. Frei.
Avertissements: 23e Cabral. 29e Roux. 33e Meoli. 35e Pasche. 44e Streller. 76e Moussilou. 83e Kamber.
Note: 76e l’entraîneur assistant de Lausanne Alexander Kern envoyé en tribune.
François Ruffieux
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Temps du lundi 7 novembre 2011
Le Lausanne-Sport peut-il sauver sa peau?
Par Simon Meier
Le Lausanne-Sport peut-il sauver sa peau? Valeureux mais battu par Bâle, le LS s’enfonce.Les Vaudois s’en tiennent malgré tout à une certaine idée
Le Lausanne-Sport peut-il sauver sa peau en Super League? Le néopromu trouvera-t-il les ressources pour lâcher cette lanterne rouge qui lui brûle les doigts semaine après semaine, sans lui fournir aucune lumière? Dans le ciel de la Pontaise, les questions étaient plutôt noires, samedi avant la venue du FC Bâle. Après cette onzième défaite (2-3) en quinze sorties, un revers cruel que l’entraîneur bâlois Heiko Vogel lui-même qualifiera d’«immérité», la situation chiffrée sent pire. Le LS joue bien, mais il perd. «Là, c’est dur», convient le président Jean-François Collet. «Le côté positif, c’est que l’équipe progresse. On reste sur trois bonnes sorties, mais ça fait zéro point à l’arrivée. Psychologiquement, c’est difficile.»
Lausanne s’en sortira-t-il? «Il y a de l’espoir, il faut y croire», martèle le coach Martin Rueda. Menacé? «Je sais comment ça fonctionne dans le football», répond le Zurichois, un homme de convictions qui n’oublie pas d’être lucide. «Un entraîneur qui perd, qui est dernier du classement, est forcément menacé. Mais comme l’équipe aujourd’hui [samedi], je donne le maximum. Je crois que je fais un bon travail et mes dirigeants sont d’accord avec ça.»
Sur la base de la prestation proposée face aux Rhénans, et à l’image des 7950 spectateurs acclamant leur équipe au coup de sifflet final, on ne peut qu’abonder. Porté vers l’avant, mû par un cœur et un esprit admirables, le LS a ouvert le score par Matt Moussilou dès la 7e minute. C’est encore l’attaquant franco-congolais qui égalisera à la 43e, après que Benjamin Huggel (13e) et Alexander Frei (34e) eurent profité des errances défensives vaudoises. La palme en la matière revint à Marko Muslin, qui eut la très mauvaise idée d’abandonner la balle au susmentionné Frei à 20 mètres des buts (65e), lequel ne se priva pas de sceller le score. La scène de la 90e, qui vit la reprise d’Aleksandar Prijovic taper le dessous de la transversale avant que Genséric Kusunga ne sauve sur la ligne, semble avoir été inventée pour aviver les regrets…
Ces derniers étaient palpables, dans les catacombes de la Pontaise, lors du défilé des vaincus. Sébastien Meoli, capitaine et défenseur: «On a fait un énorme match, contre un petit Bâle, un leader qui ne devrait pas avoir besoin d’être aidé par l’arbitre… Après le 6-0 du match aller, ils sont arrivés un peu olé-olé, ça se sentait sur le terrain. Il y avait de la place pour faire un nul ou même gagner. Si on continue comme ça, on va se sortir de cette zone.» Alexander Pasche, milieu talentueux, observe: «On n’a pas mal fait, mais on prend trop de buts sur des balles arrêtées et des erreurs individuelles.» Nicolas Marazzi, sur un plan plus mathématique: «Il nous fallait 1 ou 3 points pour avancer. L’objectif n’est pas atteint.»
Le moral, un peu. Que faire? Bétonner, comme le font si souvent ceux qui luttent pour leur survie? «Jouer à dix derrière, oui, j’y pense parfois», admet Martin Rueda, dont ce n’est pas du tout la philosophie. «Mais ce troisième but, on l’aurait pris aussi. Tant qu’on fait trop d’erreurs individuelles, tant qu’on en prend deux, trois ou quatre par match, on sera destinés à perdre. Mais nous ne sommes pas montés en Super League pour nous faire chier, pour juste essayer de faire 0-0. Le football, c’est oser, prendre des risques.»
Noble message, aussitôt relayé par la hiérarchie: «Ça semble bête mais quand je rentre chez moi, si j’ai le sentiment que les gens ont vu du spectacle, j’arrive à prendre de la distance par rapport au résultat», explique Jean-François Collet. «Il n’y a pas que ça qui compte. Si on va s’en sortir, je n’en sais rien. On ne met pas la tête dans le sable, on est tous conscients que ce sera difficile. Mais au moins, en continuant à jouer comme ça, on donne une image positive du club.»
Il n’empêche: la relégation est un concept auquel un footballeur digne de ce nom n’accepte jamais de se soumettre. Or, dans tous les clubs du monde, quand les points ne suivent pas, on cause recrutement. Quid cet hiver? «On discute, on regarde», lâche Martin Rueda. «Mais oui, cette équipe a besoin de renforts, je dirais un élément par ligne.» «Nous avons déjà fait deux retouches ces dernières semaines [Peter Luccin, absent samedi car blessé à la cuisse, et Aleksandar Prijovic]», tempère Jean-François Collet. «On verra en fonction des opportunités. En tout cas, nous prendrons des joueurs seulement s’ils sont meilleurs que ceux qui sont déjà là.»
Bien loin des tragicomédies sédunoises et neuchâteloises, le Lausanne-Sport lutte avec ses moyens, dans le respect d’une certaine idée du football. A ce propos, et si le salut venait d’une faillite xamaxienne? «Je n’en suis pas à l’espérer car pour moi, cette faillite est presque effective», estime le président Collet. «La situation est tellement ridicule, avec ce budget de 35 millions pour 3 de recettes, c’est du grand guignol.» Un peu le Lausanne-Sport à l’envers; avec un certain nombre de points en plus au classement.
Le Lausanne-Sport peut-il sauver sa peau?
Par Simon Meier
Le Lausanne-Sport peut-il sauver sa peau? Valeureux mais battu par Bâle, le LS s’enfonce.Les Vaudois s’en tiennent malgré tout à une certaine idée
Le Lausanne-Sport peut-il sauver sa peau en Super League? Le néopromu trouvera-t-il les ressources pour lâcher cette lanterne rouge qui lui brûle les doigts semaine après semaine, sans lui fournir aucune lumière? Dans le ciel de la Pontaise, les questions étaient plutôt noires, samedi avant la venue du FC Bâle. Après cette onzième défaite (2-3) en quinze sorties, un revers cruel que l’entraîneur bâlois Heiko Vogel lui-même qualifiera d’«immérité», la situation chiffrée sent pire. Le LS joue bien, mais il perd. «Là, c’est dur», convient le président Jean-François Collet. «Le côté positif, c’est que l’équipe progresse. On reste sur trois bonnes sorties, mais ça fait zéro point à l’arrivée. Psychologiquement, c’est difficile.»
Lausanne s’en sortira-t-il? «Il y a de l’espoir, il faut y croire», martèle le coach Martin Rueda. Menacé? «Je sais comment ça fonctionne dans le football», répond le Zurichois, un homme de convictions qui n’oublie pas d’être lucide. «Un entraîneur qui perd, qui est dernier du classement, est forcément menacé. Mais comme l’équipe aujourd’hui [samedi], je donne le maximum. Je crois que je fais un bon travail et mes dirigeants sont d’accord avec ça.»
Sur la base de la prestation proposée face aux Rhénans, et à l’image des 7950 spectateurs acclamant leur équipe au coup de sifflet final, on ne peut qu’abonder. Porté vers l’avant, mû par un cœur et un esprit admirables, le LS a ouvert le score par Matt Moussilou dès la 7e minute. C’est encore l’attaquant franco-congolais qui égalisera à la 43e, après que Benjamin Huggel (13e) et Alexander Frei (34e) eurent profité des errances défensives vaudoises. La palme en la matière revint à Marko Muslin, qui eut la très mauvaise idée d’abandonner la balle au susmentionné Frei à 20 mètres des buts (65e), lequel ne se priva pas de sceller le score. La scène de la 90e, qui vit la reprise d’Aleksandar Prijovic taper le dessous de la transversale avant que Genséric Kusunga ne sauve sur la ligne, semble avoir été inventée pour aviver les regrets…
Ces derniers étaient palpables, dans les catacombes de la Pontaise, lors du défilé des vaincus. Sébastien Meoli, capitaine et défenseur: «On a fait un énorme match, contre un petit Bâle, un leader qui ne devrait pas avoir besoin d’être aidé par l’arbitre… Après le 6-0 du match aller, ils sont arrivés un peu olé-olé, ça se sentait sur le terrain. Il y avait de la place pour faire un nul ou même gagner. Si on continue comme ça, on va se sortir de cette zone.» Alexander Pasche, milieu talentueux, observe: «On n’a pas mal fait, mais on prend trop de buts sur des balles arrêtées et des erreurs individuelles.» Nicolas Marazzi, sur un plan plus mathématique: «Il nous fallait 1 ou 3 points pour avancer. L’objectif n’est pas atteint.»
Le moral, un peu. Que faire? Bétonner, comme le font si souvent ceux qui luttent pour leur survie? «Jouer à dix derrière, oui, j’y pense parfois», admet Martin Rueda, dont ce n’est pas du tout la philosophie. «Mais ce troisième but, on l’aurait pris aussi. Tant qu’on fait trop d’erreurs individuelles, tant qu’on en prend deux, trois ou quatre par match, on sera destinés à perdre. Mais nous ne sommes pas montés en Super League pour nous faire chier, pour juste essayer de faire 0-0. Le football, c’est oser, prendre des risques.»
Noble message, aussitôt relayé par la hiérarchie: «Ça semble bête mais quand je rentre chez moi, si j’ai le sentiment que les gens ont vu du spectacle, j’arrive à prendre de la distance par rapport au résultat», explique Jean-François Collet. «Il n’y a pas que ça qui compte. Si on va s’en sortir, je n’en sais rien. On ne met pas la tête dans le sable, on est tous conscients que ce sera difficile. Mais au moins, en continuant à jouer comme ça, on donne une image positive du club.»
Il n’empêche: la relégation est un concept auquel un footballeur digne de ce nom n’accepte jamais de se soumettre. Or, dans tous les clubs du monde, quand les points ne suivent pas, on cause recrutement. Quid cet hiver? «On discute, on regarde», lâche Martin Rueda. «Mais oui, cette équipe a besoin de renforts, je dirais un élément par ligne.» «Nous avons déjà fait deux retouches ces dernières semaines [Peter Luccin, absent samedi car blessé à la cuisse, et Aleksandar Prijovic]», tempère Jean-François Collet. «On verra en fonction des opportunités. En tout cas, nous prendrons des joueurs seulement s’ils sont meilleurs que ceux qui sont déjà là.»
Bien loin des tragicomédies sédunoises et neuchâteloises, le Lausanne-Sport lutte avec ses moyens, dans le respect d’une certaine idée du football. A ce propos, et si le salut venait d’une faillite xamaxienne? «Je n’en suis pas à l’espérer car pour moi, cette faillite est presque effective», estime le président Collet. «La situation est tellement ridicule, avec ce budget de 35 millions pour 3 de recettes, c’est du grand guignol.» Un peu le Lausanne-Sport à l’envers; avec un certain nombre de points en plus au classement.
El Lutin- Date d'inscription : 10/05/2010
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http://www.cartonrouge.ch/fr/actualite/article/un-rouleau-et-une-boulette/index.html
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
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http://www.sharkfoot.fr/2011/11/thierno-bah-officiellement-qualifie-avec-la-guinee/
Leynz- Date d'inscription : 31/01/2011
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http://www.lematin.ch/sports/football/super-league/procedure-ouverte-contre-enrico-schirinzi-2011-11-21
dudu- Localisation : Cossonay
Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2011/11/les-solutions-du-lausanne-sport/
Leynz- Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/super-league/jocelyn-roux-le-match-ideal-pour-retrouver-la-flamme-2011-11-25
stats- Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
1/8ème de finale de la Coupe de Suisse, toutes les infos :
http://www.sharkfoot.fr/2011/11/18-de-finale-de-la-coupe-de-suisse-tous-les-resultats/
http://www.sharkfoot.fr/2011/11/18-de-finale-de-la-coupe-de-suisse-tous-les-resultats/
stephane1988- Date d'inscription : 08/09/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.24heures.ch/actu/sports/ls-qualifie-quarts-finale-coupe-suisse-2011-11-26
Matt- Localisation : Loz
Date d'inscription : 10/12/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Le Blick du jour annonce que Ianu devrait quitter Lucerne. Une solution devra être trouvée à Noël; le club avait proposé à YB un échange avec Affolter, mais les Bernois ont refusé.
(Mais bon, si dorénavant nos attaquants marquent et jouent bien...)
(Mais bon, si dorénavant nos attaquants marquent et jouent bien...)
Caml- Date d'inscription : 13/12/2010
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Pourquoi pas mais je préférerais un défenseur central expérimenté et un latéral gauche.
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
En même temps il avait refusé de venir en début de saison, alors je pense pas qu'il va vouloir débarquer maintenant qu'on est bon dernier (plus pour longtemps, mais quand même)
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
centvingt a écrit:plus pour longtemps, mais quand même
mouais... je te rappelle quand même que même si on gagne nos 3 prochains matches de championnat, ce qu'il faudrait pour passer 9e, ça nous prendra quelque temps sachant que le 3e match aura lieu mi-février 2012; c'est certes possible, mais ça voudrait dire qu'on fait plus que doubler notre capital points pendant que GC ne ferait pas un seul point en 3 matches
FF- Date d'inscription : 08/08/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Junior Né-gras ô combien décisif : http://www.sharkfoot.fr/2011/11/ls-junior-negrao/
(Jeu de mot digne des présentateurs français sur le service public)
(Jeu de mot digne des présentateurs français sur le service public)
Leynz- Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2011/12/lausanne-%e2%80%93-neuchatel-xamax-1-3-concentration-pragmatisme-et-semelle/
Leynz- Date d'inscription : 31/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.cartonrouge.ch/fr/actualite/article/defaite-sur-abandon/index.html
centvingt- Localisation : Lausanne
Date d'inscription : 01/09/2008
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.football.ch/sfl/fr/Newsticker_f.aspx
Lessing- Localisation :
Date d'inscription : 11/10/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
24h
«Si nous devons redescendre, ça ne sera pas la fin du monde»
Le LS a une nouvelle fois failli, samedi à la Pontaise, contre Xamax. Le président Jean-François Collet se confie
Le LS va de désillusion en désillusion et voit ses chances de maintien se réduire comme peau de chagrin. Avec 11 points de retard sur GC (9e), on voit mal l’équipe lausannoise échapper à la lanterne rouge au printemps prochain. Pourtant, le président Jean-François Collet y croit toujours. Même sans tabler sur le fait qu’à ses yeux Xamax ne finira pas la saison. Impressions.
La défaite de trop?
Face un Xamax fragilisé par les soucis du président Chagaev, mais solide sur le terrain, le LS a pris l’eau. La défaite de trop qui démontre que sa place n’est pas en Super League? «Dans le groupe, il y a des équipes contre qui il nous faut un exploit et de la réussite pour gagner. Xamax en fait partie, avec ses joueurs venus d’Espagne. Sur le plan des occasions, on n’a pas été ridicules. Nous n’avons que 8 points, mais sur ce match, nous n’étions pas à des années-lumière. Aujourd’hui nous sommes en Super League sans avoir volé notre place. Et en Coupe de Suisse, nous avons démontré ne pas être du format de Challenge League, en battant Bellinzone (2e) 4-0. Maintenant, si nous devons redescendre, ça ne sera pas la fin du monde. Financièrement, avec une situation à l’équilibre, le club est apte à rebondir. Mais nous ferons tout pour nous sauver.»
Martin Rueda en danger?
L’entraîneur lausannois ne trouve pas la parade, mais les dirigeants lui ont toujours maintenu leur confiance. Qu’en est-il désormais? «Il a sa part de responsabilité, comme nous d’ailleurs. En l’état, on ne peut être satisfait de personne. Nous ferons le point après le match contre GC dimanche. Martin Rueda essaie de relancer l’équipe, de faire les bons choix, de garder son groupe sous pression et de lui redonner le moral. Il y a de la cohérence dans ce qu’il fait. Si ça n’avait pas été la bonne personne, nous nous en serions déjà séparés. Mais dans une semaine, il faudra aussi voir dans quel état d’esprit il est. Qu’il dise s’il se sent en mesure de relever le défi du sauvetage.»
Les raisons du fiasco
La faiblesse du contingent est souvent évoquée. Mais, en la matière, Jean-François Collet estime qu’il y a une certaine logique dans ce que vit le LS actuellement. «Si nous en sommes là, la première raison est d’ordre financier. Avec 6,5 millions de budget – contre 30 à Xamax –, c’est un peu normal. Ce budget nous limite dans nos choix. Et nous ne pouvons pas, comme d’autres clubs, corriger les erreurs de recrutement en cours de route. On n’a pas non plus assez utilisé l’euphorie de la promotion. Nous avons cherché trop de nouveaux joueurs qui n’ont pas apporté beaucoup et qui ont déstabilisé les autres.»
Des joueurs sur la sellette?
Il y a quelques semaines, la direction du club avait surpris en exigeant des joueurs un plus grand professionnalisme et davantage d’entraînements. Quel est le bilan aujourd’hui? «Il y a clairement des joueurs qui nous ont déçus, et même plusieurs. Ce n’est bien sûr pas le moment de les nommer, mais je suis persuadé que cette équipe peut potentiellement mieux faire.» Est-ce à dire que Lausanne se séparera de quelques-uns à la trêve? «On verra, mais nous avons des contrats à respecter. Et il faudra aussi trouver mieux…»
Des solutions à court terme?
«Il n’y en a pas! Il faudra surtout aborder notre match contre GC en s’enlevant toute pression et en donnant le meilleur. Il nous reste 19 matches de championnat à disputer, où ce sera à la vie, à la mort. Arrêtons de regarder le classement et ce que font les autres.»
Des renforts, et vite…
La seule lueur d’espoir pourrait donc venir de l’arrivée de quelques joueurs providentiels. Au contraire de la pause estivale, celle à venir permettra-t-elle d’opérer des changements judicieux? «J’ai lu que Rueda estimait qu’il manquait un bon joueur par ligne. Mais il disait déjà ça avant que l’on recrute Prijovic et Luccin dernièrement. Donc, théoriquement, il ne nous en reste qu’un à trouver… Déclarer ça, c’est trop simpliste. Il faut aussi travailler mieux avec ce qu’on a. Prijovic, on le voulait déjà l’été passé, il est venu cet automne et n’a pas fait la différence. On va donc essayer de se renforcer, mais avec de vrais plus. On ne va pas empiler les joueurs les uns sur les autres. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura pas quatre renforts. On travaille sur quelques pistes, mais rien n’est concret. Ça dépendra de ce qui se présente et du tarif. Et si c’est zéro arrivée, ce sera zéro…»
L’aspect financier
Pour beaucoup, la fameuse campagne européenne du LS de la saison dernière devrait contribuer à viser plus fort en matière de recrutement. Vraiment? «Mais les retombées de cette campagne, c’est déjà notre augmentation de budget de 3,5 à 6,5 millions. On ne va tout de même pas tout dépenser en une saison! Je ne veux pas être le président d’un club à l’agonie en 2012-2013. Rappelons-nous de Thoune, en lice en Ligue des champions, et quasi en faillite peu de temps après. Les gens voient toujours à six mois. Moi aussi je rêverais de tout claquer en un an. Mais après? J’ai surtout envie que ce club survive et si possible en restant en Super League.»
La part de responsabilité des dirigeants
En composant un effectif sans grande substance pour la catégorie, les dirigeants portent une lourde responsabilité. En sont-ils conscients? «Bien sûr que nous le sommes. Comme tout patron, j’assume ma part, et la plus grande. Au même titre que Rueda n’a pas fait monter l’équipe dans l’élite tout seul, il n’est pas le seul responsable de l’échec actuel. On a pris les décisions ensemble. Si j’étais un président-employé, comme il y en a dans certains clubs, je serais en danger… Cela dit, nous étions convaincus d’avoir fait juste. La presse parlait d’une campagne de transferts intelligente. Comme quoi… Après coup, je garderais la même philosophie, mais en conservant peut-être davantage de joueurs du groupe qui a connu la promotion.»
Derrière le président, l’homme
Premier supporter du club qu’il dirige, comment le président Collet vit-il ces moments difficiles? «C’est l’accumulation qui fait que les moments sont durs. Mais je relativise. Ça reste du sport, quoi qu’il en soit. Il y a toujours un gagnant et un perdant, un relégué. Ce sont les règles du jeu, et si on ne les accepte pas, il ne faut pas s’engager. Je ne le vis pas superbien, mais il y a des choses tellement plus graves dans la vie.»
Les déboires des autres clubs
En toile de fond, les soucis de Xamax ou de Sion pourraient, suivant la tournure des événements, favoriser les desseins du LS. «Je veux affirmer que je crois au maintien et que j’y croirai tant que mathématiquement il sera possible. Mais nous naviguons tout de même dans un milieu de professionnels. Or certains clubs ne font pas preuve de professionnalisme. Je ne peux pas imaginer que Xamax finira la saison et aura sa licence pour la suivante. Je ne table pas là-dessus, et d’ailleurs je demande à mes joueurs de travailler jusqu’au bout en faisant abstraction de cela. Mais ils doivent aussi être conscients qu’un match de barrage pourrait se profiler et que, dans un tel cas de figure, ils devront être prêts».
Patrick Wurlod
«Si nous devons redescendre, ça ne sera pas la fin du monde»
Le LS a une nouvelle fois failli, samedi à la Pontaise, contre Xamax. Le président Jean-François Collet se confie
Le LS va de désillusion en désillusion et voit ses chances de maintien se réduire comme peau de chagrin. Avec 11 points de retard sur GC (9e), on voit mal l’équipe lausannoise échapper à la lanterne rouge au printemps prochain. Pourtant, le président Jean-François Collet y croit toujours. Même sans tabler sur le fait qu’à ses yeux Xamax ne finira pas la saison. Impressions.
La défaite de trop?
Face un Xamax fragilisé par les soucis du président Chagaev, mais solide sur le terrain, le LS a pris l’eau. La défaite de trop qui démontre que sa place n’est pas en Super League? «Dans le groupe, il y a des équipes contre qui il nous faut un exploit et de la réussite pour gagner. Xamax en fait partie, avec ses joueurs venus d’Espagne. Sur le plan des occasions, on n’a pas été ridicules. Nous n’avons que 8 points, mais sur ce match, nous n’étions pas à des années-lumière. Aujourd’hui nous sommes en Super League sans avoir volé notre place. Et en Coupe de Suisse, nous avons démontré ne pas être du format de Challenge League, en battant Bellinzone (2e) 4-0. Maintenant, si nous devons redescendre, ça ne sera pas la fin du monde. Financièrement, avec une situation à l’équilibre, le club est apte à rebondir. Mais nous ferons tout pour nous sauver.»
Martin Rueda en danger?
L’entraîneur lausannois ne trouve pas la parade, mais les dirigeants lui ont toujours maintenu leur confiance. Qu’en est-il désormais? «Il a sa part de responsabilité, comme nous d’ailleurs. En l’état, on ne peut être satisfait de personne. Nous ferons le point après le match contre GC dimanche. Martin Rueda essaie de relancer l’équipe, de faire les bons choix, de garder son groupe sous pression et de lui redonner le moral. Il y a de la cohérence dans ce qu’il fait. Si ça n’avait pas été la bonne personne, nous nous en serions déjà séparés. Mais dans une semaine, il faudra aussi voir dans quel état d’esprit il est. Qu’il dise s’il se sent en mesure de relever le défi du sauvetage.»
Les raisons du fiasco
La faiblesse du contingent est souvent évoquée. Mais, en la matière, Jean-François Collet estime qu’il y a une certaine logique dans ce que vit le LS actuellement. «Si nous en sommes là, la première raison est d’ordre financier. Avec 6,5 millions de budget – contre 30 à Xamax –, c’est un peu normal. Ce budget nous limite dans nos choix. Et nous ne pouvons pas, comme d’autres clubs, corriger les erreurs de recrutement en cours de route. On n’a pas non plus assez utilisé l’euphorie de la promotion. Nous avons cherché trop de nouveaux joueurs qui n’ont pas apporté beaucoup et qui ont déstabilisé les autres.»
Des joueurs sur la sellette?
Il y a quelques semaines, la direction du club avait surpris en exigeant des joueurs un plus grand professionnalisme et davantage d’entraînements. Quel est le bilan aujourd’hui? «Il y a clairement des joueurs qui nous ont déçus, et même plusieurs. Ce n’est bien sûr pas le moment de les nommer, mais je suis persuadé que cette équipe peut potentiellement mieux faire.» Est-ce à dire que Lausanne se séparera de quelques-uns à la trêve? «On verra, mais nous avons des contrats à respecter. Et il faudra aussi trouver mieux…»
Des solutions à court terme?
«Il n’y en a pas! Il faudra surtout aborder notre match contre GC en s’enlevant toute pression et en donnant le meilleur. Il nous reste 19 matches de championnat à disputer, où ce sera à la vie, à la mort. Arrêtons de regarder le classement et ce que font les autres.»
Des renforts, et vite…
La seule lueur d’espoir pourrait donc venir de l’arrivée de quelques joueurs providentiels. Au contraire de la pause estivale, celle à venir permettra-t-elle d’opérer des changements judicieux? «J’ai lu que Rueda estimait qu’il manquait un bon joueur par ligne. Mais il disait déjà ça avant que l’on recrute Prijovic et Luccin dernièrement. Donc, théoriquement, il ne nous en reste qu’un à trouver… Déclarer ça, c’est trop simpliste. Il faut aussi travailler mieux avec ce qu’on a. Prijovic, on le voulait déjà l’été passé, il est venu cet automne et n’a pas fait la différence. On va donc essayer de se renforcer, mais avec de vrais plus. On ne va pas empiler les joueurs les uns sur les autres. Ce qui est sûr, c’est qu’il n’y aura pas quatre renforts. On travaille sur quelques pistes, mais rien n’est concret. Ça dépendra de ce qui se présente et du tarif. Et si c’est zéro arrivée, ce sera zéro…»
L’aspect financier
Pour beaucoup, la fameuse campagne européenne du LS de la saison dernière devrait contribuer à viser plus fort en matière de recrutement. Vraiment? «Mais les retombées de cette campagne, c’est déjà notre augmentation de budget de 3,5 à 6,5 millions. On ne va tout de même pas tout dépenser en une saison! Je ne veux pas être le président d’un club à l’agonie en 2012-2013. Rappelons-nous de Thoune, en lice en Ligue des champions, et quasi en faillite peu de temps après. Les gens voient toujours à six mois. Moi aussi je rêverais de tout claquer en un an. Mais après? J’ai surtout envie que ce club survive et si possible en restant en Super League.»
La part de responsabilité des dirigeants
En composant un effectif sans grande substance pour la catégorie, les dirigeants portent une lourde responsabilité. En sont-ils conscients? «Bien sûr que nous le sommes. Comme tout patron, j’assume ma part, et la plus grande. Au même titre que Rueda n’a pas fait monter l’équipe dans l’élite tout seul, il n’est pas le seul responsable de l’échec actuel. On a pris les décisions ensemble. Si j’étais un président-employé, comme il y en a dans certains clubs, je serais en danger… Cela dit, nous étions convaincus d’avoir fait juste. La presse parlait d’une campagne de transferts intelligente. Comme quoi… Après coup, je garderais la même philosophie, mais en conservant peut-être davantage de joueurs du groupe qui a connu la promotion.»
Derrière le président, l’homme
Premier supporter du club qu’il dirige, comment le président Collet vit-il ces moments difficiles? «C’est l’accumulation qui fait que les moments sont durs. Mais je relativise. Ça reste du sport, quoi qu’il en soit. Il y a toujours un gagnant et un perdant, un relégué. Ce sont les règles du jeu, et si on ne les accepte pas, il ne faut pas s’engager. Je ne le vis pas superbien, mais il y a des choses tellement plus graves dans la vie.»
Les déboires des autres clubs
En toile de fond, les soucis de Xamax ou de Sion pourraient, suivant la tournure des événements, favoriser les desseins du LS. «Je veux affirmer que je crois au maintien et que j’y croirai tant que mathématiquement il sera possible. Mais nous naviguons tout de même dans un milieu de professionnels. Or certains clubs ne font pas preuve de professionnalisme. Je ne peux pas imaginer que Xamax finira la saison et aura sa licence pour la suivante. Je ne table pas là-dessus, et d’ailleurs je demande à mes joueurs de travailler jusqu’au bout en faisant abstraction de cela. Mais ils doivent aussi être conscients qu’un match de barrage pourrait se profiler et que, dans un tel cas de figure, ils devront être prêts».
Patrick Wurlod
LKK- Date d'inscription : 27/07/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/jean-francois-collet-la-ligue-des-clowns-2011-12-08
stats- Date d'inscription : 06/01/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.sharkfoot.fr/2011/12/super-league-fantastique-finish-des-romands/
stephane1988- Date d'inscription : 08/09/2011
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
http://www.lematin.ch/sports/football/une-lueur-d-espoir-2011-12-11
http://www.24heures.ch/actu/sports/ls-bat-grasshopper-2-1-2011-12-11
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Lausanne-a-reussi-sa-belle-operation-14579439
http://www.24heures.ch/actu/sports/ls-bat-grasshopper-2-1-2011-12-11
http://www.20min.ch/ro/sports/football/story/Lausanne-a-reussi-sa-belle-operation-14579439
Matt- Localisation : Loz
Date d'inscription : 10/12/2007
Re: Les articles de presse (pas de commentaire !)
Article complet 24 heures
LE LS INSCRIT DEUX JOLIS BUTS POUR UNE VICTOIRE NÉCESSAIRE
Lausanne domine GC et réduit l’écart avec le 9e de Super League
Le LS est encore capable de gagner un match. Après cinq revers consécutifs, Lausanne a terminé l’année 2011 sur un succès qui avait un caractère d’absolue nécessité. Même si Grasshopper possède encore huit points d’avance au classement, les Lausannois doivent s’accrocher à l’espoir de rejoindre les Sauterelles au printemps prochain. Il s’agit là bien sûr d’une hypothèse de travail.
Encore conviendra-t-il de voir dans quelles conditions (autrement dit avec quels joueurs) cette bagarre peut être livrée. «Les dirigeants sont d’accord pour faire quelque chose», assurait hier soir Martin Rueda. Sans savoir précisément la portée de l’effort à venir.
Opéré jeudi en urgence pour une appendicite, l’entraîneur du LS a quitté l’hôpital samedi. Dimanche, il était devant le banc lausannois. «Je voulais être avec l’équipe», expliquait-il à ceux qui s’inquiétaient pour sa santé. Une manière aussi d’assurer que la tâche, malgré les difficultés, lui tient toujours autant à cœur. Dans les faits, ses joueurs ont eu la bonne idée de trouver très vite l’ouverture dans la défense zurichoise.
Puis LS se mit à ronronner
Marin a récupéré un ballon à mi-terrain avant d’alerter Moussilou, dont le service a permis à Negrao de tromper Taini. Joli mouvement et scénario idéal contre un adversaire qui ne semblait pas particulièrement concerné. «Notre première mi-temps n’avait rien à voir avec le foot», dira d’ailleurs un peu plus tard un Ciriaco Sforza (coach de GC) plus qu’agacé. Negrao (jolie déviation de la tête) et Marin – deux hommes souvent décriés ces dernières semaines – s’unissaient pour le 2-0.
Coltorti avait repris place dans les buts, Luccin et Pasche tenaient l’axe à mi-terrain, Negrao et Moussilou formaient une paire inédite en attaque. A la pause, l’avantage du LS récompensait à la fois l’envie affichée et la qualité proposée, même si celle-ci n’était pas régulière.
La suite allait malheureusement être moins convaincante. Lausanne se mettait à ronronner et GC réagissait, à moins que ce ne soit l’inverse. Et le visiteur démontrait alors certains atouts collectifs. Même sans avoir dans ses rangs un finisseur patenté, il parvenait tout de même à marquer. Tombé juste après l’heure de jeu, ce but zurichois (service de Zuber pour Pavlovic, bien placé dans la surface) avait le don de réveiller les Lausannois. Qui allaient s’accrocher à leur avantage.
Crétins pyromanes
Dans les gradins occupés par les supporters des Sauterelles, quelques dizaines de crétins avérés abusaient des engins pyrotechniques, malgré l’appel au micro du président de GC en personne. Lequel décidait dans la foulée que l’endroit du Letzigrund qui leur est généralement réservé resterait fermé lors du prochain match à domicile. Sur le terrain, Lausanne ne laissait pas la maison brûler et obtenait sa première victoire depuis le 22 octobre (face à Thoune, 1-0).
«Il faudra se servir de ce match pour aborder 2012 sur de meilleures bases», soulignait Nicolas Marin. «C’est aussi une victoire pour l’entraîneur. On lui devait bien ça, estimait Steven Lang. Ce résultat montre que nous ne sommes pas encore morts, même s’il reste pas mal de travail.»
LS - GC 2-1 (2-0)
Pontaise. 5400 spectateurs.
Arbitre: M. Kever.
Buts: 5e Negrao 1-0. 36e Marin 2-0. 64e Pavlovic (Zuber) 2-1.
Lausanne-Sport: Coltorti; Bah (30e Muslin), Katz, Page, Meoli; Marin (73e Khelifi), Pasche, Luccin, Steven Lang; Moussilou, Negrao (77e Marazzi).
Grasshoppers: Taini; Bauer, La Rocca, Smiljanic (18e Bertucci), Pavlovic; Toko, Michael Lang; Feltscher, De Ridder, Zuber (85e Brahimi); Mustafi (46e Hajrovic).
Avertissements: 33e Muslin. 37e Marin. 45e Michael Lang. 69e Hajrovic. 91e Steven Lang.
Notes: 20e tête de Michael Lang sur le poteau. 81e tir de Moussilou sur le poteau. LS sans Avanzini, Prijovic et Sonnerat (blessés). Grasshoppers sans Bürki, Menezes (suspendus), Abrashi, Adili, Cabanas, Calla (blessés), Kehl et Simijonovic (malades).
François Ruffieux
LE LS INSCRIT DEUX JOLIS BUTS POUR UNE VICTOIRE NÉCESSAIRE
Lausanne domine GC et réduit l’écart avec le 9e de Super League
Le LS est encore capable de gagner un match. Après cinq revers consécutifs, Lausanne a terminé l’année 2011 sur un succès qui avait un caractère d’absolue nécessité. Même si Grasshopper possède encore huit points d’avance au classement, les Lausannois doivent s’accrocher à l’espoir de rejoindre les Sauterelles au printemps prochain. Il s’agit là bien sûr d’une hypothèse de travail.
Encore conviendra-t-il de voir dans quelles conditions (autrement dit avec quels joueurs) cette bagarre peut être livrée. «Les dirigeants sont d’accord pour faire quelque chose», assurait hier soir Martin Rueda. Sans savoir précisément la portée de l’effort à venir.
Opéré jeudi en urgence pour une appendicite, l’entraîneur du LS a quitté l’hôpital samedi. Dimanche, il était devant le banc lausannois. «Je voulais être avec l’équipe», expliquait-il à ceux qui s’inquiétaient pour sa santé. Une manière aussi d’assurer que la tâche, malgré les difficultés, lui tient toujours autant à cœur. Dans les faits, ses joueurs ont eu la bonne idée de trouver très vite l’ouverture dans la défense zurichoise.
Puis LS se mit à ronronner
Marin a récupéré un ballon à mi-terrain avant d’alerter Moussilou, dont le service a permis à Negrao de tromper Taini. Joli mouvement et scénario idéal contre un adversaire qui ne semblait pas particulièrement concerné. «Notre première mi-temps n’avait rien à voir avec le foot», dira d’ailleurs un peu plus tard un Ciriaco Sforza (coach de GC) plus qu’agacé. Negrao (jolie déviation de la tête) et Marin – deux hommes souvent décriés ces dernières semaines – s’unissaient pour le 2-0.
Coltorti avait repris place dans les buts, Luccin et Pasche tenaient l’axe à mi-terrain, Negrao et Moussilou formaient une paire inédite en attaque. A la pause, l’avantage du LS récompensait à la fois l’envie affichée et la qualité proposée, même si celle-ci n’était pas régulière.
La suite allait malheureusement être moins convaincante. Lausanne se mettait à ronronner et GC réagissait, à moins que ce ne soit l’inverse. Et le visiteur démontrait alors certains atouts collectifs. Même sans avoir dans ses rangs un finisseur patenté, il parvenait tout de même à marquer. Tombé juste après l’heure de jeu, ce but zurichois (service de Zuber pour Pavlovic, bien placé dans la surface) avait le don de réveiller les Lausannois. Qui allaient s’accrocher à leur avantage.
Crétins pyromanes
Dans les gradins occupés par les supporters des Sauterelles, quelques dizaines de crétins avérés abusaient des engins pyrotechniques, malgré l’appel au micro du président de GC en personne. Lequel décidait dans la foulée que l’endroit du Letzigrund qui leur est généralement réservé resterait fermé lors du prochain match à domicile. Sur le terrain, Lausanne ne laissait pas la maison brûler et obtenait sa première victoire depuis le 22 octobre (face à Thoune, 1-0).
«Il faudra se servir de ce match pour aborder 2012 sur de meilleures bases», soulignait Nicolas Marin. «C’est aussi une victoire pour l’entraîneur. On lui devait bien ça, estimait Steven Lang. Ce résultat montre que nous ne sommes pas encore morts, même s’il reste pas mal de travail.»
LS - GC 2-1 (2-0)
Pontaise. 5400 spectateurs.
Arbitre: M. Kever.
Buts: 5e Negrao 1-0. 36e Marin 2-0. 64e Pavlovic (Zuber) 2-1.
Lausanne-Sport: Coltorti; Bah (30e Muslin), Katz, Page, Meoli; Marin (73e Khelifi), Pasche, Luccin, Steven Lang; Moussilou, Negrao (77e Marazzi).
Grasshoppers: Taini; Bauer, La Rocca, Smiljanic (18e Bertucci), Pavlovic; Toko, Michael Lang; Feltscher, De Ridder, Zuber (85e Brahimi); Mustafi (46e Hajrovic).
Avertissements: 33e Muslin. 37e Marin. 45e Michael Lang. 69e Hajrovic. 91e Steven Lang.
Notes: 20e tête de Michael Lang sur le poteau. 81e tir de Moussilou sur le poteau. LS sans Avanzini, Prijovic et Sonnerat (blessés). Grasshoppers sans Bürki, Menezes (suspendus), Abrashi, Adili, Cabanas, Calla (blessés), Kehl et Simijonovic (malades).
François Ruffieux
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