Les articles de presse (pas de commentaire !)

http://www.letemps.ch/sport/2015/10/04/lausanne-sport-un-portrait-football-vaudois

https://www.om.net/videos/190467/fabio-celestini-jai-vu-michel-sarracher-la-chemise

http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2015/10/09/amical-l-etg-tenu-en-echec-a-lausanne

http://www.etgfc.com/2015/10/les-roses-nont-pas-lache/

http://www.24heures.ch/sports/ls/castella-saison-debuter/story/20657640

http://footvaud.ch/lausanne-sest-battu-pour-conserver-ces-trois-points/

http://www.sfl.ch/fr/news/news/article/recu-6-sur-6-pour-jocelyn-roux/

Avec la confiance du leader, Lausanne a attendu son heure

Le visiteur est monté en puissance. Fragile, Aarau s’est assez vite résigné

Invaincu depuis six journées – mais avec 2 victoires seulement pour 4 nuls – en dépit d’un classement peu flatteur, le FC Aarau a courbé l’échine devant le leader. Malgré un changement de coach (Schällibaum pour Bordoli), malgré une envie nouvelle, malgré un contexte que les médias locaux avaient désigné comme une «semaine de vérité» – les Argoviens recevront Le Mont jeudi, en 8e de finale de la Coupe de Suisse –, il n’a pu déjouer la maîtrise du visiteur. Lausanne conforte ainsi sa position en signant un succès qui s’est dessiné sans précipitation, mais avec la confiance et l’assurance qui caractérisent généralement les équipes qui tournent.

Le LS aime avoir le contrôle sur le jeu. Ce qui explique des débuts de rencontre qui peuvent parfois paraître timides. Hier soir, durant la première demi-heure, les Vaudois ont ainsi souvent tenu la balle dans leur propre camp, sans parvenir à donner un peu d’ampleur à leur jeu vers l’avant. Plus directs, les joueurs argoviens ont cherché à profiter de la moindre récupération pour accélérer la manœuvre. Mais hormis une possibilité pour Mobulu, bien décalé côté gauche (12e, frappe au-dessus), rien de très sérieux pour le gardien Castella. L’occasion la plus nette est venue sur coup franc, Radice trouvant le poteau tout près de la lucarne (14e).

Bien sûr, nul ne sait ce qu’il serait advenu de cette rencontre si cet Aarau fragile avait ouvert le score… Toujours est-il que, au fil des minutes, Lausanne a gagné des mètres et trouvé des enchaînements plus près des buts argoviens. Sur coup de coin, la balle a voyagé dans la surface, Bühler – qui avait retrouvé sa place en défense centrale, avec Monteiro – remisant alors dans les pieds de l’inévitable Roux, pour son 9e but personnel de l’exercice. La soirée devenait d’autant plus difficile pour Aarau que Lausanne doublait la marque dès la reprise. Une très jolie réussite au demeurant, réunissant Roux, Ming puis Margairaz pour un ménage à trois plein de calme, d’intelligence et de précision. Les Argoviens n’ont d’ailleurs toujours pas compris ce qui leur était arrivé.

Peu de ressources Aarau avait-il les ressources suffisantes pour amorcer une réaction synonyme de danger réel pour le LS? La réponse est tombée assez vite. Elle était négative. Hormis une bonne frappe de Burki (70e), Castella a donc passé une fin de rencontre plutôt tranquille. Et fraîchement entré en scène, Feuillassier a profité des espaces toujours plus généreux pour assurer tout à fait la victoire. Relégué dans les tribunes où il purgeait une suspension pour son comportement… sur le banc de Chiasso, Marco Schällibaum a eu tout loisir de mesurer le travail qui l’attendait ces prochaines semaines. Petit moral, maigre volume offensif, Aarau aura sans doute bien de la peine à sortir rapidement de cette sorte d’inertie qui le caractérise depuis sa relégation. Il appartient maintenant aux joueurs du Mont d’en profiter…

Aarau - LS 0-3 (0-1) Brügglifeld.3200 spectateurs. Arbitre:M. Buts:37e Roux 0-1, 47e Margairaz 0-2, 82e Feuillassier 0-3. Aarau:Deana; Lüscher, Thaler, Garat, Martignoni (69e Romano); Radice, Burki, Perrier, Mobulu; Lieder (63e Spielmann), Carlinhos (85e Teichmann). Lausanne:Castella; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Gétaz; Pasche, Custodio, Ming (64e Dessarzin), Marazzi (76e Krasniqi); Margairaz (74e Feuillassier), Roux.Avertissements:13e Custodio, 34e Garat, 53e Perrier, 54e Pasche, 85e Burki. Notes:Aarau sans Sliskovic, Nganga (blessés). Lausanne sans Sessolo, Rushenguziminega (blessés).


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Le Lausanne-Sport n’en finit pas de crier sa joie

Comme samedi dernier à Wohlen, les joueurs et le staff du LS se sont regroupés dans leur vestiaire, quelques minutes après leur victoire face à Aarau lundi soir. Des cris de joie monumentaux se sont alors échappés, à la plus grande surprise des journalistes alémaniques présents dans les couloirs du Brügglifeld. « Mais ils n’ont fait que battre le dernier… », s’étonnaient les envoyés spéciaux du Blick et de l’Aargauer Zeitung. C’est vrai, le LS n’a fait « que » gagner à Aarau, qui n’a pas battu grand-monde cette saison. Mais la force que dégage ce groupe est collective, et son unité n’est pas une valeur de façade. Fabio Celestini, c’est une de ses forces, attache autant d’importance aux remplaçants qu’aux titulaires. « Je leur répète souvent qu’un match se gagne entre la 60e et la 90e », relevait l’entraîneur du LS après la partie. Cette fois, ils ont gagné avant, mais l’idée est là: ce Lausanne-Sport est un vrai collectif, sur le terrain comme dans le vestiaire.

Ridge Mobulu aurait pu ouvrir la marque

Lundi soir, face à une équipe jouant sa survie et désireuse de montrer à son nouvel entraîneur Marco Schällibaum qu’elle avait deux ou trois qualités quand même, le LS a souffert en première période. Les plus belles occasions pour Aarau? Une frappe de Ridge Mobulu au dessus (12e) et surtout un immense coup-franc de Luca Radice à l’angle de la transversale et du poteau (14e). Ces deux chances-là avaient le poids du 1-0, et l’intensité était clairement argovienne dans la première demi-heure. Mais même là, au plus fort de la tempête, le LS est resté fidèle à son plan de jeu et à son 4-4-1-1 tourné vers la conservation du ballon.

Un LS en 4-4-1-1 pour la première fois cette saison

« C’est vrai, on avait mis sur pied une équipe équilibrée. En phase défensive, on a joué dans ce 4-4-1-1 qui avait pour but de bien protéger les couloirs, en proposant une couverture », expliquait Fabio Celestini. Pour ce qui est de l’offensive, Alexandre Pasche et Xavier Margairaz ont constamment dédoublé, provoquant une certaine incompréhension dans l’arrière-garde argovienne. En fait, le LS a défendu avec quatre hommes à plat (Pasche-Custodio-Ming-Marazzi) derrière Xavier Margairaz et Jocelyn Roux, le seul attaquant de pointe, mais s’est offert plus de fantaisie en phase offensive, seul David Marazzi restant sur son flanc gauche. « On a amené de la variété », continue l’entraîneur du LS, qui était privé d’Andi Zeqiri (Suisse M17) et de Quentin Rushenguziminega (blessé) en attaque, ainsi que d’Hélios Sessolo (blessé) au milieu.

Un Lausanne-Sport très joueur, comme d’habitude

Le LS a donc constamment cherché à produire du jeu, ressortant les ballons proprement et se mettant même parfois en difficulté de ce point de vue. « C’est le risque. On ne veut pas balancer, mais toujours jouer. Alors, des fois, on perd des ballons brûlants, mais c’est à nous de progresser dans ce domaine, encore et toujours », commente Olivier Custodio, capitaine du LS. « De toute façon, on n’a pas le choix: si on ne joue pas au ballon, on entend déjà notre entraîneur gueuler depuis le bord de la touche », sourit Jocelyn Roux. Alors oui, ce LS joue, parfois jusqu’à l’excès. « Mais c’est ce qui fait notre force aussi! A force de faire courir les adversaires, on les fatigue. Typiquement ce soir, Aarau doit courir après le score, mais aussi après le ballon. A force, ça fait beaucoup », continue Olivier Custodio. Car oui, ce LS-là, en plus d’être séduisant, est efficace.

Jocelyn Roux, septième but de suite!

Après avoir subi pendant une demi-heure, les Lausannois ont en effet ouvert le score par Jocelyn Roux, qui marquait là son septième but consécutif pour le LS! Un coup de pied arrêté, une belle remise d’Arnaud Bühler et le serial buteur du Lausanne-Sport pouvait marquer de près, dans son style de toujours, entre opportunisme et grinta. 0-1! Clairement, ce but arrivait contre le cours du jeu et le LS pouvait s’estimer bien payé à la pause. « A la mi-temps, je leur ai simplement dit que si on marquait le deuxième, on leur ferait mal », expliquait Fabio Celestini. C’est exactement ce qui est arrivé… et il n’a pas fallu attendre bien longtemps!

Xavier Margairaz monte en puissance

Dès la 47e minute, Ming YangYang donnait une merveille de ballon à Xavier Margairaz en profondeur, lequel ne se faisait pas prier pour inscrire joliment le 0-2, d’un petit ballon glissé au ras du poteau. De quoi réjouir Fabio Celestini? « Xavier? Il monte en puissance et c’est beau à voir. Il tient 65 à 70 minutes, mais on commence à pouvoir profiter de son talent. Il fait des choses qu’il est le seul à pouvoir faire et cela s’appelle le niveau supérieur. Il a quelque chose en plus, c’est un joueur spécial, tout le monde le sait. Là, on est en train de le voir arriver et c’est ce qui me rend encore plus confiant pour la suite. On a encore un potentiel d’amélioration avec lui. » Le numéro 5 du LS a en effet montré sur la pelouse du Brügglifeld quelques fulgurances dont lui seul est capable en Challenge League, lui qui peut accélérer le jeu d’une touche de balle vers l’avant que personne, sur le terrain ou dans la tribune, n’avait pu anticiper.

Deux derbys à la maison, maintenant!

Le LS a définitivement tué la partie avec ce 0-2, Aarau baissant alors d’un cran dans l’engagement. Et vu que le FCA n’a pas grand-chose d’autre à offrir depuis le début de la saison, les trente dernières minutes ont été beaucoup moins intenses. Fabio Celestini, d’ailleurs, ne s’en est pas satisfait. « Oui, c’est peut-être le seul bémol que je peux trouver ce soir. Après le 0-2, on a un peu arrêté de jouer. Bon, peut-être que j’en demande trop… Je vais me contenter de cette victoire », souriait l’exigeant entraîneur du LS. Au rayon des bonnes nouvelles, l’entrée très dynamique de Santiago Feuillassier, auteur du troisième but de siens en fin de partie, sur une passe en profondeur de Romain Dessarzin. 0-3, score final, et voilà la plus large victoire de la saison dans la poche des Lausannois, solides leaders de cette Challenge League avant deux derbys à la maison face au Mont ce dimanche et face à Xamax le lundi d’après.

Les hommes du match

Alexandre Pasche, quel match! Le milieu de terrain du LS avait été recadré par son entraîneur après le match à Wohlen, Fabio Celestini estimant qu’il pouvait mieux défendre. Il a tenu à répondre sur le terrain, livrant un match de patron à mi-terrain, défendant sur chaque ballon et donnant constamment des impulsions vers l’avant. Une performance individuelle à souligner, vraiment, de la part de ce combattant hors-pair. Mention très bien à Xavier Margairaz également, lui dont le coup de patte est un régal pour les yeux. Comme le dit très justement Fabio Celestini: une des bonnes nouvelles pour le LS réside dans la forme de son créateur de jeu, laquelle est meilleure de journée en journée.

Les prochains rendez-vous

Derby! Le Lausanne-Sport accueille Le Mont ce dimanche à 15h à la Pontaise! .

FC Aarau – FC Lausanne-Sport 0-3 (0-1)
Buts: 36e Roux 0-1; 47e Margairaz 0-2; 83e Feuillassier 0-3.

Arbitres: M. Lukas Fähndrich, assisté de M. Edi Kaufmann et de M. Felix Barner.

Aarau: Deana; Lüscher, Thaler, Garat, Martignoni (69e Romano); Bürki, Perrier; Radice, Carlinhos (85e Teichmann), Mobulu; Lieder (63e Spielmann).

Entraîneur: Marco Schällibaum

LS: Castella; Lavanchy, Monteiro, Bühler, Gétaz; Pasche, Custodio, Ming (63e Dessarzin), Marazzi (76e Krasniqi); Margairaz (74 Feuillassier); Roux.

Entraîneur: Fabio Celestini

Brügglifeld, 3201 spectateurs.


http://footvaud.ch/lausanne-nen-finit-pas-de-crier-sa-joie/

http://www.lematin.ch/sports/football/custodio-piste-fc-ble/story/13166577

Ca commence !

Mathieu Descloux, gardien de la 1e équipe du LS qui avait fait sa première apparition comme titulaire en Coupe Suisse contre le FC Ticino en aout dernier a été victime d’un accident de la route sur le chemin qui le conduisait à l’entrainement.
Mathieu sera probablement éloigné des terrains de jeu pendant quelques temps mais les nouvelles sont et restent réjouissantes: fort de son caractère de battant, il retrouvera les filets et le groupe encore plus fort ! Allez Mathieu !

Raison de plus de faire signer da Silva jusqu'à la fin de saison !!bon rétablissement Mathieu ..

http://www.24heures.ch/news/standard/passionne-foot-observe-fabio-celestini/story/28411145

http://www.lematin.ch/sports/football/lausannesport-jouer-mathieu-descloux/story/16547250

Comment la vie du jeune Mathieu Descloux a tout à coup basculé

Victime d’un accident de moto sur le chemin de l’entraînement, le gardien du LS est passé tout près de la catastrophe

De la fenêtre de sa chambre, au 13e étage du CHUV, il peut presque apercevoir le stade de la Pontaise. Depuis dix jours, la vie de Mathieu Descloux (18 ans) a basculé. Le talentueux gardien du Lausanne-Sport a quitté le rectangle vert pour un autre terrain où il s’agira là aussi d’être fort. La genèse de cette histoire nous renvoie au 25 octobre. La veille, le jeune homme a défendu les buts du Team Vaud M21, en 1re ligue. Et ce dimanche matin-là, il enfourche sa moto pour rejoindre l’entraînement de la première équipe. Mais entre son domicile et le stade, du côté du Chalet-à-Gobet, la route traverse une forêt. Voulant éviter un animal qui traverse devant lui, dans un virage, il serre un peu trop. Et c’est la glissade… «J’ai quelques images, mais je ne me souviens plus très bien, raconte-t-il. Quand tout s’est arrêté, j’ai appelé au secours. Quelqu’un promenait ses chiens pas très loin. Cette personne m’a empêché de me tourner, de bouger n’importe comment. C’est peut-être elle qui m’a évité d’être paralysé pour toujours. »

Sur le moment, il n’y a pas vraiment songé. «J’arrivais à pousser mes pieds, mais mes jambes ne bougeaient pas. J’avais tellement mal. Je ne pensais qu’à la douleur. » Mathieu Descloux a été opéré le jour même pour une vertèbre cassée. Six heures sur la table. Deux vis en titane ont été posées. Le pronostic reste encore incertain. «Je vais probablement récupérer complètement, mais cela risque d’être long et exigeant. » Ces derniers jours, entre les visites – nombreuses – et les moments de récupération, il a eu le temps de brasser ses pensées, les bonnes et bien sûr les moins roses. «Ce qui vient de m’arriver va bien sûr me retarder, ralentir ma progression, et ça m’énerve!»

Aussi en sélection La moto, chez les Descloux, c’est une affaire de famille. Jacques, le papa enseignant, en a toujours fait. Une passion. «Je ne vais bien sûr lui adresser aucun reproche. Des motos, j’en ai trois à la maison», précise-t-il en souriant. Le fils enchaîne: «J’ai toujours adoré la moto. J’attendais mes 18 ans avec impatience. J’ai dû économiser. Ce qui est arrivé ne change rien pour moi. Je ne suis pas en colère, mais un peu triste, car l’accident m’empêche de faire ce que j’aime le plus, jouer au foot et rouler. »

Mathieu Descloux joue au LS depuis l’âge de 13 ans. Cette saison, il est le troisième gardien du club, derrière Castella et Martin(voir encadré). En parallèle, il défend également les buts de la sélection suisse. En l’occurrence celle des M19, dirigée par Claude Ryf, avec laquelle il devait partir lundi prochain en Roumanie, pour un tour qualificatif de l’Euro.

Une force de la nature Ce genre d’incident n’arrive jamais au bon moment. En M17, il avait déjà manqué une phase finale en raison d’une blessure, quelques jours avant le rendez-vous. «Je garde la tête haute, dit-il avec conviction. J’ai reçu beaucoup de soutien, de la famille, des amis, du foot aussi. Les M21 m’ont dédié leur victoire de samedi; et les joueurs de la première équipe sont entrés dimanche sur le terrain avec un T-shirt «Vamos Mathieu». J’ai eu mal de ne pas être sur la pelouse, mais ces signes d’encouragement m’ont fait vraiment plaisir. »

Au club, on avoue son soulagement après les pires inquiétudes des premières heures. «Si on considère la gravité d’un tel accident, nous sommes tous très heureux que les choses prennent le bon côté, indique Fabio Celestini, l’entraîneur du LS. L’essentiel, c’est qu’il ne rencontre pas de problèmes dans sa vie d’homme qui commence. S’agissant du sport, il a une longue bataille devant lui. Et personne aujourd’hui ne peut rien lui garantir. Mais Mathieu est une force de la nature et un garçon intelligent, alors on sait qu’il a les moyens de la gagner. Nous sommes en tout cas tous derrière lui. » Alors Vamos, Mathieu!


Dany Da Silva devrait rester au LS



U Le LS a quatre gardiens sous contrat, qui tous entrent dans le projet de formation et de valorisation des jeunes talents. Il s’agit de Thomas Castella (22 ans), le titulaire en première équipe, suivi de Kevin Martin (20) et de Mathieu Descloux (18). Le quatrième n’était pas là en début de saison. Dany Da Silva (22), alors libre de tout engagement, a en effet rejoint le club en raison de la blessure de Castella, en juin dernier. A ce jour, c’est même lui qui a joué le plus de matches en Challenge League, soit 7, contre 4 à Martin et 3 à Castella. Régulièrement aligné avec le Team Vaud M21, Descloux a joué une fois en première équipe, au 1er tour de la Coupe, face au FC Ticino.

En principe, le contrat de Da Silva (ex-gardien d’Yverdon, du Mont et de Sion) ne devait pas se prolonger au-delà de décembre. Mais avec la blessure de Descloux, il devrait recevoir une nouvelle proposition. «Si on regarde ce qu’il a fait avec nous et l’état d’esprit qui est le sien, on se devait de toute façon de lui trouver la meilleure solution possible pour qu’il puisse jouer, ici ou ailleurs, note Fabio Celestini. Aujourd’hui, ma volonté, c’est qu’il reste dans l’équipe. Dany est un garçon du canton et un très bon gardien, il a donc tout à fait le profil souhaité. Pour moi, c’est clair, un gardien de cette valeur doit faire partie du projet. »

Réponse ces prochains jours.



Le camion de Walter Pandiani



On connaissait l’attrait de l’ancien skieur Paul Accola pour les machines de chantier Menzi Muck. En revanche, on connaît beaucoup moins la passion de Walter Pandiani pour les gros camions.

Lorsqu’il évoluait à l’Espanyol Barcelone, le footballeur uruguayen se rendait parfois à l’entraînement au volant d’un Iveco rouge. Sans la remorque, on vous rassure! Le véhicule est toutefois personnalisé par des autocollants placés sur le côté de la cabine. On y retrouve notamment son surnom, «El Rifle», l’image d’une carabine, son numéro 20 et des drapeaux de l’Uruguay et de l’Espanyol.

Loin des clichés des footballeurs arrivant devant le vestiaire au volant de rutilantes voitures de sport, l’actuel attaquant du Lausanne-Sport avait l’habitude de marquer les esprits au volant de son mastodonte sur roues. A tel point qu’un journaliste dewww. spanishplayer. comlui a récemment demandé s’il avait emmené à Lausanne son véhicule. «Non, le camion est resté à Barcelone, répond Pandiani. Je ne crois pas que je vais l’emmener. Il commence à faire froid et c’est toujours quand on s’y attend le moins qu’il neige le plus. Je devrais alors l’équiper d’énormes chaînes. »

Son camion était tellement large qu’il ne passait pas dans la rue où il habitait et il devait le parquer chez une amie. Mais, de toute façon, son garage était déjà bien rempli avec une Ford Mustang, une Ferrari 430, un Hummer, une Ford Cobra, une Audi R8, une Corvette Stingray, un Range Rover Sport. Dans l’interview, Pandiani a également expliqué que sa famille était restée en Espagne et qu’il rentrait chez lui chaque semaine en avion. Et parfois aussi en voiture.

En cas de promotion du LS en Super League, osera-t-il débarquer à la Pontaise au volant de son camion?


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Roux a fait d’une soirée maudite un pur bonheur

En inscrivant à Bienne le but victorieux en toute fin de match, l’attaquant a confirmé la belle abnégation du LS

On jouait la 94e minute, lundi à Bienne. Les Seelandais venaient de recoller au score (2-2). Jocelyn Roux avait jusque-là galvaudé deux belles possibilités balle au pied, alors que deux puissants coups de tête étaient venus s’écraser sur la transversale. La soirée maudite type pour l’attaquant jamais rassasié. On jouait donc la 94e minute et le LS jetait ses dernières forces dans la partie. Custodio mettait alors un ballon en cloche qui surprenait la défense. Calme et lucide, Gétaz le transformait en offrande pour son coéquipier devant le but vide. Lausanne s’imposait ainsi 3-2 et Jocelyn Roux devenait du même coup le meilleur buteur de Challenge avec 12 réussites. Dénouement heureux d’une soirée mouvementée.

«C’est vrai, des occasions, j’en ai eu. » Mardi, à l’heure du café matinal, Roux n’avait bien sûr aucune peine à se replonger dans le film du match. «Sur la première action, je sens un adversaire dans le dos et je précipite mon geste. Sur les deux transversales, il n’y avait pas grand-chose de mieux à faire. Par contre, sur le mauvais dégagement biennois, je veux trop la croiser, la mettre hors de portée du gardien, et je rate le cadre. Dans certains matches, on n’a qu’une occasion qu’il s’agit d’exploiter. Là, c’était frustrant. Dans de telles circonstances, on se dit qu’il y a des soirs où on peut tenter n’importe quoi et que ça ne va pas rentrer. Et on se remet à l’ouvrage. Quand on voit tous ses coéquipiers arriver comme des avions, ça aide. Et tombe ce but comme un soulagement pour moi et une récompense pour toute l’équipe qui a, une fois encore, montré une volonté incroyable. »

Une semaine après avoir largement dominé Schaffhouse, les Lausannois ont éprouvé plus de difficultés sur la pelouse biennoise, malgré ce finish épatant. «On continue sur notre bonne lancée, estime Jocelyn Roux. A Bienne, si les choses ont été moins faciles, le contenu était pas mal quand même. On repart depuis derrière à chaque fois. Et cela donne plus d’espace pour les milieux. La prise de risque est grande, certes, mais elle paie. L’équipe veut la possession du ballon. Cette façon de faire fatigue l’adversaire. Et ce n’est pas un hasard si nous faisons souvent la différence en fin de rencontre. »

Wil, c’est du solide Ce succès permet bien sûr au LS de conforter sa première place. Et à Roux d’être désormais le meilleur attaquant – 12 buts (1 seul penalty) en 16 matches, soit un ratio de 0,75 – du championnat. «Il s’agit bien sûr, pour moi, d’un super-résultat. J’avais inscrit 15 buts lors de ma meilleure saison(ndlr: lors de la promotion du LS, en 2010-2011). Sur un plan personnel et aussi bien sûr pour tout le groupe, il s’agit jusque-là d’un très beau parcours. Mais, si j’ai autant marqué, c’est que l’équipe fonctionne bien, qu’elle arrive à me trouver dans des situations favorables. »

Dimanche (15 h), pour le dernier rendez-vous de l’année, et donc la fin du 2e des 4 tours, Lausanne va recevoir Wil, autrement dit le leader face à son dauphin qui est aussi le prétendant le plus ambitieux en termes de promotion. Lors du 1er tour, Lausanne avait arraché un 3-3 après avoir été mené 3-0. Qu’en sera-t-il cette fois-ci?

«Je m’attends à un très bon match, note Jocelyn Roux. Nous ne changerons rien à notre façon de faire. Et eux, c’est du solide, avec vraiment de belles individualités. Quant à nos statistiques à domicile(ndlr: le LS est la meilleure équipe à l’extérieur, mais n’occupe que le 7e rang à la maison), je n’ai pas vraiment d’explication. Nous essayons de pratiquer le même foot sur n’importe quel terrain. Mais il est clair que nos adversaires jouent davantage lorsqu’ils sont devant leur public et ainsi nous dérangent moins. On verra bien ce qui se passe dimanche…»


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24heures va faire mousser le match de dimanche, avec sa rubrique "J-4" : bien :

Enfin ..... Espérons que cela continue toute la semaine et surtout à la reprise !

J-3

«Toutes nos victoires se sont construites par le jeu»

Coach du LS, Fabio Celestini rappelle certaines vérités sur la bonne marche de son équipe

«Je suis convaincu que nous gagnerons dimanche. » Nulle forfanterie dans les paroles de Fabio Celestini, simplement l’impression de faire du bon travail et, surtout, d’y prendre beaucoup de plaisir. C’est le cas du coach, mais aussi des joueurs, bien sûr. Il suffit pour s’en convaincre de voir dans quelle ambiance ils ont célébré leurs deux dernières victoires (à Schaffhouse, puis à Bienne). Selon toute vraisemblance, alors que la Pontaise accueillera dimanche (15 h) le FC Wil pour une rencontre dite «au sommet», le Lausanne-Sport passera la pause hivernale dans la peau du premier de classe. Un résultat que pas grand monde n’aurait pronostiqué l’été dernier.

«Ce qui me surprend dans le jugement porté sur nos performances, c’est qu’on semble donner comme acquis, après cinq mois de travail, que cette équipe-là joue au ballon mieux que n’importe qui en Challenge League. » Toujours droit dans ses idées, Celestini évoque ainsi la perception que public et observateurs peuvent avoir, cette sorte d’exigence permanente qui oublierait un peu vite les nombreux points d’interrogation qui accompagnaient le groupe en début de saison. Des doutes en forme de paris, notamment liés à l’inexpérience de nombreux joueurs.

Statistiques flatteuses «Certes, nous avons perdu quelques matches, mais nous n’avons jamais eu de véritables trous, souligne l’entraîneur lausannois. Et, aujourd’hui, toutes les statistiques parlent en notre faveur. Nous avons le meilleur buteur (Roux), le meilleur passeur (Custodio), l’équipe avec le plus de jeunes joueurs, le plus de possession de balle, le plus de tirs au but… Si les gens ne sont pas complètement fervents de ce LS-là, je me demande ce qu’on pourra dire en 2016 si d’aventure ça tourne un peu moins bien. Ce que je veux souligner, en résumé, c’est que le travail de ces gamins devrait être mieux valorisé. » Voilà pour la mise au point.

Pour revenir aux deux derniers matches, joués à l’extérieur: «Ils me donnent un réel espoir de progression, note Celestini. On a un plan et chaque match a sa propre histoire. Mais, aujourd’hui, j’ai donné une identité à cette équipe et les joueurs ne sont plus dans l’application pure et simple, mais dans l’interprétation. Ils jouent haut ou bas, dans l’axe ou sur les côtés, ils pressent ou non, beaucoup de choses, beaucoup d’initiatives viennent d’eux. Dit plus simplement, ils jouent au foot. Toutes nos victoires se sont construites par le jeu. Et ça, c’est extrêmement positif. »

S’il fallait encore donner une preuve de cet élan, on notera que le LS ne possède pas un seul buteur (Roux et ses 12 réussites), mais onze marqueurs. «Avec une même idée générale, on a joué plein de systèmes différents. Les joueurs sont libres de tenter des choses. Et ça se voit!» Et Wil? A l’aller, les deux équipes s’étaient séparées sur le score inhabituel de 3-3. Une bonne publicité pour ce dernier rendez-vous 2015. Dès dimanche soir (repas d’équipe), les Lausannois seront en vacances. Reprise agendée au 4 janvier pour l’entraînement – programmé au sud… de la ville – et au dimanche 6 février pour la compétition et un certain LS - Le Mont.


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http://www.24heures.ch/sports/riches-turques-wil-veut-s-inviter-grands/story/28136524