Pourquoi de grandes entreprises boudent le LS et LHC.. (24H)
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Pourquoi de grandes entreprises boudent le LS et LHC.. (24H)
ARTICLE DU 24 HEURES DE CE JOUR (à noter que Conforama cesse son sponsoring au LS)
Si l'on aime le hockey sur glace ou le football, la vie de supporter
vaudois ressemble à un sacerdoce depuis plus de quarante ans. Sans
s'attarder sur le cas d'Yverdon-Sport, un club qui repose
essentiellement sur la générosité de la famille Cornu, les palmarès du
LS et du LHC sont misérables. En football, trois Coupes de Suisse
exceptées, le dernier titre remonte en effet à 1965. Et durant la même
période, le LHC a passé le plus clair de son temps à végéter en LNB.
Une
catégorie de jeu qui présente un intérêt sportif moyen et qui, surtout,
complique la tâche des dirigeants actuels qui tentent de poser les
bases structurelles indispensables pour espérer un avenir digne de la
cinquième ville du pays! Pour, peut-être, enfin intéresser les 30 000
entreprises répertoriées dans le canton, pour la plupart guère
généreuses avec les clubs sportifs. Quelques-unes nous ont dit pourquoi
elles se sont abstenues de tout sponsoring jusqu'à présent.
NESTLÉ
Quel dirigeant vaudois n'a pas un jour
espéré convaincre la multinationale sise à Vevey d'associer son nom à
son club? Un rêve qui est toujours resté sans lendemain. Et qui le sera
probablement encore longtemps à en croire François-Xavier Perroud,
responsable du service de presse de Nestlé Holding SA. «Nous n'avons
jamais été sponsor d'un club et, même s'il ne faut jamais jurer de
rien, il serait étonnant que nous changions une façon de faire qui nous
convient parfaitement. Nous avons pour habitude d'investir dans des
domaines que nous connaissons et qui correspondent surtout aux intérêts
de nos actionnaires.»
BOBST
L'intérêt est, si c'est possible, encore
moins marqué chez Bobst. Malgré un chiffre d'affaires qui se montait à
1,74 milliard de francs en 2007, et une proximité géographique avec le
centre intercommunal de Malley, l'entreprise de fabrication de machines
n'envisage aucun changement de politique marketing. «En matière de
soutien, Roland Jan, directeur des ressources humaines, Bobst se
concentre sur la culture, les arts, la formation et le développement de
start-up. Sponsoriser un club sportif d'élite ne fait pas partie de nos
plans.»
KUDELSKI
Ivan Schnider, responsable du marketing
chez Kudelski, tient à peu près le même raisonnement. «Notre groupe
soutient sélectivement diverses associations sportives et culturelles
très locales. Ainsi que des événements en adéquation avec nos domaines
d'activité.»
CONFORAMA
Le cas du géant de l'ameublement est un
peu spécial. Présent au côté du FC LS depuis cinq ans, Conforama a
décidé de mettre un terme à sa collaboration au 30 juin prochain. «A
l'époque, se souvient Alain Spring, directeur des ventes, le LS était
en dépôt de bilan et notre soutien pouvait s'apparenter à un acte de
citoyenneté destiné à ce que ce club revive. A dire vrai, nous n'avions
même pas escompté un retour sur investissement même si, avec le temps,
l'opération s'est révélée plutôt satisfaisante de ce point de vue
aussi. Mais aujourd'hui, l'enfant est devenu grand et il doit se
débrouiller sans nous. Ce qui ne signifie pas que nous tournons
définitivement le dos au sport d'élite même si, pour un distributeur,
il existe d'autres bonnes façons de nous faire connaître.»
VOTRE AVIS SUR LA QUESTION....
Si l'on aime le hockey sur glace ou le football, la vie de supporter
vaudois ressemble à un sacerdoce depuis plus de quarante ans. Sans
s'attarder sur le cas d'Yverdon-Sport, un club qui repose
essentiellement sur la générosité de la famille Cornu, les palmarès du
LS et du LHC sont misérables. En football, trois Coupes de Suisse
exceptées, le dernier titre remonte en effet à 1965. Et durant la même
période, le LHC a passé le plus clair de son temps à végéter en LNB.
Une
catégorie de jeu qui présente un intérêt sportif moyen et qui, surtout,
complique la tâche des dirigeants actuels qui tentent de poser les
bases structurelles indispensables pour espérer un avenir digne de la
cinquième ville du pays! Pour, peut-être, enfin intéresser les 30 000
entreprises répertoriées dans le canton, pour la plupart guère
généreuses avec les clubs sportifs. Quelques-unes nous ont dit pourquoi
elles se sont abstenues de tout sponsoring jusqu'à présent.
NESTLÉ
Quel dirigeant vaudois n'a pas un jour
espéré convaincre la multinationale sise à Vevey d'associer son nom à
son club? Un rêve qui est toujours resté sans lendemain. Et qui le sera
probablement encore longtemps à en croire François-Xavier Perroud,
responsable du service de presse de Nestlé Holding SA. «Nous n'avons
jamais été sponsor d'un club et, même s'il ne faut jamais jurer de
rien, il serait étonnant que nous changions une façon de faire qui nous
convient parfaitement. Nous avons pour habitude d'investir dans des
domaines que nous connaissons et qui correspondent surtout aux intérêts
de nos actionnaires.»
BOBST
L'intérêt est, si c'est possible, encore
moins marqué chez Bobst. Malgré un chiffre d'affaires qui se montait à
1,74 milliard de francs en 2007, et une proximité géographique avec le
centre intercommunal de Malley, l'entreprise de fabrication de machines
n'envisage aucun changement de politique marketing. «En matière de
soutien, Roland Jan, directeur des ressources humaines, Bobst se
concentre sur la culture, les arts, la formation et le développement de
start-up. Sponsoriser un club sportif d'élite ne fait pas partie de nos
plans.»
KUDELSKI
Ivan Schnider, responsable du marketing
chez Kudelski, tient à peu près le même raisonnement. «Notre groupe
soutient sélectivement diverses associations sportives et culturelles
très locales. Ainsi que des événements en adéquation avec nos domaines
d'activité.»
CONFORAMA
Le cas du géant de l'ameublement est un
peu spécial. Présent au côté du FC LS depuis cinq ans, Conforama a
décidé de mettre un terme à sa collaboration au 30 juin prochain. «A
l'époque, se souvient Alain Spring, directeur des ventes, le LS était
en dépôt de bilan et notre soutien pouvait s'apparenter à un acte de
citoyenneté destiné à ce que ce club revive. A dire vrai, nous n'avions
même pas escompté un retour sur investissement même si, avec le temps,
l'opération s'est révélée plutôt satisfaisante de ce point de vue
aussi. Mais aujourd'hui, l'enfant est devenu grand et il doit se
débrouiller sans nous. Ce qui ne signifie pas que nous tournons
définitivement le dos au sport d'élite même si, pour un distributeur,
il existe d'autres bonnes façons de nous faire connaître.»
VOTRE AVIS SUR LA QUESTION....
Re: Pourquoi de grandes entreprises boudent le LS et LHC.. (24H)
Il faudrait demander à notre "cher" Ingemar .... le boss d'Ikea pour remplacer Conforama.
Pour le reste, c'est toujours le même cirque depuis des lustres. Tant qu'on n'aura pas un service marketing digne de ce nom à même de savoir convaincre AVEC FORCE ET DETERMINATION ET DES ARGUMENTS PROFESSIONNELS ET CONVAINCANTS (le LS c'est tout de même pas de la m... c'est tout de même une sacrée vitrine publicitaire, même si on traverse une période très difficile), eh bien on n'arrivera jamais à convaincre une entreprise de nous soutenir.
De toutes façons, le permier effort à fournir est de la part de Grand-Chelem. Ils ont tout de même suffisemment de moyens, avec tous les différents évènements qu'ils organisent, d'augmenter le budget du LS et d'acquérir des joueurs dignes de ce nom. Ensuite, il faudra entamer une réelle campagne de visibilité avec des affiches dignes de ce nom et entamer un REEL PARTENARIAT avec un media QUI NOUS SOUTIENNE ET NOUS SUIT REELEMENT.
Ces démarches seront déjà un grand pas en avant pour un éventuel soutien plus important. Bon, je dois y aller, j'ai du boulot.
Pour le reste, c'est toujours le même cirque depuis des lustres. Tant qu'on n'aura pas un service marketing digne de ce nom à même de savoir convaincre AVEC FORCE ET DETERMINATION ET DES ARGUMENTS PROFESSIONNELS ET CONVAINCANTS (le LS c'est tout de même pas de la m... c'est tout de même une sacrée vitrine publicitaire, même si on traverse une période très difficile), eh bien on n'arrivera jamais à convaincre une entreprise de nous soutenir.
De toutes façons, le permier effort à fournir est de la part de Grand-Chelem. Ils ont tout de même suffisemment de moyens, avec tous les différents évènements qu'ils organisent, d'augmenter le budget du LS et d'acquérir des joueurs dignes de ce nom. Ensuite, il faudra entamer une réelle campagne de visibilité avec des affiches dignes de ce nom et entamer un REEL PARTENARIAT avec un media QUI NOUS SOUTIENNE ET NOUS SUIT REELEMENT.
Ces démarches seront déjà un grand pas en avant pour un éventuel soutien plus important. Bon, je dois y aller, j'ai du boulot.
Julien F. a écrit:ARTICLE DU 24 HEURES DE CE JOUR (à noter que Conforama cesse son sponsoring au LS)
Si l'on aime le hockey sur glace ou le football, la vie de supporter
vaudois ressemble à un sacerdoce depuis plus de quarante ans. Sans
s'attarder sur le cas d'Yverdon-Sport, un club qui repose
essentiellement sur la générosité de la famille Cornu, les palmarès du
LS et du LHC sont misérables. En football, trois Coupes de Suisse
exceptées, le dernier titre remonte en effet à 1965. Et durant la même
période, le LHC a passé le plus clair de son temps à végéter en LNB.
Une
catégorie de jeu qui présente un intérêt sportif moyen et qui, surtout,
complique la tâche des dirigeants actuels qui tentent de poser les
bases structurelles indispensables pour espérer un avenir digne de la
cinquième ville du pays! Pour, peut-être, enfin intéresser les 30 000
entreprises répertoriées dans le canton, pour la plupart guère
généreuses avec les clubs sportifs. Quelques-unes nous ont dit pourquoi
elles se sont abstenues de tout sponsoring jusqu'à présent.
NESTLÉ
Quel dirigeant vaudois n'a pas un jour
espéré convaincre la multinationale sise à Vevey d'associer son nom à
son club? Un rêve qui est toujours resté sans lendemain. Et qui le sera
probablement encore longtemps à en croire François-Xavier Perroud,
responsable du service de presse de Nestlé Holding SA. «Nous n'avons
jamais été sponsor d'un club et, même s'il ne faut jamais jurer de
rien, il serait étonnant que nous changions une façon de faire qui nous
convient parfaitement. Nous avons pour habitude d'investir dans des
domaines que nous connaissons et qui correspondent surtout aux intérêts
de nos actionnaires.»
BOBST
L'intérêt est, si c'est possible, encore
moins marqué chez Bobst. Malgré un chiffre d'affaires qui se montait à
1,74 milliard de francs en 2007, et une proximité géographique avec le
centre intercommunal de Malley, l'entreprise de fabrication de machines
n'envisage aucun changement de politique marketing. «En matière de
soutien, Roland Jan, directeur des ressources humaines, Bobst se
concentre sur la culture, les arts, la formation et le développement de
start-up. Sponsoriser un club sportif d'élite ne fait pas partie de nos
plans.»
KUDELSKI
Ivan Schnider, responsable du marketing
chez Kudelski, tient à peu près le même raisonnement. «Notre groupe
soutient sélectivement diverses associations sportives et culturelles
très locales. Ainsi que des événements en adéquation avec nos domaines
d'activité.»
CONFORAMA
Le cas du géant de l'ameublement est un
peu spécial. Présent au côté du FC LS depuis cinq ans, Conforama a
décidé de mettre un terme à sa collaboration au 30 juin prochain. «A
l'époque, se souvient Alain Spring, directeur des ventes, le LS était
en dépôt de bilan et notre soutien pouvait s'apparenter à un acte de
citoyenneté destiné à ce que ce club revive. A dire vrai, nous n'avions
même pas escompté un retour sur investissement même si, avec le temps,
l'opération s'est révélée plutôt satisfaisante de ce point de vue
aussi. Mais aujourd'hui, l'enfant est devenu grand et il doit se
débrouiller sans nous. Ce qui ne signifie pas que nous tournons
définitivement le dos au sport d'élite même si, pour un distributeur,
il existe d'autres bonnes façons de nous faire connaître.»
VOTRE AVIS SUR LA QUESTION....
Bleu-Blanc- Date d'inscription : 01/08/2007
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