24 heures
2 participants
Page 1 sur 1
24 heures
Je viens de lire via le site officiel l'article du 24 heures d'aujourd'hui sur le match de ce soir. Je trouve assez scandaleux pour un journal lausannois de consacrer l'article à servette avec un interview de Aeby...bordel on est quand même pas aider par les médias...
Vinche- Localisation : Aubonne
Date d'inscription : 27/07/2007
Voilà l'article
L’affiche ravive les souvenirs. «L’équipe était jeune et attractive. Elle avait fait revenir les gens à la Pontaise. Une belle ambiance s’était créée naturellement. Lausanne avait flirté avec le titre de champion de Suisse et comptait alors six ou sept internationaux A.» Joueur du LS entre 1988 et 1991, Jean-Michel Aeby (41 ans) avait pour entraîneur un certain… Umberto Barberis. Les deux hommes s’apprécient. Ils vont se retrouver ce soir à la Pontaise, mais chacun sur leur banc. Et même si le derby lémanique a perdu – momentanément? – de son aura, l’entraîneur du Servette FC est bien trop mordu de foot pour ne pas en concevoir quelque impatience.
– Jean-Michel Aeby, Servette ne fait pas la saison qu’on attendait. Des rumeurs font même état d’un certain malaise dans l’équipe. Qu’en est-il?
– Nous avons moins de réussites que la saison passée et les événements ont tendance à se retourner contre nous. Mais il n’y a pas le moindre malaise dans notre équipe. Bien sûr, quand les résultats se font attendre, on ne peut pas avoir constamment le sourire. Des tensions existent. Mais ça fait partie de la vie d’une équipe. Et je peux vous assurer que les joueurs sont très concentrés et très concernés.
– Alors comment expliquer ces résultats décevants?
– Après une excellente préparation, l’équipe s’est peut-être enflammée un peu vite. Elle a aussi connu quelques pépins avec les blessures de Moukoko et de Boughanem. Reste que lors des quatre derniers matches ( n.d.l.r.: deux nuls et deux défaites ), nous avons montré un volume de jeu bien supérieur à la moyenne avec, sans exagérer, une quinzaine d’occasions très nettes. Mais nous ne marquons pas, ou en tout cas pas suffisamment ( Servette vient d’engager Bouziane, 16 buts la saison passée avec La Chaux-de-Fonds; mais, pas encore qualifié, il ne jouera pas ce soir ). A Wil, par exemple, on a eu 70% de possession de balle, dominant outrageusement notre adversaire avant de perdre sur une maladresse. Lorsque je vois que Wil est aujourd’hui 3e, je me dis qu’il y a de l’espoir… Servette a sans doute une mentalité trop joueuse. Lorsqu’on domine, on doit prendre des points. C’est sur cet aspect-là que nous travaillons. L’équipe se déplace à Lausanne avec les dents longues.
– D’un point de vue plus large, on a l’impression que Servette suit le même parcours que Lausanne. Après la promotion (double même, dans le cas du LS) et une bonne saison en Challenge League, le club éprouve le besoin de souffler…
– Je ne veux pas m’exprimer sur le cas du LS. Mais s’agissant du Servette, j’ai repris l’équipe en 1re ligue avec un discours très clair des dirigeants, lesquels se donnaient cinq ans pour retrouver la Super League. Aujourd’hui (3e saison), nous ne sommes pas en avance, mais sûrement pas en retard non plus. Beaucoup de gens voudraient que ça aille beaucoup plus vite. Mais le club doit faire avec les moyens à disposition.
– Vous travaillez à plein temps dans une banque tout en entraînant Servette. Imaginez-vous, un jour, passer pro?
– Je n’ai jamais caché mon envie de goûter de nouveau au professionnalisme. Aujourd’hui, les journées sont longues et je fais de gros sacrifices pour concilier les deux métiers. Mais la passion du foot est toujours en moi. Et je sais qu’il faut donner le maximum pour espérer un jour récolter les fruits…
– Jean-Michel Aeby, Servette ne fait pas la saison qu’on attendait. Des rumeurs font même état d’un certain malaise dans l’équipe. Qu’en est-il?
– Nous avons moins de réussites que la saison passée et les événements ont tendance à se retourner contre nous. Mais il n’y a pas le moindre malaise dans notre équipe. Bien sûr, quand les résultats se font attendre, on ne peut pas avoir constamment le sourire. Des tensions existent. Mais ça fait partie de la vie d’une équipe. Et je peux vous assurer que les joueurs sont très concentrés et très concernés.
– Alors comment expliquer ces résultats décevants?
– Après une excellente préparation, l’équipe s’est peut-être enflammée un peu vite. Elle a aussi connu quelques pépins avec les blessures de Moukoko et de Boughanem. Reste que lors des quatre derniers matches ( n.d.l.r.: deux nuls et deux défaites ), nous avons montré un volume de jeu bien supérieur à la moyenne avec, sans exagérer, une quinzaine d’occasions très nettes. Mais nous ne marquons pas, ou en tout cas pas suffisamment ( Servette vient d’engager Bouziane, 16 buts la saison passée avec La Chaux-de-Fonds; mais, pas encore qualifié, il ne jouera pas ce soir ). A Wil, par exemple, on a eu 70% de possession de balle, dominant outrageusement notre adversaire avant de perdre sur une maladresse. Lorsque je vois que Wil est aujourd’hui 3e, je me dis qu’il y a de l’espoir… Servette a sans doute une mentalité trop joueuse. Lorsqu’on domine, on doit prendre des points. C’est sur cet aspect-là que nous travaillons. L’équipe se déplace à Lausanne avec les dents longues.
– D’un point de vue plus large, on a l’impression que Servette suit le même parcours que Lausanne. Après la promotion (double même, dans le cas du LS) et une bonne saison en Challenge League, le club éprouve le besoin de souffler…
– Je ne veux pas m’exprimer sur le cas du LS. Mais s’agissant du Servette, j’ai repris l’équipe en 1re ligue avec un discours très clair des dirigeants, lesquels se donnaient cinq ans pour retrouver la Super League. Aujourd’hui (3e saison), nous ne sommes pas en avance, mais sûrement pas en retard non plus. Beaucoup de gens voudraient que ça aille beaucoup plus vite. Mais le club doit faire avec les moyens à disposition.
– Vous travaillez à plein temps dans une banque tout en entraînant Servette. Imaginez-vous, un jour, passer pro?
– Je n’ai jamais caché mon envie de goûter de nouveau au professionnalisme. Aujourd’hui, les journées sont longues et je fais de gros sacrifices pour concilier les deux métiers. Mais la passion du foot est toujours en moi. Et je sais qu’il faut donner le maximum pour espérer un jour récolter les fruits…
JoNy- Date d'inscription : 27/07/2007
Sujets similaires
» 24 heures ....
» Petit article dans le 24 heures
» Le LS à Malley?! Selon le 24 Heures du jour...
» Archives 24 Heures sur le LS
» la reprise - article 24 heures
» Petit article dans le 24 heures
» Le LS à Malley?! Selon le 24 Heures du jour...
» Archives 24 Heures sur le LS
» la reprise - article 24 heures
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum