News d'anciens lausannois

De Lausanne à Nantes, la recette Kita rend fou
Waldemar Kita cristallise la haine et la colère à la tête d’un FC Nantes à la dérive. Reste à savoir si le club s’en sortira mieux que le LS, tombé en faillite voilà vingt ans.

Simon Meier simon.meier@lematindimanche.ch

Vingt ans ont passé et le décor a changé. Mais des rives du Léman à celles de la Loire, Waldemar Kita continue à déchaîner les passions. Tumultueux président du Lausanne-Sports de 1998 à 2001, un club qui n’allait pas tarder à perdre son s dans une faillite traumatisante, l’homme d’affaires franco-polonais, 67ans, œuvre à la tête du FC Nantes depuis 2007. Et la cage aux Canaris est au bord de l’implosion. La situation sportive - les jaunes sont 18es de Ligue 1 - reste précaire suite à l’épisode tragicomique du retour de Raymond Domenech sur un banc (46 jours et puis s’en va). Les supporters, furax, n’en peuvent plus de ce qu’ils ont appelé le «Kita Circus». Le monde politique ne masque plus sa défiance envers le dirigeant, tandis que des entrepreneurs locaux planchent déjà sur un projet de reprise autour de l’ex-gardien de la maison, Mickaël Landreau.

Il laisse le passif et garde les actifs

Bref, si l’on excepte son fils Franck, directeur général du club, l’agent de joueurs israélien Mogi Bayat et quelques rares fidèles, Waldemar Kita est seul contre tous. Un contexte qui n’est pas loin de galvaniser le patron, très combatif cette semaine dans une interview à «L’Équipe», déterminé à poursuivre le combat ou, au pire, à bien vendre le moment venu (début 2019, le club était estimé à 80 millions d’euros). La foule veut sa tête? Il s’en frotte le ventre. Avec le même aplomb qui lui avait toujours permis d’affirmer qu’il n’était pour rien, à l’époque, dans les déboires du LS.

«À Lausanne, le problème fondamental résidait dans le fait que le club était composé de deux entités, se souvient Bernard Jaton. Quand Kita est arrivé, ils ont fondé, avec Jean-François Kurz, cette SA dont le but social était la détention de joueurs. Au début, ils étaient à 50-50, mais comme ni l’un ni l’autre n’était fait pour partager, Kita a repris les parts de JFK - c’est là que j’ai été nommé président de l’association. Le budget est vite passé de 7,5 à 11millions de francs. Kita répétait qu’il ne laisserait jamais le club dans la merde et, d’un coup, il nous a dit qu’il arrêtait au 31mai 2001. Le 30juin, il manquait 2,3millions pour boucler les comptes. Il est parti avec les actifs et nous a laissé le passif.»

À l’époque, la vente d’un seul joueur, le Polonais Marcin Kuzba, aurait pu sauver le club, puisque Bâle était prêt à mettre 3millions sur la table. L’attaquant signera à Saint-Étienne sans que le club vaudois ne perçoive un franc. «Le LS avait fini par partir en faillite, mais Kita, lui, retombe toujours sur ses pattes, constate Robert Milej, l’homme qui fut son attaché de presse entre 1996 et 2002. On parle d’un fabuleux manipulateur, d’un pervers narcissique qui use de toutes les techniques pour se créer un réseau d’esclaves, qu’il jettera aux oubliettes le jour venu. C’est un homme très séducteur mais complètement tyrannique, c’est merveilleux et épouvantable. À l’époque, j’avais essayé à plusieurs reprises de lui dire qu’il fallait faire attention aux comptes. Il me répondait: «Ne pense pas, fais ce que je te dis.» Fondamentalement, c’est une espèce de voyou qui ne s’intéresse qu’au pognon, prêt à rouler tout le monde dans la farine.»

Un va-et-vient incessant de joueurs

Mais avant ça, c’est pâte feuilletée et sucre glace à gogo. «Quand je l’ai rencontré, un peu par hasard dans le cadre d’une enquête journalistique, je suis tombé sous sa coupe, se souvient Robert Milej. Nous parlions polonais, il me désignait comme son grand frère, nous avions une relation presque fusionnelle. On ne peut que succomber à son charme et à ses yeux bleus comme la Baltique au soleil, avais-je même écrit de lui. Mais, après, il faut lui survivre, à Waldemar Kita.»

Le LS, relégué administrativement en 2002 puis tombé en faillite un an plus tard, n’y était pas parvenu. «Nous avons la volonté d’inscrire le Lausanne sur la liste des grands clubs du IIIe millénaire», avait clamé à son arrivée l’ex-patron de Cornéal, une entreprise de lentilles intraoculaires créée en 1987 et revendue vingt ans plus tard pour 170millions d’euros. Le plan n’a pas complètement abouti mais, au-delà de l’amertume, il faut aussi rendre justice à Waldemar Kita. «Le paradoxe, c’est qu’au niveau des résultats (ndlr: 2e, 3e puis 4e en championnat, deux finales de Coupe dont une gagnée en 1999, un joli parcours européen…), le LS n’avait jamais été aussi grand depuis les Seigneurs de la nuit, souligne Pablo Iglesias, alors en responsable des M21 et du centre de formation. Avec sa gouaille, son ambition et son impatience, Kita savait agresser les petits moutons vaudois. Il avait su faire bouger les choses à une autre vitesse, notamment avec ce bâtiment qu’il avait fait venir de Hanovre pour en faire le siège du centre de formation.»

Oscar Londono, contraint à partir pour Servette en 2000, retient aussi du positif. «C’était un passionné, un impulsif qui bouillonnait pour le foot et détestait perdre, j’aimais ce côté compétiteur, explique l’ex-milieu. C’est sur la fin que ça s’est mal passé. Ma femme et moi étions heureux à Lausanne, j’avais un contrat et je voulais rester. Nous, on jouait pour gagner le titre. Lui, il voulait surtout que nous jouions bien pour pouvoir nous revendre. Avant les matches, il te disait: «Allez, tu dois être bon aujourd’hui, parce que des clubs te veulent.» Il ne voulait qu’une chose: faire des transferts et prendre l’argent. Quand je suis parti à Servette, j’avais droit à un pourcentage à la signature. Il avait trouvé le moyen de me le sucrer.»

Froid comme la Baltique

Côté mercato, en trois ans, il y aura eu une trentaine d’arrivées et autant de départs. «Il avait fait venir de bons joueurs, mais le problème, c’est qu’on se demandait toujours ce qu’il avait derrière la tête, se souvient Londono. Il y avait toujours un doute: qui va- t-il amener encore et qui va devoir foutre le camp?» Aucun état d’âme, comme à l’heure de virer l’entraîneur Georges Brégy le jour où le club enterrait un joueur décédé (Stéphane Savovic), puis son successeur Pierre-André Schürmann. Jean-Philippe Karlen, revenu de Servette au LS en 1999, se rappelle autant les «énormes coups de gueule» du président que le cadeau que son épouse lui avait fait pour la naissance de sa fille. Quant à Léonard Thurre, vendu le même été aux Grenat pour 1 million, il se rappelle une partie de foot-tennis, lors d’un stage d’entraînement au Chili. «Il nous avait souvent dit qu’il avait été international polonais en M16 mais, lorsqu’il est venu jouer avec nous ce jour-là, on a tout de suite vu que l’international polonais dormait depuis longtemps et qu’il aimait bien tricher. À la troisième entourloupe, l’un de nos coéquipiers était tellement énervé qu’il avait fallu le retenir. Sur le moment, j’avais trouvé bizarre de voir un président se comporter comme un gamin, avec autant de mauvaise foi. Avec le recul, cet épisode est tout un symbole.»

Un symbole un peu tordu pour illustrer un personnage pas toujours droit, mais si apte à déclencher les passions. Aujourd’hui à Nantes, comme autrefois à Lausanne, la rage a éclipsé l’amour.

Très bon article qui me laisse songeur......

Très bon article ! Tous ce que j'ai à dire : FOUS TOI LE FEU KITA

Thierrible a écrit:Très bon article ! Tous ce que j'ai à dire : FOUS TOI LE FEU KITA

Clairement un sale type, qui nous a mis dans une panade noire.
Après, Kuzba-Mazzoni en Coupe d'Europe, ça reste quand même dans les annales du club et des supporters. Il y aurait de quoi philosopher (autour d'une bière).

Joël Monteiro signe à YB pour 3.5 ans, puis prêté à Stade-Lausanne jusqu’à la fin de la saison

Et une nouvelle attaque frontale de nos voisins c'est dommage c etait pourtant un club sympathique avant

Plaît-il ? Des joueurs que LS a viré comme des mal-propres ? Manquerait plus que le SLO se gêne.

Je suis d accord pour schneuwli mais monteiro on se pas ce qui c est vraiment passé avec la prolongation de contract refusée ,mais tant mieux pour lui

Bla bla bla ce club a une ambition bien trop haute par rapport à sa moyenne de spectateurs ils vont finir comme Baulmes et Le Mont

Lessing a écrit:Bla bla bla ce club a une ambition bien trop haute par rapport à sa moyenne de spectateurs  ils vont finir comme Baulmes et Le Mont

Mais ils ont mouvement juniors derrière malgré tout.

Justement combien de jeunes du club dans la 1ère équipe ?

Lessing a écrit:Justement combien de jeunes du club dans la 1ère équipe ?

Ascension trop rapide. Ça prend du temps pour les intégrer sans précipiter. A juger à moyen terme.

SLO, bien qu'il me laissait quasi indifférent, était considéré comme un club sympa et formateur.

Cela dit la montée à la Pontaise leur donne quelque peu la grosse tête.
Volontiers provoquant envers le LS (via team Vaud également) les voici qu'ils engagent des Roussis ef autre crevure telle que Ruefli dans notre ancienne antre. L'engagement (prêt) de Joël Monteiro n'est pas si anodine.

Joël n'est pas un sain laissé pour compte. Il a eu sa chance et il ne l'a pas saisie. Seul joueur au club à avoir agi de la sorte. Avoir un comportement correct envers son club est un devoir. Il suffit de voir l'attitude d'un Guessand.

Il a trouvé preneur à Berne ? Tant mieux. Par contre le fait qu'il soit prêté au SLO peut être considéré comme une tentative de créer la zizanie.

Perso je ne lui souhaite rien du tout. A moins de rendre public ce qui s'est réellement passé entre lui et le LS (qui en choqueraient à coup sûr quelques uns) pour que tout le monde se fasse une idée, Joël Monteiro a tourné le dos à notre club pour aller renforcer YB & le SLO.

Il a donc renié les couleurs. Dommage pour le LS car certainement tentueux mais tant pis pour le jeune qui va se griller les ailes trop vite.

Joël n'est visiblement pas un cubiste. Contrairement à Elton qui tient au LS depuis de nombreuses saisons.

Arrêtez 2 secondes avec ces histoires de couleurs. Renié ses couleurs, ce qu'il ne faut pas entendre.
Getaz et Pasche, ils ont renié "leurs couleurs" ? Et si Castella part à SLO ou Xamax plutôt que rester sur le banc, il reniera "ses couleurs" ?
Très triste de lire un post pareil.

Getaz et Pasche n'avaient(malheureusement) plus leur place au LS et le savaient. Monteiro s'est saboter lui même. Pour moi c'est un traître, qu'il aille se griller à Berne. Ça lui fera du bien de se faire chier avec les m21 Bernois.

Notre club :tu le respectes ou tu te casses. C'est tout !

Concernant le SLO, ça me rappelle Yverdon, Le Mont ou Baulmes... Ces clubs qui ont voulu jouer au grand tout en salissant le LS et quii ont tous fini par couler.  Perso, ce club, que je trouvais encore sympa il y a quelques saisons, s'est mis à ce voir plus beau qu'il ne l'est.

Thierrible a écrit:Getaz et Pasche n'avaient(malheureusement) plus leur place au LS et le savaient. Monteiro s'est saboter lui même. Pour moi c'est un traître, qu'il aille se griller à Berne. Ça lui fera du bien de se faire chier avec les m21 Bernois.

Notre club :tu le respectes ou tu te casses. C'est tout !

Concernant le SLO, ça me rappelle Yverdon, Le Mont ou Baulmes... Ces clubs qui ont voulu jouer au grand tout en salissant le LS et quii ont tous fini par couler.  Perso, ce club, que je trouvais encore sympa il y a quelques saisons, s'est mis à ce voir plus beau qu'il ne l'est.

Pouf, je vais prendre des vacances, discours insupportable.

kok9 a écrit:Arrêtez 2 secondes avec ces histoires de couleurs. Renié ses couleurs, ce qu'il ne faut pas entendre.
Getaz et Pasche, ils ont renié "leurs couleurs" ? Et si Castella part à SLO ou Xamax plutôt que rester sur le banc, il reniera "ses couleurs" ?
Très triste de lire un post pareil.

Getaz et pasche se serait bien contenté d'un contrat au LS pour y rester. Ils ne l'ont pas eu. Idem pour Schneuwly.

Joël monteiro c'est autre chose. Toi qui déteste le football fric tu ne devrais pas trop apprécier le cas Monteiro.

Ce qui est lassant chez toi c'est que tout est de la faute à Ineos. Sans savoir pourquoi.
J'ai presque l'impression que ce soir ça ne te fais pas plus plaisir que ça que le LS ait gagné car ce sont deux transfuges de L OGC Nice qui ont cartonnés.

Tu es le premier a "parler couleurs" et identification quand il s'agit de prendre de préférence des jeunes du cru plutôt que ceux de l OGC Nice.

Renseigne toi sur l'histoire LS-Monteiro avant de tirer un jugement. Plein de jeunes du crû auraient voulu prendre sa place aux conditions proposées.

Le grand frère monteiro resigne a lausanne on sais pas pour combien de temps 2 ans ? Et le petit claque la porte ,Elton n a pas discuter de ça avec son frère, pourtant il as vécu une sale période y as pas si longtemps écarter de la première équipe petit stage en Pologne ou il as pas jouer beaucoup je pense que sa remets les idées en place dans une carrière de footballeur

Je suis partagé.

D'un côté, sans trop vouloir m'avancer, j'ai l'impression que l'éviction de Joël est tellement opaque et placée dans un contexte dans lequel nos clubistes sont mis de côté pour laisser la place à des mercenaires, que je salue l'idée selon laquelle SLO se saisirait de l'occasion pour se prendre pour le vrai club lausannois et qu'ils en auraient tout à fait raison tant la politique sportive du LS laisse vraiment à désirer sur le plan de l'ancrage local. Dans une autre réalité, sans la montée de l'année passée, on serait bien ridicules face à eux.

De l'autre, je partage le point de vue de Scoopex. SLO m'évoquait une certaine sympathie, le petit club du bord du lac qui nous a tapé une fois en Challenge League et qui faisait sourire avec ses 35 spectateurs habitués composés du staff et des parents des joueurs. Mais depuis qu'on leur a "laissé" la Pontaise (prétendument jusqu'à ce que Samaranch soit aux normes, respectivement quand SLO retomberait dans son anonymat habituel) je ne peux pas cacher mon agacement pour cet intrus de notre foot d'élite, sur le plan régional et national. Ils se sont pas gênés de venir repeindre nos anciens murs à leurs couleurs, faire copain copain avec les agents et les sponsors du bout du lac, sans compter leur ancien entraîneur et leurs anciens joueurs (je nomme dans le tas Rüfli, Routis, Gazzetta). Pour ensuite faire venir nos anciens Schneuwly, Da Silva, Asslani, et maintenant J. Monteiro. Avec quels moyens financiers ? Ne faisaient-ils pas pas partie du pôle "grand Lausanne" de Team Vaud ? Quels rapports a-t-on avec eux? J'ai vu en fin de semaine qu'ils s'étaient rendus à Thoune avec un des bus du LHC. Plait-il? Ils sont aujourd'hui 4ème de Challenge League à 3 petits points du barrage...

Il serait temps que les choses s'éclaircissent. Quel est leur projet? On aurait tout intérêt à collaborer avec eux plutôt que de leur donner de mauvaises idées. Un club "ferme" une division en dessous serait juste génial (cf. FC Le Mont, Lavanchy, Gétaz, et compagnie). Alors qu'aujourd'hui, on aurait de la peine à négocier l'achat d'un de leur joueurs.

Où est la vérité pour Joel Monteiro ???

f-alex1997 a écrit:Je suis partagé.

D'un côté, sans trop vouloir m'avancer, j'ai l'impression que l'éviction de Joël est tellement opaque et placée dans un contexte dans lequel nos clubistes sont mis de côté pour laisser la place à des mercenaires, que je salue l'idée selon laquelle SLO se saisirait de l'occasion pour se prendre pour le vrai club lausannois et qu'ils en auraient tout à fait raison tant la politique sportive du LS laisse vraiment à désirer sur le plan de l'ancrage local. Dans une autre réalité, sans la montée de l'année passée, on serait bien ridicules face à eux.

De l'autre, je partage le point de vue de Scoopex. SLO m'évoquait une certaine sympathie, le petit club du bord du lac qui nous a tapé une fois en Challenge League et qui faisait sourire avec ses 35 spectateurs habitués composés du staff et des parents des joueurs. Mais depuis qu'on leur a "laissé" la Pontaise (prétendument jusqu'à ce que Samaranch soit aux normes, respectivement quand SLO retomberait dans son anonymat habituel) je ne peux pas cacher mon agacement pour cet intrus de notre foot d'élite, sur le plan régional et national. Ils se sont pas gênés de venir repeindre nos anciens murs à leurs couleurs, faire copain copain avec les agents et les sponsors du bout du lac, sans compter leur ancien entraîneur et leurs anciens joueurs (je nomme dans le tas Rüfli, Routis, Gazzetta). Pour ensuite faire venir nos anciens Schneuwly, Da Silva, Asslani, et maintenant J. Monteiro. Avec quels moyens financiers ? Ne faisaient-ils pas pas partie du pôle "grand Lausanne" de Team Vaud ? Quels rapports a-t-on avec eux? J'ai vu en fin de semaine qu'ils s'étaient rendus à Thoune avec un des bus du LHC. Plait-il? Ils sont aujourd'hui 4ème de Challenge League à 3 petits points du barrage...

Il serait temps que les choses s'éclaircissent. Quel est leur projet? On aurait tout intérêt à collaborer avec eux plutôt que de leur donner de mauvaises idées. Un club "ferme" une division en dessous serait juste génial (cf. FC Le Mont, Lavanchy, Gétaz, et compagnie). Alors qu'aujourd'hui, on aurait de la peine à négocier l'achat d'un de leur joueurs.

Faut pas tout melanger.
Nos clubistes, hormis eventuellement Schneuwly, n'avaient pas le niveau et leurs points de chute sont les meilleurs indicateurs. Ca n'empeche pas que ce sont des types super qui ont marqué une période de l'histoire du LS et seront toujours accueillis chaleureusement par les fans. Ce n'est pas le cas de beaucoup de joueurs. Sur le cas J. Monteiro, le club n'a pas grand chose à se reprocher et a communiqué les raisons de l'exclusion. Si il y avait eu scandale, ca aurait été en une du Matin ou du Blick.

Le SLO est plutot sympathique, surtout grâce à la philosophie et l'état d'esprit de l'ère Binotto mais ne sera jamais rien d'autre qu'un voisin qui pourrait être parfois un peu bruyant, rien de plus.
Les revenus TV représentant une part si faible des budgets, un club sans revenus billetterie et marketing ne fait jamais long feu quand son mécène tire la prise. On a vu Baulmes, le Mont ou même ES Malley et son large mouvement junior. Quand Sirmakes en aura marre, et ca peut vite venir a force de manque de soutien populaire, politique ou phase sportive difficile, le SLO retrouvera naturellement sa place en base de Challenge League ou Promotion League. En espérant pour ce club historique que l'atterrissage soit plus doux que pour les autres clubs précités.

Et dans la configuration actuelle de SL et CL, il y aura toujours 1-2 clubs romands qui récupérera les joueurs romand dont les clubs romands de SL ne veulent pas et qui ne veulent pas déménager à l'autre bout du pays. Il y a une cohorte de Lausannois a Xamax, par exemple. Dire qu'il est le club a ancrage local alors que ce sont essentiellement des mercenaires qui n'y sont que pour le salaire et la situation géographique du club me fait doucement sourire. Une approche viable pour le long terme serait de faire jouer leurs nombreux juniors et concentrer les ressources pour développer les structures du club et faire grandir sa base de soutiens. Mais au lieu de ca, ils signent des Ruefli ou Schneuwly qui coutent un bras.

De la 5e division aux Young Boys
Joël Monteiro: un parcours cabossé, la confiance d’un frère et Kobe Bryant
Le buteur valaisan se raconte, parle de ses évictions du Lausanne-Sport et des juniors du FC Sion et de sa toute fraîche signature à Young Boys, qui l’a prêté quatre mois à Stade-Lausanne.

Joël Monteiro (21 ans) se trouvait devant sa télévision lorsque Young Boys a réalisé le génial exploit d’éjecter le Bayer Leverkusen d’Europa League. Quelques heures plus tard, il signait un contrat le liant pour les 40 prochains mois avec le club de la capitale, fer de lance du football suisse et digne porteur de drapeau à l’international. Deux ans plus tôt pourtant, le Valaisan jouait encore avec ses potes en 2e ligue inter au FC Conthey. Son point de départ à lui.

Joël, on commence par le début?

Le début pour moi, c’est le FC Sion. J’y ai effectué tous mes juniors, jusqu’en M18.

Il s’est passé quoi?

Une grosse blessure, peu de temps de jeu: je n’ai pas passé le cut des M21.

Et donc vous partez à Azzurri Lausanne (1re ligue), qui n’a pas la réputation du club le plus calme…

Oui, mais j’étais jeune, ce genre de chose me passait un peu par-dessus la tête. Un ami m’avait fait venir, j’ai réussi les sélections: j’étais heureux. Le souci, par contre, c’est que je ne jouais pas beaucoup. On m’expliquait qu’il y avait des cadres, des joueurs expérimentés qui avaient la priorité. Tant pis pour moi. Je suis parti.

À Conthey, en 2e ligue inter, c’est ça?

Oui, c’est là-bas que j’avais tous mes potes en fait. Le truc, c’est qu’il y avait un écart assez énorme de mentalité. Moi, j’étais toujours convaincu que je pouvais devenir pro. Je ne me rendais pas vraiment compte de la réalité. Et l’équipe, elle, sans que ce soit une critique, n’était pas trop prise de tête. C’est là que la prise de conscience a opéré, que je me suis mis à vraiment travailler.

«J’écoutais toutes les interviews de Kobe. S’il pouvait au faire autant pour réussir, je devais au moins essayer.»

Le détonateur a pris quelle forme pour vous?

Vous voulez vraiment savoir? (Il rit, un peu gêné) Ça a été Kobe Bryant. Je n’étais même pas un grand fan, sa disparition ne m’a pas anéanti, mais j’aimais beaucoup son discours, la motivation qui s’en dégageait. J’écoutais toutes ses interviews, et je me suis dit que s’il pouvait en faire autant pour réussir, je devais au moins essayer. Alors je me suis inscrit au fitness et j’ai bossé, bossé et encore bossé. C’est là que j’ai commencé à me développer physiquement. Avant ça, j’étais plutôt maigre.

Arrive les M21 de Team Vaud…

… et sans doute la rencontre qui a le plus changé ma vie de footballeur: Ilija Borenovic, l’entraîneur. Je lui dois tellement. Je n’ai jamais autant progressé que cette saison-là. Ses méthodes, c’est quelque chose… Ça a été une année très riche pour moi.
Si riche que le Lausanne-Sport vous lance en Super League en septembre dernier.

Je ne veux pas faire dans la fausse modestie, j’ai quand même énormément bossé pour en arriver là. Mais il y a beaucoup de chance dans cette étape. Je n’étais pas prévu pour l’effectif de la première équipe… jusqu’à ce que le départ d’Andi Zeqiri se précise. Le LS avait alors besoin d’un attaquant, j’étais le suivant sur la liste et ça s’est fait.

Vous n’étiez pas prévu pour le LS, vous y jouez 160 minutes et vous tapez dans l’œil de plusieurs clubs. C’est ce qu’on appelle saisir sa chance, non?

J’ai l’impression que beaucoup de jeunes évoluent avec le pied sur le frein quand ils franchissent un tel cap. Plutôt que de jouer leur football, ils veulent surtout ne prendre aucun risque, tout bien faire, très proprement. Moi, j’ai montré ce que je savais faire. Et ça a payé, je crois.

Vous auriez souhaité continuer là-bas?

Bien sûr, oui. J’ai reçu une première proposition qui, franchement, ne me donnait pas l’impression qu’on comptait sur moi. Il y en a eu une seconde, plus intéressante. Par contre, on m’a dit que si je ne signais pas, je serais écarté. Et puis, j’ai aussi entendu des rumeurs, je ne sais pas si elles étaient vraies, qui disaient que le LS souhaiterait me prêter. De nouveau, à mes yeux, c’était un manque de considération.
Entre-temps, certains clubs ont commencé à montrer de l’intérêt à votre égard, c’est juste?

Quelque part, cela m’a mis dans une position avantageuse. Je savais que si je refusais de prolonger au LS, je pourrais sans doute retomber sur mes pattes. Sans ça, j’aurais probablement signé.

Vous voilà donc à Young Boys, jusqu’en 2024…

C’est un rêve, je ne réalise toujours pas. Si on me l’avait dit il y a deux ans…

À votre âge, vous avez besoin de temps de jeu, non?

Et je pense vraiment pouvoir en obtenir à YB. Pour moi, c’était le compromis idéal entre ce que je vais pouvoir apprendre et le temps de jeu que je peux espérer dès cet été. Vous savez, j’en ai beaucoup parlé avec mon frère…

Et que vous a-t-il dit?

D’y aller, sans hésiter une seconde! Elton (ndlr: défenseur au LS depuis 2015), c’est mon mentor, mon exemple. Je l’ai toujours regardé avec des grands yeux. Quand il est parti à Arsenal, j’étais comme un dingue. Je me disais que jamais je ne ferais aussi bien.

Il est un peu jaloux de vous, quand même, aujourd’hui?

Ah non non, pas une seconde (rires). Il est même presque plus heureux pour moi que je ne le suis. Sans doute que je ne réalise pas encore.

«Elton, je l’ai toujours regardé avec des grands yeux, admiratif. Aujourd’hui, il est presque plus heureux pour moi que je le suis.»

Avant Young Boys, il y aura cette fin de saison à Stade-Lausanne, où vous venez d’être prêté.

Je crois que je n’aurais pas pu espérer un meilleur intermédiaire avant YB. Le club joue le haut en Challenge League, j’ai vraiment envie de l’aider à atteindre son objectif. Mais attention, il y a énormément de qualité devant, ma place sur le terrain n’ira pas de soi.

Vous avez un parcours atypique, unique, loin du chemin habituel pour un jeune footballeur. Vous en tirez quoi?

Absolument toute mon abnégation. Peut-être que je ne suis pas aussi bon techniquement que si j’étais resté aux espoirs de Sion toutes ces années, mais je me suis forgé un caractère. Ce parcours, je ne le troquerais contre aucun autre.

Ca confirme ce que je pense de lui, quel melon ! Allez bonne fin de carrière à Breitenrain !

Ming Yang Yang met fin à son contrat avec GC qu'il avait rejoint l'été dernier et s'engage avec Nantong Zhiyun en Chine.

Reportage vidéo sur les chapuisat pere et fils ,caractère differents,post different, légende du foot vaudois ,bon visionage
https://notrehistoire.ch/entries/QqOYOzXxWEZ